mercredi 1 juin 2022

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Crise alimentaire / Urgences hospitalières / Attractivité économique de la France / Pouvoir d’achat et inflation / Elections législatives…

Voici une sélection, ce 1er juin 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> La Russie fait le choix de poursuivre sa guerre en Ukraine. En Européens, unis et solidaires du peuple ukrainien, nous prenons ce de nouvelles sanctions. Nous avons décidé de mettre fin aux importations de pétrole russe à 90% d’ici fin 2022.

> Le Conseil européen qui s’est tenu durant ces deux jours, ce Conseil exceptionnel que nous avions décidé à Versailles, a permis justement à la fois de traiter de la guerre en Ukraine et de poursuivre l’agenda de Versailles que nous avions défini. Sur ce qui est de la guerre, deux principales choses ont été décidées. D’abord, un sixième paquet de sanctions qui est extrêmement important puisqu’il permet de sanctionner à nouveau plus de 80 oligarques, d’interdire et de sanctionner trois chaînes de télévision, de «déswifter», comme on le dit, c'est-à-dire de sortir des systèmes de paiement la première banque, Sberbank, qui représente plus de 35% du marché russe aujourd’hui, et pour la première fois donc de sanctionner le pétrole avec une décision qui a été prise. Nos décisions ajoutées aux engagements unilatéraux qui ont été pris en particulier par l’Allemagne et la Pologne vont permettre de mettre sous sanctions dès maintenant et d’avoir une sortie d’ici la fin de l’année de l’utilisation du pétrole russe à 92%. Donc c’est une mesure très structurante, à la fois qui va pénaliser l’économie russe à court terme mais qui surtout va très profondément changer la manière dont les Européens aujourd’hui s’approvisionnent. Et c’est ça qu’il faut voir, une restructuration de nos économies. À côté de cela nous avons décidé d’accroître aussi le soutien à l’économie ukrainienne, avec les 9 milliards d’euros de soutien macro-économique et financier à l’Ukraine, là aussi, sur la base de la proposition faite par la Commission. 
Au-delà des sanctions et de ce sixième paquet très important, qui était je crois nécessaire compte tenu des discussions que nous avons eues hier avec le président Zelensky, et de ce soutien à l’Ukraine, nous avons poursuivi l’agenda de Versailles, qui est celui de notre autonomie stratégique, de notre indépendance. En matière de défense, sur la base des propositions très importantes de la Commission, nous avions acté le besoin de dépenser davantage et d'investir davantage. Et donc nous avons donné mandat là aussi pour au-delà des 500 millions d'euros supplémentaires qui ont été décidés, aller vers une stratégie permettant des programmes de construction communs, des programmes d'achats communs. Au fond, nous avons acté que notre Europe avait besoin, comme nous le faisons depuis cinq ans maintenant avec le Fonds européen de défense et les différents éléments que nous avons accumulés, que notre Europe avait besoin de s'équiper davantage, d'acheter davantage, et aussi de bâtir une base industrielle et technologique de défense plus forte. Et donc, cet argent que nous allons déployer doit s'accompagner aussi d'une stratégie industrielle, car il ne s'agit pas d'aller acheter des équipements qui sont faits ailleurs. Construire notre souveraineté, c'est aussi bâtir des équipements qui sont faits par les Européens pour les Européens. Donc cette stratégie se poursuivra dans les prochains mois sur la base des propositions très fortes faites par la Commission. 
En matière d'énergie, plusieurs éléments ont été proposés, c'est la stratégie REPowerEU qui en est la base. D'abord, elle va permettre d'apporter des réponses et des accompagnements aux États nationaux, compte tenu de la volatilité des prix et des mesures nationales qui sont prises pour faire face à cette montée des prix du gaz et de l'électricité, parce qu'il nous faut des mécanismes qui permettent d'aider les États les plus fragiles à prendre, si je puis dire, en compte la pression financière que cela exerce sur eux. Nous le voyons pour ce qui est de la France, depuis octobre dernier nous avons pris des mesures permettant ce blocage des prix, en particulier sur le gaz puis sur l'électricité. REPowerEU va aussi permettre d'accompagner notre stratégie de plus grande indépendance. Nous avons confirmé le mandat qui a été donné la dernière fois d'achats communs de gaz, ce qui est un point important. Et là, nous avons acté que les discussions avec les États souverains qui permettront de diversifier notre approvisionnement doivent se faire à travers ce mécanisme, qui à l'égard du Qatar, qui à l'égard d'autres puissances. Et derrière cela, nous avons acté des financements communs pour permettre, justement, d'adapter nos structures à cette sortie progressive des fossiles, en particulier russes. Pour le dire très simplement, les décisions que nous avons prises, le sixième paquet de sanctions, et les mesures que nous allons prendre vont supposer pour beaucoup de pays, eh bien, de couper des infrastructures existantes, de complètement refaire les raffineries, de refaire les structures, et ça, ce sont des investissements qui seront accompagnés par ce mécanisme REPowerEU. 
Le cœur de cette stratégie, j'insiste sur les objectifs, est lequel ? C'est de tenir ensemble quatre objectifs que nous ne devons pas perdre de vue. Le premier, c'est les prix. On doit avoir des prix soutenables pour les entreprises, et pour les ménages. Le deuxième, c'est notre indépendance. On veut sortir de la dépendance au gaz et au pétrole russes dans les meilleurs délais, mais ne pas aussi créer d’autres dépendances. Troisième objectif, - ils sont tous aussi importants les uns et les autres - c'est le climat. Et donc, cet objectif d'indépendance doit aussi se faire en n'oubliant pas que certes, sortir du gaz russe est une bonne chose, mais ça ne remplace pas la sortie du gaz en totalité pour aller vers le renouvelable et le nucléaire, qui sont des manières de produire de l'électricité en n’émettant pas de gaz à effet de serre. Et quatrième point, les finances publiques. C'est aussi pour ça que nous avons décidé des mécanismes communs pour que ces stratégies soient accompagnées. Ces quatre objectifs vont être au cœur de notre stratégie dans les prochains mois. 
Enfin, nous avons également parlé de sécurité alimentaire à travers un échange que j'avais souhaité aussi avec Macky Sall en tant que président de l'Union africaine, et nous avons nous-même confirmé nos objectifs. La France a fait porter d'ailleurs, en lien étroit avec le Sénégal, en tant que président de l'Union africaine, cet objectif de défendre la sécurité alimentaire, qui va passer à court terme par le travail qui est le nôtre, en lien étroit avec la Turquie, sous l'égide des Nations unies, d'essayer au plus vite de sortir les capacités qui existent aujourd'hui en Ukraine, c’est-à-dire les 20 millions de tonnes environ de grains et de céréales, pour pouvoir les acheminer vers les pays qui en ont le plus besoin. Ensuite, de développer en lien avec le Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale du commerce, et là encore les Nations unies, les mécanismes de transparence qui vont éviter ou limiter les stockages et les surstockages qui sont faits par certains Etats. Et puis pour nous, produire davantage, pouvoir exporter davantage vers les pays qui en ont plus besoin, et intensifier notre aide, en particulier à l’égard du continent africain pour qu’il puisse plus produire, parce que plusieurs de ces pays sont très dépendants aujourd’hui, on le sait, de ce qu’il se passe en Ukraine et de la guerre lancée par la Russie. Et donc nous avons eu cette discussion et confirmé notre volonté autour de l'initiative FARM. 

