«Aurais-je ou aurais-je pas les 500 signatures d’élus pour me présenter», telle est la question existentielle qui agite les nuits angoissées de Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon.
Selon toute évidence, ils finiront pas les avoir mais doit-on se féliciter avec un certain nombre d’idiots utiles que des ennemis déclarés de la démocratie républicaine qui, de surcroit, soutiennent en ce moment un adversaire déclaré de l’Occident donc de la France, le Russe Poutine qui menace de déclarer une guerre sanglante en Europe, puissent concourir pour diriger le pays?
Que des extrémistes populistes antidémocrates et amis de dictateurs ne puissent se présenter à la présidentielle, est-ce si grave?
Parce qu’au nom de la démocratie que brandissent ces éventuels candidats officiels et leurs idiots utiles, c’est plutôt, en toute logique, le contraire que l’on aurait tendance à estimer être la bonne réponse...
Car, au-delà de la possibilité terrifiante qu’ils puissent être élus, ces personnages vont alors bénéficier d’une tribune offerte par la démocratie pour qu’ils puissent la dézinguer et réclamer sa disparition!
On savait la démocratie tolérante mais à ce point de puérilité qui confine à la sottise!
Ceux qui prétendent que l’absence du trio Le Pen-Zemmour-Mélenchon serait un déni de démocratie entrent dans leur jeu où ils se disent victimes du système tout en l’instrumentalisant depuis des années pour faire une propagande de leurs thèses liberticides et révisionnistes ainsi que l’éloge de régimes totalitaires dont ils verraient bien l’établissement d’un similaire en France.
Il serait le bienvenu de réfléchir sur la qualité démocratique de ceux qui peuvent se présenter à une élection parce que l’Histoire nous enseigne que c’est une voie choisie par nombre des ennemis de la liberté pour prendre le pouvoir.
La liste est longue de ceux qui ont réussi comme Hitler, Mussolini, Poutine ou Erdogan.
Tout aussi longue est la liste de ceux qui tentent ou ont tenté de le faire récemment comme Trump, Bolsonaro, Orban ou Duterte.
Poutine vient justement de nous rappeler que la démocratie est d’une naïveté confondante face à ses ennemis tout comme l’avait démontré en son temps Hitler.
Il serait peut-être temps que nous nous préoccupions plus de défendre la liberté de ceux qui veulent la pratiquer que la liberté de ceux qui veulent la détruire.
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