Voici une sélection, ce 13 décembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Déclaration suite au troisième vote sur l’accession à l’indépendance
de la Nouvelle-
En ce 12 décembre, pour la troisième fois les Calédoniens ont été appelés à se
prononcer sur l’accès à la pleine souveraineté. Après les référendums des 4
novembre 2018 et 4 octobre 2020, les Calédoniens se sont prononcés massivement
contre l’accès à la pleine souveraineté et à l’indépendance dans un contexte de
forte abstention.
La Nouvelle-Calédonie restera donc française.
En signant l’accord de Matignon le 26 juin 1988, Jean-Marie Tjibaou et Jacques
Lafleur ont ouvert un chemin d’espoir pour la Nouvelle-Calédonie.
Quelques semaines plus tard, le 6 novembre 1988, la Nation toute entière était
appelée aux urnes pour entériner cet accord. Elle faisait sienne, alors, la
parole échangée par ces deux grands hommes de l’histoire calédonienne et
confirmait la pertinence du chemin dessiné par Michel Rocard.
Le 5 mai 1998, 10 ans plus tard, les élus calédoniens et l’État signaient
l’accord de Nouméa et ouvraient la voie, pour la Nouvelle-Calédonie, à un
avenir, des institutions et un horizon.
Ce dimanche, fidèles à la sagesse de nos aînés, nous franchissons ensemble une
nouvelle étape. L’accord de Nouméa arrive à son terme juridique. La promesse du
«destin commun» dont il était porteur n’a jamais été aussi tangible et doit
continuer à nous guider.
Ce soir, reprenant les beaux mots de la coutume, j’accueille la réponse de la
Nouvelle-Calédonie à la question qui lui était posée avec respect et humilité.
Respect, pour la parole donnée, pour l’accord de Nouméa qui nous aura menés
ensemble à ce résultat.
Respect, pour tous les Calédoniens, tous : ceux qui souhaitaient le maintien
dans la France et ceux qui souhaitaient l’indépendance.
Respect teinté de reconnaissance, pour tous ceux qui se sont mobilisés depuis
de longs mois pour ce scrutin : les maires et leurs équipes, les services de
l’Etat, les forces politiques, les membres de la commission de contrôle, les
observateurs internationaux. L’ensemble des calédoniens
Humilité car le chemin engagé par nos prédécesseurs nous dépasse. Trente ans,
trois consultations, un processus unique au monde sous le regard des Nations
Unies. Nous ne faisons que prendre part à une histoire de temps long mais nous
pouvons être fiers de ce cheminement inédit et pacificateur.
Humilité car nous aurons besoin de temps, encore. Si les trois consultations
ont conduit à dire trois fois « non » à l’indépendance, chacune a porté un
message différent que nous devons prendre en compte dans toute leur épaisseur
et nous ne pouvons ignorer que le corps électoral est resté profondément divisé
malgré le passage des années.
Humilité, enfin, devant l’ampleur de la tâche qui est la nôtre. Une période de
transition s’ouvre en effet qui, libérée de l’alternative binaire entre le oui
et le non doit nous conduire à bâtir un projet commun, en reconnaissant, en
respectant la dignité de chacun.
Le ministre des Outre-mer est actuellement en Nouvelle-Calédonie, aux côtés des
Calédoniens, à ma demande. Conformément aux engagements pris le 1er juin 2021,
sous l’autorité du Premier ministre, il est à votre écoute, dès maintenant,
pour préparer cette nouvelle étape. Il nous faudra bâtir une réponse aux
questions institutionnels et juridiques bien sûr. Elles seront nécessaires pour
définir une organisation politique conforme aux résultats des trois
consultations. Mais les discussions à venir ne pourront pas se limiter aux
institutions. Le lien qui nous unit n’est pas que juridique. C’est un lien
charnel, un lien de solidarité, un lien humain.
