Voici une sélection, ce 14 avril 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Ce 14 avril marque la 50ème journée d'horreurs
en Ukraine. 50 jours de guerre au cœur même de notre Europe. Au Président
Zelensky que je viens d'avoir par téléphone, j’ai dit à nouveau notre
détermination à ses côtés pour mettre fin au conflit et notre solidarité.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> La République commence par l’école. L’école est
une priorité absolue parce que nos enfants sont une priorité absolue. Et c’est
en période de crise que l’on voit qui tient vraiment ce cap. Emmanuel Macron l’a tenu . Le Pen en était loin:
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Marine Le Pen, c'est la division, le
déclassement, l'appauvrissement et la relégation de la France sur la scène
internationale.
> Plus d’un million d’emplois créés depuis 2017. Plus forte baisse du chômage depuis 20 ans. Nombre record d'apprentis. Baisse des impôts de plus de 50 milliards €. Le bilan économique du quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est sa plus grande force.
> Marine Le Pen parle de l'inflation qui arrive. Elle est déjà là ! On l'a anticipé. Taux d’inflation en France, 4,5%. En Allemagne, plus de 7%. Aux États-Unis, 8,5%. Quel est le chef de l’État qui a le plus protégé ses compatriotes face à l’inflation ? C’est Emmanuel Macron.
> Madame Le Pen, l'inflation est déjà là ! Nous protégeons les Français depuis l’automne 2021. Nos mesures sont efficaces : l’inflation en France est la plus faible d’Europe, 4,5 % ! En Allemagne, c'est plus de 7 %. En Espagne et aux Pays-Bas, près de 10 %.
> L'inflation pèse sur les entreprises. Emmanuel Macron a donc pris des mesures sur les prix de l’énergie (baisse de la taxe sur l’électricité, remise de 15 cts/L pour les carburants). Des mesures efficaces contrairement à la baisse de la TVA [proposée par Le Pen] que les entreprises ne paient pas !
> Madame Le Pen, encore une fois,
vos propos sont faux ! Nous n’avons pas attendu la campagne présidentielle pour
nous occuper de ce sujet majeur, le remboursement des PGE [Prêts garantis par
l’Etat].
Vous dites qu’il faut proposer aux entreprises un allongement du remboursement
des PGE. Déjà fait ! Grâce à Emmanuel Macron, les PME et TPE peuvent rééchelonner jusqu’à 8 ans et même 10
ans leur PGE.
Comme d’habitude, Madame Le Pen vous jouez sur les peurs et vous faites de la
désinformation. Le président de la République et la majorité ont été durant 5
ans, et surtout pendant la crise Covid, aux côtés des TPE et PME.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Echange avec mon collègue ukrainien. Je l’ai
félicité pour le courage et la détermination des Ukrainiens à défendre leur
pays. Les succès enregistrés dans le nord du pays montrent que cet effort porte
ses fruits.
La France est depuis le début aux côtés du peuple ukrainien. Nous avons livré
pour plus de 100 millions d’€ d’équipements militaires et œuvré au déblocage de
1,5 milliard d’€ par l’UE pour aider l’Ukraine à se défendre. C’est son droit.
C’est sa sécurité. C’est aussi la nôtre.
A la suite des nouvelles demandes ukrainiennes, j'ai annoncé à mon homologue
que la France fournira des capacités militaires additionnelles, en complément
des 100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Marine Le Pen, quel mépris pour les policiers
de la République qui assurent votre protection. Ayez plutôt l’honnêteté de dire
que l’individu qui traine la manifestante sur le sol est un membre de votre
service d’ordre privé.
> Aucune démocratie au monde n’interdit les signes religieux dans l’espace public. Mme Le Pen fait un parallèle nauséabond entre le port du voile et l’islamisme. C’est insultant pour l’immense majorité de nos compatriotes qui vivent leur religion dans le respect de la République.
> L'élection de Marine Le Pen va entraîner la ruine des petites gens, des petits retraités, des petits épargnants.
> Marine Le Pen et le Rassemblement national sont sous influence russe.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Non Mme Le Pen, c’est faux. Si Emmanuel Macron se bat pour
instaurer des salaires minimaux en Europe, c’est justement pour faire converger
vers le haut les droits des Européens et lutter contre le dumping social. En
revanche, le Frexit que vous voulez est bien réel.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> La sécurité sociale nous a protégé pendant les
crises. À nous désormais de la protéger. Ne la gaspillons pas. Renforçons-la.
