Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.
> Mon projet est toujours dans le dépassement, ce que je cherche à faire c'est être juste et efficace pour le pays. Du quoi qu'il en coûte à ce qu'on a fait pour l'éducation et l'hôpital, je n'ai pas le sentiment que ce soit un projet qu'on pourrait qualifier comme étant de droite. (…) Réduire le chômage c’est une mesure sociale et en même temps une mesure d’efficacité économique. (…) Mon projet n’est ni de droite, ni de gauche.
> J’ai baissé les impôts de 50 milliards d’euros et je veux encore les baisser dans les années qui viennent pour les ménages et les entreprises.
> Si on veut une politique sociale, une politique qui corrige les inégalités à la racine – ce que je veux aussi pour notre école, notre hôpital, notre santé – alors il faut produire davantage et produire davantage impose de continuer à faire les réformes qu’il faut sur le marché du travail, pour décarboner et bâtir notre industrie du 21e siècle, et il faut travailler davantage. J’ai donc deux piliers à cet égard, en effet, travailler plus longtemps parce que l’on vit plus longtemps en bonne santé mais le faire de manière progressive, en tenant compte des carrières longues, en prenant en compte la pénibilité des métiers et d’avoir un dialogue social qui permet d’aménager les choses. Mais si vous ne faite pas ça, vous ne pouvez pas faire les pensions de retraite à 1100 euros minimum. Il n'y a pas de politique sociale crédible, s'il n'y a pas de production efficace, Si on ne produit pas davantage, on ne peut pas financer notre modèle social.
> [Ecole] Mon objectif est que l'on forme mieux nos enfants, qu'on leur donne les savoirs fondamentaux renforcés – c’est pour ça que je veux remettre les maths jusqu'au bac inclus –, qu'on les oriente mieux, qu’on les accompagne mieux à partir de la 5e et qu'il y ait un mieux être – c’est pour ça que je veux la demi-heure quotidienne de sport pour les primaires.
> [Ecole] Je veux donner plus de liberté aux chefs d’établissement et aux professeurs. Et, oui, je veux d’abord réinvestir sur la formation de nos enseignants. A l’embauche, il faut proposer un nouveau pacte aux professeurs. Je propose de reconnaître et mieux payer les tâches que les professeurs font aujourd’hui sans être payés. Je compte mettre dans chaque bassin de vie, le maire, le directeur d’école, les professeurs, les parents d’élèves autour d’une table pour bâtir des solutions.
> En matière d’environnement aujourd’hui, on est tous en retard sur les engagements que l’on a pris lors des accords de Paris. Mais la France a doublé son taux de réduction des gaz à effet de serre durant mon quinquennat. Donc je réfute le terme d’inaction. J’ai payé pour tous les copains avant et toutes les collectivités locales qui devaient mettre en place des zones à faible émission.
> [Santé] Il faut débureaucratiser à mort l’hôpital et revenir sur les lois qui ont donné le pouvoir à l’administration sur les soignants.
> Il y a eu l'avant-Covid19 où nous avons tenu la dépense publique mieux qu'elle ne l'a été pendant les 15 ans qui ont précédé, tout en baissant les impôts. Malgré la crise ils n'ont jamais été augmenté.
> Nous avons laissé le pays se désindustrialiser. On est très dépendant sur le plan énergétique. L'une des priorités commencée durant ce quinquennat et que je veux poursuivre, c'est sortir de cette dépendance.
> Je suis fier d’avoir porté la PMA pour toute. La GPA, c’est très différent. C’est une femme qui va donner son corps pendant neuf mois. Si on est honnête, c’est assez rarement une liberté. A 99 % dans le monde, les GPA sont rémunérées.
> Marine Le Pen a un programme social mensonger, parce qu'elle ne le finance pas (...) Quand elle dit: «je vais augmenter les retraites et dormez braves gens», ce n'est pas vrai. Elle ment aux gens, car elle ne le fera pas. Quand elle propose de baisser la TVA partout et de bloquer les prix sans que l'on sache comment elle compte y parvenir, elle ment aux gens. Car si elle prend cette mesure, elle nous met dans le rouge.
