Voici une sélection, ce 13 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Bien se déplacer, c'est d'abord pouvoir
circuler en toute sécurité. Grâce aux hausses d'effectifs inédites de ce
quinquennat (10 000 policiers et gendarmes supplémentaires), nous allons
doubler la présence des forces de sécurité intérieure dans les transports.
> Les transports, les transports collectifs, parce qu’ils sont au carrefour des enjeux majeurs de transition écologique, d’aménagement du territoire, de politique industrielle et d’innovation technologique, de grands travaux publics sont au cœur de nos politiques publiques et notamment du plan de relance car la demande du président de la République et je le dis incessamment toujours grâce à la contribution décisive de l’Union européenne que ce plan de relance se déploie partout dans notre pays.
- J’annonce à la suite d’un engagement du président de la République, un renforcement sans précédent des forces de sécurité dans les transports, avec, je le dis, une priorité très forte pour faire reculer en particulier les agressions dont sont victimes les femmes dans les transports en commun, et mieux assurer leur sécurité.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Union européenne: réunion des ministres des Affaires étrangères des
27 à Brest] Cette réunion permet de travailler sur des
thèmes centraux pour les européens et leur avenir:
- nos relations avec les pays du voisinage oriental,
- construction d’une relation plus équilibrée avec la Chine
- refondation du partenariat entre l’UE et l’Union africaine.
Nous avons aussi souhaité organiser des discussions entre les ministres des affaires étrangères et de la défense des 27. Face aux menaces qui pèsent sur la sécurité des Européens, nous bâtissons un cap commun qui renforcera concrètement notre souveraineté collective.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> - 4 214 projets de rénovation de bâtiments de
l’État
- 1500 points de recharge électrique installés dans les services publics
- Moins de plastique à usage unique
- Achat d'appareils électroniques reconditionnés
Nos services publics s'engagent
> On a clairement un problème d’efficacité sur l’utilisation du nucléaire.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] Le protocole a évolué parce que la
situation est nouvelle et que Omicron pose des problèmes spécifiques. La France
peut être fière d’avoir su maintenir ses écoles ouvertes. Cela doit continuer
en écoutant toutes les attentes du terrain.
> La nouvelle étape du Pass culture que nous avons préparée est de la plus haute importance pour nos élèves pour leur éducation artistique et culturelle. Elle nous permet notamment de financer les sorties culturelles de chaque classe de France à partir de la 4ème.
> [Covid19 et protocole sanitaire à l'école] Nous aimerions tous que les inconvéniants liés au virus n'existent pas. Il est facile de les décrire, plus difficile de les gérer. Oui, le virus oblige la France, comme d'autres pays, à piloter à vue.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Les travaux sur la Boussole
stratégique continuent en vue d'une adoption en mars. C'est historique : il
s'agira de la toute première stratégie de défense et de sécurité rédigée et
portée par l'Union européenne.
> À Brest pour la première réunion ministérielle de la
Présidence française du Conseil de l’Union européenne, avec les ministres de la
défense de l’Union européenne. Nos échanges portent principalement sur 3 enjeux
:
1- La boussole stratégique. Premier livre blanc de l’Union européenne, elle
doit être adoptée en mars 2022. Elle définira les priorités de l’UE en matière
de défense. Elle garantira à l’Europe une place dans le monde de demain.
2- Le spatial. Et plus généralement les espaces contestés. L’UE doit pouvoir
identifier les menaces et y apporter des réponses.
3- Les sujets d’actualité majeurs seront également abordés, en particulier le
Mali et l’Ukraine.
La France est fière d’assumer la présidence française du Conseil de l’Union
européenne pour les 6 prochains mois. Nous avons à coeur de participer à la
bonne tenue des discussions, afin que les travaux reflètent la diversité et
l'ambition de tous les Etats membres.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Le Président de la République a annoncé à Nice une hausse de
15 milliards d’euros sur cinq ans du budget de la sécurité. Cette hausse
historique va notamment permettre de transformer le ministère de l’Intérieur
pour mieux l’armer contre la cybercriminalité.
Création d’une école de formation cyber pour former les
policiers, les gendarmes et les agents des services de renseignement sur la
cyberdélinquance.
Mise en place d’un équivalent numérique de « l’appel 17 » afin que chaque
citoyen puisse signaler en direct une attaque cyber et être mis immédiatement
en relation avec un opérateur spécialisé.