Un dernier mot ici pour dire que durant ce Conseil européen, le Premier ministre grec a exprimé avec beaucoup de force les inquiétudes de la Grèce, les préoccupations légitimes et a condamné les propos qui ont été tenus par plusieurs officiels turcs mettant en cause la souveraineté de la Grèce sur plusieurs îles. Je veux ici dire évidemment le soutien de tous les Européens et en particulier de la France. Nul ne saurait mettre, si je puis dire, en danger la souveraineté de quelque Etat membre aujourd'hui et je pense que ces propos doivent être condamnés au plus vite, ce que je tenais à faire devant vous. 

> Il faut dans cette affaire ne jamais oublier que nous sanctionnons la Russie et nous aidons l'Ukraine parce qu'il y a sur notre continent une guerre qui a été décidée par la Russie contre un peuple, contre la démocratie, et que nous devons tout faire, en plus de cela, pour continuer à équiper l'Ukraine pour résister parce qu'il en va de nos valeurs, de nos libertés, de notre continent. Et notre objectif est toujours le même : stopper la guerre sans y participer. 
Je pense qu'il faut beaucoup d'humilité. Il y a deux mois, personne ne pensait envisageable les sanctions sur le pétrole russe. Et beaucoup des dirigeants étaient devant vous en disant : jamais on ne touchera au pétrole et au gaz, c'est sûr. C'est pourquoi ce sixième paquet est historique. C'est que nous avons décidé de manière très claire de sanctionner dès maintenant et de sortir dans les meilleurs délais du pétrole russe. Et les mesures d'exemption, je ne vais pas rentrer dans la technique, mais qui ont été décidées, elles l'ont été pour les Etats qui sont très dépendants, dont les raffineries ne peuvent pas être converties trop vite, et qui n'ont pas d'accès à la mer. Donc dans des cas très spécifiques, très encadrés, avec une limite de temps en particulier de 18 à 24 mois. Je pense à ce qui a été accordé à la République tchèque, qui était la possibilité de continuer à obtenir ces volumes parce qu'elle n'a pas de possibilité de diversification - on a limité dans le temps, avec un contrôle de la Commission européenne, et des meilleurs efforts qui doivent être faits et vérifiés. Donc, je pense que ce qui a été décidé aujourd'hui, le sixième paquet est un paquet très fort qui encore une fois, il y a quelques semaines, personne ne pensait possible. Je pense qu'il ne faut rien exclure pour les semaines qui viennent. Tout dépend de l'évolution de la situation sur le terrain. Je pense que nous ne devons rien exclure.

> Sur les solutions de court terme pour sortir aujourd'hui les céréales, le blé, en particulier du port d'Odessa, je veux saluer les efforts qui ont été faits et lancés par le Secrétaire général des Nations Unies, dans le cadre desquelles d’ailleurs nous œuvrons. La décision ne dépend pas de nous, mais elle dépend en effet d'un accord de la Russie et de garanties apportées par la Russie pour que, face au déminage qui est indispensable pour que les vraquiers et tous ces bateaux puissent être acheminés et prendre ces céréales, les garanties de sécurité soient apportées aux Ukrainiens pour éviter qu'ils ne soient attaqués. La Turquie a un rôle très important compte tenu de sa responsabilité, justement, dans la mer Noire, de par les traités existants. Et j'ai vu qu'il y avait eu des conclusions positives à l'échange entre le président Erdogan et le président Poutine. Donc j'espère que les prochains jours, prochaines semaines permettront de régler cette situation. En tout cas, je veux saluer la grande clarté du président Zelensky sur ce point qui m’a rappelé il y a quelques jours sa volonté en tout cas d’aller sur cette voie. Mais il a besoin de garanties de légitimes de sécurité qu’on ne peut pas évidemment remettre à la Russie puisque la Russie a décidé de cette guerre. C’est donc le cadre des Nations Unies qui nous permettra de le faire. J’ai proposé dans la discussion que nous avons eue avec Olaf Scholz, samedi dernier, au président Poutine que nous prenions l’initiative d’une résolution aux Nations Unies pour donner un cadre très clair à ces opérations et nous attendons maintenant le retour de la Russie sur ce point. Et nous sommes en permanence en lien avec le secrétaire général des Nations Unies.

> [Décès de Frédéric Leclerc-Imhoff ] La France s'est toujours battue et continuera de se battre contre l'impunité. Et donc oui, il y a l'enquête qui a été décidée par nos magistrats et les enquêtes internationales que nous mènerons, les enquêtes aussi en lien avec les Ukrainiens. Et nous avons, comme vous le savez, déjà lancé plusieurs enquêtes dans le cadre des coopérations internationales existantes. Et cela couvrira aussi ce crime et l'assassinat de votre confrère. 
Ensuite, je veux ici condamner avec la plus grande fermeté les premiers propos que j'ai entendus d'officiels remettant en cause le statut de journaliste de Frédéric Leclerc-Imhoff ou sa présence sur le terrain. Ça, c'est inacceptable. Donc, il y a un cadre qui existe. 
Les journalistes, les humanitaires doivent être protégés sur les lieux de guerre, les civils doivent être protégés sur le lieu de guerre. Et on le voit bien aujourd'hui, la guerre qu'a choisi de mener la Russie contrevient à tout le droit international. Et donc, ce sujet ne peut pas rester impuni. Et donc, nous mènerons toutes les initiatives juridiques possibles pour que les actions aillent à leur terme. 

> [Adhésion de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie à l’UE] Sur cette question qui est très sensible, je veux dire d'abord qu'il faut attendre le rapport de la Commission. Sur la base de ce rapport, nous aurons le débat en juin. Je pense que ce sera un moment très important. Et je veux ici réitérer la disponibilité de la France à donner un signal très fort à beaucoup de pays. En plus de cela - et c'est un mécanisme complémentaire au processus d'adhésion - je pense que nous devons repenser notre façon de cadrer le continent. Cela ne peut pas passer uniquement par l'élargissement de l'UE, car c'est un processus qui est définitivement trop long. C'est pourquoi j'ai proposé il y a quelques semaines cette « communauté politique européenne » dont la perspective est de donner un cadre politique avec des réunions et des sessions régulières, rassemblant sur le continent tous nos États et gouvernements partageant les mêmes valeurs et la même géographie et traitant de géopolitique, stratégie, défense, énergie, infrastructures, etc. Et je veux lancer dans les prochaines semaines cette initiative et la concrétiser. En plus.

> [Concervsations avec Vladimir Poutine] Le but est d'abord de traiter de certaines questions humanitaires, la sécurité alimentaire, l'accès à la Croix-Rouge internationale aux prisonniers et ce genre de choses. Si vous ne discutez pas avec les Russes, il est impossible de sécuriser ce type d'opérations. Premièrement, à chaque fois, c'est en lien direct avec le président Zelensky. Deuxièmement, demandez un cessez-le-feu et un contact direct avec le président Zelensky, car c'est sa demande. Troisièmement, nous devons continuer à discuter de la position de la Russie et de l'Ukraine afin de préparer la paix le jour où elles reprendront les négociations. Et je pense que c'est très important et c'est notre devoir d'Européens, en toute transparence. Ceux qui devront négocier, ce sont les Ukrainiens et les Russes, le jour où ils décideront et le jour où le cessez-le-feu sera réel. Mais en tant qu'Européens, nous ferons partie des garants d'un tel processus. Il est donc normal d'être impliqué avec chaque partie et de continuer à discuter. Donc, pour toutes ces raisons, j'approuve de discuter régulièrement avec Vladimir Poutine avec une approche très exigeante et une transparence totale avec le président Zelensky.

