Voici une sélection, ce 9 mai 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Le 8 mai 1945, l’Europe était libérée du fascisme et de souffrances
humaines indescriptibles. 77 ans plus tard, la paix sur notre continent est
mise en péril par la Russie qui a fait le choix d’agresser et d’envahir un pays
souverain, l’Ukraine.
En visioconférence avec les membres du G7 et le Président Zelensky aujourd’hui,
notre objectif est clair : le respect de la souveraineté et de l'intégrité
territoriale de l'Ukraine. Cette guerre doit prendre fin !
En soutien au peuple ukrainien, les membres du G7 se sont mobilisés. L’aide
représente déjà plus de 24 milliards de dollars pour 2022 et les années à
venir. J’ai confirmé ce jeudi que la France allait augmenter son soutien de 300
millions de dollars, ce qui porte notre aide à 2 milliards.
Les sanctions prises par les membres du G7 à l’égard de la Russie sont sans
précédent. Elles se renforceront encore. Nous nous engageons aujourd’hui à
éliminer progressivement notre dépendance à l’énergie russe.
> [8 mai 1945] 77 ans après, n'oublions pas nos héros, ces femmes et ces hommes qui se sont battus pour mettre fin à la guerre en Europe. Restons unis, en Européens, et œuvrons pour que notre continent retrouve la paix.
> [Discours lors de la cérémonie d’investiture du 7 mai
pour le deuxième quiquennat]
A l'heure où les Français me confient à nouveau la plus haute charge, la
conscience de la gravité des temps m'accompagne. Du retour de la guerre en
Europe à la pandémie, en passant par l'urgence écologique et tant de crises que
vous venez, Monsieur le président, à l'instant d'évoquer, rarement, notre monde
et notre pays n'avaient été confrontés à une telle conjonction de défis.
Là où de nombreux peuples ont décidé le repli, cédé parfois à la tentation
nationaliste, à la nostalgie du passé, aux sirènes d'idéologies dont nous
pensions avoir quitté les rives au siècle précédent, le peuple français a fait
le choix d'un projet clair et explicite d'avenir. Un projet républicain et
européen, un projet d'indépendance dans un monde déstabilisé, un projet de
progrès scientifique, social et écologique, un projet fidèle à l'esprit qui,
depuis les Lumières, n'a cessé de souffler sur nos terres, tournant le dos aux
démagogies faciles. Ce choix s'inscrit dans l'histoire de notre République et
la présence ici de mes deux prédécesseurs, que je remercie pour cela, en
témoigne. Ce choix souverain m'oblige, car c'est bien le peuple français, celui
qui désigne ses représentants et en particulier le Président de la République
qui m’investit de ce mandat en ce jour.
Oui, le peuple français n'a pas prolongé le mandat qui s'achève, commencé le 14
mai 2017. Ce peuple nouveau, différent d'il y a 5 ans, a confié à un Président
nouveau un mandat nouveau. Le temps qui s'ouvre sera celui d'une action résolue
pour la France et pour l'Europe.
Agir d'abord pour éviter toute escalade suite à l'agression russe en Ukraine,
aider la démocratie et le courage à l'emporter, bâtir une nouvelle paix
européenne et une nouvelle autonomie sur notre continent.
Agir pour faire de notre pays une puissance agricole, industrielle,
scientifique et créative plus forte en simplifiant nos règles et en
investissant pour cette France de 2030.
Agir pour bâtir une société du plein emploi et d'un juste partage de la valeur
ajoutée car la France a besoin de continuer de produire et d'innover davantage.
Agir pour faire de notre pays la grande puissance écologique qu'il a à être par
une transformation radicale de nos moyens de produire, de nous déplacer, de
vivre en métropole comme dans nos Outre-mer.
Agir pour continuer de nous attaquer aux inégalités à la racine en refondant
notre école et notre santé. Une école toujours plus inclusive, formant aux
savoirs fondamentaux et forgeant des esprits républicains. Une école ouvrant à
la culture et aux sports, nous qui aurons à accueillir les Jeux Olympiques en
2024. Une santé accessible partout sur le territoire en formant, en améliorant
les conditions de travail et en prévenant mieux les maladies.
