Cabinets de conseil, rémunération occulte dans des paradis fiscaux, fortune cachée, etc., comme en 2017, les boules puantes à l’encontre d’Emmanuel Macron ont envahi l’espace médiatique à dix jours du scrutin.
Et il faut bien sûr s'en attendre à d'autres.
Avec toujours les mêmes acteurs, les réseaux sociaux et des sites internet spécialisés dans les fake news et les théories complotistes et des officines propagandistes souvent déguisées en médias comme Marianne, Valeurs Actuelles, Cnews ou Médiapart.
Le tout repris par des médias qui comptent en profiter commercialement et financièrement comme BFMTV, Le Parisien ou LCI ou politiquement comme Le Monde, Le Figaro ou franceinfo.
Quand on ne peut gagner une élection sur son programme, sur ses capacités à gouverner et son mérite, le seul moyen de pouvoir inverser la tendance est de décrédibiliser ses adversaires en les couvrant de boue en utilisant tous les stratagèmes possibles avec attaques personnelles et inventions de scandales que l’on va évidemment qualifier d’Etat.
Plus le candidat est médiocre, plus il est tenté par les boules puantes.
C’est sans doute pourquoi beaucoup proviennent de Valérie Pécresse et de son entourage.
Le modèle du genre, ici, est incontestablement la campagne de 2016 de Donald Trump où il attaqua et répandit insultes et mensonges contre ses concurrents lors de la primaire républicaine puis contre Hillary Clinton avec cette fameuse et fumante polémique sur ses emails qui était montée de toute pièce comme l’est aujourd’hui l’«affaire McKinsey» avec ses relents xénophobes et d’anti-américanisme primaire tant la cabinet de conseil étasunien n’est qu’un acteur mineur dans cette cabale anti-Macron.
Rappelons, pour ceux qui l’auraient oublié, que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis et qu’il a failli réussir à détruire la démocratie dans son pays.
Le débat d’idées et la confrontation des personnalités est donc remplacée par des fake news et des théories complotistes qui ne font évidemment pas honneur – un mot qu’ils ne connaissent pas de toute façon – à leurs auteurs et propagateurs.
Encore une fois, un mauvais coup porté à la démocratie républicaine grâce, en partie, à son lot d’idiots utiles qui battront ou pas leur coulpe toujours trop tard.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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