Les derniers mois l’ont montré. Dans l’épreuve de la crise sanitaire, la
solidarité nationale s’est révélée plus concrète encore. En Nouvelle-Calédonie,
comme partout sur le territoire national, l’action de l’Etat n’a eu qu’une
seule priorité : sauver des vies, accompagner les plus fragiles. Je veux avoir,
en ce jour, une pensée pour toutes celles et tous ceux qui pleurent un proche.
Je veux leur dire ma proximité, ma compassion, et aussi l’engagement de la
Nation à se tenir à vos côtés.
Dans la crise, la Nation a montré son visage d’aujourd’hui – son vrai visage.
C’est à ce lien de solidarité, de respect, de fraternité, que nous devons être
fidèle, et c’est ce lien nous retiendrons pour l’avenir. Sur bien des sujets,
l’Etat et les institutions locales peuvent et doivent travailler ensemble. Ce
sont d’abord les sujets d’urgences, ceux qui sont devant nous dans les
prochaines semaines : la situation économique, évidemment la situation
sanitaire aussi, la relance, l’équilibre des comptes publics. Le ministre
engagera, sur ces sujets, un échange immédiat avec vos élus.
Ce sont aussi la nécessaire réduction des inégalités qui fragilisent l’unité de
l’archipel et notre devoir à l’égard de la jeunesse calédonienne : la stratégie
nickel, l’autonomie alimentaire et énergétique, le foncier, la fiscalité, une
croissance plus juste et plus respectueuse de la nature sont autant de sujets
qui nous permettront de concrétiser ce nouveau modèle de croissance. La
situation des femmes calédoniennes sera aussi une grande cause des années à
venir. Elles doivent prendre toute leur part à ce destin commun.
Enfin, nous aurons à construire une place pour la Nouvelle-Calédonie dans cette
région de l’Indopacifique en pleine recomposition et soumise à de fortes
tensions.
Ce nouveau projet vous le voyez est au combien ambitieux et nous le
construirons ensemble, notamment avec tous ceux qui, en Nouvelle Calédonie, ont
moins de trente ans et n’ont connu que l’accord de Nouméa.
Ce soir, en tant que chef de l’Etat, garant de nos institutions, je prends donc
acte solennellement du résultat de ces trois scrutins. Ils confirment la
volonté exprimée par la majorité des Calédoniens de rester dans la République
et dans la Nation française.
Les Calédoniennes et les Calédoniens ont choisi de rester Français. Ils l’ont
décidé librement. Pour la Nation entière, ce choix est une fierté et une
reconnaissance. Ce soir, la France est plus belle car la Nouvelle Calédonie a
décidé d’y rester. A nous tous d’écrire notre histoire avec ambition et respect
: Une histoire qui se souvient sans ambiguïté ce qu’elle doit aux kanaks,
peuple premier reconnu par l’accord de Nouméa et dont la présence, au sein de
la communauté nationale, est une chance inestimable ;
Une histoire qui reconnaît, sans faux-semblant, l’apport des Calédoniens
arrivés ensuite sur le Caillou pour y plonger leurs racines et y vivre en
femmes, en hommes libres ;
Une histoire qui regarde devant, vers les défis de notre siècle, vers les défis
de cet Océan Pacifique qui fait partie intégrante de notre espace national.
Françaises, Français, Chers compatriotes de Nouvelle-Calédonie, la France est
fière d’être votre Patrie. Elle renouvelle ce soir, pour vous, son engagement à
vous protéger, à vous accompagner, quelles que soient les circonstances.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> [La Nouvelle-Calédonie choisit la France] C'est
ensemble que les Calédoniens devront bâtir le projet pour leur territoire, avec
toute sa place, singulière, spécifique, et respectueuse de toutes les
communautés, au sein de notre République.
> La route concentre 87 % des déplacements de nos concitoyens.
Ce chiffre rappelle que nos infrastructures routières sont essentielles au
développement de notre pays, à l'aménagement du territoire. Améliorer les
routes, c’est donc améliorer très concrètement le quotidien de nos concitoyens.