>[Signes que Poutine voit un impact dans les sanctions occidenateles] Je vois dans nos discussions le fait que les sanctions et le soutien militaire à l'Ukraine ont un impact sur la guerre et les efforts russes. Premièrement, parce qu'il s'agit d'un gros paquet de solidarité envers l'Ukraine. C'est ainsi que l'Ukraine a résisté ces dernières semaines. D'abord grâce à la bravoure, mais aussi parce qu'on a envoyé ce matériel et ainsi de suite, et parce que oui, il y a un impact économique sur l'économie russe et la capacité de la Russie à financer cette guerre.

> [Embargo sur le gaz] Il ne faut rien exclure. Ce n'est pas un sujet consensuel. La France en tant que telle a une situation très particulière parce que nous sommes très peu dépendants et donc nous pouvons très vite aujourd'hui nous organiser pour ne pas avoir de problème. Comme le réseau est interconnecté au niveau européen, le sujet tiendra les autres États membres très dépendants du gaz russe. Mais vous m'entendez parler depuis 5 ans d'autonomie stratégique et dire que les sujets énergie sont clés. Nous le vivons ici à plein. Mais moi, je pense qu'il ne faut rien exclure parce que nul ne sait dire comment les choses évolueront et comment la guerre évoluera. Et donc, il nous faut garder une crédibilité. Et cette ambiguïté stratégique aussi est utile. Mais ce sixième paquet est une étape très importante, encore une fois parce qu'il y a ne serait-ce qu'un mois, très peu de gens vous disaient qu'on était en capacité d’aller faire quelque chose sur le pétrole. Nous l'avons décidé.

> Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché.
Je partage la peine de la famille, des proches et des confrères de Frédéric Leclerc-Imhoff, à qui j’adresse mes condoléances. À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France.

> Depuis 2019, la France est le pays le plus attractif d’Europe en matière d’investissements étrangers. Soyons fiers !

Soyons fiers que des investisseurs venus du monde entier choisissent la France. Pour créer des emplois sur notre sol, pour lancer ou renforcer, dans chacune de nos régions, des projets industriels et stratégiques essentiels pour répondre aux défis de demain.

Soyons fiers de ce que représente cette confiance renouvelée dans notre pays, ses savoir-faire et le talent de ses femmes et ses hommes : une souveraineté retrouvée. Continuons de faire rayonner notre économie !

> J’ai confié au Dr Braun une mission Flash : un mois pour faire le point, partout en France, sur l’évolution de la situation des urgences et sur la diversité des difficultés rencontrées par nos soignants. Elle proposera des réponses concrètes dès cet été pour chaque territoire.
Depuis 5 ans, nous agissons pour améliorer l'accès aux soins et les conditions d’exercice de nos soignants à qui nous devons tant. Il faut aller plus loin, notre système de santé a aujourd’hui besoin d’une révolution. Elle sera collective.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, tué en exerçant son métier. Informer ne devrait coûter aucune vie. Mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes. Nous sommes à vos côtés.

> Le RN et la Nupes sont deux blocs extrêmes qui font assaut de mots forts pour masquer des idées courtes. Le RN a changé de ton et de nom, mais il n’a pas changé de programme qui reste un assemblage d’idées trompeuses dont les conséquences seraient dramatiques pour notre pays. (…) L’alliage hétéroclite à gauche sous la coupe de Jean-Luc Mélenchon qui asservi les autres partis de gauche en les reléguant au rang de simples figurants. C’est le mariage forcé de toutes les composantes de la gauche, au seul service des ambitions revanchardes de Jean-Luc Mélenchon. (…) La Nupes n’est pas le front populaire, mais un front renversé qui prétend combattre le RN, alors que certaines convergences sont troublantes.

> [Législatives] Nous ne devons pas hésiter à aller à la confrontation politique. Penser que nous serons portés par la seule dynamique majoritaire issue de l’élection présidentielle serait une erreur.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Depuis 2017, nos choix économiques sont les bons. La France est pour la troisième année consécutive le pays le plus attractif pour les investissements étrangers. Les niveaux atteints sont historiques. Continuons à transformer notre économie !

> Les consommateurs français ne verront aucun rattrapage sur leur facture d'électricité en 2023.
> Les prix de l'électricité seront plafonnés à 4% tout au long de l'année 2022.

> Nous avons pris avec le président de la République, à l’automne dernier, un certain nombre de mesures contre l’inflation dont le gel du prix du gaz et le plafonnement des prix de l’électricité. Ce bouclier tarifaire sur l’énergie sera maintenu tout au long de l’année 2022.

> Il va y avoir un besoin de financement supplémentaire en 2023 car les prix de l'électricité ont plutôt évolué à la hausse et qui sera, de l'ordre de 2 milliards d'euros. Il sera financé par le projet de loi de finances que nous examinerons à la rentrée prochaine, en octobre prochain. (...) Il n’y aura aucun rattrapage sur la facture des consommateurs, sur leur facture d’électricité et de gaz.

> Absolument pas! Il n’y a aucun attentisme. Nous sommes totalement engagés au service des Français, sous l’autorité d’une première ministre dont je salue l’expérience et les compétences. Nous travaillons d’abord sur la protection des Français face à l’augmentation des prix: grâce au bouclier énergétique, nous avons le niveau d’inflation le plus faible de la zone euro. Nous présenterons fin juin les mesures du projet de loi pouvoir d’achat. Nous poursuivons ensuite la transformation de l’économie française. Valorisation du travail, soutien à l’esprit d’entreprise, innovation: cette direction, retenue en 2017 et confirmée en 2022, sera la ligne de force de la politique économique du gouvernement. Nous voulons enfin donner une impulsion majeure au grand chantier climatique. Nous sommes au travail.

> Je n’ai aucune crainte sur la lucidité des Français. Ils savent qu’ils n’ont pas à choisir entre des nuances politiques, mais entre deux destins différents pour la France: l’indépendance que nous proposons et l’humiliation à laquelle M. Mélenchon voudrait nous soumettre. Son programme conduirait tout droit notre pays à la faillite. Une fois ruinés, nous n’aurions pas d’autre choix que de nous soumettre aux organisations financières internationales et à un plan d’austérité brutal. Qui peut souhaiter cela à la France? Nous voulons au contraire accélérer notre politique d’indépendance, de souveraineté, de renforcement économique.
Mobilisons-nous pour cette élection décisive! Nos candidats sont solides, ils donneront une majorité large et claire au président de la République, j’en suis convaincu. Notre responsabilité est d’alerter sur les dangers réels que fait peser le programme de Jean-Luc Mélenchon sur la France: tous les pays qui ont mis en œuvre un projet similaire - collectivisation des moyens de production, augmentation massive des impôts et des charges sur les entreprises, redistribution des richesses qui n’ont pas été créées, multiplication des interdictions en tout genre - se sont retrouvés sous programme de surveillance du FMI quelques années plus tard: Le Venezuela, la Grèce, l’Argentine. Ils ont mis dix ans à s’en sortir, pour ceux qui s’en sont sortis. Je ne veux pas de ce destin pour la France.

> Je comprends les très grandes difficultés quotidiennes d’une partie des Français, je ne comprends pas qu’on y réponde par la démagogie. Nous apportons des réponses crédibles. Jean-Luc Mélenchon essaie de faire prendre des vessies pour des lanternes. Son parti est en réalité celui de la soumission. Soumission à une idéologie collectiviste. Soumission à un parti autoritaire qui ressemble à un clan. Jean-Luc Mélenchon est un Chavez gaulois: «Je parle, vous écoutez». Les socialistes et les Verts en sont les premières victimes. Soumission au régime autoritaire de Vladimir Poutine, qu’il essaie en vain de faire oublier. Soumission à une vision communautariste et à l’islam politique. Voilà la réalité de son programme. Voilà pourquoi nous devons le combattre avec la plus totale détermination. Je crois à une France libre, pas à une France soumise.

