Voici une sélection, ce 21 décembre 2021, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Le président de la République, dans le cadre de la présentation du
plan France 2030, a réaffirmé l'importance de la politique spatiale de la
France. Le 1,5 milliard d'euros qui y seront consacrés vont permettre à la fois
de rattraper le retard sur certains segments des marchés clés, comme les
lanceurs réutilisables et que nous ne pouvons pas ne pas maîtriser. Mais le
président a annoncé aussi le projet d'un mini lanceur réutilisable d'ici 2026.
Nous nous engagerons donc dans les prochains jours un appel à projets pour
permettre de soutenir les projets de micro et mini lanceurs.
Ce soutien sera financier, bien sûr, mais il sera aussi technique avec le CNES,
notamment, et pourra déboucher sur des commandes. Et c'est notre objectif, un
premier tir dès 2024. Ariane Groupe que je salue, prendra évidemment sa part
avec l'aventure avec le programme « Mahia Space » de mini lanceurs
réutilisables et nous adapterons le site de Kourou afin qu'il puisse accueillir
les nouveaux projets européens de micro et mini lanceurs. Mais France 2030 doit
également permettre à la France de prendre toute sa place sur les nouveaux
usages du spatial, que ce soit la surveillance de l'espace et des débris ou la
valorisation des données spatiales. Des financements sous la forme de concours
ou d'appels à projets seront lancés dès l'année prochaine afin de développer de
nouveaux segments de marché.
Enfin, France 2030 permettra de soutenir des projets français et européens de
constellations lorsque ceux-ci auront émergé, et je sais que de tels projets se
multiplient, tous plus ambitieux les uns que les autres.
Au total France 2030 doit marquer un tournant dans notre politique spatiale en
soutenant des projets avec des fonds, de l'expertise technique et des
commandes, mais également parce que nous voulons et nous devons faire confiance
aux acteurs et projets risqués et émergents dans des proportions sans doute
beaucoup plus importantes que par le passé. 60 ans après la création du CNES,
la France peut encore une fois se féliciter de la vision politique et
stratégique du général de Gaulle. Grâce à lui, notre pays ne s'est pas contenté
de voir passer au-dessus de lui des fusées ou tourner des satellites.
> Oui, la science, le progrès, l’innovation sont
extrêmement utiles lorsque, comme toujours, ils sont maîtrisés, contrôlés, soumis
à des objectifs éthiques et démocratiques. Nous devons ensemble le revendiquer
haut et fort, preuves à l'appui. Et surtout nous devons investir, réinvestir
dans ces sujets. Depuis 10 ans, notre effort financier pour la recherche
plafonnait à 2,2% de notre richesse nationale, bien loin des 3% fixés par la
célèbre stratégie de Lisbonne qui, elle, date d'il y a 20 ans. Donc nous
n'étions pas au rendez-vous. Ai-je besoin à vous de rappeler que la
rémunération moyenne des chercheurs français dans l’écosystème est inférieure
de 37% à la moyenne de l'OCDE en 2019, derniers chiffres connus. Si je devais
donner deux indicateurs de ce sous-investissement, je retiendrais cela. Raison
pour laquelle nous avons fait, je le dis, de la recherche une priorité
nationale. Je n'oublie pas non plus que le PIA, la loi d’orientation et de
réussite des étudiants, ça c'était au début du quinquennat, ont déjà permis de
faire entrer, chère Frédérique, certains de nos sites universitaires dans le
célèbre classement de Shanghaï. Mais l'une de mes fiertés en tant que chef du
Gouvernement aura été d'avoir fait voter la loi du 24 décembre 2020, loi de
programmation et de la recherche qui prévoit 25 milliards d'euros
supplémentaires sur 10 ans alloués à la recherche.
L'objectif est clair: ce sont les fameux 3% de la stratégie de Lisbonne. Nous
cherchons un choc d'attractivité des métiers de la recherche, évidemment qui
passe par une revalorisation des salaires, qui veut voir émerger une nouvelle
génération de jeunes scientifiques. Là aussi, j'entends que c'est encore
insuffisant. Il s'agit d'une marche, on peut regarder devant, il y en aura
d'autres, mais je constate quand même que dans de telles proportions jamais une
marche comme celle-là n'avait été franchie.