> La protection de la France passe par son rôle dans l’OTAN et dans l’Union européenne, et c’est ce que porte Emmanuel Macron. Marine Le Pen improvise une politique étrangère sur un coin de table pour faire oublier des amitiés qui l’embarrassent. Ce n’est pas sérieux.
> Comment Madame Le Pen ose-t-elle parler de «carnage social» quand nous faisons reculer le chômage et progresser les droits pour tous les Français ?
> La France mérite un président fort, capable de faire face aux crises. C’est le cas d’Emmanuel Macron. Marine Le Pen n'aurait pas protégé les Français face à la pandémie.
> Dans 15 jours, les Français auront à faire un choix. Celui de l'Europe qui protège, ou de l'isolement et des alliances troubles. Celui de la justice sociale, ou de la division des Français. Tout nous oppose à Mme Le Pen.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Réunion avec les préfets coordonnateurs de
bassins. Face à un risque marqué de sécheresse, nous leur demandons de prendre
toutes les mesures de prévention pour préserver les ressources pour les usages
prioritaires, dont agricoles.
> Nous réunissons à Rome les instances internationales agricoles et alimentaires. Nous sommes déterminés à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à déployer ensemble l’initiative FARM.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Comment Marine Le Pen peut-elle oser parler des
valeurs du service public ? Elle piétine le principe d'égalité par sa «préférence
nationale». Elle foule aux pieds la liberté des enseignants en annonçant que
c'est son parlement qui écrira désormais les programmes
> C’est la mort du dialogue social que promet Marine Le Pen. Dans les mairies FN, elle a déjà appliqué ce projet antisocial. Sur les retraites, jamais elle ne parle de concertation syndicale, alors que nous en faisons une condition essentielle de notre réforme.
> Sur les retraites, ce que Marine Le Pen propose, c’est une baisse des pensions.
> Marine Le Pen n’est en rien quelqu’un qui peut faire vivre les valeurs du service public.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> [Egalité femmes-hommes] Un objectif qui doit
être porté par l'ensemble des ministères pour que chaque dimension de l'action
publique intègre la grande cause du quinquennat.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> La France a besoin du projet d’indépendance, de
croissance, de progrès, de justice et de solidarité qu’Emmanuel Macron est le seul à porter.
> En 5 ans, nous avons rendu la France plus compétitive, plus attractive, plus conquérante à l’export.
> Quand Le Pen parle d’arrêter la coopération franco-allemande, elle appelle à couper la France de son 1er partenaire commercial et d’investissements ! Construire l’avenir de la France c’est travailler avec l’Allemagne, pas collaborer avec Poutine.
> En attaquant le couple franco-allemand, c’est au projet européen que s’en prend Le Pen. Passé le ravalement de façade, le RN montre le vrai visage du nationalisme : celui du repli, du rabougrissement et de l’affaiblissement de la France.
> L’ « Occident » aurait beaucoup à perdre si la France menait la politique de la carpette que vous avez toujours défendue face à Vladimir Poutine. La France sans l’Europe, sans l’OTAN de Le Pen, c’est la France soumise à Moscou.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> J'ai un souvenir très clair d'où j'étais et de
ce que je faisais le 21 avril 2002, lorsque Le Pen accédait au second tour.
C'était alors une évidence pour les Français de descendre dans la rue pour
défendre leur pays.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Marine LePen n’assume pas son projet réel qui est la sortie de l’Europe.
Il a beau être emballé de manière plus présentable, ça reste le cœur de son
projet. Il y a tromperie sur la marchandise.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> Emmanuel Macron propose d'augmenter les
rémunérations de ceux qui travaillent et d'avoir des aides ciblées pour
accompagner les plus impactés par l'inflation.
> La France est un des pays où l’inflation est le moins élevé, parce qu’on a pris des mesures : on a bloqué le prix du gaz, de l’électricité. C’est une augmentation qui n’a pas eu lieu, ça se voit moins que de l’argent qui vous est versé.
> Le Pen fait croire aux Français que l’on pourrait faire plaisir à tout le monde, faire des aides pour tout le monde, baisser les impôts pour tout le monde, supprimer des taxes pour tout le monde, permettre aux Français de travailler moins longtemps tout en ayant une meilleure retraite. Ça n’existe pas. Les Français savent très bien qu’à la fin, il y a quelqu’un paye.
