Emmanuel Macron est en tête dans les sondages depuis un an et a accentué son avance en particulier dans les dernières semaines.
Cette position est certes enviable mais elle ne dit évidemment pas le résultat de la présidentielle qui va se dérouler dans moins d’un mois.
Néanmoins, elle est seulement la résultante de l’appréciation des Français quant à leur choix pour cette élection.
Bien entendu, ce choix se fait autant par rapport à la personne et ses capacités qu’à la situation intérieure et extérieure du pays et cela vaut pour tous les candidats.
Or voici que les adversaires de Macron, aidés en cela par certains médias, entonnent en cœur la complainte des mauvais perdants: «C’est à cause de la guerre en Ukraine, de son refus de débattre, de la présidence française de l’Union européenne, de la reprise économique après la pandémie de la covid19 et tout le reste» que Macron va être réélu.
Voilà qui montre le peu de confiance en eux et leurs capacités à convaincre les Français de leur compétence à gouverner le pays.
Selon eux, ce scrutin est faussé et, plus grave, certains vont même jusqu’à remettre en cause sa légitimité si Macron était élu.
Une accusation qui, évidemment ne vaudrait pas si l’un d’entre eux était l’heureux gagnant!
Ce discours ne repose que sur une amertume de ne pas être en position d’emporter et, surtout, est d’une totale irresponsabilité.
Jeter le soupçon sur la principale élection de la vie politique française est, dans les circonstances que nous connaissons où la démocratie est constamment attaquée par ses ennemis intérieurs – dont certains sont candidats – et extérieurs, inadmissible et indéfendable, montrant toute la médiocrité de ceux qui le propagent.
Parce que le 10 avril prochain quand il faudra sélectionner les deux finalistes puis le 24 avril lorsqu’il faudra choisir celui ou celle qui occupera l’Elysée pendant cinq ans, ce sont les électeurs qui feront entendre leur voix et rien ne permet de prétendre qu’ils ne seront pas libres de mettre le bulletin qu’ils veulent dans l’urne.
C’est même les prendre pour des cons!
Malheureusement, les politiciens qui jouent à ce jeu malsain ont peu ce sens de la responsabilité nécessaire à leurs fonctions surtout à celle à laquelle ils aspirent.
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