Attaquer des élus de la République, c’est évidemment attaquer la République elle-même.
C’est donc être un ennemi de la démocratie qui impose le respect des opinions et de leur expression libre dans la sécurité, un régime qui illégitime la violence politique et favorise le dialogue ainsi que la confrontation des idées, de manière pacifique.
Quand le gouvernement nous apprend que plus de trois cents élus ont été menacés – souvent de mort avec des mots d’une brutalité inacceptable –, que plusieurs ont vu leurs biens détruits ou vandalisés, que certains ont été agressés physiquement, on se rend compte de l’ampleur du phénomène en France mais celui-ci touche également toutes les démocraties de la planète.
Les extrémistes et les populistes se sont totalement décomplexés et n’hésitent plus à agir ainsi que le faisaient leurs funestes devanciers comme, par exemple, dans les années 1930, lors de la montée des totalitarismes qui mena au plus effroyable conflit que les humains provoquèrent.
Voilà bien une régression de la démocratie dont beaucoup de politiciens calamiteux et de personnages déplorables qui peuplent, non seulement, les réseaux sociaux du web mais également les plateaux de télévision des chaînes d’information en continu, sont responsables et complices de ces attaques.
Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de morts mais au rythme où montent cette haine et cette rage continuellement attisée par les boutes-feux médiatiques, cela ne devrait pas tarder, malheureusement.
Il faut souligner la prise de conscience de plusieurs personnalités politiques et saluer une action policière qui commence à s’intensifier en la matière.
Et il faudra des condamnations exemplaires en la matière pour bien montrer que, non, la démocratie, ce n’est pas d’intimider, de violenter et de tuer celui qui ne pense pas comme vous.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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