Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 13 mars – Les grandes ambitions / Le plein emploi est possible / Se battre pour les valeurs de la démocratie / Le débat permanent / La retraite à 65 ans / Les quatre pactes...

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Si j’ai décidé de me représenter, de me remettre en quelque sorte aux suffrages des Françaises et des Français, c’est pour solliciter la confiance de nos compatriotes et la votre. C’est parce que je crois pouvoir  être utile et surtout agir. Faire, continuer de faire et d’avancer. Cela ne m’intéresse pas de garder les responsabilités pour les responsabilités. (…) Et je regarde notre pays tel qu’il est et la responsabilité qui est la notre. Nous avons d’abord à nous battre pour les valeurs profondes auxquelles nous croyons, celle de démocratie, celle de liberté, de progrès. Elles paraissaient acquises pour toute éternité et ce que nous avons vécu ces dernières années, ce que nous sommes en train de vivre sur notre continent nous montre que ce combat est plus nécessaire que jamais. Ensuite, je veux continuer de rêver, d’espérer, de vouloir le progrès pour chacun et surtout des transformations profondes qui vont nous permettre d’embrasser le 21^e siècle. Oui, je crois en l’avenir de la France, je crois en l’avenir des Françaises et des Français, je crois dans des lendemains qui seront heureux.

> L’objectif du prochain quinquennat doit être le plein emploi. Il est atteignable et nous le ferons.

> Le deuxième bouclier contre la vie chère est l’écologie.

> Je n’ai rien perdu de ma volonté, de mon ambition pour le pays, de ma volonté de faire bouger le système. Rien n’est acquis, rien n’est gagné, rien n’est jamais écrit à l’avance.

> Je serai président jusqu’au dernier quart d’heure.

> [Dans mon programme] il y aura des grandes ambitions pour notre école, notre santé, la prise en charge de la dépendance et donc un vrai projet d’autonomie qui est essentiel pour le grand âge. Des mesures fortes pour l’écologie, l’égalité entre les femmes et les hommes, pour l’inclusion.

> [Mon programme sera structuré] autour de quatre pactes. Le pacte européen, pour notre protection, notre souveraineté; un pacte entre les générations, de la toute petite enfance jusqu'au grand âge; un pacte productif parce que pour porter notre modèle social (...), il faut pouvoir travailler plus et produire plus; et un pacte républicain car l'unité de la nation passe aussi par la défense de la laïcité, par une sécurité et une justice plus fortes, le respect de nos frontières et un projet d'intégration républicaine.

> Le slogan «Avec vous», ça ne va pas s'arrêter avec le vote. Pendant les cinq années qui suivent nous allons présider, gouverner, agir avec vous car il faut qu'au fond la responsabilité soit partagée.

> Je mènerais un nouveau grand débat permanent comme sur l'école, la santé, la réforme institutionnelle. Je veux que notre projet puisse reposer sur une méthode associant davantage nos compatriotes, dans la durée, y compris le lendemain de l'élection, en leur donnant une place comme véritables acteurs. (…) Nous avons mis en oeuvre des réformes parfois à la cavalcade, à la hussarde. Et nos compatriotes, même quand ils croyaient, voulaient en être aussi les acteurs, voulaient porter ces réformes. (…) Pendant des mois, nous allons mener un nouveau grand débat permanent pour agir.

> Et donc ce projet de retraite à 65 ans, c’est en effet plus de travail parce que c’est ce qui va nous permettre, tout en étant juste d’augmenter la pension minimale à 1100 euros, de permettre aussi plus de liberté en permettant le cumul emploi retraite. C’est une réforme de lucidité
Mais à mesure que nous vivons plus longtemps, nous ne pouvons pas continuer à partir au même âge à la retraite. L’âge de la retraite doit accompagner cette augmentation due à l’espérance de vie. Pour justement pouvoir le financer. Quand je regarde nos voisins, ils ont beaucoup plus augmenté l’âge de départ à la retraite, il est déjà à 65 ans en Allemagne.
[Cette réforme sera mise en œuvre] rapidement [mais] progressivement et par étapes à 65 ans. Elle prendra en compte d'abord les carrières longues et les carrières pénibles parce qu'il faut être juste, travailler jusqu'à 65 ans n'est pas la même chose pour tout le monde.

> Beaucoup de candidats qui portent d'autres projets démocratiques, utilisent le réel en quelque sorte pour ramener le pays soit vers un catastrophisme et un défaitisme, soit pour le ramener vers son passé.
Ce sont des visions où au fond, la France aurait déjà perdu ou sa dernière chance serait de redevenir la France de notre enfance. Il faut regarder notre avenir, sans naïveté aucune, lucide sur ce qu'il nous manque et lucide sur ce que parfois nous n'avons pas réussi, mais regarder devant, avancer, propose".
Je suis frappé de voir que beaucoup se retournent vers des projets de division. L'unité est indispensable pour notre pays qui sort d'une épidémie, qui est encore là, mais qui nous a frappés si durement, qui nous a plongés dans la solitude.
S'il vous plaît, ne sifflez jamais les autres, ne conspuez jamais les autres parce que vous vivez avec eux dans le même pays, avec parfois les mêmes problèmes et que demain nous aurons à faire avec tous.