> Le mandat d'Emmanuel Macron a été un quinquennat de crises, et pourtant il améliore nettement son score par rapport à celui de 2017. Il faut que cette campagne ne se résume pas à une campagne contre, mais à une campagne pour. Une majorité de Français peut se retrouver autour d’un essentiel : l'indépendance de notre pays, l'investissement dans la lutte contre le réchauffement climatique, la progression des droits sociaux.
> Marine Le Pen, fait une campagne en chaussons entre des salons d'hôtel pour faire des conférences de presse et des déplacements dans des endroits où elle a fait ses meilleurs scores. La politique, c'est aussi aller se confronter.
> Beaucoup d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon ont voulu envoyer un signal autour des grands enjeux, sur les jeunes, la lutte contre le réchauffement climatique, les droits sociaux, la lutte contre les discriminations. Sur ces sujets, on peut se retrouver sur l'essentiel. Le programme de Marine Le Pen va totalement à rebours de ces sujets.
> Emmanuel Macron n’a jamais dit qu’il n’y avait pas de génocide en Ukraine. Ce qu’il a dit, c’est qu’il fallait, pour parler de génocide, que ce soit établi juridiquement par des juridictions internationales. C’est la même ligne et ce sont les mêmes déclarations que le secrétaire général des Nations unies, M. Gutierrez, qui a dit exactement la même chose. Maintenant, on a toujours dénoncé ce qui se passait en Ukraine, on a toujours été aux côtés des Ukrainiens.
> Le Pen, qui veut interdire le port du voile dans l’espace public s’en prend à l’islam sans s’en prendre à l’islamisme. On a fait une loi pour fermer les mosquées radicalisées : elle a voté contre. Quand on a proposé une loi pour encadrer les écoles hors contrat (…), elle ne l’a pas votée. Quand on propose des solutions, elle ne les accompagne pas, parce qu’elle capitalise aussi sur les problèmes. Les policiers sont plus utiles pour aller combattre les dealeurs, les voyous, que pour infliger des amendes aux femmes voilées dans la rue.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> La construction de l’Europe, c’est d’abord et
avant tout la paix.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Les sociétés dans lesquelles nous vivons, pas seulement en France et
pas seulement en Europe - regardez la situation aux États-Unis - sont des
sociétés qui sont traversées par d'incroyables secousses que l'on dirait
sismiques si on parlait de tremblement de terre sur la terre.
Ce sont des choses aussi graves que celle-là. Pourquoi ? Parce qu’un très
grand nombre de repères ont été effacés. Les sociétés traditionnelles sont
organisées autour de repères religieux par exemple et ces repères religieux
s'effacent.
Et puis vous : l’omniprésence médiatique instantanée, et les réseaux
sociaux par exemple, tout cela expose les sociétés à de lourdes secousses. (…)
Vous regardez les États-Unis et vous voyez une société encore plus fracturée
que la nôtre. Et nous, on a une société - pardon c'est un de mes thèmes depuis
longtemps - qui est absolument fracturée entre le bas de la pyramide sociale et
le sommet ou prétendu sommet, parce que je ne suis pas sûr qu'il y ait un
sommet, et donc cette fracture-là fait qu'un grand nombre de nos concitoyens se
disent : je n'ai pas ma place dans ce système ou en tout cas on ne me
reconnaît pas, ma voix ne compte pas, d’où tous les problèmes institutionnels
sur lesquels je me bats depuis longtemps, et les choses ne changent pas vite
dans une société bien qu’en France on ait créé beaucoup d'emplois ces 5
dernières années, on ait fait revenir beaucoup d'entreprises, le climat du
point de vue du chômage a changé.
>François Mitterrand avait dit à propos du chômage : « on a tout essayé ». Ce n'est pas vrai, on n'a pas tout essayé. Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous savez bien, il y a eu trois vagues, trois tsunamis absolument imprévisibles, inattendus. Le premier, cela a été les gilets jaunes qui est une colère sociale ou en tout cas une colère autour de ce thème de la reconnaissance de la place de chacun. Il faut scruter très attentivement, ce que j'essaie de faire. Et les gilets jaunes, cela ne venait pas d'il y a six mois. Cela venait de 30 années et, derrière, il y a eu l'épidémie, totalement inattendue, immense secousse planétaire, l'économie de la planète s'est arrêtée et, troisième secousse, l'Ukraine, la guerre en Ukraine. Nous sommes au cœur de tout cela.
> L'annonce de la retraite à 65 ans, qui a été faite de manière un peu brutale ou très brutale ne correspond pas à la réalité parce que la première chose qu'il aurait fallu commencer par dire, c'est, un, on va tenir compte des carrières longues, des gens qui ont commencé à travailler tôt et, deux, on va tenir compte de la pénibilité du métier.
