Or donc, la covid19 vit des sales moments: manifestation, violence, grève, discours enflammés, menaces de mort, rien ne lui ait épargné.
Pourtant, elle demeure inflexible et continue son petit bonhomme de chemin en variant, en contaminant et en tuant.
Pendant que les antivax aboient, le virus passe…
Parce qu’il ne faut pas se tromper, c’est bien ce coronavirus qui oblige les responsables politiques et les autorités sanitaires à prendre des mesures pour l’éradiquer et protéger la population contre ses effets.
Et si celles-ci sont parfois efficaces, à d’autres moments sans résultats probants, si les scientifiques cherchent et trouvent ou pas des moyens de s’en protéger, si nous ne savons pas de quoi sera fait demain avec les multiples variants qui pourraient se développer lors de sa mutation, c’est tout simplement parce qu’avant d’apparaitre soudainement en Chine puis de déferler sur l’entière planète, nous ne le connaissions pas, nous n’en avions jamais entendu parler.
Un peu comme le virus du sida.
Dans de pareils moments, l’unité de l’Humanité serait le minimum que l’on pourrait attendre.
Apparemment, pour l’espèce humaine, c’est trop lui en demander de se mobiliser contre un ennemi commun et mortel – le précédent du VIH est tout aussi édifiant à ce sujet.
Et au lieu de s’en prendre à sa présence et à ses ravages, nous, les humains, nous nous affrontons et nous cherchons le responsable avec un nez, des oreilles, des yeux et une bouche alors qu’il est devant nous, sphérique, en forme de couronne avec son enveloppe membranaire.
Ce qui se passe en France, se passe partout dans le monde avec parfois plus de haine, de rage et de brutalité.
De même, aucun pays n’a réellement mieux fait que les autres et pourrait être montré en modèle.
Les seuls qui sont blâmables sont les gouvernements qui n’ont rien fait et on les trouve le plus souvent chez les autocrates et les populistes.
Mais, même là, c’est toujours le virus le principal responsable, celui qui s’est invité chez l’Humanité, sans carton d’invitation, sans prévenir de sa venue et sans dire quelle serait la longueur de son séjour.
Un parasite, quoi!
Alors, si nous voulons le déloger, nous allons devoir le faire tous ensemble et non pas les uns contre les autres, en reconnaissant ce qu’il est et non en ignorant sa présence et sa dangerosité.
En sommes-nous capables?
Centristement votre.
Le Centriste
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