> La France a besoin d'universités, d'établissements
d'enseignement supérieur très forts, bien gérés, performants, ouverts sur leur
territoire, sans complexes, réservant à leurs étudiants le meilleur accueil
possible, travaillant à leur insertion professionnelle, bien positionnés sur la
recherche. Il s’agit évidemment de questions de souveraineté. Il s’agit aussi
de questions liées, je n'hésite pas à le dire, à la compétitivité de la maison
France. Mais ce sont aussi, notamment, par les temps qui courent, des questions
relatives à notre pacte républicain.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> Face à l'avenir, il y a une forme d'angoisse de
nos concitoyens et on peut totalement le comprendre. On a les crises qui se
suivent.
> Je sers l'intérêt de ceux qui
arrivent après nous et à qui on doit préparer le monde le plus acceptable
possible.
> Moi ce que j'aimerais, c'est que
l'écologie sorte du romantisme. On a besoin d'une écologie pragmatique.
> Je me réjouis du fait qu'à
partir de janvier prochain, nous n'ayons plus le droit de jeter les invendus.
> Il faut travailler avec les
paysans qui sont impactés par les ours et les loups. Cependant les loups et les
ours ont leur place sur notre territoire.
> Sur la chasse, j'ai toujours mis
en avant la préservation de la biodiversité.
> [Glyphosate] Le rôle des
responsables politique c'est de mettre en œuvre. Mettre en œuvre, ce n'est pas
seulement dire «on va interdire»/
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] L'école est essentielle pour nos
enfants, c'est la dernière chose à fermer. (…) Ce n'est pas l'hypothèse
privilégiée. On ne le ferait qu'en dernier ressort.
> [Covid19] Le pass vaccinal est
moins contraignant que l'obligation vaccinale. (…) Appelons un chat un
chat. Le pass vaccinal, c'est un pass vaccinal. C'est déjà une forme de
contrainte.
> [Covid19] Les parents peuvent
aller de manière rassurée vers la vaccination des enfants. (…) Nous avons
beaucoup attendu, nous avons attendu les résultats de nombreuses études (...),
tous les avis sont positifs, (...) les expériences internationales sont plutôt
probantes.
> [Covid19] Il faut éviter un
nouvel épisode de confinement (...) Il est normal de mettre la pression sur les
non-vaccinés. (…) Pour ce 10% qui n'est pas vacciné, on a 100% de
personnes qui peuvent avoir de fortes contraintes, comme au Pays-Bas ou en Angleterre.
> [Covid19] Nous voulons évidemment éviter aux Français
un nouvel épisode de confinement ou de restrictions fortes D'où par exemple, la
contrainte vaccinale parce que si tout le monde était vacciné, nous n'en
serions pas là. (...) Aujourd'hui, il est normal de mettre la pression sur tous
ceux qui ne sont pas vaccinés pour leur faire passer ce message.
> [Covid19] Ceux qui ne se
vaccinent pas contraignent la liberté des autres.
> Si tout le monde était
vacciné, nous n'en serions pas là, car il n'y aurait pas de saturation des
hôpitaux.
> [Covid19] La vague Omicron va arriver, ça c'est
certain, mais en général ça donne des symptômes relativement bénins pour ceux
qui sont bien vaccinés. Donc on pourrait traverser la vague Omicron avec
sérénité si tout le monde était vacciné.