> Je pense que la plupart des blocages et des risques de violence dans la société viennent de ce que la démocratie ne fonctionne pas bien. Pourquoi ? Parce qu’un très grand nombre de sensibilités ne sont pas représentées et parce que le fonctionnement des institutions fait qu'en effet, le parlement n'a pas la latitude, la reconnaissance qui devrait être la sienne puisqu’il représente la nation.
> La proportionnelle intégrale départementale avec un enracinement, pourquoi pas. (…)
Cela ne peut pas durer comme cela. Tous ceux qui croient que
l'on va être à l'abri de tous les mouvements du monde et que l'on ne changera
rien et que les gouvernants continueront à gouverner parce qu'ils considéreront
qu'ils ont eu un chèque en blanc au moment de cette élection, cela ne peut pas
marcher comme cela. Le passage en force, c'était cela la loi autrefois, les
Présidents de la République successifs disaient : « J'avais dit cela
dans mon programme, donc je suis légitime pour le faire. » Cela ne peut
pas se passer comme cela.
Désormais, il y a une sorte de construction en temps réel, d'adaptation en
temps réel qui exclut le passage en force et qui oblige à convaincre. C'est
pourquoi le Président de la République, vous l'avez entendu et je suis très
profondément de cet avis comme vous savez, il ne faut pas exclure les
référendums.
Si vous êtes devant une question très difficile et devant des risques de
blocage ou bien que cela heurte le sentiment profond d'un très grand nombre de
nos concitoyens le référendum est une arme excellente. Le Président de la
République dit : « Mes chers concitoyens, c'est une question
difficile, vous allez la trancher. »
> À l'école, il n'y a pas de signes religieux. Dans la vie, on fait en sorte que l'on puisse tous vivre ensemble, à condition que personne, et notamment pas les lois religieuses, ne veuille imposer sa propre loi au reste de la société. Ceci, c'est cela la laïcité.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Nous pouvons rassembler autour de notre projet
sur trois grandes idées. D'abord un quinquennat pour le plein emploi. Ensuite
un quinquennat pour la croissance verte. Et enfin un quinquennat pour continuer
à renforcer l'Europe.
> Il y a deux visions radicalement opposées. Le projet de Marine Le Pen, c'est un Frexit évident, c'est une soumission à la Russie, c'est déchirer un partenariat avec nos voisins allemands.
> Ce qu'attendent les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ce n’est pas qu’on leur dise qu'on serait d'accord avec 100% de ce qu'il a dit. Ce n'est pas ça la démocratie, il faut la cohérence d'un projet. Mais ils attendent d'être respectés.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Avant qu'il ne soit trop tard, un seul
mot d'ordre : se battre pour un projet optimiste pour la France, tout faire
pour dire non à l’extrême droite.
> La France du projet d’Emmanuel Macron. Nous avons 10 jours pour convaincre et faire gagner la France !
> Je ne sais pas ce qui est le pire dans le projet “zéro écologie” de Marine Le Pen. Le démantèlement systématique de toutes les éoliennes ? Le délaissement du renouvelable ? Le côté complètement irréaliste pour assurer nos besoins en énergie ?
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> [Le Pen] Le fond de son projet, c'est la sortie de l'Union européenne
et des alliances avec la Russie. C'est la fin des progrès en matière de
transition écologique, d'égalité entre les femmes et les hommes. C'est, pour
revenir à Denain, c'est la fin des ouvertures d'usines. C'est le retour des
délocalisations et des suppressions d'emplois. C'est la ruine des épargnants et
des retraités. Voilà ce qu'est le projet de Marine Le Pen.
> Denain
est une illustration parfaite de ce qu'est notre projet pour le pays, de ce
qu'est le projet d'Emmanuel Macron. À Denain, il y a 40 ans, il y a eu le plus
grand plan social de l'histoire avec la fermeture d'usiner et 5500 personnes
qui ont été licenciées. C'était il y a 40 ans. Il a fallu attendre la semaine
dernière pour que, pour la première fois, un industriel français, Lesaffre,
s'installe - c'est un spécialiste de la levure - pour créer à terme 500 emplois
sur ce site qui avait été abandonné depuis 40 ans.
La politique qui a été menée, notamment
en matière économique, pour essayer de restaurer l'attractivité de la France,
ça paye. Et ça profite en premier lieu aux territoires qui avaient été jusque
là oubliés des politiques publiques.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Soyons lucides et responsables, Emmanuel Macron est le seul des
deux candidats à pouvoir renforcer et protéger notre démocratie et nos
institutions tout en les modernisant.
