Outre la présidentielle et les législatives françaises, nombre d’élections auront lieu cette année dans le monde et certaines auront un enjeu aussi important que celles-ci.
Elles seront ainsi à observer avec une attention particulière parce qu’elles concerneront l’avenir de la démocratie dans plusieurs pays, voire son éventuelle disparition.
Ce sera le cas au Brésil où se dérouleront des élections générales en octobre avec la menace d’un second mandat du populiste extrémiste, Jaïr Bolsonaro, qui, s’il était réélu en profiterait pour continuer son travail de sape pour imposer un régime autocratique, voire dictatorial, ainsi qu’il a tenté de le faire depuis son élection à plusieurs reprises.
Des législatives avec le même enjeu se dérouleront en Hongrie en avril où il s’agira de l’avenir de l’Etat de droit déjà mis à mal par un autre populiste extrémiste, Viktor Orban.
L’Orban de Slovénie s’appelle Janez Janša et ses attaques contre l’Etat de droit et la liberté de la presse en font la troisième cible des autorités de l’Union européenne (avec le Hongrois et le gouvernement polonais).
En avril, également, des législatives diront si cet admirateur de Donald Trump – tout comme Orban et Bolsonaro – est reconduit pour un nouveau mandat qui serait un mauvais coup pour les libertés.
Parlant de l’ancien président américain qui se voit déjà de retour à la Maison blanche en 2024, voire avant, sa formation, le Parti républicain, tentera de reprendre la majorité dans les deux chambres du Congrès en novembre lors des élections de mi-mandat qui s’annoncent difficiles pour le centriste Joe Bien et le Parti démocrate.
Le retour des républicains seraient une catastrophe tant l‘écrasante majorité de ses membres a fait allégeance à Trump et relaient désormais tout ses mensonges et ses attaques contre la démocratie.
Ces élections de mi-mandat seront évidemment cruciales, pas seulement pour les Etats-Unis mais également le monde libre.
Aux Philippines, le populiste démagogue Rodrigo Duterte ne peut pas se représenter à la présidentielle de mai qui se dérouleront en même temps que les législatives et les sénatoriales.
Mais ses partisans seront présents pour continuer son œuvre de mise en place d’un régime autocratique et, à terme, d’une dictature façon Ferdinand Marcos dont Duterte est un admirateur et dont le fils sera candidat à la présidence alors que la fille de l’actuel chef de l’Etat, elle, briguera la vice-présidence, ce qui, évidemment ne présage rien de bon pour la démocratie dans ce pays…
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