> [Lutte contre le harcèlement
scolaire] Je crois faire le maximum, je suis ouvert pour aller encore plus
loin.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Il y a un rêve français qui est basé sur la liberté, qui est basé sur
l’égalité, qui est basé sur la fraternité. Nous sommes tous responsables pour
le futur de la nation. Et c’est le point essentiel du rêve français. J’ai le
rêve français dans les racines de mon cœur et je me battrai conte ces gens qui
sont en train d’essayer de diviser la société française, qui sont en train de
monter les gens les uns contre les autres parce que je pense que ce ne peut pas
être le futur pour la France. (…) Bien que nous pouvons faire mieux. Nous
devons mieux prendre en compte les gens qui sont d’origine étrangère qui font
tout ce qu’ils peuvent pour réussir dans la société française, pour avoir accès
aux meilleures fonctions et qui font face à de grands obstacles. Nous devons
supprimer ces obstacles et nous devons faire de la place pour tout le monde, ce
qui doit nous faire prendre les meilleures décisions et ce qui doit nous faire
faire les efforts nécessaires pour y parvenir. Je pense que nous pouvons faire
beaucoup mieux dans ce domaine.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> [Covid19] Dans le cadre des 400 enquêtes en
cours, 182 000 faux passes sanitaires ont été mis à jour. Merci à nos policiers
et gendarmes ! Utiliser, procurer ou vendre de faux passes sanitaires, notamment
via les réseaux sociaux, est passible de 5 ans de prison et de
75 000 € d'amende.
> Comme le gouvernement s’y était
engagé avec la loi sécurité globale, la vente des mortiers d’artifice est
strictement encadrée. Les achats suspects de ces engins souvent détournés par
les délinquants doivent désormais être signalés au ministère de l’Intérieur.
> De nombreuses actions de
destruction des trafics de drogue ont été engagées ces derniers mois. Nous
allons encore accélérer les choses.
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
> [Tribune: «Des citoyens et élus représentant les Français de
l'étranger appellent à réélire Emmanuel Macron»]
Les Français de l'Étranger sont des Français à part entière. Telle est la
conviction qui nous anime et dont découle toute l'action qui a été menée ces
dernières années sous l'impulsion du président de la République Emmanuel Macron
en faveur de nos compatriotes d'outre-frontières. Protection, équité, simplification,
rayonnement : nous avons fait plus pour les 3 millions de Françaises et
Français de l'Étranger depuis 2017 que jamais auparavant, et nous avons besoin
de continuité pour une politique réactive et ambitieuse au service de leurs
besoins et de leurs droits.
Comme il l'a fait en France avec le «quoi qu'il en coûte», l'État a agi
fortement, rapidement et efficacement pour soutenir les Français de l'étranger «où
que vous soyez» dans le contexte sans précédent de la pandémie de COVID-19. Une
aide bien plus massive que celles des autres pays pour leurs ressortissants
leur a ainsi été apportée. L'État a été au rendez-vous, et il n'a laissé aucun
Français de l'étranger au bord de la route.
Un grand plan de soutien a été mis en œuvre autour de 3 priorités : la santé, l'aide
sociale et l'éducation. L'État a par exemple mis en place un système de
téléconsultation gratuit avec des médecins en France, facilité des évacuations
sanitaires, et acheminé des doses de vaccins dans plus de 60 pays grâce au
réseau diplomatique et consulaire. La France est un des seuls pays au monde à
avoir mené de telles actions.
Le gouvernement a quadruplé les aides sociales d'urgence aux Français de
l'Étranger. Pour garantir la continuité d'une éducation de qualité, l'État a
également augmenté de 25% les aides directes à l'AEFE, a abondé le budget des
bourses de 50 millions d'euros, et en a assoupli les critères d'éligibilité
pour aider le plus de familles possible.
Le bilan du gouvernement est aussi celui d'améliorations concrètes des services
aux Français de l'Étranger, avant et pendant la pandémie, et d'une plus grande
équité avec les résidents de France.
Depuis 2017, les démarches administratives des Français de l'Étranger ont été
simplifiées par l'État. Ils bénéficient d'une identité numérique unique et un
registre d'état-civil dématérialisé est en cours de mise en place. Sur le
modèle des maisons France-Services sur le territoire national, la plateforme France-Consulaire,
qui vient d'être lancée, permettra dans quelques mois d'apporter des réponses
rapides aux questions récurrentes de nos compatriotes. La double cotisation à
l'Assurance Maladie et à la CFE a été supprimée. Cette dernière est accessible
indépendamment de la date d'expatriation et sa grille tarifaire a été
simplifiée.
L'État améliore la qualité et l'inclusivité de l'enseignement français à
l'étranger. Afin de mieux répondre aux besoins d'enseignants pour le
développement du réseau, des formations spécifiques seront bientôt disponibles
à l'étranger.
