Retrouvez ici les propos tenus par le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors du débat de l’entre-deux tours.
> Cette élection présidentielle est avant tout un référendum, entre deux projets diamétralement opposés où doit s’imposer un choix clair de société. Une chose est sûre, c’est que nous avions des désaccords sincères, respectables et que cette élection est aussi un référendum pour ou contre l’Union européenne et le lien entre la France et l’Allemagne. Un référendum pour ou contre une ambition écologique, parce que nous ne partageons pas du tout les mêmes choses en la matière. Un référendum pour ou contre la laïcité et la fraternité dans la République, quand on vous a entendu défendre ce que vous avez défendu sur le voile. Et donc, un référendum pour ou contre ce que nous sommes profondément, d’où nous venons, ce que nous avons à faire.
> Je veux m’adresser directement à nos enfants à la jeunesse qui a tant souffert durant la crise du Covid19. Je veux faire de la protection de l’enfance, le cœur du prochain quinquennat et vouloir continuer à leur bâtir un monde meilleur.
> L'école, la santé, l'écologie, l'Europe, voilà ce qui guidera mes choix dans les années à venir si les Françaises et les Français me font confiance.
> C’est un moment important qui permet aussi la
clarification de nos projets. Nous avons traversé une période si
difficile, des crises sans précédent, une pandémie comme nous n’en avions pas
connu depuis un siècle. Et, aujourd’hui, le retour de la guerre sur le sol
européen. (…) D’évidence, nous parlons d’une époque où les peurs et les
inquiétudes sont là.
J’ai traversé à la tête de notre pays, par la confiance donnée, cette période
en essayant de prendre les bonnes décisions. Je veux continuer de le faire,
parce que je crois d’abord que nous devons et nous pouvons rendre notre pays
plus indépendant et plus fort par son économie, par le travail, la recherche,
l’innovation, par sa culture. Je pense aussi que nous pouvons et nous devons
améliorer les vies du quotidien.
> Je crois que notre France sera plus forte si elle sait se saisir de la
question écologique.
> Si nous interdisons le voile, nous serons le premier pays au monde à le faire. Ce serait un rejet des Lumières et de l'universalisme.
> J'ai tenu mes engagements : 10 000 postes de policiers et gendarmes ont été créés, le budget de la justice a été augmenté de 30%.
> Qui n'aime pas l'Europe, ne peut développer des champions du numérique. J'ai fait le choix clair du marché unique, de l'innovation et d'une France forte dans une Europe forte. Et je l'assume.
> Notre système de retraite par répartition est un trésor. Je veux le maintenir tout en finançant des progrès sociaux comme la retraite minimum à 1100 euros par mois ou la juste rétribution des métiers les plus difficiles.
> C'est par l'Europe que l'on sera plus indépendants pour notre énergie, notre technologie, notre défense, notre alimentation. Alors oui nous avons besoin d'une Europe plus forte !
> La Russie choisit une voie funeste pour l'Ukraine et pour l'équilibre des Nations. Voilà pourquoi nous avons besoin d'une Europe forte, d'une Europe puissance d'équilibre, pour notre sécurité dans la durée, pour ramener la Russie à la raison.
> Le rôle de la France, le rôle de l'Europe, c'est comme nous l'avons fait depuis le début: soutenir l'Ukraine avec des équipements, des financements et en accueillant les réfugiés. Il faut intensifier et tenir cette ligne.
> Avec la solidarité à la source, nous allons simplifier le système. Toutes celles et ceux qui ont droit aux aides sociales les recevront automatiquement.
> La meilleure façon de gagner du pouvoir d'achat, c'est de lutter contre le chômage. C'est ce que nous avons fait et c'est que nous continuerons à faire.
> Face à l'augmentation du prix de l'énergie, le bouclier tarifaire est deux fois plus efficace que ce que propose Marine Le Pen.
> Comme vous ne prenez pas en compte les critères de pénibilité, chez vous, un professionnel avec un métier pénible qui débute à 25 ans, il va jusqu’à 67 ans. Vous le savez très bien, Mme Le Pen. [Pour financer votre projet] soit vous avez des impôts cachés, soit vous allez mettre en péril les pensions des retraités.
