Retrouvez ici les propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la présentation de son programme pour l’élection présidentielle.
>Le projet que je vous présente aujourd'hui, c'est à la fois le fruit d'une cohérence, d'émancipation, de progrès pour chacun, qui se nourrit des crises que nous avons traversées. C'est un projet avec ce qu'on veut faire et il faut ensuite affronter le monde tel qu'il vient.
> Il y a des projets qui proposent aux Français le repli, le retour à une forme de nostalgie. Je crois, à l’inverse, que devant les peurs (…) il nous faut répondre par une ambition lucide. (…) Une forme d’optimisme dans la volonté. (…) J’ai une crédibilité liée aux cinq dernières années. (…) Je tâche de faire ce que je dis et j’essaie de dire à chaque fois ce que je fais.
> Mieux vivre dans notre pays, faire que l’on soit plus uni.
> J'avais pris l'engagement de baisser les impôts et malgré les crises, nous l'avons fait. Nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre deux fois plus vite qu'auparavant dans ce quinquennat.
> Je tâche de faire ce que j'ai dit et j'essaye de dire à chaque fois ce que je fais. J'avais promis de baisser le taux de chômage et malgré les crises, nous l'avons fait.
> Le projet que je vous présente est aussi ancré dans le moment qui est le nôtre : le retour du tragique dans notre histoire, où nos sociétés ont à vivre le retour de la guerre sur notre continent et des crises que nous ne prévoyons pas encore : les attaques cyber. Et des grandes transformations : la transition climatique et démographique.
> «Avec vous» n’est pas forcément un slogan, ce sera aussi pour moi une méthode démocratique, une nouvelle continuité dans la durée. Je mènerai un grand débat national permanent [en cas de réélection].
> Mon programme est nourri des crises que nous avons traversées durant ces cinq années et qui n’étaient pas prévues. (…) Le projet que je vous présente aujourd’hui est aussi évidemment ancré dans le moment qui est le nôtre, c’est-à-dire celui du retour du tragique dans l’histoire.
> Je veux le retour de la souveraineté populaire. Un retour de ce qu’on appelle parfois le politique, et je l’assume.
> Je suis pour un exécutif fort. Je suis pour un Parlement fort.
> Il faut améliorer la représentativité avec de la proportionnelle.
> Nous arrivons à un moment où le sujet n’est plus de gérer simplement le quotidien, mais de prendre des choix parfois historiques profonds et en rupture. Le retour de la souveraineté populaire est donc bien là.
> La politique la plus égalitaire c’est celle qui prévient les inégalités à la racine.
> il y a deux immenses chantiers avec des nouvelles méthodes pour obtenir de résultats: l’école et la santé qui sont deux sources d’inégalité.
> Nous n’avons jamais eu autant de Françaises et Français qui entrent sur le marché de travail et pourtant nous continuons à baisser le chômage, ce qui montre la force des réformes que nous avons faites.
> Il nous faut penser dans les branches professionnelles l’évolution des carrières et la possibilité de faire évoluer dans la carrière nos compatriotes. Quand on est face à une classe de jeunes enfants, vous pouvez être fatigué après 58, 60 ans et il est logique qu’on puisse vous proposer une fin de carrière dans des fonctions plus administratives.
> Je pense que le travail est un élément de dignité dans la société (…) c’est une valeur cardinale. La réalité du travail au quotidien est différente. Je ne veux pas récréer à travers la notion de pénibilité recréer des régimes spéciaux. (…) Les grands régimes spéciaux ne correspondent plus à ce qu’on vit au quotidien. (…) Je reconnais qu’il y a dans le travail des grandes différences, je dis qu’il faut prendre en compte les différences physiques, d’environnement du travail pour calculer votre retraite si vous êtes juste mais il faut le faire de manière la plus individualiséé.
> J’ai ajouté aux baisses d’impôts de 2017 celles qui ont émergé du grand débat et de la crise des “gilets jaunes
> Il y a eu plus de baisses d’impôts que celles auxquelles je m’étais engagé.
> Le sujet n’est pas de savoir si on va faire une revalorisation de tous les professeurs, en France entière, quelles que soient les conditions ou pas, c’est plutôt de savoir comment on va changer de méthode, collectivement, en mettant toutes les parties prenantes autour de la table pour faire bouger les choses collectivement.
> Je veux poursuivre l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche.
> Je souhaite aller plus loin et plus fort dans le financement de la recherche fondamentale et appliquée
> Il faut aller plus vite et plus fort que la loi de programmation pour la recherche.