> Comme l’a annoncé Emmanuel Macron à Nice, nous allons doubler en cinq ans le nombre d’enquêteurs dédiés aux violences intrafamiliales, soit 2 000 supplémentaires, dans le cadre la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur. Afin d’assurer une meilleure prise en compte des victimes et des usagers, nous allons notamment généraliser le dépôt de plainte sur le terrain en 2022.
> Création de 10 000 postes de
policiers et gendarmes, renouvellement de 60% du parc automobile de la police
et de la gendarmerie, rénovation de 700 brigades et commissariats… Depuis 5
ans, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, nous redonnons des moyens au ministère de l’Intérieur.
> Comme l’a annoncé le Président de la République, nous allons créer 200
brigades de gendarmerie en milieu rural dans le cadre de la loi d’orientation
et de programmation du ministère de l’Intérieur. Objectif : rapprocher les
forces de sécurité des Français !
> La liberté de culte est fondamentale, nous la protégeons. En 2021, nous avons déployé un effort sans précédent sur le programme de sécurisation des lieux de culte.
> Soutien aux catholiques de notre pays à la suite d’actes de vandalisme qui ont touché ces derniers jours plusieurs lieux de culte. Des enquêtes ont été ouvertes, qui permettront d’identifier les auteurs de ces actes inacceptables.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Je pense qu'il y a de la fatigue chez les enseignants mais
de la fatigue de façon générale chez beaucoup de Français, avec une épidémie
qui dure depuis maintenant près de deux ans. Donc, évidemment, on va être très
à l'écoute des difficultés qui sont exprimées par les enseignants. En même
temps, l'épidémie est bien là, avec à la fois le variant delta qui est toujours
là, ce variant Omicron dont on sait qu'il est très contagieux. Donc, il faut
arriver à trouver des mesures, évidemment, avec les enseignants qui sont en
première ligne face à cette crise sanitaire.
> [Covid19] On a mis en place une obligation de trois jours de télétravail pour les postes, naturellement, pour lesquels c'est possible depuis début janvier. Et ce qu'on voit, c'est que les chiffres stagnent. On a à peu près 60% des salariés qui peuvent facilement télétravailler qui le font. Je rappelle qu'au printemps 2021, on était à près de 80%. C'est préoccupant parce que vous savez, on a une vague épidémique qui est très forte, avec près de 300.000 cas par jour en moyenne. Donc, ça montre que toutes les entreprises ne se sont pas mobilisées. Et bien évidemment, moi, j'appelle tous ceux qui le peuvent à télétravailler. C'est une arme aussi pour lutter contre la propagation du virus.
> [Covid19] On ne peut pas transiger avec la santé des salariés, c'est vrai pour le télétravail. Et puis, c'est vrai pour toutes les règles qui s'appliquent en entreprise, le port du masque, la désinfection des outils de travail. C'est pour ça que j'avais souhaité instaurer une sanction administrative pour les entreprises qui n'appliquent pas les règles et qui donc mettent en danger leurs salariés. Cette sanction serait plus efficace et plus dissuasive que ce qui existe aujourd'hui. En effet, les sénateurs ont décidé de supprimer cette sanction sans proposer d'alternative. Je le déplore, surtout au vu des chiffres qu'on vient d'évoquer sur la mise en œuvre de l'obligation de télétravail. Donc, les discussions vont se poursuivre entre l'Assemblée et le Sénat. Ce que je peux vous dire, c'est que quoi qu'il arrive, l'Inspection du travail restera mobilisée pour accompagner les entreprises et assurer la protection des salariés.
> Les chiffres du chômage n'ont jamais été aussi bas depuis quinze ans. Mais malgré la bonne reprise économique, nous avons encore des demandeurs d'emploi qui ne retrouvent pas de travail et beaucoup d'entreprises qui ont du mal à recruter. C'est pour ça qu'avec le premier ministre, fin septembre dernier, on avait annoncé des financements supplémentaires pour l'accompagnement et la formation des demandeurs d'emploi. Moi, j'avais demandé à Pôle emploi de lancer un challenge interne pour faire remonter des projets innovants. Avec un objectif : accélérer le retour à l'emploi des demandeurs d'emploi de longue durée. 106 projets ont été retenus. Ils vont bénéficier d'un soutien financier exceptionnel de mon ministère.