Le budget des programmes FLAM a augmenté de 300%. Le dispositif des AESH
existant en France a été étendu à tous les élèves du réseau de l'AEFE, sans
conditions de ressources. Les parents sont maintenant consultés sur les
orientations budgétaires des établissements. A l'étranger comme en France,
l'État s'engage dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
L'information et la prise en charge des victimes à l'étranger ont été
améliorées par une formation spécifique des agents consulaires et un numéro
accessible de l'étranger pour aider les victimes.
Enfin, l'État a amélioré la représentativité des Français de l'étranger. Les
Conseillers des Français de l'Étranger disposent maintenant du statut d'élu
local et de droits de formation. Ils président dorénavant les Conseils
Consulaires et l'Assemblée des Français de l'Étranger sera renforcée dans son
indépendance.
Le monde change et les besoins de nos compatriotes établis hors de France
évoluent tous les jours. De nombreux jeunes s'apprêtent à nouveau à partir
étudier ou travailler à l'étranger et auront besoin de garder un lien fort avec
la France, personnel ou professionnel. Les expérimentations lancées ces
dernières années ont vocation à être améliorées et généralisées pour une
qualité de service public encore accrue.
A l'étranger, le leadership du Président de la République sur la scène mondiale
est assumé et reconnu. Sa proposition pour une taxation harmonisée des
entreprises multinationales a été reprise par le Président Biden et signée par
plus de 150 pays. Les mécanismes d'attraction des talents et les
investissements vers la France sont un succès. Le Président poursuivra par
ailleurs l'objectif fixé il y a trois ans de doubler la taille de notre réseau
éducatif en français dans le monde pour accueillir 700.000 élèves en 2030. Le
projet l'expansion du programme Erasmus sera aussi conforté. La France est un
chef de file mondial de l'écologie avec une action déterminée pour rendre les
traités internationaux plus favorables à la protection de l'environnement. Cela
sera accru grâce notamment à la Présidence Française du Conseil de l'Union
Européenne.
Nous, citoyens français résidant à l'étranger, élus représentants des Français
de l'Étranger, sommes issus de parcours personnels et professionnels, de
géographies, et de sensibilités politiques différents. Nous avons tous été
acteurs et témoins, ces cinq dernières années, des moyens humains, financiers
et politiques mis à la disposition rapide de l'amélioration de la protection et
des droits de tous les Français de l'étranger. Nous avons vu croitre
l'influence française dans le monde et nous avons regagné la fierté d'être
Français. Nous voulons un Président qui continue d'avoir une vision ambitieuse
pour la France et pour le Français partout dans le monde. Nous sommes
convaincus que l'adaptation et l'approfondissement des politiques au service
des Français de l'Étranger et de l'influence internationale de notre pays ne
peut se faire que dans la stabilité et la continuité politique.
Nous souhaitons la réélection d'Emmanuel Macron et nous nous engageons à ses
côtés.
[Parmi les signataires: Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué aux Français de
l'Étranger ; Samantha Cazebonne, sénatrice ; Roland lescure, député; Alexandre
Holroyd, député; Pieyre-Alexandre Anglade, député; Stéphane Vojetta, député; Frédéric
Petit, député; M'Jid El Guerrab, député; Amélia Lakrafi, députée; Anne Genetet,
députée; Sandro Gozi, député Européen)
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Beaucoup de Français sont fiers de leur nom de
famille mais ce n’est pas le cas de tous. L’intime n’ayant pas à être dévoilé à
l’Etat, passé 18 ans, vous aurez demain la liberté de choisir une fois entre le
nom de votre père, celui de votre mère ou les deux.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] Nous allons atteindre aujourd’hui les
20 millions de rappels. Merci à tous ceux qui, mobilisés comme jamais, nous
permettent de nous protéger face aux variants delta et omicron. On continue, on
amplifie, on y arrivera, ensemble !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> L'édition scientifique est un accès inestimable
au savoir scientifique et nous en avons plus que jamais besoin. Nous créons
l’Observatoire de l’édition scientifique pour renforcer le dialogue entre
l’édition et la recherche et promouvoir une science
ouverte.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Vite ma dose de vaccin, Covid liste, Briser la chaine, ces initiatives d'intérêt général face à l’épidémie font
honneur au Génie français. L’ambition d’Emmanuel Macron et celle du gouvernement: leur donner toute leur place pour construire le service
public du 21e siècle.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> [Covid19] Comme tous les débats qui ont eu lieu, ça sera le 12ème ou le
13ème texte sur les questions sanitaires, c'est dire d’ailleurs si le
Gouvernement a toujours fait le choix de passer la voie parlementaire (…) C’est
un temps à mon avis d’explication, d’exploration des sujets et éventuellement
d’évolution des dispositifs réglementaires.
