Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.
> Plus nous aiderons les Français à changer de voiture, plus nous réduirons notre consommation et la pollution. C'est bon pour la planète, c'est bon pour le portefeuille.
> Il faut une écologie du quotidien et une écologie du progrès. Cela passe par de l’investissement, par de la conviction ;
> Sur la transition écologique, les choses changent, grâce à vous, grâce à nous tous. Nous allons l'accélérer.
> [Lutte contre le réchauffement climatique] Au fond, le travail de l’Etat – et celui sur lequel je vais continuer de m’engager – c’est d’accompagner cette transformation, cette transition des usages et au fond, je tiens beaucoup à cette philosophie. L’écologie, c’est protéger notre planète, notre biodiversité, c’est réduire nos émissions de Co2 parce que nous vivons déjà les conséquences du réchauffement. Donc, on doit absolument réduire mais aussi continuer à produire et à avoir des activités économiques.
> [Lutte contre le réchauffement climatique] Quand on parle d’écologie, on parle des usages, des écosystèmes. Et c’est aussi comment on produit une énergie qu’on utilise, on est en train tous de le vivre en ce moment. (…) Notre devoir c’est, dans la durée, de réussir à sortir de cette dépendance à des hydrocarbures que nous ne produisons pas, qui sont le gaz et le pétrole, de moins émettre. Quelle est la clé pour faire ça? La clé, c’est l’électrification de tous nos moyens. Si on veut l’écologie et si on veut continuer à produire, nous aurons besoin de produire plus d’électricité pour notre pays. Par rapport à ça, on a une chance : c’est notre modèle basé sur le nucléaire. J’assume et je défends que la stratégie que je mets sur la table, c’est la seule qui permette de sortir rapidement de la dépendance aux énergies fossiles.
> [Lutte contre le réchauffement climatique] Le renouvelable ne suffira pas. Ceux qui vous disent 100% renouvelable, ce n’est pas vrai. Le renouvelable vous permet de produire davantage mais il continue à avoir un défaut, il est intermittent. Et quand il n’y a pas de vent et pas de soleil, à ce moment-là vous avez des coupures d’électricité. Il n’y a pas de solutions technologiques stables qui permettent aujourd’hui de stocker de manière durable. Si nous voulons continuer à avoir plus d’électricité, on n’y arrivera pas en abandonnant le nucléaire. (…) Mais ceux qui vous disent «tout nucléaire» se trompent aussi parce que tout ce que l’on décide à ce sujet aujourd’hui n’entrera en vigueur qu’à partir de 2035. On ne peut donc pas produire plus d’électricité jusqu’en 2035 si on ne fait que du nucléaire. C’est pour cela qu’il faut combiner sobriété, plus de renouvelable et du nucléaire. J’ai pris la décision de six nouveaux réacteurs et de mettre à l’étude une tranche de huit nouveaux réacteurs et, en même temps, de financer massivement les petits réacteurs modulaires qui permettent de développer encore plus vite et de manière encore plus souple une nouvelle génération nucléaire qui permettra de produire au plus près du territoire.
> [Faux scandale des cabinets de conseil] Beaucoup de
gens ont fait des contrevérités. (…) Quand vous devez faire des prestations
informatiques, vous vous adaptez à la cybersécurité, ce n’est pas une
compétence que vous avez dans l’Etat. Quand vous embauchez un fonctionnaire,
vous l’avez pour toute la vie. Il faut qu’il ait des compétences dont vous avez
besoin dans la durée. Quand vous êtes sur des missions ponctuelles ce n’est pas
une bonne utilisation de votre argent de créer un emploi dont nous allons payer
toute la carrière et la retraite.
Il est tout à fait légitime de se dire «Si j’ai besoin d’une mission, je prends
quelqu’un pour la mission», soit un contractuel, soit un prestataire.
> On a trop supprimé de fonctionnaires de terrain et pas en centrale. Je n’en ai pas supprimé mais je suis arrivé dans un pays où on en avait supprimé.
> Je ne fais pas de politique de fiction, mais, collectivement, j’ai moins entendu dire que Marine Le Pen est d’extrême droite. Il faut continuer à dire quelle est la vérité des projets. Si on dit que c’est un programme gentil, comme les autres, pas d’extrême droite, tout va bien. Je vais me battre jusqu’à la dernière seconde.
> [Zemmour-Le Pen] Il y a un tandem qui arrive clopin-clopant, qui dit tout et son contraire, divise le pays avec des idées d’extrême droite, porté par un clan et un nouveau venu. Ils disent que le problème vient de l'intérieur du pays, ils disent n'importe quoi. Ils disent qu'ils vont faire meeting ensemble, qu'ils sont main dans la main, il y en a un qui nous dit «retraite à 64 ans», l'autre nous dit 62 alors qu'elle avait dit 60, un qui ne veut pas, je ne sais pas quoi de la «remigration». On n’y comprend plus rien. On sait une chose, c'est l'extrême droite. Je les combats avec force mais je ne les banalise pas.
> Collectivement, le monde politico-médiatique a changé. Il y a vingt ans, les médias disaient «c’est terrible, front républicain et cætera» et les forces républicaines disaient «jamais». Il n’y a plus cette réaction, elle n’est plus là. Les gens ont détourné le regard, disent «c’est plus sympathique», l’ont banalisé… Moi, je n’ai jamais banalisé le Front national. J’ai toujours respecté les électeurs qui votaient, mais les solutions qu’ils proposent je les combats avec force.
> Le débat ambiant a fini par faire oublier ce qu'était l'extrême droite.
> Si l'extrême droite avait gagné il y a cinq ans, vous auriez été vaccinés en décembre et dé-vaccinés en janvier!
> Je veux pour les prochaines années continuer de renforcer cette France puissance maritime. Le faire en luttant contre la pêche illégale, en accompagnant nos pêcheurs dans le renouvellement de leur flotte, en renforçant le secteur de la plaisance qui est un formidable pourvoyeur d’emploi (…), en développant la pêche durable et toute sa valorisation, en renforçant la science et les modèles d’exploration parce qu’il faut connaître pour pouvoir protéger (…), en développant notre marine marchande (…), en défendant notre marine nationale. La marine française joue un rôle essentiel sur tout ce que je viens d’évoquer. Protéger les aires maritimes ne serait pas possible si nos armées n’étaient pas là pour les défendre face à la prédation de certaines puissances et, en particulier, pour nos territoires d’outre-mer.
> On me disait tout à l'heure, «vous venez parler
d'écologie, vous avez été soutenu par les chasseurs». Oui! Les chasseurs font
partie de la ruralité. On ne va pas faire la ruralité dans nos campagnes en
disant «on ne veut plus de chasseurs». Il y a des millions de Françaises et de
Français qui sont chasseurs. Parlez-moi d'écologie et expliquez-moi comment on
gère les espèces. Toutes celles et ceux qui sont là doivent connaître la
situation, s'il y a pas de chasseurs, bonjour les sangliers.
On a besoin de réguler, les chasseurs sont des contributeurs de cet espace. Ce
qu'on veut c'est qu'il y ait des règles du jeu, une gestion adaptative des
espèces, c'est que quand il commence à manquer des animaux d'une espèce, en
négociation avec le chasseur on dise, «là, la palombe est en danger», «là, la
tourterelle des bois est menacée, pas de chasse cette année». Et quand c'est
reconstitué on peut le faire. C'est comme ça qu'on a un respect mutuel, qu'on
préserve à la fois nos traditions nos usages mais surtout que chacun joue un
rôle, et je ne crois pas là non plus aux oppositions.
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