> Ça n'est pas simple de permettre à des demandeurs d'emploi, de façon générale, de répondre aux besoins des entreprises. Il faut les former et on fait un effort considérable depuis le début du quinquennat et on a encore accentué cet effort avec le plan annoncé fin septembre. Et puis, il peut aussi y avoir des gens qui ont perdu un peu l'habitude d'aller au travail, qui ont besoin de retrouver les codes de l'entreprise. Et c'est pour ça qu'il faut innover, trouver la bonne façon de les ramener vers l'emploi.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Le pôle dédié aux crimes en série et non élucidés est prévu par
la loi renforçant la confiance dans l’institution judiciaire que j’ai portée
devant les parlementaires et qui a été promulguée le 22 décembre dernier.
Nous avons souhaité aller vite, il sera donc lancé le 1er mars prochain et
un décret d’application sera publié cette semaine.
(…) Dans les cabinets d’instruction, les juges exercent pour un temps limité et
sont ensuite remplacés par des collègues. On voit ainsi dans les très
longs dossiers, les dossiers complexes, trois ou quatre magistrats qui se
succèdent.
Et plus les dossiers sont anciens, moins ils correspondent à une forme
d’actualité judiciaire. Ce n’est pas un reproche mais un
constat : quand un nouveau juge arrive dans un cabinet, il a des
urgences à gérer.
Le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l’élucidation d’une
affaire, parce que parfois les témoins vont vivre ailleurs, parce que la
mémoire s’estompe, pour mille raisons. De mon expérience d’avocat, j’ai pu
constater que la résolution de ce type de crime était possible grâce à
l’opiniâtreté d’un enquêteur ou d’un magistrat et surtout aussi grâce à la
coordination entre différents services, notamment dans les affaires où
l’auteur a commis des crimes en différents lieux. Sans ce travail de connexion
entre tel crime et tel autre, sans analyse du mode opératoire de
l’auteur, on ne parvient pas à résoudre les affaires complexes. Or, pour les
victimes, pour les familles, ces vieux dossiers, ce sont des souffrances
toujours vives et à mesure que le temps passe, elles peuvent avoir le
sentiment, au fond, qu’on n’y arrivera plus. Ce pôle doit permettre à ces
dossiers de rester vivants judiciairement et d’offrir une réponse aux
victimes.
(…) Il m’est apparu nécessaire de créer un pôle unique, national, afin de
concentrer les efforts, de les centraliser et de les coordonner. L’implantation
de ce pôle à Paris n’était pas la meilleure solution car le Parquet national
financier (PNF) et le Parquet national antiterroriste (Pnat) sont déjà rattachés
à cette juridiction, il sera donc implanté sur la cour d’appel de
Versailles à Nanterre.
(…) Les affaires non élucidées après 18 mois d’investigations infructueuses
pourront être transmises au pôle. Mais cela ne veut pas dire que toutes
les affaires qui ont duré 18 mois sans que l’on parvienne à trouver trace de
l’auteur feront l’objet d’un dessaisissement au profit de ce pôle. Des
affaires sont parfois résolues deux ans après les faits parce
qu’il manquait jusqu’ici des éléments techniques ou des interrogatoires à
mener et, contrairement aux Pnat pour les affaires de terrorisme, ce pôle
n’aura pas de compétence exclusive.
(…) On dénombre aujourd’hui en France 173 crimes non élucidés pour
lesquels la justice est saisie et 68 procédures de crimes sériels. Cela
représente au total 241 dossiers et certains sont très anciens. Je précise
que les victimes pourront saisir ce pôle mais pas directement. Elles
pourront demander au parquet que leur affaire – ou leurs affaires s’il y a
plusieurs familles concernées – soient examinées par ce pôle.
(…) Trois juges d’instruction intégreront ce pôle, un premier vice-président et
deux vice-présidents. Le premier vice-président sera préfigurateur,
c’est-à-dire qu’il aura la charge de mettre en place ce pôle. Au parquet, il y
aura un magistrat et ils seront accompagnés par trois greffiers et
deux juristes assistants. Ensuite, un dialogue s’engagera avec la
direction des services judiciaires et des ajustements seront possibles en
fonction de la montée en puissance du pôle. Toutes et tous seront bien
détachés à 100 % sur ces dossiers. Un appel à candidatures va être
lancé dans les prochains jours et j’adresserai ensuite des propositions au
Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
(…) Les magistrats instructeurs auront toute la liberté de poursuivre avec les
enquêteurs initiaux ou de saisir un service spécialisé dans les crimes non
élucidés, comme la division Diane à Pontoise. Une co-saisine avec les
enquêteurs initiaux et les services spécialisés est aussi tout à fait possible.
