Voici une sélection, ce 29 avril 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Il faut tordre le cou à ce discours délétère qui remet en cause la
démocratie et que certains, pour des raisons que j'ai du mal à comprendre,
veulent mener.
> Mon souhait est de pouvoir avancer et de réconcilier. Je veux entendre toutes et tous. L'ambition que je porte doit être complétée, enrichie.
> Pour nos quartiers, l’ambition d’avancer.
Aux Cergyssoises et Cergyssois rencontrés ce matin, à tous les habitants des
quartiers les plus populaires de la République rencontrés ces cinq dernières
années, je veux redire mon engagement. Je veux leur dire que j'entends le
sentiment d’abandon qu’ils éprouvent et que je partage leur volonté d’aller
beaucoup plus vite sur des chantiers prioritaires comme l’école, la santé ou
l’emploi.
Sur l’école, nous renforcerons les efforts engagés sous le quinquennat
précédent en donnant davantage de moyens aux enseignants et davantage de moyens
pour les élèves. Sur la santé, à Cergy, comme dans de nombreux quartiers, nous
combattrons avec force les déserts médicaux. Sur l’emploi, nous continuerons de
lutter contre le chômage, qui, dans les quartiers comme Cergy, a baissé mais
reste au-dessus de la moyenne nationale à cause de la discrimination à
l'embauche, du manque de formation.
C’est en allant plus loin, plus fort sur ces sujets que nous recréerons les
conditions réelles et effectives de l'égalité des chances dans nos quartiers.
Particulièrement pour notre jeunesse.
Car la jeunesse de France est aussi dans ces quartiers et nous devons être au
rendez-vous pour la former, pour l'accompagner vers le sport, vers la culture,
vers l'entrepreneuriat, pour lui donner les moyens de réussir et de
s'émanciper. C’est cette jeunesse qui aura à transformer nos villes, qui aura
entre ses mains la réussite de notre pays. C’est cette jeunesse qui regorge
aussi de talents, à l’image des jeunes entrepreneurs accompagnés par Moussa
Camara et son association « Les déterminés » avec qui j’ai échangé.
Dans nos quartiers, les difficultés sont réelles, nous ne les mésestimons pas.
Notre rôle sera de donner aux élus, aux associations, aux habitants les moyens
de réussir. J’y mettrai toute mon énergie, avec vous.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Je poursuis avec mon collègue américain Antony
Blinken notre étroite
coordination transatlantique pour appuyer l'Ukraine sur le plan politique,
sécuritaire, les sanctions et la situation humanitaire.
> [Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, évoque le risque d’une troisième guerre mondiale] On est toujours dans la rhétorique d'intimidation. Ce phénomène n'est pas nouveau. Il vise à nous intimider, à nous dissuader. C'est de l'intimidation à laquelle il ne faut pas céder. Nous, il faut qu'on continue simplement notre logique. C'est une logique de détermination, de clarté et de calme. Quel est le sujet ? Il y a un pays, la Russie, qui fait la guerre à un autre pays, l'Ukraine. Nous, nous ne faisons pas la guerre contre la Russie, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie.
> [La Pologne et la Bulgarie privées de gaz russe] Nous allons être solidaires avec ces deux pays pour qu'ils passent cette étape difficile.
> Il faut soutenir la Moldavie et être très vigilant. Il peut y avoir une tentative de déstabilisation de ce pays.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> À la suite de l’arrêt des livraisons de gaz
russe à la Pologne et à la Bulgarie, les Européens restent unis et solidaires.
Je réunirai lundi après-midi mes homologues pour une session extraordinaire du
Conseil des ministres en charge de l’énergie.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Avec une baisse de près de 165 000 entre
janvier et mars, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité continue
de baisser fortement au premier trimestre. Notre objectif des 5 prochaines
années est clair : cap sur le plein emploi !
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> Avec François Bayrou je sais, depuis des années, qu’on ne perd jamais à défendre
ses convictions. Jamais. Et même au prix de tous les risques. Abjurer, au sens
premier du terme, voilà donc la ligne de la direction du PS. Contre son idéal et ses
figures historiques. Et contre l’honneur.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> Après l'effacement, le renoncement puis le
reniement. Cet accord [avec LFI] sortirait le PS du champ de la social-démocratie
européenne mais aussi des partis de gouvernement. C'est triste.
> Soutien ou non à l'Ukraine, sortie de l'OTAN, remise en cause de l'Union européenne, répudiation du quinquennat 2012-2017, etc. «Rien d'insurmontable» [entre LFI et le PS]?? En réalité, la gauche de gouvernement est dans la majorité présidentielle autour d'Emmanuel Macron. Avec Terres de progrès!
