L’invasion de l’Ukraine par la soldatesque de Poutine et les crimes de guerre qu’elle y commet nous montre une nouvelle fois que l’Humanité reste à la merci de la violence et de la haine.
Ce qui est le plus désespérant dans cette guerre voulue par le dictateur russe, c’est qu’elle procède avant tout d’une volonté de vengeance depuis que l’Ukraine a choisi la voie démocratique et de ne plus être un satellite, pire, une colonie russe.
Quand on entend ou lit les propos des idéologues du régime, on est saisi d’effroi par leur brutalité et leur sauvagerie puisque ce n’est à rien de moins qu’une destruction du pays et d’une élimination de toutes ses élites que ceux-ci prônent.
Quand on voit l’inhumanité monstrueuse ave laquelle agisse les troupes russes sur le terrain, on ne peut que faire le constat d’une persistance du mal qui est déstabilisante et perturbante.
Ici, des enfants meurent uniquement parce qu’un homme veut restaurer sa fierté atteinte parce qu’un peuple a osé lui dire non en se libérant voici quelques années de ses liens avec son régime scélérat.
Et une armée peut faire le sale boulot sans se poser de question.
Le monde, lui, a laissé faire.
Bien sûr, d’autres conflits tout aussi atroces se déroulent quotidiennement depuis la nuit des temps – on ne rappellera jamais assez que l’ensemble de ceux qui se sont déroulées et se déroulent depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale ont fait plus de mort que cette dernière – et ils sont tous aussi condamnables.
Mais de vraies antagonismes existent le plus souvent pour s’en aller tuer l’autre – ce qui ne légitime en rien de le faire – alors qu’ici, aucune justification d’aucune sorte ne peut être mise en avant autre que l’hubris démesuré d’un despote qui se rêve en réincarnation des tsars.
C’est pourquoi cette guerre nous sidère tant et nous fait ressentir que la vie humaine ne vaut rien pour ce genre de personnages dont on est plus habitué à lire les frasques dans les comptes-rendus des affaires de serial killers que dans ceux des actions des dirigeants de grandes nations.
Il faut bien se rendre compte que peu de guerres ont été déclarées pour des motifs aussi inconséquents.
De ce point de vue, on peut rapprocher Poutine d’Hitler.
Tous deux partagent en plus cet irrespect total de la dignité humaine.
Or, sans celle-ci, il ne pourra jamais y avoir un monde de paix.
Nous pensions que nous avions progressé dans ce domaine – la shoah ayant été une prise de conscience – mais de telles agressions nous montrent que, fondamentalement, il n’en est rien au niveau mondial.
C’est pourquoi les démocraties ne doivent pas seulement protéger leurs valeurs, leurs principes et leurs règles contre les agressions extérieures mais qu’elles doivent être à l’avant-garde d’un combat pour la dignité humaine sur toute la planète.
Par devoir.
D’autant que quand elles renoncent à ce rôle, la barbarie en profite.
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