Agir pour continuer de construire des progrès pour chacun et œuvrer à l'égalité
entre les femmes et les hommes.
Agir pour continuer de protéger nos compatriotes par une armée forte, engagée,
sur tous les continents, et en luttant contre les insécurités du quotidien, du
terrorisme qui rôde toujours et des nouvelles menaces comme le cyber.
Agir enfin pour réunir, rassembler nos territoires, des ruralités aux quartiers
populaires, des métropoles à nos Outre-mer.
Oui, agir sans relâche avec un cap, celui d'être une Nation plus indépendante,
de vivre mieux et de construire nos réponses françaises et européennes aux
défis de notre siècle. Cette action, nous le savons tous, s'inscrit à un moment
de la vie de notre Nation où les peurs sont là, nombreuses, autant que les
fractures.
Agir ne signifiera donc pas d’administrer le pays, enchaîner des réformes comme
on donnerait des solutions toutes faites à notre peuple. L'action, en ces
temps, est jumelle du rassemblement, du respect, de la considération, de
l'Association de tous.
C'est pourquoi il nous faut tous ensemble inventer une méthode nouvelle, loin
des rites et chorégraphies usées par laquelle nous pourrons seul bâtir un
nouveau contrat productif, social et écologique. Car rassembler et pacifier ne
saurait signifier accepter de ne plus rien faire ou oublier nos responsabilités.
En partageant les objectifs, les ambitions, les responsabilités au niveau
national, en faisant travailler ensemble le Gouvernement, son administration,
le Parlement, les partenaires sociaux, les associations et en associant partout
à travers le pays l'ensemble des forces vives politiques, économiques, sociales
et culturelles pour décider et faire, en planifiant, en réformant, en
associant, je suis sûr que notre pays peut en même temps décider de grandes
ambitions nationales et libérer la créativité et les initiatives partout dans
le pays. Surtout, ce sera là le fondement de la renaissance démocratique dont
notre pays a besoin. Elle sera bien entendu aussi institutionnelle et
politique, mais elle doit être en acte et dans la pratique de chaque jour et
chacun aura sa part de responsabilité.
Mesdames et Messieurs, notre passé en est l'ardent témoignage. C'est dans les
temps les plus difficiles que la France révèle le meilleur d'elle-même. C'est
lorsque se lève le vent du tragique que nous, Français, trouvons la force de
nous hisser au-delà de nous-mêmes pour écrire l'histoire à l'encre de
l'universel. Nous en sommes là, à ce moment où le siècle bascule et où, dans
le grand dérèglement planétaire, nous avons ensemble à tracer un chemin et
à montrer une voie. Ma conviction est faite. Ayons le courage de regarder le
réel en face pour mieux concrétiser notre idéal plutôt que de nous laisser
aller à d’illusoires chimères.
Soyons fidèles aux valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité qui
nous font depuis 1789 et que nous avons collectivement choisi le 24 avril.
Chérissons en bloc cette histoire millénaire qui nous lie les uns aux autres,
cette culture à part, cette langue dont l'abbé Grégoire disait qu'elle est
l'idiome de l'universel.
Continuons d'aimer la République et tout ce qu'elle en porte. La prééminence de
la volonté générale sur les intérêts particuliers, la reconnaissance du verdict
des urnes, le respect de la loi comme clef de voûte du contrat social.
Aimons notre patrie, comme ce trésor de géographie et de paysages où depuis le
plateau de Gergovie jusqu'aux confins des Marquises, depuis les Pyrénées de mon
enfance jusqu'à mes plaines picardes, on sent battre le cœur de ce vieux peuple
enraciné qui a offert au monde les rêves les plus fous : l'humanisme, les
lumières, les droits de l'homme.
Alors oui, la France n'aura pas fini d'inspirer le monde. De la confiance
accordée par le peuple français, je me sais redevable. Cette confiance toujours
fragile, chaque matin remise en cause, est le socle de notre régime de liberté.
