La bataille de chiffonniers entre Marine Le Pen et Eric Zemmour continue à faire rage et à agiter le landerneau de l’extrême-droite comme le montre les propos de la première à l’égard su second dans le quotidien Le Figaro du 4 février.
Tandis que Zemmour parie sur l’effondrement de Le Pen et le fiasco de Pécresse pour prendre le leadership d’une droite dure où les extrémistes et les radicaux domineront les conservateurs, Le Pen espère encore que celui-ci n’est qu’un fétu de paille qui disparaitra définitivement après son échec à la présidentielle ce qui lui permettra de poursuivra son agenda pétainiste qui consiste à se présenter désormais comme une femme au-dessus des partis qui veut uniquement le bien du pays et rejette tous les excités qui ont pourtant été à la base du FN de son père et qui encombrent encore les couloirs du RN.
Alors que Marine Le Pen se rendit à New York en 2016 dans la Trump tower comme une groupie pathétique pour rencontrer son idole, c’est Zemmour qui est pourtant le plus proche du populiste démagogue extrémiste américain et qui rêve de reproduire son succès présidentiel en France.
Mais, le plus important dans cet affrontement entre deux personnages dangereux et dont le projet est bien d’instaurer, au minimum, une autocratie dans notre pays à leur unique profit – ne sont-ils pas des admirateurs, tous deux de Poutine? –, c’est que leur détestation réciproque parviennent à les détruire mutuellement ce qui serait un bienfait certain pour la démocratie républicaine.
Pour l’instant les sondages disent malheureusement le contraire mais un échec final des deux à la présidentielle pourrait leur être fatal même si, ne nous leurrons pas, l’espace de l’extrême-droite et son idéologie nauséabonde seront toujours là et que, donc, quelque soit celui qui en sera le chef et le représentant, le combat continuera et qu’il sera encore loin d’être terminé.
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