Emmanuel Macron, en tant que chef de l’Etat du pays qui assure la présidence de l’Union européenne pour six mois, était venu à Strasbourg, devant les eurodéputés pour prononcer un discours et répondre aux questions de ces derniers sur les projets de la France en la matière.
L’opposition française, elle, était là pour dézinguer le président de leur propre pays, surtout pas pour parler d’Union européenne, de son présent et de son avenir.
Il faut dire que vis-à-vis d’une vision assez désespérante de la politique politicienne, il était trop tentant pour des personnalités assez médiocres – Bardella, Jadot, Aubry, Bellamy – de créer la polémique afin d’espérer une exposition médiatique pour leurs candidats respectifs à la présidentielle.
Il y a eu les mensonges de Bardella, les attaques d’Aubry et de Bellamy, tout cela peu reluisant pour un débat qui aurait du avoir une autre tenue, notamment par rapport à la qualité du discours d’Emmanuel Macron et, surtout, aux enjeux et défis immenses qui attendent l’UE.
Et puis, il y a surtout eu l’intervention du candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, qui a été d’une agressivité ainsi que d’un irrespect assez détestable et qui a centré ses propos uniquement contre la personne de Macron qu'il n'a que très peu de chance d'affronter dans un débat électoral au vu du pourcentage des intentions de vote en sa faveur, voilà sans doute pourquoi il a confondu l'hémicycle du Parlement européen avec un plateau de télévision...
Depuis qu’il est en perdition dans les sondages (qui lui donne entre 5% et 7% des intentions de vote et qu’il se retrouve même à égalité dans certains d’entre eux avec Christiane Taubira), Jadot ne voit plus que son salut – très hypothétique – dans une campagne radicale, parfois extrémiste, où les propos outranciers ont remplacé définitivement un programme politique.
Et l’on ne peut s’empêcher de penser à tous ses prédécesseurs à la présidentielle sous l’étiquette EELV, comme par exemple la pathétique Eva Jolie, qui se sont fourvoyés et ont démontré toute leur inaptitude à gouverner la France.
L’écologie, elle n’a rien a gagné dans ces comportements, encore moins les problèmes environnementaux à résoudre urgemment.
En revanche, on se rappelle alors que, depuis 1968, l’écologie politique et la cause de l’environnement ont été phagocytées par des zozos lunaires et des militants de l’extrême-gauche, un peu comme Yannick Jadot et Sandrine Rousseau.
Voilà sans doute pourquoi les écologistes sont si éloignés de diriger le pays.
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