Quand est-ce que la politique de l’apaisement envers les dictateurs a fonctionné?
Jamais.
Parce que le dictateur prend l’apaisement pour de la faiblesse et donc, au lieu de calmer ses ardeurs, cette stratégie va, au contraire, le renforcer dans sa conviction qu’il peut encore aller plus loin.
Ainsi, en ayant cédé à tous les caprices d’Adolf Hitler, les démocraties ont abandonné les peuples agressés et n’ont pas empêché une guerre mondiale.
En revanche, lorsque Staline a décidé le blocus de Berlin, la réponse ferme et déterminée des Occidentaux a fait reculer le dictateur.
En ayant refusé de dire stop à Poutine au cours des années passées, les démocraties l’ont amené à croire qu’il pourrait toujours demander et obtenir plus.
D’où sa guerre contre l’Ukraine aujourd’hui.
Ce que n’ont pas compris les démocraties, c’est qu’avec les régimes totalitaire, il faut parler le même langage qu’eux parce qu’en la matière la raison passe au second plan mais pas le rapport de force.
On peut bien évidemment le regretter mais ne pas faire ce constat comme le fit Kennedy lors de la crise des missiles de Cuba, est une faute qui peut coûter très cher.
La fuite en avant affublé d’œillères n’est pas le comportement le plus glorieux des démocraties et ne donne aucun résultat comme le démontra le pitoyable premier ministre Chamberlain en 1938 à Munich.
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