La quotidienne centriste du 10 février 2022. Le nucléaire impose un choix de société… mais nous l’avons déjà fait!

Emmanuel Macron a donc décidé de (re)lancer le programme nucléaire avec un ambitieux plan de construction de nouvelles centrales afin que la France ne soit pas dépendante des énergies fossiles qu’elle ne possède pas et qu’elle doit acheter à l’étranger et qui, quoi qu’il arrive, coûteront de plus en plus cher dans les décennies à venir du fait de leur raréfaction et d’une forte demande mondiale, au-delà de la flambée actuelle des prix due à la forte croissance économique mondiale.

Parce que, en s’inspirant d’un slogan qui fit florès lors de la première crise pétrolière de 1973, en France on n’a pas de pétrole mais on a du nucléaire.

A noter que le Président de la république a également dévoilé un plan tout aussi ambitieux concernant les autres énergies propres.

Aujourd’hui, une majorité de Français soutient le nucléaire parce qu’il a compris que c’était le seul moyen d’assurer un niveau de vie parmi les plus importants de la planète.

De même, ils savent qu’aucune grande puissance au monde n’est parvenue à se passer des énergies fossiles que ce soit aux Etats-Unis, en Chine, au Japon et en Allemagne, ce dernier pays étant un exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de réchauffement climatique puisqu’il a abandonné, sous la pression des écologistes, ses centrales nucléaires ce qui lui impose de faire fonctionner des centrales au gaz et surtout au charbon qui sont extrêmement polluantes….

C’est vrai que le nucléaire porte un débat sur la société que l’on veut construire.

Que ce soit le danger que représente l’atome, le problème des déchets, le coût de fonctionnement des centrales, le coût du combustible et le modèle de développement et de croissance que l’on souhaite au moment où se pose la question du réchauffement climatique du aux activités humaines.

Mais ce débat a déjà été tranché avant même d’être organisé!

Tout dans le comportement des Français – qui n’est d’ailleurs pas différent de celui des autres habitants de la planète – montre que le plus important est de continuer le développement de leur pays et pas d’être dans la décroissance.

Oui, ils sont concernés, voire inquiets, sur les enjeux environnementaux mais ils choisissent systématiquement de privilégier leur mode de vie et leur pouvoir d’achat.

Même chose pour le nucléaire et de ses inconvénients d’autant plus qu’ils se donnent bonne conscience puisque celui-ci est une énergie propre face à la crise du climat.

Et puis, les autres énergies propres et renouvelables ne sont pas encore en mesure de prendre le relais sans parler de nombre de leurs inconvénients.

Dès lors, sans choix dépourvu d’aléas,  sans remède miracle, c’est la moins mauvaise solution qui l’emporte jusqu’à ce de nouvelles avancées scientifiques et technologiques permettent de se passer de l’atome.

 

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