Chaque jour du mandat qui s'ouvre, je n'aurai qu'une boussole : servir.
Servir notre pays, miracle de la volonté et de la liberté des hommes. Servir
nos concitoyens dont le sens du devoir et l'amour de la patrie sont nos plus
sûrs atouts. Servir nos enfants et notre jeunesse vers lesquels mes pensées
vont en cet instant et à qui je fais le serment de léguer une planète plus
vivable et une France plus vivante et plus forte.
Vive la République et vive la France !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Aujourd’hui [8 mai], nous commémorons la fin de
la Seconde Guerre mondiale en Europe et la victoire des combattants alliés sur
l’Allemagne nazie. Nous n’oublions pas les soldats venus de toute l’ex-URSS, y
compris ukrainiens et russes, qui ont contribué à cette victoire. Nous nous
souvenons de toutes celles et de tous ceux qui se sont battus pour la liberté
et la paix. Nous rejetons toutes les formes d’instrumentalisation et de
manipulation de la mémoire de ceux qui ont donné leur vie.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> En ce 8 mai, la France rend
hommage aux combattants de la liberté. Aux combattants de la Seconde Guerre
mondiale et à tous ceux qui sont tombés depuis pour défendre la paix, la
démocratie et l’humanisme. Nous connaissons le prix et le sens de leur
sacrifice pour notre liberté.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Sur tout le territoire, les
policiers et les gendarmes harcèlent les points de deal. Et les résultats sont
là : Depuis janvier 2021, 123 points de deal ont été démantelés à Paris et dans
sa petite couronne, soit plus de 20% des points de deal recensés.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Aujourd’hui s’ouvre la 1ère élection pour
permettre aux 120 000 travailleurs des plateformes (VTC,livraison) de désigner
leurs représentants. Les travailleurs concernés ont jusqu’au 16 mai pour voter.
L’enjeu: la construction de droits sociaux protecteurs.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> En ce 8 mai, nous rendons hommage à nos soldats tombés pour que nous
puissions vivre libres, et à celles et ceux qui chaque jour nous protègent.
L’actualité nous le rappelle: ni la paix ni la liberté ne sont acquises. C’est
à nous tous qu’il appartient de les défendre.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> Emmanuel Macron
est très attaché à avoir une méthode de gouvernement qui soit la plus
associative possible. il reconnaît que, parfois, il a peut-être voulu aller un
peu vite au début du quinquennat précédent, et qu'il faut travailler avec
chacun.
> [Pouvoir d'achat] L'étape d'après, et c'est l'une des très belles mesures du programme du président, c'est la solidarité à la source qui consiste à revoir les barèmes des différentes prestations et à faciliter leur accès.
> La majorité présidentielle a
fait baisser le chômage de 10% à 7%. L'objectif, c'est le plein emploi. Dès cet
été, si nous avons une majorité législative :
- Revalorisation et indexation des retraites sur
l'inflation
- Négociation sur l'augmentation du point d'indice.
> Il y a deux gauches irréconciliables contrairement à ce que dit Mélenchon. Il y a la gauche qui se compromet avec LFI, et la gauche social-démocrate qui garde ses valeurs, qui est très proche d’Emmanuel Macron. Je les appelle à travailler avec nous.
> La gauche de gouvernement est avec Emmanuel Macron au sein de la majorité présidentielle. C'est une gauche sociale-démocrate, républicaine, qui reconnaît l'économie de marché et qui porte les valeurs de solidarité et de progrès social. Elle est incompatible avec la Nupes.
> L'Union de la gauche, c'est plus dupes que Nupes. C'est un accord électoraliste qui ne constitue en aucun cas un accord de gouvernement. La gauche que je connais, à laquelle j'appartiens, c'est la gauche de Rocard, de Delors, celle qui a construit l'Union européenne.
> [Retraite à 65 ans] On a besoin de travailler plus longtemps, sauf dans le cas de carrières plus pénibles, c'est sur ça qu'il faut rouvrir les discussions : la question de la pénibilité, comment la prendre en compte pour garder une justice sociale ?
