Emmanuel Macron |
«Le peuple français n'a pas prolongé le mandat qui s'achève. Ce peuple nouveau, différent d'il y a cinq ans, a confié à un président nouveau, un mandat nouveau.»
Voilà comment Emmanuel Macron a introduit son discours lors de la cérémonie qui s’est déroulée à l’Elysée pour inaugurer son quinquennat qui débutera officiellement le 14 mai.
Puis il a défini la «nouvelle méthode» de la feuille de route des cinq prochaines avec quelques mots-clés: agir, regarder le réel, initier la renaissance démocratique, aimer la république, respecter la loi comme clé de voute du contrat social.
Il veut «agir sans relâche avec un cap, celui d’être une nation plus indépendante, de vivre mieux et de construire nos réponses françaises et européennes aux défis de notre siècle».
Nouvelle méthode qu’il veut néanmoins «inventer» collectivement «loin des rythmes et chorégraphies usées (…) car rassembler et pacifier ne saurait signifier accepter de ne plus rien faire ou oublier nos responsabilités».
Pour cela il veut faire «travailler ensemble le gouvernement, l’administration, le Parlement, les partenaires sociaux, les nations et en associant partout à travers le pays l’ensemble des forces vives politiques, économiques, sociales et culturelles pour décider et faire, en planifiant, en réformant, en associant, je suis sûr, notre pays peut en même temps décider de grandes ambitions nationales et libérer la créativité et les initiatives partout dans le pays».
Et ce pour qu’il puisse «servir notre pays servir nos concitoyens, servir nos enfants et notre jeunesse», sa seule «boussole», en vue de «bâtir un nouveau contrat productif, social et écologique».
Avec un serment aux jeunes générations: «léguer une planète plus vivable, et une France plus vivante, et plus forte».
Et avec «La conscience de la gravité des temps».
Il a également souhaité le rassemblement des Français face aux défis de la période actuelle car «l'action, en ces temps, est jumelle du rassemblement, du respect, de la considération, de l'association de tous».
Une action qui «s’inscrit dans un moment de notre nation où les peurs sont là, nombreuses, autant que les fractures.»
Dès lors «agir ne signifiera donc pas administrer le pays, enchaîné des réformes comme on donnerait des solutions faites à notre peuple.»
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