> Il faut le renforcement de l’autonomie des universités pour en faire des opérateurs de recherche à part entière et le positionnement des organismes de recherche sur des secteurs stratégiques en leur permettant d’être plus attractifs et d’attirer les meilleurs talents internationaux.
> Il y aura un investissement dans l’université en ouvrant le nombre de places nécessaires dans l’enseignement supérieur et en développant davantage de filières courtes
> Je veux engager une réforme du lycée professionnel pour en faire une voie d’excellence en s’appuyant sur le succès de l’apprentissage.
> Après vous avoir parlé de la France, j’aimerais dire quelques mots sur les Françaises et les Français. (…) Il faut lutter contre les inégalités à la racine, se battre pour l’émancipation et contre l’assignation
> [Protection de l’enfance est une priorité] Notre société doit continuer à mieux protéger les enfants. (…) Il faut mieux accompagner les enfants. (…) Je veux un contrôle parental des écrans par défaut. On met trop souvent dans les mains de nos enfants des écrans sans les avoir formés ou suffisamment protégés.
> [Lutte contre le harcèlement] A l’école, au collège, au lycée (…), c’est une politique essentielle.
> [Inclusivité et élèves en situation de handicap] Nous augmenterons jusqu’à trente-cinq heures le temps de travail des accompagnants des élèves.
> Je n’ai pas voulu le RSA pour les 18-25 ans et je l’assume totalement parce que je considère que c’est en quelque sorte nous satisfaire d’une idée qu’on traiterait la pauvreté ou la précarité uniquement à travers des prestations monétaires. Oui, il faut des prestations monétaires mais il faut, en plus de ça, reconnaître la dignité de chacun, demander une part d’effort pour toutes celles et ceux qui le peuvent.
> Nous transformerons aussi Pôle emploi en le transformant en France Travail, ce qui est un changement profond. Ce sera un lieu où on accompagne celles et ceux qui ont vocation à revenir à l’emploi de manière beaucoup plus simple et où on met toutes les compétences autour de la table.
> J’organiserais des états généraux pour le droit à l’information. Ces états généraux auront vocation, au-delà le sujet capitalistique, à établir les éléments permettant de défendre l’information libre et indépendante.
> [Métavers européen] Un sujet-clé à la fois pour la capacité à permettre à tous nos créateurs de créer et de ne pas dépendre d’acteurs et d’agrégateurs anglo-saxons ou chinois qui pourront totalement contourner, sinon les règles, le respect du droit d’auteur et des droits voisins.
> Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole. (…) J’assume d’avoir une volonté de planification, qu’il s’agisse de la production d’énergie comme du déploiement de nouvelles filières industrielles, et de décliner ces objectifs par territoire en laissant la liberté d’adaptation
> [Nucléaire] En matière de production, la France s’engagera sur la construction d’une première tranche, un premier palier de six réacteurs et une mise à l’étude immédiate de huit autres réacteurs. La puissance solaire sera multipliée par dix. Cinquante parcs éoliens en mer seront déployés d’ici 2050.
> Il y aura un plan d’investissement de 30 milliards d’euros dans les secteurs d’avenir où il faut en matière de recherche fondamentale et appliquée un développement industriel assumé. Il y aura une série d’investissements massifs de la nation dans les minilanceurs spatiaux, dans les biomédicaments, dans les semi-conducteurs, dans les réacteurs nucléaires de troisième et quatrième génération, dans la poursuite de notre stratégie numérique et du développement des licornes et des grandes entreprises du secteur dans le cloud, le quantique, l’intelligence artificielle et plusieurs autres.
> Je veux ici rendre hommage à tous nos agriculteurs. Ils ont nourri le peuple français pendant la crise et durant cette pandémie.
> L’un des défis qui est le nôtre, c’est la transition démographique du monde agricole et les cinq, dix ans qui viennent sont des années de transition très profondes où beaucoup de nos exploitants en arrivent à un âge où ils vont devoir prendre leur retraite.
> Sur tous les sujets prioritaires, nous prendront une loi d'exception afin de réduire les délais et de simplifier drastiquement les procédures.
> Le refus d'asile vaudra obligation de quitter le territoire.
> Il y aura augmentation de 50% de l'allocation de soutien pour les mères célibataires de 116 à 174 euros par enfant et nous créerons un droit à la garde d'enfants opposable.
> [Véhicules électriques] On va mettre en place du leasing [location longue durée avec option d'achat] pour accompagner les ménages les plus modestes.
> La France s'est engagée sur une stratégie de neutralité carbone en 2050. Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole, et au charbon.
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