(…) Et c'est l'élu d'un milieu rural qui vous parle. Il est donc, je le dis
très sereinement et très clairement de notre devoir de continuer à investir
dans les routes, d'autant que celles-ci ont une mauvaise réputation du point de
vue écologique à cause des véhicules qui y circulent.
Il se trouve que la France et l'Europe
sont résolument engagées dans une politique visant à remplacer progressivement
les moteurs thermiques responsables des gaz à effet de serre par des véhicules
électriques et hybrides. Ces derniers – ce ne sont pas que des paroles –
progressent de manière tout à fait significative. Leurs parts de marché, selon
les derniers chiffres de novembre 2021, est de 24% des ventes. Elle était de 2
% en novembre 2017. 2017-2021, ce n'est rien. Je vous invite à mesurer cette
progression – avec d’ailleurs toutes les conséquences qu’elle emporte pour
notre filière automobile que nous devons accompagner.
Le cap est fixé. L'État, évidemment,
poursuit un engagement sans précédent au service de ce verdissement de notre
parc automobile. Il a ainsi alloué plus de 1, 3 million de bonus écologiques ou
de primes à la conversion depuis 2018. Depuis le début de cette année, 350 000
aides du Plan de relance ont été versées aux ménages pour changer leurs
véhicules. Nous le savons bien, ce
développement doit s'accompagner d’une accélération du déploiement des
infrastructures des bornes de recharge, c'est capital. Si plus de 500 000
points de charge ont désormais été installés, c’est le long des grands axes
routiers que l’État souhaite accélérer en déployant avant fin 2023 de nouvelles
bornes de recharge rapides accessibles à tous dans toutes les aires de service
Donc, si nous allons dans cette
direction, je le dis, les routes ne sont plus des ennemis du développement
durable et de la transition écologique. Et c’est la raison pour laquelle je me
suis particulièrement investie depuis que je suis Premier ministre, pour
favoriser l'aboutissement de projets routiers essentiels à la mobilité des
Français.
(…) Et ce plaidoyer pour
la route, il ne vous aura pas échappé que c’est un avocat résolu et reconnu
du ferroviaire qui le tient, au nom des complémentarités qu‘il nous faut
renforcer ! Car en parallèle, autre illustration du en même temps, massivement
les mobilités douces et les alternatives.
Nous avons fait, je salue les
parlementaires, voter une loi ambitieuse d'orientation des mobilités qui
prévoit un réinvestissement massif dans les mobilités propres du quotidien. Et
nous avons encore accéléré, dans le cadre du Plan de relance, en mobilisant des
moyens inédits, pour accompagner les métropoles. Pour le développement des
transports en commun, j’ai décidé de lancer un appel à projets, doté d'un
budget historique de 900 millions d'euros, dont j'ai annoncé les bénéficiaires
en octobre dernier.
(…) Dois-je rappeler que sur le
ferroviaire, nous investissons massivement : sur ce quinquennat, j’ai calculé,
61 milliards d'euros.
(…) C'est aussi une façon de tirer des conséquences de cette crise. Les
crises mettent aussi en lumière nos dysfonctionnements, nos défaillances, nos
retards. Regarder avec lucidité, et savoir avec courage et opiniâtreté, en
tirer toutes les conséquences est nécessaire. La question de la transition
écologique fait incontestablement partie de ces grands enjeux et de ces grandes
leçons. Et ce que nous faisons aujourd'hui démontre que nous le faisons avec
pragmatisme, avec le souci d'accompagner nos concitoyens en jouant sur
l'ensemble des leviers qui sont à notre disposition. Je le dis en terminant
notre propos, car c'est au cœur du projet politique que mon gouvernement au nom
du président de la république conduit, en conciliant cette indispensable
transition écologique avec le développement économique et le progrès social.