(…) Il est vrai que la mauvaise conservation des scellés est une des causes de
déperdition de la preuve. Il va de soi que si le pôle apporte un éclairage
nouveau à ces affaires, une attention bien particulière sera apportée à la fois
à la conservation de ces pièces mais aussi à leur utilisation et à leur
exploitation.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
> Remettre en cause l’audiovisuel public de notre
pays, c’est remettre en cause la 1ère source de financement de la création
française qui apporte un soutien indispensable à la vitalité de la culture
française.
> Malgré la multiplication des chaînes et des offres, les chaînes de service public demeurent au cœur de la vie des Européens.
> 1 million d’inscrits sur le pass culture! Pour rappel, le pass culture c'est :
- Une enveloppe de 300 euros pour les jeunes de 18 ans
pour découvrir et profiter des offres culturelles près de chez eux.
- Un accès élargi aux moins de 18 ans depuis janvier.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] Le gouvernement suit l'hypothèse d'une diminution du nombre
des contaminations dans les prochains jours. On a pu [le] constater en
Angleterre et la France a un écart de quelques jours avec les Anglais. L'autre
hypothèse est qu’on s'installe sur une forme de plateau, à niveau plus ou moins
élevé, comme nous l'avions connu pendant un moment avec Delta. On teste
énormément dans notre pays, on dépiste énormément aussi, donc il faut un peu
plus de temps, par rapport aux variants précédents que nous avons connu, pour
pouvoir dire si nous sommes ou non au pic. Ce qui est certain, c'est que le
variant Omicron a déjà beaucoup circulé, et que si on suit les courbes
constatées dans certains pays qui nous précèdent en termes d'épidémie au
variant Omicron, on pourrait s'attendre à être bientôt à une forme de pic. Est-ce
que c'est un pic, ou est-ce que c'est un plateau? Je ne peux pas vous le dire
aujourd'hui. Si on suit les courbes constatées dans certains pays qui nous
précèdent, on pourrait s'attendre à être bientôt sur une forme de pic.
Par ailleurs, le variant Delta semble clairement diminuer maintenant, ce qui
est une bonne nouvelle. On en parlait beaucoup moins, car il faisait moins de
contaminations mais c'est lui qui envoie les patients en réanimation dans nos
hôpitaux et qui fait les cas les plus graves.
> [Covid19] Cette semaine, nous avons réalisé en France 12 millions de tests. Nous poursuivrons cette stratégie. Les Français, quand ils ont des symptômes ou qu’ils sont cas contacts veulent savoir s’ils ont le virus.
> L’endométriose touche 1 femme sur 10. À la demande d’Emmanuel Macron, nous lançons une stratégie nationale pour développer la recherche, renforcer l’offre de soins et la rapidité du diagnostic. Ne fermons plus les yeux face à cette maladie.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> L’Assemblée nationale vient d’adopter la réforme de la gestion des risques en
agriculture. Ce projet de loi est une refonte indispensable et historique de
notre système de couverture des risques pour mieux protéger nos agriculteurs et
assurer notre souveraineté alimentaire.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> Grâce à Emmanuel Macron, nous avons pu briser le tabou des règles. À travers les 13
millions € engagés pour lutter contre la précarité menstruelle et via la
stratégie de lutte contre l'endométriose, le gouvernement
est mobilisé pour accompagner les femmes.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Pendant sa présidence de l’UE, la France porte
un agenda ambitieux pour l'autonomie stratégique industrielle européenne: nous souhaitons concrétiser 4 projets importants d'intérêt
européen commun (PIIEC) dans l'hydrogène, la santé, le cloud et les
semi-conducteurs.
> Pour la première fois, un Président se saisit du sujet de l'endométriose en donnant la parole aux femmes et en actant une stratégie nationale pour lutter contre cette maladie, qui doit être mieux reconnue, mieux diagnostiquée, mieux prise en charge, et mieux traitée.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> Au cours des 11 premiers mois de l'année 2021,
les violences contre les élus ont augmenté de 47%, les outrages de 30%. Ce sont
162 parlementaires et 605 maires ou adjoints qui ont été victimes d'atteintes
volontaires à leur intégrité physique.
