Jean-Louis Borloo a décidé de voter Emmanuel Macron dès le premier tour.
L’ancien ministre qui fut également président du Parti
radical puis président-fondateur de l’UDI explique son choix:
«Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas le moment de changer d’équipage
pour affronter les trois tsunamis» que sont la guerre en Europe,
l épidémie de la covid19 et leurs conséquences au niveau mondial comme l’inflation.
Dès lors, Macron est le mieux armé pour répondre aux défis actuels».
Et d’ajouter:
«Je ne suis ni son porte-parole, ni membre du fan-club. Mais compte tenu de la situation, je prends une position personnelle, responsable, réfléchie et claire.»
Il poursuit :
«Je crois qu’il y a le président d’avant les Gilets jaunes et celui d’après. Je suis convaincu que la grande époque des premiers de cordées et du ruissellement, c’est fini. On apprend tous de ses échecs et de ses succès. Ça sert à ça l’expérience. Et au fond, c’est le pari que je fais en décidant de voter pour lui.»
D’autant, indique Borloo, qu’il a eu avec Macron «des échanges récents et constructifs» sur les sujets qu’il a abordé dans un livre-programme récent qu’il a publié «L’Alarme» dans lequel il estime que «La France est devenue un pays aux pouvoirs complètement émiettés, avec l’État, les régions, les agglos, les organismes partiaires, etc.» et où il propose, pour s’attaquer aux blocages que cela induit «de créer un conseil national de la République pour mettre tout le monde autour de la table et repenser notre organisation».
Et de préciser :
«Cela fait trente ans que notre système public est désorganisé. Nous sommes
arrivés au bout d’un système hybride dont il faut refonder les bases. Donner
plus de pouvoir réel à la province pour gérer tous les sujets humains de
proximité»
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