> Jean-Michel Banquer a fait un travail remarquable. Le dédoublement des classes, le soutien aux savoirs fondamentaux, l’obligation d’instruction à 3 ans… Tout cela restera et sera poursuivi. Mais la nomination de Pap Ndiaye est aussi un message fort.
Pap Ndiaye a mené des travaux nécessaires sur la question du racisme. Nous devrions tous être fiers d’avoir un universitaire de renom international à la tête de l’Education nationale, dont le parcours personnel force le respect.

> J’ai toujours indiqué que je ne ferais que trois mandats parlementaires: je tiens parole. Comment voulez-vous sinon que la parole politique retrouve sa crédibilité? Mon rôle sera celui d’un ministre de l’économie et des Finances totalement déterminé à accélérer la transformation économique du pays, dans un monde qui ne nous attendra pas.

> Évitons collectivement de commettre deux erreurs funestes. La première serait de penser à 2027 quand les Français pensent à 2022. Notre responsabilité est de leur apporter des réponses pour 2022 et de préparer la France de 2030 en engageant les investissements et les transformations nécessaires. La deuxième erreur serait de multiplier les sensibilités, les courants et les chapelles dans la majorité. Les lignes de partage politique ne se trouvent pas dans la majorité mais entre la majorité et les oppositions.

> Les mesures anti-inflation dureront le temps que durera l’augmentation brutale des prix énergétiques et alimentaires. Face à cette réalité nouvelle, notre première responsabilité, c’est de protéger les ménages et les entreprises. Amortir les chocs, c’est le rôle de l’État. Nous l’avions fait durant la crise du Covid19. Le gel du prix du gaz, le plafonnement à 4 % des prix de l’électricité, la remise de 18 centimes d’euros par litre de carburant, sont autant de réponses massives et efficaces. Elles seront maintenues dans les mois à venir. Ce bouclier énergétique sera complété par un projet de loi après les législatives, qui mettra en place la revalorisation des retraites, la revalorisation des minima sociaux, l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires et le triplement de la prime Macron. Nous devrions sortir du pic d’inflation fin 2023. Mais nous aurons ensuite un niveau d’inflation structurellement plus élevé, autour de 2 %, en raison de la régionalisation des chaînes de valeurs et du coût très élevé de la transition énergétique.

> Nous avons bien su retirer les aides d’urgence du «quoi qu’il en coûte». Il faut avoir le courage d’expliquer aux Français que transformer des mesures temporaires en mesures définitives aurait un impact insupportable sur les finances publiques. Une des évolutions possibles est d’avoir des dispositifs plus ciblés sur ceux qui sont les plus fragiles.

> L’État a déjà engagé plus de 25 milliards d’euros pour le bouclier énergétique. Par conséquent, soyons clairs: le combat contre l’inflation doit être mené par tous. Les entreprises - et certaines le font déjà - peuvent aussi participer, en mobilisant des outils de partage de la valeur comme la prime Macron, la participation ou l’intéressement. Celles qui ont les marges de manœuvre suffisantes peuvent aussi augmenter les salaires. Elles peuvent aussi faire baisser les prix. La grande distribution développe des cartes de fidélité, Total distribue 10 centimes d’euros en plus à la pompe, CMA CGM nous fera bientôt des propositions pour transporter des produits de base au tarif le plus bas possible… Je crois à cet engagement collectif. Tout ne peut pas reposer sur les épaules de l’État.

> Les baisses d’impôts de production pour les entreprises s’engageront dès 2023, comme le président de la République s’y est engagé. Face à un choc d’offre, nous devons poursuivre une politique de l’offre. Je le redis, la ligne de force de notre politique économique, c’est l’amélioration de la compétitivité, l’innovation, l’investissement dans les technologies nouvelles, la capacité à créer des emplois qualifiés et à parvenir au plein-emploi. Quand on tient ses engagements, comme nous l’avons fait lors du premier quinquennat, cela donne des résultats. Les créations d’emplois sont là - plus de 1 million depuis 2017 -, l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers n’a jamais été aussi forte et, surtout, le pays est en train de sortir de trois décennies de délocalisations industrielles. Je livrerai le combat de la souveraineté industrielle avec la plus grande détermination. Ce combat est vital politiquement et économiquement. C’est lui qui permettra à la France de continuer à jouer un premier rôle sur la scène internationale.

> La trajectoire présentée par le président durant la campagne présidentielle est claire: elle prévoit un retour sous le seuil des 3 % de déficit en 2027, avec un reflux amorcé de la dette en 2026. Nous la respecterons. Nous devons reprendre des habitudes saines: chaque euro compte. Nous ne sommes plus dans la période du Covid, le «quoiqu’il en coûte» est terminé, je l’ai dit en septembre 2021. Nous devons financer notre modèle social sans impôt ni dette supplémentaire. C’est un des enjeux de la réforme des retraites.

> [Accord européen sur l’embargo sur le pétrole russe] C’est un accord politique majeur, qui doit beaucoup à la détermination du président de la République. Il prouve la capacité des Européens à rester unis quand l’essentiel est en jeu. Le pétrole russe rapporte à Vladimir Poutine 800 millions d’euros par jour. Nous ne pouvions pas continuer à financer la guerre de la Russie. Cette décision est à l’honneur de l’Union européenne. Nous le faisons de manière responsable, en laissant un délai d’application de six mois. Nous avons déjà engagé il y a plusieurs mois les démarches pour sécuriser des solutions alternatives à l’approvisionnement en pétrole russe. Notre objectif stratégique est de sortir des énergies fossiles pour renforcer notre souveraineté et accélérer la transition énergétique.

>Les sanctions économiques ont un objectif clair: affaiblir le pouvoir russe et amener Vladimir Poutine à cesser la guerre en Ukraine. Ces sanctions donnent des résultats très puissants: le PIB russe plongera de plus de 10% cette année.

> Le rôle d'un acteur politique, c'est de défendre ses convictions. Je ne veux pas de régime autoritaire, or monsieur Mélenchon est une personnalité (...), je ne veux pas qu'on promette des illusions aux Français, comme la retraite à 60 ans.

> Nous allons poursuivre la politique de baisse d'impôts. Mais pour pouvoir tenir cette politique, qui va par exemple se matérialiser par la suppression de la redevance, il faut être capable d'engager des réformes structurelles.

> Nous revaloriserons toutes les pensions de retraite de base. Il n'y a rien de plus injuste pour un retraité de vivre moins bien parce qu'il est pénalisé par l'inflation.

> Il faudra faire, le moment venu, la réforme des retraites, pour qu'on ait globalement plus de Français qui travaillent. Ca fait partie du projet du président de la République.

> Il n'y a plus de «quoi qu'il en coûte» : le «quoi qu'il en coûte», c'est déverser des sommes astronomiques pour protéger nos salariés, nos entreprises, quand on fait face à un effondrement de l'économie. Là, ce sont des dépenses qui sont ciblées.

> Je ne crois pas à un risque de récession. Je reste très prudent parce que tout dépendra de ce qu'il peut se passer en Ukraine ou dans d'autres pays comme la Chine.

> La décision d'embargo sur le pétrole russe ne va pas entraîner les prix à la baisse, mais nous l'avons anticipée, prise de manière raisonnable, en disant que nous allons mettre six mois pour la mettre en vigueur, et en cherchant des alternatives.

