La quotidienne centriste du 9 juin 2022. Les médias crée un citoyen affolé et en colère

Les informations sont le plus souvent perturbantes et anxiogènes, particulièrement en ce moment où, à peine sortis – peut-être momentanément – d’une crise sanitaire mondiale qui avait causé une crise économique nous sommes entrés dans une guerre en Europe avec une nouvelle crise économique et une crise alimentaire.

Sans oublier la crise climatique ainsi que cette violence et cette agressivité qui touchent la plupart des démocraties attaquées par leurs ennemis de l’intérieur et de l’extérieur.

Nous n’avons donc pas besoin d’une mise en scène dramatique pour être inquiets pour le présent et l’avenir.

Or c’est bien ce que nous proposent intentionnellement et à dessein les médias dans le traitement de l’information.

Que ce soit pour des motifs politiques et/ou commerciaux, tenir le citoyen en haleine et dans l’angoisse est devenu la technique principale qu’ils utilisent pour en faire un drogué de récits où se mêlent l’emphase, l’exagération et le commentaire alarmiste et d’une gravité délibérée.

Les exemples abondent également de faits et d’événements de peu d’intérêt qui se retrouvent en une et que les journalistes vont, sans cesse, réactivés pour faire accroire de leur importance.

On l’a vu, en France, avec l’affaire Benalla et maintenant celle du Stade de France.

Mais il ne faut pas oublier que sans les médias, les gilets jaunes seraient demeurés un mouvement de quelques illuminés et séditieux.

Quant aux faits et aux événements d’une réelle importance, ils sont systématiquement orchestré pour créer la controverse alors que, souvent, cela n’a pas lieu d’être.

L’information au XXI° siècle est sur une pente des plus inquiétantes parce que la technologie permet désormais de littéralement bombarder le citoyen 24 heures sur 24 en ne lui laissant aucun répit.

Nous avons sans aucun doute besoin d’états généraux de l’information pour adopter des règles qui feront d’elle ce qu’elle doit toujours être, au service du citoyen et non le contraire.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]