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Bilan solide pour le programme Territoires d’industrie lancé en
2018 : il a permis d'accélérer massivement les investissements industriels dans
nos territoires, favorisant ainsi les relocalisations et créant 40.000 emplois
pérennes en France !
> Que Mélenchon tente de maintenir son électorat mobilisé est une chose, qu’il travestisse les faits en est une autre. 1 million de voix gagnées au 1er tour entre 2017 et 2022, et un vote d’adhésion pour Emmanuel Macron en progression de 14 points en 5 ans au second tour.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Accord LFI-PS] J’ai rejoint le Parti
socialiste en 2002, je n’y suis pas resté, mais je ne peux me résoudre à voir
une histoire politique aussi forte sombrer dans une compromission aussi
médiocre.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Nous accompagnerons chacun avec de grandes
avancées sociales dans une économie plus forte. Notre priorité : l’école et la
santé. Ce sont les chantiers prioritaires de ce prochain quinquennat.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> En ouvrant des négociations avec LFI, le Parti socialiste confirme sa
complète déliquescence. Les membres de son Conseil national veulent éviter la
disparition au prix du déshonneur, ils ont le déshonneur et ils auront la
disparition.
Gabriel Attal (porte-parole
du gouvernement)
> Le quinquennat qui s'ouvre sera collectif pour les Français, auprès
des Français, avec eux.
> Le gouvernement est à sa tâche pour continuer à prendre les décisions nécessaires pour la protection des Français.
> La France est plus que jamais aux côtés de la Moldavie face au risque de déstabilisation.
> J'ai été assez surpris d'entendre un candidat - qui en est à sa troisième défaite à l'élection présidentielle - indiquer à celui qui a gagné pour la seconde fois qu'il avait perdu.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les extrémismes de gauche et de droite sont des impasses pour notre
pays. Socialistes, écologistes, rassemblons nous pour approfondir la justice
sociale, mieux répartir les richesses, amplifier la planification écologique et
la participation des citoyens.
> Emmanuel Macron avait déjà fait un bon premier tour. Ses qualités personnelles et son projet l’ont placé en tête, même si un grand nombre de Français ont formé un front républicain pour empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir. Je tempère ma profonde joie légitime par le fait que l’extrême droite atteint un niveau inédit dans notre pays.
> Je ne pense pas qu’il y ait aujourd’hui 40 % de Français d’extrême droite.
> Nous proposons depuis toujours le rassemblement par le dépassement des clivages autour d’un projet commun. Tous les fondateurs d’en marche autour d’Emmanuel Macron venaient de la gauche. Il y a eu ensuite deux Premier ministre issus de la droite: c’est cet alliage de bonnes volontés qui fait la force de la démarche. Mais notre rassemblement, déjà vaste, a vocation à s'élargir. Aujourd’hui, je lance un appel aux femmes et aux hommes de gauche, sociaux démocrates, socialistes, écologistes, pour leur dire qu’ils ont toute leur place dans notre majorité pour apporter leur sensibilité, leurs propositions, leurs priorités, leurs préoccupations.
> Nous sommes face à des choix fondamentaux, de valeurs, de vision d’avenir. Nous militons pour une France forte, dans une Europe – la grande œuvre de François Mitterrand – assez puissante pour peser sur le cours du monde. La France insoumise propose un recroquevillement, un affaiblissement de la France sur des bases différentes de l’extrême droite, mais qui aboutissent au même résultat. Ces extrémismes n’ont aucun avenir car ils constituent des impasses pour notre pays.
> [Alliance LFI-PS-EELV] Les partis sont capables de tout, y compris de l’alliance de la carpe et du lapin. Moi je m’adresse aux Français. Il y a des personnes de sensibilité de droite libérale qui ne peuvent pas voir cette dérive sectaire des Républicains vers une logique autoritaire. Il y a à gauche des citoyens qui ne veulent pas s’enfermer dans une logique extrémiste.
> Jugeons l’action plutôt que les soutiens ! Quand je regarde les engagements qu’avait pris François Hollande, je constate que nous en avons mis en œuvre un bon nombre parmi ceux que lui-même n’a pas réalisés. Même chose pour des projets que portait naguère la droite. Le reste à charge zéro en matière de santé ou le recrutement de 10.000 forces de sécurité en sont deux exemples.
> Certains ont donné des signaux, à gauche comme à droite… Ils sont les bienvenus. Nous tendons la main aux citoyens, aux élus locaux, nationaux, à toutes les forces qui veulent venir apporter leur pierre au service de la France.
> Nous voulons que l’ensemble des candidats qui iront devant les Français portent le même projet, qu’ils s’engagent à soutenir le projet présidentiel et le gouvernement qui sera nommé. Ensuite les sensibilités pourront vivre. Mais l’efficacité parlementaire nécessite qu’il n’y ait pas trop de structures internes. Le Président appelle de ses vœux un mouvement unitaire où les sensibilités pourront s’exprimer. La forme reste à trouver dans les jours qui viennent.