> [Impact de l'inflation sur l'immobilier] Dans les zones où ils sont les plus élevés, les prix du logement sont en train de se stabiliser. En revanche, ils ont été dynamiques dans les villes moyennes et de province.
> Le nombre de réfugiés ukrainiens arrivés en France, c'est 75 000 mais tous ne restent pas. La France est un pays de transit. Nous avons accordé 50 000 titres de séjour temporaire et l'Etat héberge 30 000 personnes.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> [8 mai] Les morts d'hier nous instruisent et
sont une leçon pour le futur. Notre acte de mémoire consacre leur éternité à
l'heure où la guerre est de retour sur le sol européen.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> [8 mai] La guerre aux portes de l’Europe et
notre Histoire nous rappellent combien la paix est fragile. Ceux qui ont donné
leur vie, comme ceux qui se sont battus pour construire l’Europe de la paix,
nous obligent. Soyons dignes de leur héritage !
> 5 ans de plus et surtout 5 ans de mieux. Pour servir notre pays. Pour servir nos concitoyens. Pour servir notre jeunesse. Avec Emmanuel Macron, ce quinquennat doit être celui d’une France et d'une Europe fortes, et d'une société plus juste qui relève le défi climatique.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Ma priorité aujourd’hui, c’est de m’engager en
politique, de passer par l’élection et d’être élu à Paris, ma ville, dans les
prochaines semaines.
> [Nupes] C’est une mascarade à ce stade. Jean-Luc Mélenchon dit « élisez-moi Premier ministre » et ne veut même pas être élu député...
> [Désobéissance prônée par Mélenchon] Si personne n’applique les règles, l’Europe va inévitablement se déliter. C’est une arnaque de parler de désobéissance européenne, je veux une France de l’espérance européenne !
> [Ce 9 mai] Il y a deux Europe. A l’Est, une armée d’agression qui exhibe sa brutalité. Et à Strasbourg, une Europe démocratique, qui montre sa force par ses propres armes : celles du débat, de la fermeté contre la Russie, de la solidarité avec l'Ukraine.
> En ce 8 mai, nous honorons ceux qui se sont battus pour la libération de notre pays et la paix retrouvée. Alors que la guerre est de retour en Europe, ne relâchons jamais nos efforts pour l’unité et la liberté.
> Raté [monsieur Mélenchon] ! Les règles budgétaires sont suspendues depuis 2020, justement pour faire face à la crise. On n’a pas « désobéi », la France a défendu et décidé ce choix avec ses partenaires européens. Ceux qui changent l’Europe, c’est nous !
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> 8 mai 1945 - 8 mai 2022 : n’oublions jamais le
sacrifice et l'engagement des jeunesses qui ont permis de libérer la France. Merci de faire vivre le
devoir de mémoire et notre histoire.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> Il y a 77 ans, le 8
mai 1945, la Liberté était retrouvée, grâce au
Général de Gaulle, aux soldats et aux Résistants qui ont défendu leur patrie
avec honneur, parfois au prix de leur vie. Hommage et reconnaissance. Nous
n’oublions pas et n’oublierons jamais.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> [Tibune: « Un plan Marshall pour l’Ukraine » coécrite avec Bärbel
Bas, présidente du Bundestag allemand, Roberto Fico, président de la Camera dei
Deputati italienne, Meritxell Batet, présidente du Congreso de los Diputados
espagnol]
Le 9 mai, nous célébrons traditionnellement l’unité de l’Europe. La veille de
cette date marque aussi la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’idée même de
Robert Schuman était de rendre impossible un nouveau conflit armé sur le sol
européen. Aujourd’hui, la guerre et la destruction sont de retour sur notre
continent. L’agression de Vladimir Poutine contre l’Ukraine menace la paix que
nous avons construite au cours des dernières décennies. Depuis des années,
Poutine essaie de diviser et d’affaiblir notre Union. Les atrocités russes en
Ukraine nous rappellent chaque jour à quel point l’unité et la solidarité
européennes sont essentielles. Nous devons repenser notre politique
énergétique, renforcer notre architecture de sécurité et de défense. Nous
devons rendre l’Europe plus efficace afin de poursuivre son objectif initial :
garantir la paix et la prospérité sur son sol.