> [Covid19] La pandémie aura des incidences. C'est pour cette raison que le Premier ministre et le ministre de l’intérieur ont souhaité la mise en place d'une instance de dialogue et de liaison qui va élaborer un protocole spécifique aux réunions politiques.
> Depuis 2017, ce sont plus de 37 attentats terroristes qui ont été déjoués par nos forces intérieures.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> La souveraineté européenne n'est pas un concept
naïf ou abstrait, nous avons pu le constater pendant la pandémie.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Covid19] Les écoles en France ont fermé deux fois moins qu'en Allemagne, trois fois moins
qu'en Italie Chaque journée sans école, c'est un risque de décrochage, moins
d'apprentissage, plus d’inégalités. Nous savons combien la situation est
difficile mais nous ne voulons faire de l’éducation une variable d'ajustement.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Tout ce qui porte atteinte au Parlement porte
atteinte à la démocratie. Face à la multiplication des menaces et violences
contre les députés, l'Assemblée se constituera partie civile à leurs côtés.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19 et loi sur le pass vaccinal] Nous
prenons acte de notre désaccord avec la majorité sénatoriale. Il était hors de
question de voter un texte au rabais. Nous poursuivrons l’examen du texte au
plus vite, avec un objectif clair : la protection des Français.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Election présidentielle] Les maires sont
libres d'apporter leur parrainage à tout candidat. Ce système de parrainage est
sain en démocratie et n'a jamais empêché la pluralité des candidatures et des
idées.
> [Covid19] Tout notre enjeu, c'est le juste équilibre entre libertés publiques et protection sanitaire, économique et sociale des Français. Mais fixer dans la loi des seuils pour supprimer le pass vaccinal, c'est prendre le risque d'une absence totale de réactivité.
> [Covid19] Notre intérêt collectif, c’est de ne pas avoir de confinement… Je préfère un peu plus de contraintes, de contrôles, à un risque de fermeture.
> [Covid19 et grève dans les écoles] Je peux comprendre la tension dans laquelle les enseignants sont depuis 2 ans. Mais le préalable que nous avons posé c’est : le maintien de l’ouverture des écoles. (…) Notre préalable, c'est le maintien des écoles ouvertes ! Cela a été rendu possible grâce à l'engagement des enseignants. Si on avait écouté les oppositions, on aurait fermé une semaine. Puis en plein rebond épidémique... une 2e semaine ? Puis une 3e ?
> C’est une chance d’avoir eu un ministre de l’Éducation nationale qui sera resté l’intégralité du quinquennat. Si on a tenu les écoles ouvertes, c’est parce que l’on avait un ministre suffisamment solide.
> Gestion des risques climatiques en agriculture : nous venons d'adopter l'article 1er qui ouvre une indemnisation fondée sur la solidarité nationale des agriculteurs victimes, du fait d’aléas climatiques, de pertes de récoltes ou de cultures.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Jadot, Mélenchon, Hidalgo, Taubira ne
proposent absolument rien sur la gestion du Covid19 à l’école mais sont tous
présents dans les cortèges. Pour eux cette journée de grève n’est rien d’autre qu’une
occasion d’essayer de se refaire dans les sondages sur le dos de l’école.
> [Covid19] Il y a les leçons sur
les plateaux de Yannick Jadot et Sandrine Rousseau et la réalité des faits. Les maires EELV ne déploient pas les
capteurs de CO2 que leurs responsables nationaux réclament. La Maire de
Poitiers n’a équipé aucune de ses écoles et celui de Lyon les trouvent
inutiles.
Le gouvernement a
mis en place un fonds de 20 millions d’euros pour que les collectivités
territoriales s’en saisissent et puissent équiper avec des capteurs de CO2 les
écoles selon les besoins.
> [Covid19] Nous avons demandé beaucoup aux enseignants et aux parents d’élèves depuis 2 ans. Tous ensemble, nous avons protégé l’éducation de nos enfants comme très peu de pays l’ont fait. Cela doit être une fierté nationale. Ne cédons pas à la division quand le virus nous met au défi.
