Les différentes crises qui ont éclaté récemment – de la covid19, énergétique, alimentaire – semblent mettre à mal la mondialisation.
Ajoutons à cela la désindustrialisation des pays avancés qui les rend particulièrement exposés lors de tensions sur la production de matières premières ou de biens comme l’a démontré la reprise économique post-covid19.
Sans oublier, évidemment, que la mondialisation devait être une ère de paix et de coopération tant le commerce international et une interdépendance économico-industrielle (globalisation) sont censés éloigner la guerre ce que les différents conflits ont mis à mal et en particulier l’actuelle agression de la Russie contre l’Ukraine qui désorganise grandement le flux des échanges.
Mais tous ces éléments négatifs ne peuvent néanmoins pas remettre en cause, malgré la montée des nationalismes, la réalité d’une culture mondiale qui se nourrit de toutes les cultures existantes de par le monde.
En réalité, la mondialisation est faite de ce que nous voulons y mettre.
Si aujourd’hui nous nous retrouvons dans une impasse dans certains domaines, c’est parce que nous l’avons voulu sans avoir eu l’intelligence de mener une réflexion globale sur ce que cela signifiait, par exemple, de délocaliser des entreprises ou des productions.
Et l’on ne peut pas incriminer seulement les politiques ou les entrepreneurs parce que les consommateurs, donc l’entière population, y ont trouvé leur intérêt.
Les prix bas dans les hypermarchés c’est bien une conséquence de la globalisation.
On peut donc dire que des erreurs, notamment dans les pays développés, ont été commises dans l’organisation et la conduite de la mondialisation mais qu’elle demeure non seulement une chance mais une obligation.
Ainsi, sans coopération internationale très forte, il est impossible de lutter contre le réchauffement climatique et ses effets qui seront de plus en plus négatifs.
De même, le rapprochement des peuples ne peut passer que par des échanges culturels au sens large qui est une partie primordiale de la mondialisation.
C’est donc l’architecture de la mondialisation actuelle qu’il faut corriger mais certainement pas abandonner cet embryon de ce qui pourrait constituer un jour une vraie communauté internationale unie.
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