> [Covid19] On est dans un mécanisme qui a toujours été
transparent. D'ailleurs, depuis que le Président de la République s'est exprimé
au mois de juillet cette année, qui était une incitation très forte à la
vaccination, et dans le même mouvement, de faire en sorte que, quand même, on
attire plutôt les gens, qu’on arrive à convaincre les gens. (…) Il reste à
convaincre un certain nombre de nos concitoyens. Il reste aussi à porter plus loin
la contrainte pour faire en sorte qu'on aille, qu'on ait un taux vaccinal très
élevé.
> [Covid19] Le confinement, vous l'avez vécu, nous
l’avons vécu, ceux qui nous écoutent et ceux qui nous regardent l'ont vécu.
C'est une contrainte plus forte sur ceux qui sont non vaccinés pour que ceux
qui sont vaccinés puissent continuer à avoir des activités plus normales. Donc
ce n'est pas une contrainte de l'ordre d'un confinement. La vraie contrainte,
je vais vous dire, c'est le confinement, le confinement réel, c'est-à-dire on
ne peut pas sortir de chez soi, ce n'est pas ça dont il est question.
> [Covid19] Il y a un mois, je vous aurais dit qu'on
était plutôt dans une phase de sortie. (…) Il arrive un variant Omicron, ce
n'est pas nous qui l’inventons. Ce variant-là, il vient perturber les choses.
Les Anglais étaient aussi dans le sentiment qu'ils en sortaient et ils ont un
variant qui est devenu dominant en moins de quinze jours ou trois semaines et
qui pose d'autres problèmes parce qu'il est plus contagieux.
> [Covid19] On est dans une phase où on sait que par la
vaccination, c'est ça la démonstration qui a été faite depuis le mois de
juillet ou depuis presqu'un an, ceux qui sont vaccinés ils ne développent pas
des formes graves. Et donc quand on est dans cette configuration-là, on évite
les dispositifs de confinement.
> [Covid19] Je pense qu’on doit chacun réfléchir en
responsabilité. Il y a des milliards de gens qui ont été vaccinés. On sait,
désormais, dans les pays où c’est peu vacciné et les pays où c’est très vacciné
la différence. La différence, c’est le nombre de morts. La différence, c’est
les gens en réanimation. Et donc, dans cette configuration-là, je pense que
c’est plutôt un appel à la responsabilité.
> [Covid19] Les opposants au vaccin sont à la fois,
politiquement, pas grand-chose et même temps donc, dès qu’ils ont un espace
médiatique, ils l’occupent pour alimenter les fake news, alimenter le
complotisme généralisé et là où ils ont une responsabilité, c’est que
malheureusement, il y a parfois des gens qui leur donnent du crédit.
Vous ne me voyez pas développer des théories scientifiques. Je ne suis pas un
scientifique. Ces gens-là, ils portent une responsabilité… Il y a des propos
qui peuvent être des propos qui sont très dangereux pour les gens.
C'est les mêmes qu'on avait retrouvé au moment des gilets jaunes et qui
incitait les gens à aller casser, à aller détruire, à aller fomenter des
troubles dans l'opinion, à aller monter sur l'Elysée pour faire une forme de
coup d'Etat de la rue. Et dans ces attitudes-là, je pense qu'il y a une grande
part de responsabilité.
Le débat présidentiel, il sera autour de ceux qui sont responsables et qui sont
irresponsables. C'est une infime minorité des responsables publics.
> [Covid19] Ceux qui aspirent, ceux qui veulent - on va
parler de la présidentielle - entrer dans la logique présidentielle et qui
tournent au gré du vent et de ce qu'ils estiment être l'état de l'opinion.