> Nous sommes dans un pic d'inflation : j'ai dit il y a déjà plusieurs mois que le plus dur était devant nous, le plus dur nous y sommes, et je préfère être clair, ça va durer encore plusieurs mois, l'inflation va durer.
Nous aurons, après ce pic inflationniste, un niveau d'inflation structurellement élevé. Parce que c'est plus cher de construire des batteries en France que de les importer, et parce qu'on va devoir investir massivement dans la transition énergétique.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Nous regrettons les difficultés connues samedi soir au Stade de France qui ont notamment empêché certains supporters de pouvoir assister au match.
Le mal à la racine à l’origine de la situation samedi soir : une fraude massive et industrielle. 30 000 à 40 000 supporters britanniques se sont présentés devant le stade, sans billet ou avec un faux billet. 70% des billets présentés au pre-filtrage étaient faux.
Le pire a été évité grâce aux forces de l’ordre, aux stadiers et agents de sécurité privé : la levée du pré filtrage a sans doute permis d’éviter un drame.
Contrairement aux allégations et fausses rumeurs, sur les 29 interpellations aux abords immédiats du stade de France, la moitié étaient des Britanniques dont 9 pour intrusion.

> [Stade de France] Ce qui s’est passé samedi est très regrettable. Nous sommes tous touchés par le fait que l’image de la France ait pu être touchée et que la fête ait été gâchée.

> [Stade de France] On a eu des problèmes exclusivement avec la tribune britannique. On avait 20 000 places réservées au Real Madrid, 20 000 réservées pour Liverpool et les problèmes n’ont eu lieu qu’à Liverpool. 97 % des spectateurs étaient, dans le stade à 21 heures, pour les Espagnols, 50 % seulement pour les Anglais. (…) S’il y a eu des problèmes que pour les Anglais, ça ne veut pas dire que ce sont les Anglais les faussaires.

> [Stade de France] Il y a eu des moments de délinquance. 52 interpellations en dehors du stade pour des faits de pickpockets. La droite extrême ne doit pas utiliser ces événements pour faire sa campagne nauséabonde.

> Pour régler ces problèmes de faux billets, la ministre des Sports a demandé à ce qu'on étudie que les billets soient infalsifiables, totalement numériques pour toute compétition en France.

 

Catherine Colonna (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Merci Président Zelensky de votre accueil chaleureux. J'étais heureuse de porter, au nom du Président de la République, le message de soutien et d'admiration qui est le nôtre. Un message d'amitié.

> Aux côtés du maire et du gouverneur de Boutcha, pour dire au nom de la France notre plus profonde condamnation et notre horreur des exactions russes, rendre hommage aux victimes et soutenir la lutte contre l'impunité. De tels actes ne peuvent rester impunis.

> Je suis profondément attristée et choquée par la mort de notre compatriote Frédéric Leclerc Imhoff, tué par un bombardement russe sur une opération humanitaire alors qu'il exerçait son devoir d'informer. Toutes mes pensées vont à sa famille, à ses collègues et aux journalistes.
Je me suis entretenue avec le gouverneur de Louhansk et ai demandé une enquête au Président
Zelensky , qui m'ont assurée de leur aide et soutien. C'est un double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste.

> Après Kiev, Varsovie, afin de poursuivre la coordination franco-polonaie sur le renforcement de la posture de dissuasion et de défense sur le flanc oriental de l’OTAN et réaffirmer avec mon homologue polonais le soutien à l'Ukraine dans la durée.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour relater avec courage les horreurs de la guerre. Il avait fait de la liberté d'informer son métier. Notre compatriote l'a payé de sa vie. J'adresse mes condoléances à ses confrères, à sa famille et ses proches.

 

Brigitte Bourguignon (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Faciliter partout l’accès aux soins urgents et non programmés est une priorité. Pour trouver rapidement de 1ères solutions concrètes en ville et à l’hôpital, et soutenir l’engagement des acteurs de santé, Emmanuel Macron a annoncé une mission d’appui portée par des professionnels.

> J’ai échangé ce matin avec la commissaire européenne à la santé . Parce que notre coordination a déjà fait ses preuves, nous devons la poursuivre, pour apporter la meilleure réponse aux enjeux de santé auxquels notre continent est confronté.

 

Damien Abad (ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Toutes mes pensées et condoléances à la famille, aux proches et confrères de Frédéric Leclerc-Imhoff, courageusement parti en Ukraine pour faire la lumière sur la guerre!

 

Marc Fesneau (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Nous déployons 308M€ pour nos filières d'élevage. Objectif : compenser la hausse du coût de l'alimentation animale liée à la guerre en Ukraine. Plus de 100.000 éleveurs pourront en bénéficier dès l'été.

> Avec les le syndicat des Jeunes agriculteurs, nous partageons l’objectif de la souveraineté alimentaire conquise par un dialogue constructif et des solutions concrètes. Innovation, formation, transmission aux plus jeunes… tant de sujets où nous devons avancer ensemble.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Fonction publique)
>
Profonde tristesse à l’annonce du décès de Frédéric Leclerc-Imhoff, en Ukraine. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille, ses proches, et ses confrères. À tous les journalistes, je veux dire mon soutien et mon respect pour leur profession plus que jamais nécessaire.

> Notre objectif [pour les législatives], c’est une majorité pour agir. Dans cette élection, on a beaucoup parlé d’accords de partis, de bricolage électoral… Mais le seul sujet, c’est : est-ce qu’on donne au président une majorité pour agir, pour répondre aux urgences du pays sur le pouvoir d’achat et la crise climatique, une majorité pour atteindre le plein emploi ? Cette élection n’est pas la revanche de l’élection présidentielle.

 

Yaël Braun-Pivet (ministre des Outre-mer)
>
Frédéric Leclerc-Imhoff est mort parce qu'il nous informait des horreurs de la guerre en Ukraine, nous permettant de regarder le monde tel qu'il est. Pensées à sa famille et à tous ceux qui par delà le monde risquent leur vie pour que vive la liberté de la presse.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)

> Pour la 3e année consécutive, la France est la première destination européenne des investissements étrangers !
- Un nombre record de projets notamment industriels
- Un mouvement de relocalisation qui se confirme
- Les réformes gouvernement jugées efficaces pour l’attractivité.

> Mener le combat de la transition écologique et énergétique de notre pays avec un mot d’ordre : la concertation. C’est en trouvant les meilleures solutions pour les Français que nous réussirons ces transformations !

> Il avait fait du droit à l’information un combat. Je veux rendre hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, qui a perdu la vie en voulant montrer les atrocités de la guerre en Ukraine. Toutes mes pensées et condoléances vont à sa famille, ses proches, ses confrères.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux olympiques)
> [Paris 2024]
Nous sommes mobilisés pour réunir les conditions qui permettront de sécuriser une organisation irréprochable pour ces Jeux. Pour qu’ils puissent être la fête populaire que les Français sont en droit d’attendre.

> L’incident des faux billets ne remet pas ça en cause : Liverpool est un immense club, qui a marqué l’histoire ; et il y avait samedi des supporters en règle, dont la soirée a été gâchée ou qui n’ont pu assister au match. Nous sommes désolés pour eux.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique)
>
Avec mon ami Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale. Ensemble, pour réinventer la démocratie et créer davantage de lien entre le parlement et les citoyens. Vous pouvez compter sur moi.