Comme l’a un jour dit Jean Monnet, inspirateur de la déclaration Schuman, «
l’Europe se forgera dans les crises, et sera la somme des solutions adoptées
pour ces crises ». Il y a deux ans, au début de la pandémie, nous avons appelé
de nos vœux une action commune des pays européens, à la fois pour surmonter
cette crise et pour engager un processus de reconstruction. Les institutions de
l’Union européenne et les États membres ont été à la hauteur de la tâche. En à
peine deux ans, nous avons réussi à mettre en œuvre une politique commune
d’acquisition et de distribution des vaccins indispensables pour vaincre la
pandémie. En à peine deux ans, l’Union européenne a également réussi à
concevoir et à mettre en œuvre le plus grand plan de relance de notre histoire
: en termes de solidarité, de ressources mobilisées et de volontarisme, mais le
plus grand aussi par l’engagement qu’il représente en faveur des réformes dont
nous avons besoin aujourd’hui. Nous nous sommes tournés vers l’Europe. Et
l’Europe a répondu dans un esprit de solidarité.
Aujourd’hui, nous devons faire preuve de solidarité envers l’Ukraine, avec ceux
qui luttent pour l’existence et la liberté de leur pays comme avec ceux qui ont
cherché refuge dans l’Union européenne. Nous avons la ferme volonté de
reconstruire ce pays en tant que partie intégrante de notre communauté de
valeurs. Nous aurons besoin d’un plan Marshall pour l’Ukraine. La solidarité
est également nécessaire avec les États membres de l’Union européenne qui, au
voisinage de l’Ukraine et de la Russie, sont les plus exposés à la menace russe
et reçoivent le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens.
Pour rester un acteur international fort, permettre à l’Union de parler d’une
seule voix sur la scène mondiale et nous montrer capables de préserver les
valeurs européennes de liberté, de croissance et de cohésion, nous devons aussi
apporter une réponse énergique à d’autres défis : l’urgence climatique, la
numérisation de nos sociétés, des administrations et des services publics, la
garantie d’une croissance inclusive préservant la cohésion incarnée par le
modèle social européen et la promotion de la recherche scientifique. Pour faire
face aux défis actuels, nos pays n’ont pas de meilleur instrument que l’Union
européenne, cimentée par l’histoire, par un ensemble de valeurs, par un projet
partagé de paix et de prospérité.
Cela nécessite des compromis et une meilleure compréhension entre les États
membres. Cela signifiera parfois ne pas pouvoir aller aussi loin qu’on le
voudrait, parce que seule une action commune nous permet d’agir avec la force,
la légitimité et l’efficacité nécessaires. L’Union européenne s’appuie sur des
ressources communes, mais aussi et surtout sur des politiques et décisions
communes prises dans un climat de confiance, de loyauté et de solidarité. Elle
agit dans l’intérêt commun, afin de continuer à avancer vers un avenir juste,
durable et inclusif, tant pour les États membres que pour les citoyens. Nous
devons garder cela à l’esprit chaque fois que l’Union est appelée à agir.
Nous nous engageons à reconnaître et à intégrer les intérêts de tous les
citoyens européens : par l’intermédiaire de nos gouvernements nationaux mais
aussi, plus particulièrement, via les représentants au Parlement européen et la
participation directe qu’offre la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Les
parlements nationaux ont eux aussi un rôle à jouer, en s’impliquant
systématiquement – et en temps utile – dans l’élaboration des politiques
publiques et de la législation de l’Union. Nous devons avant tout aller à la
rencontre de nos concitoyens et engager avec eux un dialogue sur l’avenir de
l’Europe, pour combattre efficacement les mouvements populistes et
nationalistes qui appellent au retour à des sociétés fermées sur elles-mêmes et
étrangères aux besoins comme aux défis de notre temps.
