Il a fallu une guerre déclenchée par leur créateur, le dictateur Vladimir Poutine, pour que les organes de propagande déguisés grossièrement en médias, RT et Sputnik, soient enfin bannis des ondes européennes et donc françaises.
Depuis leur création, ils n’ont cessé de répandre la «bonne parole» du maitre du Kremlin et ont participé à la guerre de désinformation et à propager des mensonges éhontés, devenant même une des sources préférées d’information pour les gilets jaunes…
Alors, lorsque l’on entend leurs employés dénoncer cette fermeture comme une «atteinte à la liberté de la presse», on se dit d’une part qu’ils sont bien spécialisés dans les fake news et d’autre part on hallucine que des propagandistes payés directement de la poche de Poutine qui osent raconter comment l’armée ukrainienne commet des actes de barbarie alors que les troupes russes font dans l’humanitaire et sont respectueuses des individus, qui osent montrer les «exactions» ukrainiennes mais pas les images des destructions et de morts de civils causés par les bombardements russes, puissent se revendiquer d’une quelconque statut de journaliste!
Oui, il était temps de fermer le bec aux collaborateurs de l’Etat russe, à ceux qui n’ont aucune dignité à travailler pour un régime liberticide et corrompu et qui, en plus, s’indigne quand on leur rappelle qui ils sont réellement au lieu d’assumer ce qu’ils ont choisi d’être.
Bon, RT et Sputnik, ce n’était pas grand-chose et Poutine a encore tous ses trolls sur internet pour répandre sa boue et tenter de déstabiliser les démocraties.
Mais il faut saluer cette décision de salubrité publique parce qu’elle démontre, on l’espère, que les temps ont changé et que les Européens ont enfin décidé de défendre les valeurs humanistes de la démocratie.
Une dernière chose: les salariés de ces organes de propagande – qui manifestement n’ont aucune pudeur – ont décidé de faire une pétition contre cette fermeture et on a hâte de voir combien de signatures ils ont collecté et de lire les noms des personnalités qui les soutiennent.
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