Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.
> Le 24 avril ce n’est pas simplement le choix d’un
président de la République. C’est bien un choix de civilisation: bâtir un
avenir en commun ou le mettre en péril. Le 24 avril prochain, ne cédez pas
à la peur, au «à quoi bon», ne cédez pas au grand relativisme. Si vous ne
voulez pas renoncer à l’humanisme, si vous ne voulez pas renoncer à cette
civilisation du 21Ie siècle, si vous ne voulez pas renoncer à bâtir une
grande nation écologique, alors rejoignez-nous!
Le 24 avril, c’est un référendum pour ou contre l’Union européenne. Le
24 avril, c’est un référendum pour ou contre l’écologie. Le 24 avril,
c’est un référendum pour ou contre notre jeunesse. Le 24 avril, c’est un
référendum pour ou contre notre République.
Le 24 avril doit être e point de départ d’une nouvelle époque française et
européenne, celle de l’espérance, celle du climat, celle de l’ambition.
> Cette fierté française, ce n’est pas le grand rabougrissement. Ce n’est pas la grande division. Ce n’est pas la grande séparation qui consisterait à dire des enfants nés sur notre sol élevé dans notre République, qu’ils n’y ont plus leur place et qu’ils n’ont plus leur droit.
> Mon projet promet de réconcilier au lieu de diviser, d'investir dans l’humain, de bâtir la République de demain, de conjurer la fatalité. Mon projet est celui qui redonne à chaque enfant de la République sa dignité et sa place.
> Choisissez vos ennemis, ne confondez pas tout! Vous êtes là, moi aussi je suis là!
> Nous devons encore inventer, nous battre, refonder et bâtir l’ambition pour répondre aux colères, aux peurs, à ces voix qui se taisent.
> Je n’ai aucune envie de faire cinq ans de plus. Je ne ne veux pas faire cinq ans de plus, je veux complètement refonder, je veux que ce soit cinq années de renouvellement complet. Ce qui se joue le 24 avril ce ne doit pas être une reconduction, ce ne doit pas être une continuation mais une réinvention, une nouvelle ambition.
> La rupture que l'extrême droite prépare avec la fraternité républicaine quand elle veut réformer le droit d'asile ou faire un référendum sur la peine de mort.
> Ne sifflez pas l'extrême droite, battez-là le 24 avril.
> Nous avons bâti une civilisation et une culture, une ouverture au monde, une exigence et une volonté de toujours porter cette voix unique à l’égard du reste du monde, cette fierté française c’est cela, ce n’est pas le grand rabougrissement, la grande division, la grande séparation qui consisterait à dire à des enfants nés sur notre sol qu’ils n’y ont plus leurs droits.
> La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir
sera donc écologique ou ne sera pas. Pour placer l’écologie au cœur du nouveau
paradigme politique, mon prochain premier ministre sera directement chargé de
la planification écologique. Parce que cela concerne tous les domaines, tous
les secteurs, toutes les dépenses, tous les investissements, bref, toutes les
politiques. Ça n’est pas simplement une politique, c’est la politique des
politiques.
Le premier ministre sera appuyé par deux ministres forts, un « ministre de la
planification énergétique et un ministre de la planification écologique
territoriale.
Le premier aura pour mission de faire de la France la première grande nation à
sortir du gaz, du pétrole et du charbon. C’est possible, et nous le ferons et
pour cela, il faudra d’abord planifier une stratégie de sobriété énergétique!
L’autre ministre sera chargé de la planification écologique, territoriale et
aura pour mission d’organiser avec les élus locaux la transition
environnementale dans chaque territoire, dans nos régions, nos départements,
nos métropoles. Mais jusqu’à du canton. Avec un principe simple l’agenda
écologique est un agenda de confiance.
> Nous avons entendu deux messages. Le premier est celui qu’une bonne partie de nos compatriotes nous ont fait entendre le 10 avril dans les urnes pour mettre l’environnement au cœur de notre campagne et des années à venir pour la France. Le deuxième que nous avons entendu est celui des scientifiques du monde entier. Une fois encore, le GIEC a remis un rapport qui nous donne trois ans pour tenir les objectifs de l’accord de Paris, pour léguer à nos enfants une planète vivable. Oui c’est à nous d’agir et de faire. Ce message écologique du premier tour, des plus grands scientifiques, que notre jeunesse prône depuis plusieurs mois, nous devons aujourd’hui lui donner une perspective nouvelle pour le 24 avril et pour les années qui viennent.
> [Ecologie] Nous n’avons pas rien fait durant ces cinq années. Nous avons pris des décisions qui ont été tant de fois reportées. En voulant confondre l’extrême droite avec nous-mêmes, Ils oublient ce que nous avons fait Notre Dame des Landes contre lequel ils se sont tant battus, le projet Europa City au nord de Paris, la Montagne d’Or en Guyane, le terminal 4 de l’aéroport de Roissy. Tous ces projets qui les a arrêtés parce qu’ils n’étaient pas écologiques. (…) Ce que le GIEC nous a encore dit, c’est que ça ne suffit pas ». « Et si nous voulons respecter les accords de Paris, il faut aller deux fois plus vite que ce que nous venons de faire ensemble durant ces cinq années, deux fois plus vite, Vous savez quoi ? On va le faire!
> Je vais être très clair avec vous. Je ne crois pas dans la décroissance. Notre défi est de faire une économie plus écologique, pas moins d’économies pour l’écologie (…) avec un projet unique sans précédent: celui de France 2030, pour bâtir cette économie décarbonée par l’innovation, les avions à émissions zéro carbone, les trains à l’hydrogène, la voiture électrique produite en France, les éoliennes en mer produites en France, les mini réacteurs.