Nous, on a tenu le cap depuis le début. Je n'ai pas dit que tout avait été
parfait, mais on a tenu le cap. Parce qu'on a estimé qu'à un moment, il fallait
être capable de prendre des décisions qui étaient parfois difficiles, parfois
impopulaires, mais qu’au fond, c'était l'intérêt du pays. Et je pense que les
gens nous font quand même crédit de ça.
> [Covids19] Je me souviens d'un député, et je crois que
c’est Eric Ciotti qui disait : « Il faudrait lui donner des centaines d'années
ou 1000 ans pour vacciner les Français » avec un espèce de dénigrement de ceux
qui se battaient tous les jours.
Au bout du compte, on est le pays d'Europe, pour ne pas dire du monde,
quasiment, qui a le plus vacciné. Donc, il faut qu'on arrête dans ce pays quand
on est responsable politique de dénigrer son propre pays, qu'il y a des
écueils, qu’il y a des difficultés, qu'il y a des défauts. Mais c'est la vie,
c'est la vie politique et c'est la vie tout court.
> Éric Zemmour, on aimerait qu’il parle de
développement économique. On aimerait bien qu'il parle de santé. On aimerait
bien qu'il parle de stratégie industrielle. On aimerait bien qu'il parle de
stratégie européenne. Au fond d'une campagne qui n'est que sur un thème et qui
vient n’attaquer et ne diviser que les Français. Ce n’est pas à nous, nous, on
est en situation de gouverner. Il a une chance, c’est qu'il a le droit d'être
irresponsable, pas nous.
Je ne crois pas au candidat qui ne parle que d'un seul thème. Il est incapable
de nous parler, moi, je connais les questions rurales, les questions des
collectivités territoriales, les questions agricoles, les questions européennes,
les questions de santé, il n'a rien à nous dire sur le sujet.
> Je pense que la campagne présidentielle, elle sera la
prime aux gens responsables. Et je ne dis pas que nous sommes les seuls. Pour
l'instant, je vois plutôt des gens qui se saisissent de toutes occasions et de
toutes difficultés du pays pour dénigrer leur propre pays.
Je ne désespère pas, qu’y compris dans l'opposition, il y a des gens qui
viennent confronter des points de vue, qui soient des points de vue, des gens
qui sont des responsables, des gens qui ne changeront pas de cap au moment où
ils ont été élus.
Je suis certain que les Français sanctionneront ceux qui les amènent au front,
au chaos ou à l'inconnu (…) une espèce d'inconnu ou de chaos, qui soit, soit la
division des Français les uns contre les autres, de telle ou telle catégorie
les uns contre les autres, soit l'isolement de la France sur la scène
européenne enfin, et qui par leurs mots, comment dirais-je, fragmentent la
société.
> La difficulté de Valérie Pécresse, pour moi, c'est que
je ne sais pas ce qu'elle pense parce que soit elle pense comme Monsieur
Ciotti, qui pense comme Monsieur Zemmour, si j'ai bien compris ; soit elle
pense comme d'autres. Donc j’ai difficulté à juger d'un programme que je
ne vois pas, parce que je trouve que si on n'est pas du tout dans le : « en
même temps », on est dans le grand écart.
Madame Pécresse, elle est à la fois Monsieur Ciotti qui dit qu'il faut sortir
des traités européens, et elle dit qu'elle est européenne. Mais on ne peut pas
faire l'un et l'autre. Ça, ça ne marche pas. Vous n'allez pas dire : « Je sors
de tel traité et pas remettre en cause la construction européenne ». On ne peut
pas dire : « Je supprime 200 000 fonctionnaires » et en même temps, « Je veux
que l'Etat soit plus puissant ». Ça n'existe pas. »
Il faut juger les gens sur les actes, les mots, c'est très joli les mots, mais
les actes, ça compte dans la vie.
> Il s'agit de savoir qui est modéré, vous voyez de
quelle famille politique je suis, auprès de François Bayrou, au Mouvement
démocrate depuis des années et sans avoir jamais dévié de ligne. Je pense que
de ce point de vue-là, les gens reconnaîtront les choses et verront où sont les
modérés et les gens qui disent quelque chose dont on peut dire avec crédit
qu'ils le tiendront.