> Derrière cela, des valeurs de l’Europe aux règles du Conseil de l’Europe, jusqu’au marché de l’énergie, dont vous proposez de sortir, jusqu’à Schengen, sur lequel vous n’êtes pas claire : votre projet, Mme Le Pen, c’est un projet qui ne dit pas son nom, mais qui consiste à faire sortir de l’Europe. (…) Vous mentez sur la marchandise ».
> Mais la préférence nationale à l’emploi, c’est la fin du marché unique européen! C’est fascinant de voir le cynisme avec lequel vous avancez Mme Le Pen quand on voit quelqu’un[comme vous qui porte la préférence nationale. (…)Vous me parlez de rabougrissement, vous êtes une nationaliste,
> Moi, je crois dans l’Europe et je crois dans le couple franco allemand. Je suis convaincu, en effet, que notre souveraineté est nationale et européenne et que les deux se complètent, et que c’est par l’Europe qu’on sera plus indépendant. On a besoin d’une Europe plus forte, plus intégrée. Pour faire avancer l’Europe, il faut un couple franco-allemand de confiance. Ce que nous avons su faire avec la chancelière Merkel, et aujourd’hui avec le chancelier Scholz. Je crois que c’est la bonne ligne pour le pays.
> Mme Le Pen, vous avez été, je pense, l’une des premières responsables politiques européennes, dès 2014, à reconnaître le résultat de l’annexion de la Crimée. Je rappelle qu’en droit international on reconnaît rarement, depuis la seconde guerre mondiale, des territoires qui sont annexés par la force, alors même que Vladimir Poutine avait reconnu que les conditions de ce référendum en étaient les siennes. Vous l’avez fait pourquoi ? Et je le dis avec gravité ce soir, parce que, pour notre pays, c’est une mauvaise nouvelle parce que vous dépendez du pouvoir russe et que vous dépendez de M. Poutine.
> D’abord, je me félicite que, malgré un vote négatif en
tant que députée de la République, il s’est agi de mettre en place le bouclier
qui est une mesure immédiate, vous soyez pour le garder, c’est une bonne chose,
c’est une correction de jugement.
La réforme du marché européen ne se fait pas en un mois, Mme Le Pen, c’est
ce que nous avons lancé. Il y a une différence entre vous et moi, puisque vous
avez déclaré vouloir sortir du marché européen de l’énergie et c’est une
immense erreur parce que nous sommes interconnectés, parce qu’il y a des
moments où nous importons de l’énergie, que nous ne produisons pas sur le sol
français et, comme nous sommes interconnectés, nous avons besoin du marché
européen.
> Mme Le Pen, vous avez voté contre le blocage des prix,
> Vous n’allez pas faire les salaires, Mme Le Pen, et vous ne ferez pas non plus des primes! Il y a des employeurs qui feront, d’autres non.
> J’assume de ne pas subventionner le gaz et le pétrole qu’on ne produit pas, mais plutôt de dépenser l’argent public pour aider les ménages à rénover leur logement ou à changer de véhicule et sortir des énergies fossiles.
> Je suis fier que, tous ensemble, nous ayons permis de créer 1,2 million de feuilles de paie.
>Dans vos vingt-deux mesures, Mme Le Pen, il n’y a même pas le mot «chômage» dedans, ce qui est frappant. Alors, c’est une reconnaissance du travail bien fait pour les cinq années écoulées, je vous en remercie. Mais la meilleure façon de gagner du pouvoir d’achat, c’est de lutter contre le chômage.
> Votre projet est très transparent, Mme Le Pen, vous êtes climatosceptique. Quand vous parlez de remettre en cause le modèle de libre-échange de nos importations, c’est notre dépendance aux hydrocarbures (…), et vous avez proposé la plus grosse subvention aux hydrocarbures possible.
> Votre stratégie, Mme Le Pen, est une stratégie du tout-nucléaire. Elle n’est pas possible et vous ne pouvez pas remplacer, y compris le renouvelable actuel que vous voulez démonter par du nucléaire, car le nucléaire qu’on décide, aujourd’hui, entrera en service en 2035 ! (…) Vous allez démanteler les éoliennes qui existent, ce qui coûte un argent fou. Et donc, je trouve que l’argent du contribuable pourrait être mieux utilisé.
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