Enième polémique politico-médiatique pour le second tour des législatives à l’encontre d’Ensemble avec le front républicain qui est, rappelons-le aux amnésiques, de faire barrage, non pas seulement à l’extrême-droite comme semble le faire croire une gauche mélenchonisée qui ne sait plus trop où elle est, mais à tous les adversaires de la démocratie républicaine, c’est-à-dire l’extrême-droite et l’extrême-gauche ainsi que les populistes.
Or, qu’est-ce qui différencie dans la vision du pouvoir et de son exercice une Marine Le Pen d’extrême-droite et un Jean-Luc Mélenchon d’extrême-gauche aujourd’hui?
Peu de chose, en tout cas pas assez qui pourrait inciter un électeur démocrate et républicain à aller voter pour un candidat LFI ou RN – sans parler évidemment de ceux de Reconquête, de DLF, de Lutte ouvrière ou du NPA.
Aucun extrême n’est légitime à revendiquer le front républicain puisqu’il est, justement, la raison même de son existence…
Il est donc normal que certains responsables des partis démocratiques et notamment ceux de l’axe central aient déclaré qu’ils n’accorderaient pas leur soutien à aux candidats les plus radicaux de la Nupes.
En revanche, il est évident que pas une voix ne doit aller au deuxième tour de ces législatives comme pour tout scrutin, à l’extrême-droite, ce qui n’est pas pareil que d’appeler à voter pour un candidat qui, à l’opposé de l’échiquier politique, est tout aussi dangereux.
Entre Mussolini et Trotsky, impossible de choisir!
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