> La place du MoDem dans la campagne, ça va être une
place qui est celle de l'allié historique. Tous ceux qui nous font la
littérature à gauche, qui nous expliquent qu'ils sont prêts à s'effacer et qui
jamais ne s'effacent, ils devraient s'inspirer de ce que nous avons fait, nous,
Mouvement démocrate, en 2017."
Nous avons un pacte fondateur avec le Président de la République. C'est la
force constitutive du Mouvement démocrate et d'En Marche qui s'est constituée à
ce moment-là.
> [Présidentielle] Les Français choisiront le deuxième
tour. L'important, c'est que le Président de la République soit candidat, et
s’il l’est, soit au deuxième tour et soit en situation de gagner le deuxième
tour.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> [Egalité homme-femme en matière économique] On
ne devrait pas en 2021 avoir à voter une loi pour que les femmes puissent
accéder à des postes auxquels elles aspirent (...) mais nous partons de
tellement loin, et le mouvement est tellement lent... (…) Il n'y a pas de
meilleure méritocratie que de mettre en place ces quotas qui disent que d'ici 5
ans, il faut que nous ayons 30% de femmes dans les postes de direction et dans
8 ans, 40%. (…) Cette loi va régler cette question d'injustice sociale (...) et
j'espère que cela ne sera que temporaire et que bientôt, nous n'aurons plus
besoin des quotas pour avancer.
> [Allongement de la période d’avortement] A titre
personnel, évidemment, je ne peux qu’y être favorable. Le droit à l’IVG est un
droit qui a été combattu de longue haleine. On se souvient de toutes les
difficultés qu'avait rencontrées Simone Veil lorsqu'elle avait défendu cette
loi. (…) Ce que le président de la République dit, c’est qu’il faut
impérativement déployer sur tout le territoire, tous les moyens possibles, pour
permettre aux femmes, qu'elles soient dans les zones rurales, sur les
territoires ultramarins ou dans les grandes villes, d'avoir accès aux
dispositifs qui existent pour justement avoir une bonne éducation à la
sexualité et éviter d'avoir besoin de l'avortement.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> La relance passe aussi par l’export. Plus que
jamais, c’est le moment de repartir à l’international. En un mot : osez !
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
> L’avion bas carbone s’invente maintenant. (…)
Jamais l’Etat n’avait autant soutenu la recherche aéronautique. (…) Avec un
moteur d’avion qui va changer le monde : il pourra fonctionner avec 100% de
carburant alternatif au kérosène. (…) Et avec le moteur d’avion le plus vendu
au monde (15% de carburant et d’émissions de CO2 en moins que les précédents).
Quand ambition écologique rime avec réussite économique.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> Nous ne voulons pas augmenter les impôts. Nous considérons que nous ne
sortons pas d'une crise en les augmentant.
> On tient les promesses que l'on prend. Nous avons pris
l'engagement de diminuer les impôts malgré la crise entre 2017 et 2022, en
tenant compte du budget qui a été voté pour l'année prochaine il y a quelques
jours. Les impôts ont baissé de 50 milliards d'euros, la moitié pour les
ménages, l'autre moitié pour les entreprises durant le quinquennat. (…) Nous
avons tenu le cap de la baisse d'impôts, la taxe d'habitation, l'impôt sur les
sociétés pendant la période de crise.
> Nous avons la chance d'avoir en 2021 une croissance qui
sera de 6,6 à 6,7%, ce qui nous permettra d'avoir un déficit moins élevé. (…) Nous avons un taux de chômage au plus bas
depuis 15 ans, et cela nous permet de générer des recettes publiques pour faire
face à nos engagements.
> Notre politique est une politique de relance et
d'accompagnement de la reprise. Nous ne voulons pas le redressement des comptes
publics aussi brutal que celui qui a été tenté en 2011-2012. Quand Madame
Pécresse était ministre du Budget, elle a voté 12 milliards d'augmentation
d'impôts dans le budget 2012. Augmenter les impôts en sortie de crise, c'est
étouffer la croissance.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Bravo à l'entreprise BIC d'avoir mis au point
la 1ère machine pour reconditionner les briquets usagés ! Une innovation
industrielle et écologique française, une première au monde, et un secret bien
gardé au sein de son usine bretonne !