● Parti radical
> [Communiqué : Pour Ecologie Radicale : Avec Emmanuel Macron, nous
voulons une France écologique]
« La transition écologique n’est pas seulement un impératif mais c’est aussi une chance pour notre pays. Nous voulons une France à la pointe de la transition énergétique et partageons avec Emmanuel Macron l’ambition de faire de notre pays la première grande nation à sortir de la dépendance mortifère au charbon et au gaz grâce au développement de notre mix énergétique combinant l’électricité nucléaire et les énergies renouvelables », souligne Joël THIERY, président d’Écologie radicale.
Cette transition écologique qui protège la planète et nous réconcilie avec elle doit être la grande cause commune de tous les Français, en particulier des jeunes. « Pour cela, nous demandons à Emmanuel Macron de créer 500 maisons écologiques éducatives, lieu de formation, d’information, d’échanges et d’accompagnement. En complément des actions dans le cadre familial ou de l’école, on y trouvera des formations à l’écologie pour devenir acteurs de la transition écologique. »
Cette transition écologique est aussi une vaste mobilisation pour le développement de notre économie. En bannissant les logements insalubres, en luttant contre les passoires thermiques et en engageant notre pays dans un vaste plan de rénovation de l’habitat. Grâce au développement des savoir-faire et à la mise en œuvre de nouvelles technologies, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui peuvent être créés en France et à l’export.
Cette transition écologique est également l’occasion de réaffirmer que la France est le pays des Lumières et de l’humanisme qui sait conjuguer ville et campagne. « Un pays où, grâce à l’implication de ses habitants, la ville de demain ne sonne pas le glas de la biodiversité. Un pays qui reconnaît le rôle essentiel de l’agriculteur, non seulement comme principal producteur de notre alimentation mais aussi comme protecteur du vivant. »
C’est ce projet de progrès, d’indépendance et d’avenir que nous pouvons mettre en œuvre avec Emmanuel Macron.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> Marine Le Pen affirme que l’UE veut un seul
SMIC au niveau européen. C’est tout simplement faux. Le SMIC français restera
le SMIC français mais les pays qui n’en n’ont pas devront en instaurer. Encore
une grossière manipulation d’opinion !
> Marine Le Pen propose la fin du couple franco-allemand. Cette femme est tout simplement dangereuse pour les intérêts vitaux de la France et de l’Europe. Ne la laissons pas détruire l’héritage de De Gaulle, Giscard d’Estaing, Mitterrand et tant d’autres !
Nathalie Loiseau
> Hostile à l’aide financière à l’Ukraine, à ce
qu’on lui livre des armes, à son intégrité territoriale, Marine Le Pen a choisi
le camp de Poutine. Elle est d’ailleurs interdite de séjour en Ukraine.
> Marine Le Pen veut nous fâcher avec le monde entier sauf avec la Russie de Vladimir Poutine. Son programme n’est pas seulement absurde, il est dangereux.
> Lorsque nous avons dénoncé, devant le Parlement européen, les exactions atroces faites par le groupe Wagner au Mali, j'ai profondément regretté que les députés européens du RN aient voté contre. Peut-être pour ne pas contrarier Poutine.
> L'ambition de Poutine est claire : il veut reconstruire l'Union soviétique et il le fait avec la force brute. Le problème, c'est que l'Ukraine est aujourd'hui tournée vers l'Ouest et plus vers l'Est. Le modèle que propose la Russie n'est plus attractif, pour personne.
> Marine Le Pen devrait rebaptiser son parti : L’Isolement National serait plus juste. Elle rêve d’une France sans autres alliés que la Russie, tournant le dos à l’OTAN, à l’Union européenne, à l’Allemagne…
> Marine Le Pen n'aime pas l'Europe. Et pourtant, sans elle, nous n'aurions pas eu accès aux vaccins aussi facilement. Sans elle, nous n'aurions pas de stratégie de défense commune sur le continent. L'Europe est essentielle. Emmanuel Macron est le seul candidat à l'avoir compris.
> Marine Le Pen, pouvez-vous répéter car je n’ai pas bien compris: vous voulez vous « libérer du carcan de Bruxelles », ne pas en suivre les règles, tout en « changeant l’Europe de l’intérieur », alors que vous ne l’avez jamais fait au Parlement européen et que vous seriez isolée au Conseil?
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