Nous, présidents de l’Assemblée nationale française, du Bundestag allemand, de
la Camera dei Deputati italienne et du Congreso de los Diputados espagnol,
souhaitons exprimer une nouvelle fois notre conviction que l’Europe demeure un
projet de paix et de prospérité. Nos partenaires internationaux comptent
également sur une Union renforcée, prête à lutter contre le changement
climatique et l’injustice mondiale, capable de se défendre et de défendre ses
valeurs. Nous prenons note avec grand intérêt des recommandations de la
Conférence sur l’avenir de l’Europe présentées aujourd’hui, qui appellent
l’attention des institutions européenne afin de renforcer l’action de l’Union.
Nous avons plus que jamais besoin d’une Europe forte et unie.
> Le 8 mai 1945 signe la fin de la Seconde Guerre mondiale. 77 ans plus tard, un nouveau conflit armé ensanglante l’Europe. Au nom de la représentation nationale, j’honore la mémoire des dizaines de millions de victimes. N’oublions jamais.
> En voulant être élu Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon invente le candidat unique. Un député n'est pas seulement un homme ou une femme-sandwich avec un logo !
> La meilleure réponse au pouvoir d’achat c'est le plein emploi.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Agir. Aimer. Servir. Durant ces 5 nouvelles
années. Avec une boussole : léguer, aux Françaises et aux Français, une planète
plus vivable et une France plus forte.
> Pour l'Europe. Pour le plein emploi. Pour la transition écologique. Et parce qu'il nous reste tant de défis à relever. Je suis candidat pour continuer à être le député des 17ème et 18ème arrondissements.
> [8 mai] Plus que jamais, se souvenir de ceux qui se sont battus pour la paix et pour notre liberté.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Si les Français nous accordent à nouveau
leur confiance, nous continuerons d'agir pour le pouvoir d'achat, comme s'y
était engagé Emmanuel Macron. Revalorisation des retraites, prime de pouvoir d'achat :
nous mènerons ces chantiers dès le mois de juillet !
> [Mesures pour le pouvoir d’achat] Elles ont été mises en œuvre avec le bouclier énergétique. Nous le maintiendrons au-delà de l’été. Ce sera le premier texte de loi que nous mettrons en œuvre si nous avons la majorité.
> Avec Mélenchon, c'est un déficit à hauteur de 218 milliards qui nous attend. C'est comme si un foyer qui gagnait 2 000 euros en dépensait 3 800, ce n'est pas tenable ! Et ceux qui, au PS et chez EELV, adhèrent à de telles idées se mentent à eux-mêmes.
> Avec Emmanuel Macron, les Français ont fait le choix d'un projet républicain et européen ! Pour notre planète, pour l'avenir de nos enfants, nous construirons ensemble une nouvelle époque française et européenne.
> [Discours de Vladimir Poutine ce 9 mai] Il va faire de la propagande. Il pourrait changer la sémantique et assumer que c’est une guerre. De toute façon, ça ne change rien : nous savons qu’il a déclaré la guerre.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Il faut se souvenir du 8 mai 1945. Cette année plus
encore avec le retour de la guerre en Europe. Hommage et pensées fraternelles avec toutes celles et ceux
qui en Ukraine
luttent pour la paix et la démocratie.
> Ce quinquennat sera celui d’une action résolue pour la France et pour l’Europe. Plus que jamais nous avons besoin d’une France plus indépendante dans une Europe plus forte. Nous porterons à l’Assemblée nationale cette volonté avec Emmanuel Macron.
> Chaque jour qui passe montre un peu plus que Mélenchon n’aime pas la démocratie. Le Président Emmanuel Macron a un mandat clair confié par le peuple français. Le contester c’est abîmer la nos institutions et la République.
> Ils persistent et signent ! «Oui, nous disons : désobéissons pour sauver l’Europe.» Nupes c’est l’alliance des nationalistes qui ne disent pas leur nom, des europhobes qui ne s’assument pas. Nous voulons convaincre pour renforcer l’Europe, pas désobéir pour la désintégrer.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
> En ce 9 mai, célébrons ce projet politique
merveilleux qu’est l’Union européenne. Mesurons
la chance que nous avons de l’avoir pour nous protéger et nous offrir un
meilleur avenir dans ce monde de crise. Une Europe puissante, c’est une France plus
forte.
