La quotidienne centriste du 11 février 2022. Fomenter le désordre populiste pour imposer un ordre liberticide, un grand classique des extrêmes

Or donc, à deux mois d’une élection démocratique, voilà qu’un soi-disant «convoi de la liberté» plus proche d’un «carnaval de l’obscénité» veut imposer sa lecture de la souveraineté populaire à la nation.

Composé de groupes «anti-tout» manipulés et soutenus par les partis extrémistes (LFI, RN, Reconquête) et des personnages troubles, ils sont chargés de fomenter le désordre pour imposer un ordre liberticide.

Un grand classique des extrêmes ennemis de la démocratie que l’on a retrouvé, bien sûr, dans le mouvement de foule des gilets jaunes mais également dans toutes les tentatives de déstabilisation de la république au cours de l’histoire contemporaine.

En instrumentalisant la liberté qui n’est dans leur main que de la licence, les extrêmes envoient les gogos de service érigés en avant-garde de la révolution  -- «populaire» ou «nationale», au choix – pour créer les conditions d’une normalisation totalitaire sur l’autel de laquelle ces mêmes gogos seront les premiers sacrifiés.

Des extrêmes qui reçoivent une aide des médias dont, et c’est peut-être le plus grave, on attend plus rien tellement ils ont perdu le sens des valeurs sur lesquelles sont assis leur existence et leur indépendance et qui n’ont trouvé, comme parade à la concurrence frontale des réseaux sociaux et des blogs qui privilégient les opinions sur les faits ainsi que la recherche constante du buzz, de les singer plutôt que de s’en démarquer parce que leur mission est non de divertir mais d’informer.

Face à cette provocation «chienlesque» des cabaleurs de la tyrannie, la démocratie doit répondre avec fermeté et bien pointer du doigt les principaux responsables et pas les sous-fifres à la recherche de leur quart d’heure de gloire.

Oui, la liberté est fragile mais pas ses défenseurs, les vrais, les démocrates, qui doivent redoubler d’une vigilance qu’ils délaissent souvent alors qu’elle devrait être de mise sans relâche comme le prouve cet énième retour de la bête immonde et de ses adeptes.

 

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