> La démocratie ne serait ce qu’elle est sans vous, sans les journalistes. Frédéric Leclerc-Imhoff couvrait la guerre en Ukraine pour nous informer, ce qui lui a coûté la vie. J’adresse mes sincères condoléances à ses proches et ses confrères de la rédaction de BFMTV.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur)
> La France accroche une troisième étoile à son maillot de championne d’Europe pour l’accueil des investissements étrangers. (…) C’est le fruit du travail conduit depuis cinq ans pour transformer le pays.

> Quelle fierté de voir la France prendre, depuis trois ans, la tête du classement des pays les plus attractifs d’Europe ! Concrètement, c’est plus d’export, plus de croissance et plus d’emplois partout en France.

> Record de projets d'investissements étrangers en 2021 en France, qui reste championne d’Europe de l’attractivité : les entreprises étrangères font confiance à la France pour y localiser leur activité et y créer de l'emploi, c'est le moment d'accélérer !

> C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, touché par une frappe russe sur un convoi humanitaire en Ukraine. Mes plus sincères condoléances à ses proches et à l’ensemble de ses collègues.

 

Olivia Grégoire (Porte-parole du gouvernement)
> Ce qui me frappe, c’est que Nupes, c’est un accord de circonscriptions, pas un accord de conviction : c’est les postes avant les Français. D’ailleurs, qui est Nupes ? Nupes est-il contre le burkini comme le communiste Fabien Roussel ou pour son autorisation avec Julien Bayou ? Sur le nucléaire, Nupes est-il avec les communistes, ou avec les écologistes qui sont contre ?

> Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas une majorité pour faire avancer le pays, mais une minorité pour le bloquer. C’est-à-dire bloquer le pouvoir d’achat, la réforme de la santé et l’écologie.

> [Pouvoir d’achat]  Les grandes mesures seront présentées en conseil des ministres avant les législatives. Puis un projet de loi et un projet de loi de finances rectificatives seront détaillés en conseil des ministres le 29 juin pour une présentation à l’Assemblée dans la foulée.

> La cadence de la réforme est en train d’être discutée.

> L’information libre et éclairée, au plus près du terrain, conditionne notre démocratie. C’était le sens de l’engagement de Frédéric Leclerc-Imhoff au sein de la rédaction de BFMTV en Ukraine. Mes condoléances vont à sa famille, ses proches et tous ses confrères.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
>
La « bifurcation écologique » de Nupes c’est être à la fois pour et contre le nucléaire ? Quelle cohérence entre ex-écologistes et communistes ? Le grand écart va finir en claquage, il est déjà un mensonge.

> Au Conseil européen avec le Président, deux décisions majeures :
- un sixième paquet de sanctions contre la
Russie: plus de 90% du pétrole exporté visé, 3 chaînes TV, la plus grande banque, des dizaines d’oligarques…
- un nouveau soutien financier de 9 milliards € à l’
Ukraine.

> Agir ici, en France et en Europe, pour l’écologie, nos services publics et de nouveaux droits, concrètement ! Contre les mensonges, les illusions et les replis populistes.

> Profonde tristesse d’apprendre le décès du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine. Condoléances à sa famille et ses proches, à ses confrères, en particulier la rédaction de BFMTV. Soutien à celles et ceux qui défendent avec courage la liberté d’informer.

 

Rima Abdul-Malak (ministre de la Culture)
>
Frédéric Leclerc-Imhoff a eu le courage d’aller au plus près des combats en Ukraine pour informer sur les atrocités de la guerre. Il y a perdu la vie. Je pense à sa famille, à ses proches et à ses confrères. Le droit à l’information reste un combat de chaque instant.

 

Christophe Béchu (ministre délégué chargé des Collectivités territoriales)
>
Les collectivités locales prendront toute leur part dans la transformation de notre pays pour accélérer sur les enjeux d’adaptation au changement climatique.

> Il faut trouver un mécanisme pour que les collectivités puissent accompagner l’effort de modération de la dépense publique. Il faudra que les discussions sur les moyens des collectivités soient ordonnées aux objectifs du gouvernement.

> Dès les législatives passées, je vais prendre le temps de rencontrer les associations d’élus, savoir ce qu’elles attendent du quinquennat, discuter des sujets d’urgence : le dégel du point d’indice, l’inflation, l'application de la loi 3DS.

> On ne peut pas faire comme-ci le vieillissement de la population n’était pas un sujet. Jusqu’à maintenant, au lieu de faire des réformes autour de l’âge, on a laissé glisser le montant des pensions.

> Il arrive que la façon dont on utilise le droit de grève soit contre-productive. Prendre en otage des évènements auxquels les Français sont attachés n’est pas la manière la plus efficace d’être entendu.

> [Incidents au Stade de France] Parce que l’on va organiser la Coupe du monde de Rugby et les JO, on a besoin d’aller au fond des choses, de s’assurer que cela ne peut pas se reproduire. Je me réjouis qu’il y ait des auditions et des enquêtes.

> Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché.

> Plus la majorité sera large, plus Emmanuel Macron pourra réformer. Une majorité loyale, mais aussi plurielle et diverse car c’est une façon d’écouter tous les territoires.

 

Justine Benin (secrétaire d’Etat chargée de la mer)
>
J'ai tenu à échanger aujourd'hui avec les représentants de la filière pêche pour leur présenter ma feuille de route. À la croisée d'enjeux économiques, environnementaux et sociaux, les pêcheurs auront de nombreux défis à relever ces prochaines années. Je serai à leurs côtés.

> Le Cluster maritime joue un rôle essentiel dans l'économie maritime française.. Décarbonation des transports maritimes, énergies marines renouvelables, attractivité des métiers de la mer... De nombreux chantiers nous attendent !

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> Face aux conséquences de la guerre en Ukraine, le Président de l’Un,ion africaine, Macky Sall, appelle l’UE et l’Afrique à travailler ensemble pour assurer la sécurité alimentaire mondiale . Le partenariat et la complémentarité entre nos continents seront déterminantes.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> J’apprends avec émotion la mort du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff tué en Ukraine par des bombardements russes alors qu'il exerçait son métier, rendant compte des horreurs de la guerre. Au nom de l’Assemblée, mes sincères condoléances à sa famille et confrères.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine est un drame. Pensées particulières pour ses proches, pour la rédaction de BFMTV, et pour l’ensemble de la profession. La liberté de la presse est inestimable - mais on en paie aujourd’hui un bien trop lourd tribut.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Il n'y a ni liberté, ni démocratie s'il n'y a pas de liberté de la presse. La mort de Frédéric Leclerc-Imhoff doit tous nous mobiliser et nous ébranler.

 

Laetitia Avia (porte-parole)
> Oui, nous avons su prendre les mesures nécessaires pour vous protéger de l’inflation des prix de l’énergie, et nous continuerons.

> Pendant 5 ans, j’ai tenu à restaurer le lien de confiance entre les citoyens et la parole politique. Être auprès de ceux qui font, écouter vos préoccupations du quotidien, trouver des solutions et les transformer en action publique. Redonnons de la vitalité à notre démocratie !

> Nourrir convenablement sa famille, vivre dignement de son travail, ne pas se sentir étrangler par les dépenses contraintes du quotidien ! Nous adopterons cet été des mesures concrètes pour protéger et revaloriser votre pouvoir d’achat. A la tâche dès le lendemain des élections!

> Des mesures fortes pour accompagner toutes les familles ! Garantir une solution d’accueil entre 0 et 3 ans pour tous, étendre l’aide à la garde d’enfant jusqu’à 12 ans et augmenter de 50% l’Allocation de soutien familial pour les familles monoparentales.

