On ne sait si la sécheresse précoce de cette année est due ou non au changement climatique tant ces épisodes climatiques extrêmes de manque de pluie et donc d’eau ont jalonné l’histoire de le la Terre à périodes répétées.
Toujours est-il que la survenance de ce fléau, comme à chaque fois, engendre des tensions sur la production agricole mondiale.
Et c’est bien le cas en 2022.
Mais, ici, se surajoute un autre fléau dont le nom est… Poutine!
Car sa guerre scélérate a complètement déstabilisé les marchés agricoles notamment celui des céréales et plus particulièrement celui du blé dont l’Ukraine que l’on appelle «le grenier à blé du monde», est un des principaux producteurs à l’instar de la Russie.
Quoi qu’il en soit, cela pose la question de la responsabilité de l’Humanité tant d’autres personnages ou peuples ont également provoqué de telles crises qui ont parfois tourné en catastrophes épouvantables.
Surtout, le fléau Poutine n’aurait pas eu de conséquences aussi graves si le fléau sécheresse n’était pas survenu et que si l’on ne peut affirmer qu’elle est due à l’action humaine, on ne peut non plus l’exclure.
On peut gloser sans fin sur la nature humaine et notre incapacité à inventer un monde de paix et à contrôler nos comportements afin de rendre notre planète la plus habitable possible.
D'autant
plus que la guerre n'est pas inéluctable et que nous pourrions faire
face efficacement à ces phénomènes de manque d'eau grâce à une autre
façon de produire et de consommer.
Reste que les deux fléaux qui s’abattent sur les populations mondiales en cette année 2022 pourraient et devraient plus que nous interpeler, nous imposer cette injonction catégorique de travailler à nous sauver alors que nous faisons tout pour générer les conditions de notre disparition.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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