samedi 26 février 2022

L’Humeur du Centriste. Le Pen-Zemmour-Mélenchon, si l’un d’eux était notre président, nous serions les alliés complices de Poutine!

Les dictateurs ont besoin d’idiots utiles bien que, dans ce cas, il vaut mieux parler de crétins corrompus.

Ainsi, imaginons que Poutine ait envahi l’Ukraine dans quelques semaines, après l’élection présidentielle française et que, dans notre infinie connerie nous ayons mis à l’Elysée un(e) personnage comme Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, trois de ses groupies transis qui se seraient rendus évidemment à Moscou pour leur premier voyage comme président(e) au lieu de se rendre à Berlin.

Oui, nous serions des alliés de la crapule du Kremlin qui a décidé de tuer des hommes, des femmes et des enfants simplement par hubris et désir de puissance, ce qui en dit long sur sa filiation hitlérienne.

Car pour la «dénazification» dont il parle, il n’aurait pas eu besoin d’aller à Kiev mais juste pas plus loin que sa chambre à coucher…

Pour en revenir aux amis de Vladimir qui, aujourd’hui, nous expliquent qu’ils n’ont jamais vraiment été si proches de lui et «vive la France, vive la République!», je n’aurais pas à infliger à nos lecteurs toutes leurs déclarations d’amour.

Une seule résumera le tout, quand le «grand» géopoliticien Zemmour affirmait péremptoirement que jamais Poutine n’envahirait l’Ukraine et que c’était un type comme lui dont aurait besoin pour diriger les Français!

Le pire est que le bonhomme n’a même pas eu le courage d’annoncer son retrait de la présidentielle après de tels propos.

Ceux-ci, entre parenthèse, sont un copié-collé de ceux prononcés par Donald Trump.

Imaginez Trump à la Maison blanche et Zemmour à l’Elysée aujourd’hui, un cauchemar que Poutine n’a même jamais imaginé dans ses rêves!

Plus sérieusement, alors que la démocratie et nos libertés sont en périls, on attend des électeurs des trois personnages précités de faire le choix entre être des défenseurs du monde libre ou des collabos du totalitarisme.

Est-ce que cela en fera bouger beaucoup?

Les sondages n’ont pas l’air de le montrer pour l’instant.

Et constatons donc avec grande amertume, nous ne sommes plus en 1939 mais bien après le 24 octobre 1940, ce «jour d’infamie» – pour reprendre une expression de Franklin Roosevelt après l’attaque de Pearl Harbour par les Japonais – où Philippe Pétain – vous savez, le type que tente de réhabiliter Zemmour – s’est rendu à Montoire pour serrer la poigne d’Adolf Hitler et sceller la collaboration de l’«Etat français» avec le pire criminel de l’Histoire.

J’attends, sans trop y croire, qu’ils me fassent mentir.

Centristement votre.
Le Centriste

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.