Gilles Le Gendre
(député)
> [Covid19] Oui, la
covid19 met parents et enseignants à dure épreuve. Oui,
nous adaptons notre riposte anti-virus pour la rendre efficace et supportable. L’école ouverte n’est pas le combat
d’un ministre, mais celui du gouvernement uni et de la nation réunie. Soyons-en fiers !
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> La dernière grande loi concernant les indépendants date de plus de
quinze ans. Il était temps de leur apporter des réponses, d’autant que le
travail indépendant répond à une aspiration de nombreux Français, qui
souhaitent plus de liberté et de maîtrise de leur vie professionnelle.
> Il n’existera dès lors qu’un seul statut, celui d’entrepreneur individuel (EI), plus simple à mettre en place mais qui profitera des avantages du statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL), qui cessera progressivement.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Olivier Henno (sénateur)
> J’ai assisté au nom de l’UDI à la réunion organisée par
Jean Castex avec les candidats et les chefs de partis. Un seul objectif doit nous
guider : éviter le confinement de la campagne présidentielle. Il faut tout
mettre en oeuvre pour favoriser la participation électorale
● Parti radical
Véronique Guillotin (sénatrice)
> [Covid19] Ce sont des patients qui restent
entre 3 et 6 semaines en réanimation. Allez voir les services en réanimation,
les soignants n'en peuvent plus. Si le pass vaccinal doit booster la
vaccination, il faut y aller.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Sur l’Europe de la défense, c’est maintenant
qu’il faut se réveiller. Sinon, d’autres puissances décideront de notre avenir
à notre place.
> Sur les questions de sécurité, l’Europe puissance doit se réveiller. Si elle ne décide pas de son destin, alors ce sont les autres qui vont en décider à sa place.
> Scandaleux, indigne. Le régime iranien joue avec des êtres humains comme avec des pions. Fariba Adelkhah n’a rien à faire en prison, elle doit être libérée sans délai et définitivement.
> À Brest à la réunion des ministres de la défense je porte le message du Parlement européen: la défense européenne ne peut plus attendre, il s’agit de défendre notre modèle de société et il est menacé.
> On a besoin d’un dialogue avec la Russie. Et si l’UE n’est pas présente à la table des négociations [sur l'Ukraine], elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.
> En massant des troupes à la frontière de l’Ukraine, Poutine a réussi à mettre d’accord les membres de l’OTAN.
Laurence Farreng
Erasmus, tout le monde connaît. Un programme de mobilité pour les
étudiants. Eh bien non, c’est plus que cela. Erasmus +, c’est un programme de
mobilité pour tous les jeunes quelques soient leurs cursus et même quelques
soient leurs âges puisqu’on peut partir dès le primaire.
Ce que j’ai beaucoup travaillé au sein d’Erasmus +, c’est la question de la
mobilité européenne des apprentis. Pourquoi ? Parce que la mobilité, on le
sait, mène à l’emploi. Elle permet d’acquérir des nouvelles compétences
formelles et informelles : la langue, l’adaptabilité, la rencontre de
nouvelles cultures. On rentre plus riche et donc plus employable. Donc Erasmus
+, c’est désormais un programme qui a été doublé sur sa partie budgétaire et
surtout qui a intégré deux nouvelles catégories de citoyens et de jeunes.
L’apprentissage notamment.
Faire partir les apprentis, c’est compliqué. C’est compliqué parce que nous
n’avons pas cette culture dans nos entreprises et parce que nous avons beaucoup
de fonctionnements différents à l’échelle européenne. Maintenant, avec Erasmus
+, les mobilités longues des apprentis sont permises, c’est à-dire que ça
permet de donner des bourses aux jeunes qui sont éligibles à ces programmes. Il
faut que les entreprises s’en saisissent. Il faut que les centres de formation
des apprentis s’en saisissent. Et c’est comme ça qu’on va bâtir cette Europe de
l’apprentissage pour qu’encore une fois, plus de jeunes, toujours plus de
jeunes puissent partir se former, acquérir des compétences formelles et
informelles, acquérir des langues et une adaptabilité pour le monde du travail.
Moi-même, je travaille au sein de la fondation Euro App Mobility pour
convaincre nos chefs d’entreprises, les CFA de simplifier tout le dispositif et
de permettre ces mobilités longues pour acquérir de nouveaux profils mais
surtout parce que l’Union européenne a besoin de mettre en ligne toutes ces
compétences pour la transition écologique et pour tous les progrès sur le
numérique.
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