Nathalie Loiseau
> Le 9 mai est la Fête de l’Europe. C’est aussi
le jour où l’Ukraine célèbre la victoire contre la barbarie du passé. Nos
destins sont liés, nos valeurs sont les mêmes: liberté, démocratie, paix.
> Vladimir Poutine commet en
Ukraine la même erreur que les néoconservateurs américains en Irak : une
« guerre préventive » sur la base d’un motif imaginaire. En Irak ça
ne s’est pas bien terminé.
Ce qui frappe dans ce 9 mai russe, c’est l’absolue solitude dans laquelle
Vladimir Poutine a plongé la Russie.
> « J'estime que 7,7 millions de voix à l'élection présidentielle, ça ne fait pas de moi tout à fait un passant dans la rue ». Mesdames et Messieurs, il se dit que Jean-Luc Mélenchon est de gauche, mais on manque de preuves.
> Il y a deux impressions qui dominent à chaque fois qu’on écoute Jean-Luc Mélenchon: - il pense qu’il faut parler aux Français comme à des imbéciles - il n’est question que de lui. Qui faisait déjà ça au fait ? Ah oui, Donald Trump.
> 66 camps de déportation pour des Ukrainiens en Russie. Mais Vladimir Poutine célèbre demain la victoire de l’URSS contre l’Allemagne nazie. On se demande quels enseignements il en tire.
> Au sujet de Viktor Orban:
- Soit il veut un délai pour l’embargo sur le pétrole. Possible mais le temps
presse.
- Soit il veut pratiquer la désobéissance européenne sur l’état de droit et
tente un chantage. Ça ne marchera pas.
- Soit il reste l’obligé de Poutine.
Pascal Canfin
> Bonne fête de l’Europe à toutes et tous. Pour assurer la paix, lutter contre le
dérèglement climatique, défendre nos valeurs…nous avons besoin d’une Europe
forte et unie. Depuis 3 ans au Parlement européen nous
renforçons et améliorons l’Europe de l’intérieur.
C’est notre fierté à Renaissance.
Irène Tolleret
> Les menaces sur l’avortement
sont partout dans le monde. Derrière des faux nez parlant d’ordre naturel,
elles sont aussi présentes en France, en Europe. Tous ensemble faisons barrage
aux élus qui veulent réduire les droits des femmes et des LGBTQI !
Stéphanie Yon-Courtin
> L'appel à la solidarité et à la mutualisation
des intérêts économiques de Robert Schuman n'a jamais été aussi actuel. Les
récentes crises montrent que nous avons plus que jamais besoin de renforcer
l’unité européenne pour relever les défis qui se
présentent à nous.
> Il y a 77 ans, la France et l'Europe retrouvaient la liberté. Ce dimanche 8 mai revêt une importance particulière. La guerre en Ukraine nous rappelle douloureusement que la paix sur notre continent est une construction fragile.
Valérie Hayer
> 8 mai 1945. La fin de l’horreur en Europe,
l’espoir d’une vie libre et en paix. 77 ans plus tard, se souvenir et rendre
hommage à ceux qui ont combattu pour nos valeurs. Et sans cesse, plus encore à
la lumière de l’actualité, renforcer notre Europe.
> Aimer et défendre l’Europe, plus que jamais ! Un 9 mai très symbolique dans le contexte de guerre en Ukraine. Poutine exhibera sa folie destructrice. Emmanuel Macron, lui, interviendra devant le Parlement européen pour projeter l’Europe forte, souveraine, démocratique que nous bâtissons !
Fabienne Keller
> Ce 9 mai sera un jour à forte portée politique : à Strasbourg d’un côté, où Emmanuel Macron prononcera un
discours sur l’avenir de l’Europe et la force des
démocraties. À Moscou de l’autre, où Poutine tiendra un discours guerrier et affirmera sa vision
autocratique.
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