> Des équilibres existent dans la majorité sortante, et
ils doivent être préservés. Continuons à élargir, c’est d’ailleurs la démarche
que je partage avec Edouard Philippe.
J’ai respect, amitié et confiance pour Edouard Philippe. Je lis des choses sur
nos différences qui sont des clapotis. Édouard Philippe, Jean Castex, François
Bayrou, Olivier Dussopt, François Rebsamen, se sont engagés pour la réélection
du Président : nous porterons ensemble son projet. Ici ou là, il y aura des
frottements, mais ce sera anecdotique.
> Le bon profil [du prochain premier ministre], pour moi, c’est un politique qui saura incarner l’esprit de rassemblement et porter les priorités (pouvoir d’achat, planification écologique, etc.) et se faire comprendre.
> [Elargissement du gouvernement] Des socialistes sociaux-démocrates, jusqu’à la droite libérale, avec les centristes qui sont là depuis le début.
> Des personnalités, des élus, des citoyens qui sont à gauche, d’autres à droite ont fait savoir qu’ils étaient prêts à s’engager dans la majorité présidentielle.
> Le Président est conscient qu’il faudra plus de dialogue, de partage dans la démarche d’élaboration des choix et des décisions. Participation veut dire aussi, que le travail doit payer plus, avec un meilleur partage des richesses. Sur la méthode, je défends «le grand débat permanent» : quand des textes viendront en débat, les parlementaires devront prendre le temps d’aller dans les territoires exposer ce qui se prépare, débattre, pour identifier les contradictions et les enrichissements possibles. Nous souhaitons embarquer les Français pour que les orientations soient partagées, comprises et débattues. À la fin, le Parlement tranchera. Ce travail de démocratie et de plus grande proximité vaudra pour les membres du gouvernement comme pour les parlementaires.
> Ce sont les Français qui décident, pas les sondages. Les premières mesures porteront sur le pouvoir d’achat : indexation et revalorisation des retraites sur l‘inflation, pérennisation du bouclier énergétique sur le gaz et l’électricité, ristourne sur le prix du carburant et surtout meilleur partage des richesses.
> Faisons évoluer l‘école ! Le cadre national n’a pas vocation à être un carcan : les innovations pédagogiques, les expérimentations, permettront plus d’initiative. Le chantier de l’accès aux soins, celui de la planification écologique et le travail de la commission transpartisane sur nos institutions pour améliorer la représentativité seront également ouverts. Nous voulons aussi mener à bien le versement des aides sociales automatiques pour ceux qui peuvent y prétendre. Tout cela démontre qu’il y a du pain sur la planche et que le Président aura besoin d’une majorité stable et solide !
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Nouveau recul du chômage, avec une baisse de
15,7% sur un an. Une première victoire et un objectif clair pour le prochain
quinquennat : celui du plein emploi et de l’émancipation pour tous.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Francois Ruffin choisit comme toujours la provocation et l’excès. Il reste au
final fidèle à l’esprit de LFI: on insulte les vainqueurs
(« bâtard »), on méprise le vote des Français, on refait constamment
le match. Indigne d’un élu de notre parlement.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> L'accompagnement social par le maintien de l'activité et de l'emploi a
été au cœur de notre engagement pendant la crise. Nous voulons le renforcer et
accélérer sur la transition écologique.
> Je crois au dépassement politique que nous construisons avec Emmanuel Macron depuis 2017 et En marche. Il nous faut le poursuivre et continuer à nous élargir grâce à des partenaires politiques. Notre bannière, c'est celle de la majorité présidentielle.
> [Covid19] La gestion de la crise sanitaire est le point positif. Ce qui m’a marqué c’est le choix qu’il a fait avec Olivier Véran d’être dans la plus grande transparence possible, en tenant des conférences de presse chaque semaine.
> On est tous dépositaires de la mémoire de la Shoah, c’est notre responsabilité en tant que citoyens français.
> Je ne vois pas comment des socialistes sont prêts à se diluer au sein de l’Union populaire et à se soumettre à LFI.
> Nous sommes dans une situation politique inédite, c’est la première fois qu’un président sortant est réélu sans sortir lui-même de cohabitation donc l’enjeu n’est pas le même qu’en 2017.
> Est-ce que vous voulez un Premier ministre Jean-Luc Mélenchon ? Regardez ce qui est sorti dans certaine presse sur la manière avec laquelle son gouvernement serait composé. C’est assez vertigineux.