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Covid19] Nous avons et aurons assez de doses
de vaccin. Les
livraisons sécurisées par la Commission européenne accélèrent : 20 millions de
doses supplémentaires actées au 1er trimestre 2022, soit un total de 215
millions de doses nouvelles au moins entre janvier et mars.
> [Covid19] L’agence européenne
du médicament valide un 5ème vaccin en Europe Novavax. Contrat déjà signé avec
l’Union européenne pour 200 millions de doses et des livraisons prévues dès
janvier. Notre meilleure arme, c’est la vaccination.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> Mieux dépister la dépression du post-partum: un
accord qui renforce les missions des sages-femmes dans le suivi des jeunes
mères Deux nouveaux entretien postnataux pris en charge par l’Assurance maladie seront
désormais proposés en cabinet, ou à domicile.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Pourquoi un passe vaccinal ?
Plus de 90% de la population est vaccinée. Nous assumons d’encourager la
vaccination et de faire porter les contraintes sur ceux qui continuent de la
refuser.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Sans liberté d'enseigner, sans liberté de dire,
de transmettre, toutes les autres libertés sont menacées. Tout commence à
l'école. Total soutien à nos enseignants qui continuent chaque jour leur
mission. L'IEP de Grenoble vaut mieux que cela.
> [Covid19] [Anti-pass sanitaire,
Nicolas Dupont-Aignan a été testé positif au Covid19:cas contact, il n'a
prévenu personne] C'est cela l'irresponsabilité. Ceux qui volontairement
refusent de casser les chaînes de contamination, ceux qui refusent des règles
basiques de solidarité et fraternité, ceux qui ensuite pleurent sur nos
soignants.
> La paix civile ne saurait se
satisfaire ni du multi culturalisme, ni d'une affirmation essentialiste. Il y a
un commun, une République, une nation.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Comment peuvent-ils encore prétendre diriger le
pays quand depuis deux ans ils se sont opposés à toutes les mesures pour
protéger les Français? Quand il s’agit de lutter contre le virus, Le Pen
et Mélenchon même combat !
Roland Lescure
(député)
> On a un conseil des ministres
qui va sans doute entériner la hausse du Smic de 3%. C'est lié à l'inflation et
ça va donner du pouvoir d'achat à ceux qui en ont le plus besoin aujourd'hui.
> Le «quoi qu'il en coûte» va sans
doute coûter bien moins cher que si on ne l'avait pas fait.
> [Covid19 et fraude au pass
sanitaire] Il faut renforcer les contrôles, être extrêmement ferme avec ceux
qui trafiquent et avec ceux qui utilisent. Mais l'objectif n'est pas
d'ostraciser, il est de convaincre.
> [Covid19 et projet de pass
vaccinal] La liberté des 10% non vaccinés s'arrête là où commence celle des 90%
vaccinés.
> [Covid19 et pass sanitaire en
entreprise] On préférerait éviter d'en arriver là mais la réalité c'est qu'on
va sans doute pas y échapper.
> Il faut qu'on arrive à montrer
que la meilleure manière de réguler les usages du cannabis est de libéraliser,
légaliser.
● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Je condamne avec force ces nouvelles
inepties antisémites placardées ce matin sur ma permanence parlementaire [par
les anti-pass sanitaire]. Oser se comparer à ce qu’ont vécu les juifs pendant
la Shoah, c’est au mieux de la bêtise, au pire du négationnisme.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
Pour le quotidien Le Monde
qui écrit
sur Mélenchon,«ses adversaires l’accusent de naïveté vis-à-vis de régimes autoritaires».
Mais pas du tout, c’est sa complaisance vis à vis de dictatures avérées et son
mépris des droits de l’homme que nous constatons.
Et aussi son alignement sur les positions défendues par l’extrême-droite. Le
vrai clivage en matière de politique étrangère n’est pas entre Jadot et
Mélenchon, mais entre ceux qui (Le Pen, Zemmour, Mélenchon notamment) sont
alignés sur Moscou et le reste de la classe politique.