Certains estiment que le vote pour les extrêmes serait un vote «contestataire» plutôt qu’une adhésion aux thèses extrémistes portées par les candidats qui les représentent.
Mais cette distinction a-t-elle un intérêt?
Celui qui fait acte de vote contestataire, le fait contre un système qui est, en l’occurrence en France, celui de la démocratie républicaine.
Un système que veulent détruire les extrêmes.
Et l’électeur qui décide de glisser un bulletin dans l’urne en leur faveur le sait très bien.
Dès lors son vote est contestataire parce qu’il est extrême et vice versa!
A moins que l’on considère cet électeur comme ne sachant pas ce qu’il fait ce qui peut être le cas de certains mais certainement pas de tous.
Bien sûr, parmi ceux qui votent pour les candidats extrémistes, tous ne partagent pas leur programme ou une partie de celui-ci.
Dès lors on ne peut pas rapprocher leur vote d’une contestation du système mais plus sûrement d’un vote, soit d’humeur, soit d’irresponsabilité, soit des deux.
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