Editorial du CREC. Pourquoi les électeurs de gauche et de droite devraient voter pour Macron

Les partis de gauche et de droite «classiques» sont sous la coupe de leurs radicaux et pressurisés par les extrêmes.

D’où des programmes et des prises de position de leurs candidats à la présidentielle qui ne peuvent contenter les électeurs traditionnels de la Gauche et de la Droite.

Sans oublier que ces candidats n’ont que peu de chances de l’emporter.

Macron lui n’est prisonnier d’aucun radicalisme, d’aucun extrémisme et possède des chances de victoire.

Son quinquennat qui s’achève et le programme qu’il vient de publier pour celui qu’il sollicite auprès des Français sont absolument compatibles avec une grande partie du positionnement des électeurs de gauche et de droite.

Ici, il n’est pas question de parler de ralliement et même d’abandon de convictions mais seulement d’un constat évident et donc des conséquences tout aussi évidentes qu’il devrait entraîner.

Les attaques incessantes contre les valeurs et le fonctionnement de la démocratie, le soutien à tous les mouvements séditieux contre la république, les diatribes anti-européennes,  la proximité avec nombre d’autocrates et de dictateurs de la planète – dont évidemment Vladimir Poutine –, les programmes économiques irréalistes et populistes des radicalismes et des extrémismes gauchistes et droitistes sont aux antipodes des idées que défendent les électeurs traditionnels de gauche et de droite.

En l’occurrence, leur vote pour Emmanuel Macron serait, tout à la fois, un barrage contre les extrémismes et des radicalismes qui minent leur camp partisan et idéologique – donc des candidats qui les représentent et qui seraient un danger pour la démocratie républicaine s’ils étaient élus – et un acte positif pour un programme et un homme avec lesquels ils sont d’accord sur l’essentiel ou, tout au moins, l’essentiel de l’essentiel.

On rappellera qu’une élection démocratique est, en même temps, un choix et un rejet.

On sélectionne tel candidat et/ou on décide d’éliminer ceux que l’on ne veut pas voir à la tête du pays.

Enfin, la situation du pays et l’état du monde actuels imposent absolument que l’on ne prenne pas de risques aventuristes mais que l’on continue à bâtir sur le réel une France humaniste, progressiste et souveraine dans une Europe forte afin de protéger et d’émanciper au mieux les Françaises et les Français.