> Pour nos aînés, nous n’avons pas attendu l’élection pour protéger leur pouvoir d’achat! Avec le reste à charge zéro pour les soins dentaires, optiques et auditifs ou encore avec l’augmentation du minimum vieillesse de 100 euros par mois. Nous irons encore plus loin !

> Pour les générations futures, des actions concrètes pour remporter la bataille du climat ! 700 000 logements rénovés par an avec MaPrimeRenov, alimentation de qualité et durable pour tous, sortir du plastique à usage unique, responsabilité écologique des entreprises.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Ensemble depuis 5 ans nous avons défendu aux côtés du Président de la République Emmanuel Macron le renforcement du projet européen. Nous continuerons à le faire avec force.

> Depuis le début de la guerre Ukraine, les Européens ont à chaque fois opposés un front uni à la Russie. Hier soir, en décidant mettre fin aux importations de pétrole russe à 90% ils démontrent à nouveau toute leur détermination face à l’agression brutale menée par la Russie.

> Le décès du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff est une tragédie. En Ukraine les journalistes mènent un travail essentiel pour nous informer au quotidien de l’horreur de la guerre. Plus que jamais ils doivent savoir notre soutien total et notre gratitude la plus grande.

 

● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Décès du journaliste Leclerc-Imfoff] Nous ne connaitrions pas les crimes de guerre, ce qu’est la situation sur le terrain, on ne pourrait pas se faire notre propre opinion s’il n’y avait pas de journalistes comme lui, comme tous les autres et l’on serait dans la situation du peuple russe qui ne saurait pas ce qu’il se passe dans son propre pays.
C’est un des exemples de plus des horreurs qui sont commises par l’armée russe en Ukraine et appelle à un renforcement des sanctions à l’égard de la Russie: Pour que les armes cessent, il faut que les portefeuilles s’assèchent.

> On indexe les pensions de retraite et les minimas sociaux sur l’inflation, on débloque le point d’indice de la fonction publique et on triple la prime pouvoir d’achat pour que les salariés du privé puissent, partout où c’est possible, accompagner aussi l’échelle de l’inflation.
La création d’un chèque alimentation pour les plus précaires, qui doit également permettre de faire muter notre appareil agro-alimentaire, du local, du bio, du respectueux de l’environnement, de la biodiversité, du bien-être animal, qui évite les polluants, les intrants. La prolongation du bouclier tarifaire sur l’énergie au moins jusqu’à la fin de l’année 2022.

> Nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir une conférence permanente sur les prix et sur les salaires mais aussi d’accompagner l’ambition d’Emmanuel Macron de bâtir un New deal pour la société française, où on est capable de relancer le pouvoir d’achat, la relocalisation industrielle dans le pays et la planification énergétique dans des conditions qu’on avait jamais vécues.

> Il faut un projet de loi permettant un meilleur partage de la valeur créée dans les entreprises, grâce à l’intéressement, la participation et l’actionnariat salarié. Quand les entreprises donnent un dividence à un actionnaire, elle doivent aussi donner un dividende aux salariés, c’est fondamental en termes de projet de société.

> Jean-Luc Mélenchon brandit le blocage des prix comme si on était rentré dans un moment inflationniste pour trois mois, ou pour un an. En réalité, on va avoir une décennie inflationniste (…) En bloquant les prix, on va créer de la pénurie, on créera encore plus d’inflation, et qu’est-ce qui va se passer ? Et pour que la grande distribution maintienne ses marges, elle le fera payer aux producteurs, et fera mourir les petits exploitants agricoles. Michel-Edouard Leclerc en a rêvé, Jean-Luc Mélenchon veut le faire.

> Le Président de la République n’a pas seulement été réélu, il a fixé une grande ambition pour le pays, d’avoir un New Deal économique et social, où parce que nous vivrons dans une société du plein emploi et de l’inflation, on doit adapter toutes les relations économiques et sociales tous les grands enjeux écologiques de demain à une configuration qui est complètement nouvelle.

> [Législatives] Je ne sais pas si l’on aura une majorité. (…) Le vrai risque de la campagne électoral c’est que suite à une forme de désintérêt, il puisse y avoir une forme d’accident électoral, qui conduise le pays à une forme d’instabilité.

> Je suis inquiet parce que je sens des formes de radicalisation et de violence dans le débat public. Dans l’action de Jean-Luc Mélenchon d’un côté et depuis quelques jours par l’extrême droite qu’on a vu revenir sur le terrain. Désormais, la vie politique est coupée en trois, dont deux des parties sont des extrêmes. C’est normal que des gens s’abstiennent, si leur choix c’est la majorité présidentielle et deux extrémistes. Je préférerais que l’on ait un débat entre une majorité centrale, une gauche de gouvernement et une droite de gouvernement.

> Le PS et LR, vous savez pourquoi ils ont disparu ? Parce qu’ils ont pensé qu’Emmanuel Macron était un accident de l’histoire, et que nous étions une parenthèse. Ils n’ont pas réfléchi et se sont fait totalement absorber par Jean-Luc Mélenchon d’un côté, et de l’autre des électeurs sont passés soit chez Le Pen soit chez Macron.

> En période de difficultés économiques, les règles d’indemnisation doivent être assouplies, en revanche, quand on a une économie qui va mieux, il faut que l’on soit plus exigeant en matière d’assurance chômage. (…)
Des personnes très éloignées de l’emploi, il y a parfois besoin de les indemniser plus de 18 mois, parce qu’on leur doit plus d’accompagnement pour qu’ils aient une 2ème ou une 3ème chance dans la vie. En revanche, ceux qui sont près de l’emploi il n’y a pas de raison qu’ils restent 2 ou 3 mois au chômage. Je le dis sans caricature et sans démagogie, si vous pouvez rester 4 mois au chômage, il n’y a pas de raison que vous ne restiez pas 4 mois.

 

● Parti radical
>
Le Parti radical adresse ses condoléances aux proches de Frédéric Leclerc-Imhoff reporter tué en Ukraine à bord d'un convoi humanitaire Les radicaux condamnent la propagande russe visant à justifier ces crimes de guerre dont elle devra rendre compte

> [Communiqué : La France a besoin d’une filière nucléaire performante]
« Il est urgent de rénover notre parc nucléaire existant et de développer de nouvelles centrales nucléaires, plus petites et dotées de réacteurs innovants produisant moins de déchets » déclare Joël Thiery, Président d’Écologie Radicale.
Alors même que la guerre en Ukraine a montré l’extrême dépendance énergétique de plusieurs pays de l’Union européenne au gaz et au pétrole russes et a entraîné une crise énergétique qui touche tout le monde dans son quotidien, les Radicaux saluent la décision du Président de la République de faire de la planification écologique un des sujets prioritaires assigné au Premier ministre pour répondre au défi climatique et écologique auquel est confronté la planète.
A l’opposé d’un écologisme intégriste, les Radicaux souhaitent le développement des énergies renouvelables et la relance de la filière industrielle française. Il est temps d’agir. La part du nucléaire est tombée à 67% de la production électrique hexagonale. Le vieillissement de notre parc nucléaire est problématique : 29 réacteurs sont aujourd’hui à l’arrêt sur les 56 que compte notre pays. « La filière nucléaire constitue un fleuron de l’industrie énergétique française ; elle doit être soutenue et modernisée, mais aussi adaptée aux enjeux écologiques de notre temps. Ce qui suppose d’investir massivement dans la Recherche & le Développement », souligne Laurent Hénart, Président du Parti Radical pour qui le développement des micros centrales doit se faire en parallèle de celui des énergies renouvelables répondant à nos besoins immédiats. « Le cap fixé par le Président de la République est clair. Le succès de son second quinquennat passera par la réussite de son programme écologique. »

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Une brique de plus à l’édifice de la défense européenne : des achats d’équipements militaires en commun, de manière à renouveler nos stocks, contenir les coûts et s’assurer que les Européens ont les moyens de se défendre ensemble contre les menaces. La défense européenne avance.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Admettre cette guerre, c’est donner le feu vert aux régimes autoritaires, comme celui de Vladimir Poutine, de prendre le pas sur les démocraties. Je ne veux pas ça pour moi et mes enfants.
Le moins que nous puissions faire, c'est d'aider un pays qui est envahi, une population qui est massacrée, et de faire reculer un régime qui, aujourd'hui, a une vision du monde qui n'est pas la nôtre.