> L’écologie, ce n’est pas fermer vos emplois, fermer vos usines, c’est permettre de changer des habitudes et des pratiques. C’est remplacer les vieilles chaudières avec lesquelles on conduisait l’activité par le gaz ou le charbon en les remplaçant par l’hydrogène », explique le président candidat. C’est, par l’innovation, vous permettre de produire davantage, mais le faire de manière écologique, il n’y a pas de fatalité.
> Il y a bien un projet qui permet de bâtir une économie écologique favorable à la biodiversité et protectrice du climat. Nous avons ces solutions, cette ambition européenne, ce projet-là, c’est le nôtre et nous le porterons.
J’entends l’anxiété de Françaises et de Français sincères qui me disent «Mais moi, je vois comme un mur devant moi» face au défi climatique. Cette anxiété, c’est celle que l’extrême droite va chercher lorsqu’elle dit, je cite la candidate d’extrême droite, «avec nous, plus de terrorisme climatique»! Employer un tel terme… «Avec nous, finies les éoliennes, nous allons les démonter!”» Bon courage, bonne utilisation de l’argent du contribuable. Même incompétente, elle est climatosceptique.
> Parler de la mer, parler de la forêt et parler de la beauté de nos paysages, de la biodiversité, c’est reconnaître que nous avons dans nos paysages, la trace visible, sensible, de ce qui ne va plus dans notre modèle.
> Il faut faire deux choses pour en finir avec le plastique à usage unique et mener la stratégie que j’évoquais tout à l’heure, celle de l’économie circulaire, celle du tri sélectif, celle que nous intensifieront dans nos investissements et les changements d’usage.
> Il nous faut aussi en finir avec ces grandes décharges. C’est pourquoi, sur les trois ans qui viennent, nous mettrons fin à 50 grandes décharges à ciel ouvert qui, aujourd’hui, polluent nos territoires, nos rivières, nos mers, menacent la biodiversité et préparent ce plastique de demain.
> Il faut obtenir cette taxe carbone aux frontières qui permettra d’éviter la concurrence déloyale nos industriels et nos agriculteurs. Sinon, comment expliquer à une usine qu’elle doit investir pour changer ? Si on permet d’importer des matériaux venant du bout du monde [dont les pays producteurs] n’ont pas fait les mêmes efforts ? Pour cela, que nous nous battrons partout pour ce qu’on appelle les clauses miroirs, c’est-à-dire demander la même chose aux autres que ce que nous faisons, nous européens.
> Nos agriculteurs ont déjà tant fait ces dernières années. Ils ont baissé tant et tant de produits phytosanitaires. 93 % des pesticides les plus préoccupants ont été supprimés. Ils sont mobilisés pour aller plus loin, pour continuer de réduire partout où nous le pouvons, les produits phytosanitaires, les pesticides et autres. Ils continueront, pas par l’injonction, mais par l’investissement.
> Nous avons déjà installé 250.000 éco délégués, nous irons plus loin en mettant en œuvre l’éducation au développement durable pour tous, depuis la maternelle jusqu’au lycée. Tous nos étudiants seront sensibilisés aux enjeux environnementaux et alimentaires dorénavant. Nous formerons 400.000 personnes de plus aux métiers de la transition écologique. Notre jeunesse sera intégrée au Haut Conseil pour le climat à travers les grandes associations. Par le service civique écologique, la jeunesse pourra participer aux grands chantiers écologiques de la nation. nous le ferons!
> Je propose que nous organisions chaque année un grand moment autour de nos jardins, de nos paysages. Cette fête de la nature pourrait se tenir au printemps, par exemple le quatrième samedi de mai. Ce sera un grand moment d’union nationale. Le signal envoyé au monde serait que la France ambitionne de devenir aujourd’hui la grande nation écologique.
> Ne sifflez pas l’extrême droite, battez là le 24 avril! (…) Ne sifflez pas, ça n’est pas advenu. Et je vous rassure, ça n’adviendra pas parce que le 24 avril, nous vaincrons!
> L’extrême droite présente un danger pour notre pays. J'aurais
pu vous parler des risques que l'extrême-droite fait peser sur la liberté de la
presse, quand elle choisit qui est journaliste et qui ne l'est pas. J'aurais pu
vous parler des risques que l'extrême-droite fait peser lorsqu’elle évoque l’avortement
de confort. J'aurais pu vous parler des risques que l'extrême-droite fait peser
lorsqu’elle propose aux plus riches, aux rentiers, lorsqu’ils ont moins de
trente ans, de les exonérer totalement d’impôt. «’aurais pu vous parler du
rapport quelque peu distant que madame Le Pen comme monsieur Zemmour entretiennent
avec la science, eux qui auraient aimé vous administrer de la chloroquine et du
vaccin russe.
La rupture que l’extrême droite prépare avec la Fraternité républicaine
lorsqu’elle veut mettre en cause le droit d’asile ou organiser un référendum
pour rétablir la peine de mort, la rupture avec notre laïcité lorsqu’elle veut
stigmatiser des millions de Français, interdire le port du voile ou la
nourriture casher ou halal. D’autres ruptures, avec l’Europe, l’Allemagne, par
un rapprochement avec la Russie.
> Je veux casser les murs qui isolent, d’ouvrir les routes qui donnent des perspectives de bâtir une école qui permet de libérer, d’ouvrir l’accès à la culture qui permet de vivre. C’est cela notre destin, car nous sommes un pays d’ouverture.
> Les grands dirigeants du 21e siècle ne sont pas simplement ceux et celles qui ont de la performance économique ou financière, mais celles qui sauront avoir des résultats pour l’inclusivité, pour l’égalité femmes-hommes et pour la question écologique. Les grands patrons seront des patrons verts, des patrons écoresponsables.
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