Que personne n’en doute, l’invasion de l’Ukraine par la soldatesque poutinienne est autant destinée à annexer ce pays qu’à envoyer un message aux Européens, «votre tour viendra»!
Parce que le despote du Kremlin croit dur comme fer que les démocraties sont en bout de course – sa manipulation réussie de l’Amérique de Trump n’a pu que le conforter dans cette vision – et qu’il va pouvoir être le nouveau maître du continent, plus, le maître du monde.
C’est donc une guerre en Europe qu’il a déclenché mais surtout une guerre contre l’Europe, contre sa civilisation, contre ses régimes démocratiques.
Oui, que personne n’en doute, la guerre contre l’Ukraine est la première phase d’une guerre contre l’Europe.
Oui, nous sommes en guerre même si les Russes n’ont envahi pour l’instant que le territoire de l’Ukraine.
Demain, après-demain, dans un an, dans dix ans, ce sont d’autres pays qui seront dans le viseur de Poutine si nous ne décidons pas de l’arrêter maintenant.
Oui, dans cette volonté de mettre au pas l’Europe, Poutine est un nouvel Hitler parce qu’il agit exactement comme lui ainsi que nous avons eu l’occasion de le dire et de le démontrer ici et comme l’a fait remarqué, en passant, une journaliste ce matin lors de la conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN lorsqu’elle lui a demandé comment l’alliance comptait «arrêter Hitler… pardon, Poutine» dans un lapsus qui n’en était pas un!
C’est à ce niveau de menace que nous devons désormais agir.
Nous avons déjà un temps de retard.
Faisons en sorte de le rattraper au plus vite.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.