> Le débat a complètement banalisé le discours de Marine Le Pen parce qu’elle a eu un formidable directeur de campagne, qui a été encore plus outrancier qu’elle : monsieur Zemmour, Comme il y a eu les pires horreurs qui ont été dites depuis six mois, on s’est dit, «Marine Le Pen, ce n’est pas si grave». Mais ses fondamentaux n’ont pas changé: c’est un programme raciste, qui vise à cliver la société et d’une grande brutalité. (…) C'est un programme de sortie de l'Europe, même si elle ne le dit plus clairement. (…) Je crois que mon programme est beaucoup plus social (...) car son programme est créateur de chômage massivement, car il fera fuir les investisseurs internationaux et parce qu'il ne tient pas budgétairement.
> Marine Le Pen est dépendante financièrement de monsieur Poutine et de son régime. Elle a toujours été complaisante avec lui.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous vivons une tragédie géopolitique et humaine en Europe. (…) J'ai noté l'absence coupable de tous les parlementaires du Front national au parlement européen quand il s'est agi de sanctionner la Russie, ce qui vous montre l'ambiguïté de certains encore avec ce pays malgré la guerre. (…) Cette guerre ne s'arrêtera pas dans les jours ou les semaines qui viennent. (…) Il n'y aura pas de paix en Europe si nous n'arrivons pas à construire le jour d'après.
> Les chasseurs, ils aiment les bêtes. Ce sont des acteurs importants de la ruralité et de la protection de la biodiversité.
> Le débat sur McKinsey est un énorme mensonge et une énorme manipulation, ce ne sont pas des copains qu’on embauche.
> Au premier tour un président sortant ne débat pas avec les autres candidats. Au premier tour chacun défend son projet, dans des réunions publiques, échange avec nos compatriotes, est interviewé. Le temps du débat et de la confrontation projet contre projet, c’est au second tour.
> Je suis le président qui a le plus débattu au cours de son mandat et j’ai fait des grands débats à gogo. Le premier tour, ce n’est pas un affrontement. Ce sont des candidats qui présentent leurs projets. Puis, après, c’est le débat et, là, il y a la castagne ».
> Quand on cite les autres, on leur fait de la pub, c’est ça la vérité. Je ne vais pas prendre de mon temps de parole pour taper sur les autres, ça ne m’intéresse pas. Il y a cinq ans, c’était pareil, je ne parlais jamais de mes adversaires. Et ça marche beaucoup mieux. Les autres font une énorme erreur.
> Je n’ai jamais été dans l’excès d’assurance. Je ne suis pas non plus dans la fébrilité. Conquérir, convaincre, avancer… j’ai l’esprit de conquête plutôt que l’esprit de défaite.
> J'ai fait campagne tard, c'est normal pour un président sortant, les circonstances m'ont un peu contraint. Je suis rentré encore plus tard que je ne l'aurais voulu dans la campagne, ça ne m'a pas empêché d’aller convaincre. (…) On est tous pris par l’immédiateté, il y a deux mois on vivait un pic épidémique dans nos hôpitaux, il y a un mois et demi les bombardements tombés en Ukraine. Je suis rentré en campagne plus tard que je ne l’aurais voulu.
> Je n'ai jamais regardé les Français de haut parce que je leur dois tout. Le pouvoir isole, la responsabilité isole. Quand on prend la décision de devoir confiner, du passe sanitaire, évidemment que ça isole mais je n’ai jamais cessé d'être au contact des Français.
> En tant que président, rares sont mes prédécesseurs qui ont fait autant de débats avec les élus locaux, les Français. Je ne me suis jamais caché. J'ai toujours été au contact, parfois on a pu me le reprocher et en même temps j'ai dû toujours prendre les décisions qui vont avec la responsabilité qui est la mienne et que m'ont confiée les Françaises et les Français il y a cinq ans. C'est normal.
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