> Encore ! Ça fait 3 ans qu’ils essayent, les amis de Vladimir Poutine en Europe, de rassembler autour d’eux. 3 ans qu’ils échouent. Orbán et Le Pen appellent à une nouvelle alliance des partis aux «valeurs traditionnelles» en Europe.

> Beaucoup de temps de perdu mais enfin un embargo sur le pétrole russe est adopté par les 27. Il sera effectif … à la fin de l’année. Encore des vies qui seront perdues dans une guerre illégitime et sauvage. Mais c’est mieux que rien.

> Serguei Lavrov sait parfaitement que le russe n’est pas interdit en Ukraine. Il donne un signal clair, un seul: il nous prend pour des imbéciles. Ce n’est pas exactement le signe d’un grand diplomate.

> Il était en Ukraine pour faire son métier. Il couvrait une évacuation de civils. Il est mort d’un éclat d’obus. Mes pensées vont à Frédéric Leclerc Imhoff, journaliste de BFM mort ce matin, à ses proches dans la peine et à ses collègues qui risquent leur vie pour nous informer.

 

Bernard Guetta
> [Opinion: Les trois erreurs dont monsieur Poutine nous menace]
Toute vérité n’est pas bonne à dire à tout moment. Pour l’heure, le président russe écrase le Donbass sous les bombes. L’agression fait rage et ce n’est pas au moment où le président russe fait vivre ce martyre à l’Ukraine qu’il faudrait se soucier de « ne pas humilier la Russie ».
Lorsque Vladimir Poutine aura été repoussé dans ses frontières, ce sera tout différent. Ce jour-là, il faudra bien évidemment ne pas répéter l’erreur du Traité de Versailles et se garder d’imposer à la Russie de telles conditions de paix qu’elle en soit ruinée, diminuée et ne pense qu’à une revanche. Il faudra tout faire alors pour intégrer la Russie dans le concert des nations européennes. Il faudra contribuer à y enraciner la démocratie et bâtir avec elle un continent de stabilité et de prospérité où la guerre serait aussi inconcevable qu’elle l’est devenue entre l’Allemagne et la France mais, en ces jours de souffrance et de résistance, la tâche est tout autre.
Elle est de battre M. Poutine, non pas de le ménager mais d’aider l’Ukraine à le faire reculer, non pas de lui « trouver une porte de sortie » mais de ne rien lui céder tant qu’il ne se sera pas résolu à cesser le feu et à proposer, lui, la porte de sortie dont il finira par avoir besoin et que les Démocraties n’auraient, ce jour-là, aucune raison de lui refuser.
A ce moment-là viendra le temps de « ne pas humilier la Russie » mais, tant que l’agression n’aura pas été défaite, ce souci ne sera qu’un contretemps, la première des trois erreurs à ne pas commettre aujourd’hui.
La deuxième serait de ne pas avoir assez d’audace pour relever le défi politique auquel l’Union européenne est désormais confrontée car remontons huit ans en arrière.
En 2014, lorsque Vladimir Poutine avait commencé à s’en prendre à l’Ukraine, il ne lui reprochait pas de vouloir se rapprocher de l’Alliance atlantique. Il n’avait pas à le faire puisqu’elle s’y refusait alors à une écrasante majorité et c’est la volonté des Ukrainiens d’entrer dans l’Union qui leur avait coûté la Crimée et les a placés depuis sous le feu du président russe.
A ne pas leur accorder le statut de pays candidat, les 27 viendraient ainsi donner une légitimité à ce veto de M. Poutine. En n’accordant pas aux Ukrainiens le statut de pays candidat, l’Union reconnaîtrait au président russe le droit de reconstituer un Empire contre la volonté des peuples qui s’en sont libérés. L’Union européenne ne saurait en aucune manière conforter de telles nostalgies mais, sauf à risquer la paralysie, l’Union ne peut pas non plus procéder à de nouveaux élargissements sans modifier ses institutions.
Sauf à créer une situation totalement ambiguë et rapidement ingérable, elle ne peut pas même octroyer le statut de candidat à de nouveaux pays qui devraient ensuite attendre quelques deux décennies avant de pleinement compter parmi les Etats membres.
En l’état actuel des choses, l’Union ne peut ainsi dire ni oui ni non à l’Ukraine mais plutôt que d’aller créer à ses côtés une structure d’attente indépendante dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis auraient tôt fait de prendre les manettes, elle doit se réinventer.
Elle doit devenir une Union à plusieurs étages, une seule et même Union nommée l’Union européenne mais dans laquelle coexisteraient trois ensembles différents. Zone de libre-échange régie par l’état de droit et à laquelle pourraient très vite s’intégrer de nouveaux membres, le premier de ces ensembles pourrait être la Communauté politique européenne évoquée par le président de la République. Le deuxième serait l’actuelle Union mais resserrée par l’obligation d’adopter la monnaie unique. Le troisième serait enfin une Union politique dont les membres mettraient en commun leur Défense, leur politique étrangère et leurs investissements dans les industries d’avenir.
Aucun de ces trois étages ne serait constitué pour l’éternité puisque les Etats membres pourraient passer de l’un à l’autre aussitôt qu’ils le voudraient et le pourraient. Ce serait un changement d’ampleur mais il éviterait aux 27 de rater leur rendez-vous avec l’Histoire en commettant l’erreur de ne pas se réinventer face au retour de la guerre en Europe et leur permettrait, surtout, de faire de la nécessité d’élargir leurs rangs le moyen d’approfondir leur unité.
Quant à la troisième erreur à éviter aujourd’hui, elle serait de craindre une troisième guerre mondiale alors qu’elle a déjà commencé. Il n’y a pas lieu de la craindre. On y est déjà car à défaut de précipiter le monde entier sur les champs de bataille aussi sûrement que l’avaient fait l’attentat de Sarajevo et l’invasion de la Pologne, l’agression de l’Ukraine par la Russie n’aura pas mis trois mois à se faire ressentir sur les cinq continents.
Les pénuries de pain menacent l’Egypte, le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Il n’est plus un pays où les prix ne s’envolent, ceux de l’alimentation, de l’énergie ou des deux. Cette situation est grosse de crises sociales elles-mêmes porteuses de déstabilisations politiques et, stratégiquement parlant, l’évolution des combats en Ukraine pèse lourd sur l’appréciation chinoise de la question taïwanaise.
La pérennité du pouvoir de Xi Jinping en devient aussi incertaine que le rapport de forces entre les Etats-Unis et la Chine. La guerre d’Ukraine s’est instantanément mondialisée. C’est en ce sens qu’elle est d’ores et déjà mondiale et nous n’en sommes ainsi qu’au début d’une très longue et très inquiétante histoire.

 

 

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