Laetitia Avia (porte-parole)
> Historique: le Digital
services act [loi sur les services numériques]
est adopté ! Dans la lignée de nos combats contre lahaine en ligne en France, nous donnons des obligations de modération et transparence
aux plateformes. (…)
Une Union européenne qui protège et défend nos
valeurs.
> Il faut se donner les capacités d’agir et de mettre en œuvre le programme d’Emmanuel Macron. Notre pays a besoin de mesures concrètes et votées pour améliorer leur quotidien. Pour cela, il faut une majorité, non une destabilisation institutionnelle.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [En s’alliant avec LFI] Le parti socialiste souscrit donc à
la «désobéissance européenne», c’est à dire à un Frexit. Au changement des alliances internationales de la France et
donc à l’arrêt du soutien à l’Ukraine. La gauche démocrate, humaniste et européenne est
définitivement dans la majorité.
> LFI à un problème avec la
démocratie. Entre Clémentine Autain qui appelle à aller dans la rue avant même les élections
législatives, François Ruffin qui insulte le Président et Jean-Luc
Mélenchon qui remet en cause la légitimité de la
présidentielle, les masques tombent !
(…) Ils prétendent vouloir gouverner, mais ils n’ont que l’insulte et le
dénigrement à la bouche. Notre pays a besoin de rassemblement et d’ambition pas
de la violence des représentants de LFI.
Marie Guévenoux
(députée)
> Nouvelle forte baisse du chômage au 1er
trimestre, en particulier chez les jeunes et les demandeurs d’emploi de longue
durée. Il diminue dans nos 13 régions. Le plein emploi est à notre portée !
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Poutine a cru
qu'il allait diviser l'OTAN et l'UE. Il a échoué. Ce n'est pas un joueur d’échecs mais un joueur
de poker.
> Le risque d’escalade c'est de laisser faire Poutine. J'attends que l'Europe fasse davantage de pression économique et donne plus d'aide à l'Ukraine. Nous avons décidé de ne pas entrer en guerre et nous avons raison. Cette guerre n’est pas mondiale mais a des conséquences mondiales avec des risques de pénuries graves. Il faut qu’elle s’arrête au plus vite pour le bien de tous.
> La Russie n'a pas de parole. À Kiev, ce sont des zones résidentielles qui ont été visées, des civils. À Boutcha, des civils ont été arrêtés, torturés, violés. Des enfants, des bébés ont été exécutés!
> Pas de paix sans justice. En Ukraine comme en Syrie. Si nous n’avons pas pu protéger davantage les victimes, nous leur devons d’aider à poursuivre leurs bourreaux. J’avais demandé à la Commission européenne un plan d’action contre l’impunité. J’attends sa réponse.
> Monsieur Ruffin perd ses nerfs et insulte le Président de la République, mais aussi tous ceux qui l’ont réélu. Il abaisse encore le niveau du débat public. Mauvais perdant, la rancœur l’égare.
> Ils ont fait campagne sur le « vote utile » et voila maintenant qu’ils inventent le vote inutile. Qu’importe qu’ils perdent, ils « iront chercher la victoire dans la rue ». Les Insoumis n’aiment la démocratie qu’à leur profit.
Valérie Hayer
> [Mécanisme de conditionnalité du budget européen au respect de l’Etat
de droit ] L’étau se resserre sur la
Hongrie de Orban, enfin ! L’activation de ce mécanisme, longuement négocié par
le Parlement, c’est l’Europe qui se donne les moyens de protéger son budget et
ses valeurs face aux autocrates.
Marie-Pierre Vedrenne
> Un geste fort aux effets concrets : la
Commission propose la suspension de tout tarif douanier ou quota sur les
exportations de l’Ukraine Cette décision est une nouvelle preuve du soutien le plus
total de l'Union européenne à l'Ukraine.
Fabienne Keller
> Enfin! Le mécanisme de conditionnalité du
budget européen au respect de l’Etat de droit a
été activé contre la Hongrie. (…) La Commission enclenche la procédure de
conditionnalité, ayant assez de preuves du non-respect des règles sur l'Etat de
droit et sur la gestion des fonds de l’UE.
Sanction possible: le gel de ces fonds.
Christophe Grudler
> Avec l'arrêt des livraisons de Gazprom en
Pologne et Bulgarie, la solidarité énergétique européenne est indispensable. Nous avons besoin :
- D'une gestion européenne des stockages
- D'un plan européen d'économies d'énergies
- De plus de biogaz et de renouvelables
Salima Yenbou
Je félicite la Commission européenne qui a élargi le mandat d'Eurojust [agence de l'UE pour la
coopération judiciaire en matière pénale] permettant ainsi une coopération
avec la Cour pénale internationale en matière de collecte et d'analyse de preuves de crimes de
guerre commis en Ukraine. Continuons à nous mobiliser pour la justice!
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