> [Train] Nous devons avoir de grandes ambitions pour nos petites lignes. Tous les territoires méritent d'être desservis par des réseaux ferroviaires performants.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> Le changement climatique est là et on doit s'en
occuper même si il y a toujours quelque chose de plus urgent à faire.
> Nous voulons que les Français payent moins cher leur facture électricité, et cela va se faire.
> Dès aujourd’hui nous débutons :
- l'envoi du chèque énergie exceptionnel de 100 € pour 5,8 m de ménages
modestes;
- la distribution de l'indemnité inflation de 100 € pour 38 m de Français
gagnant moins de 2000€ net.
Face aux hausses de prix, nous protégeons les Français.
> Aucune démarche à faire pour les bénéficiaires du chèque énergie et de l'indemnité inflation.
> Le foie gras est une tradition française depuis très longtemps. On ne peut pas arrêter ça du jour au lendemain.
> Le problème des Verts, c'est qu'on ne voit pas comment ils mettent en œuvre leurs mesures. Mettre en œuvre, c'est le talon d'Achille des Verts.
> Cela me désole, nous avons des gens de gauche qui se parlent uniquement à eux mêmes, de façon très groupusculaire.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> La manière dont notre pays a résisté à la crise
économique est exceptionnelle. Nous sommes sur la bonne voie : 6,25 % de
croissance en 2021, 850 000 créations d’entreprises en 2020, le taux d’emploi
le + élevé depuis 50 ans.
> Je pense que nous ferons mieux que 6,25% de croissance.
> Notre priorité est de protéger
le pouvoir d'achat des Français contre l'inflation. La moitié de cette
inflation est due aux prix de l'énergie.
Nous avons su anticiper ces
augmentations :
- Chèque énergie de 100 € distribué dès
aujourd’hui à 5,8 millions de Français,
- Gel du prix du gaz depuis début
novembre,
- Plafonnement de la hausse des prix de
l'électricité au 1er février à 4% au lieu de 15%.
Face à l’augmentation des prix et notamment du carburant, Jean Castex a décidé
d’une indemnité inflation de 100 € pour les 38 millions de Français dont les
revenus vont jusqu'à 2 000 € net.
Promesse tenue : Aujourd'hui, c'est le
premier versement pour les étudiants boursiers, le 15/12, agriculteurs et indépendants, le 20/12, assistantes maternelles et salariés à domicile, le 22/12, microentrepreneurs, dès fin décembre, salariés du secteur privé,
janvier, demandeurs d’emplois, invalides,
bénéficiaires de minima sociaux et autres prestations sociales, fin janvier, fonctionnaires, fin février, retraités.
> Je prends cet engagement : le taux du livret A augmentera au 1er février pour les millions de Français qui ont un compte. Après la recommandation de la Banque de France, nous déciderons du nouveau taux mi-janvier.
> Nous ne reviendrons pas sur le 'quoi qu'il en coûte.
> Nous apportons une réponse
ciblée et efficace aux secteurs en difficulté. Pour les discothèques :
- prise en charge de l'intégralité des coûts fixes,
salaires des gérants compris;
- exonération de charges sur décembre et janvier.
Pour les discothèques, les secteurs de l'événementiel, du tourisme, de
l'hôtellerie, des cafés et de la restauration : prise en charge à 100 % de
l’activité partielle au moins jusqu’à fin janvier dès 65 % de perte de CA.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> S’attaquer au Mont-Valérien, c’est s’attaquer à
notre mémoire nationale. S’attaquer à notre mémoire nationale c’est fissurer le
ciment de la République. Rien n’excuse ni la bêtise ni la haine.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> e me bats pour une France qui ne distingue pas
ses enfants selon leur lieu de naissance, leur origine, leur couleur de peau,
leur prénom ou selon leur religion.
> Dans les quartiers, il y a des gens formidables. Des fleurs poussent nombreuses dans le béton. Il faut souligner aussi tout ce travail et ces réussites dans nos banlieues.
> 99 mosquées étaient soupçonnées
de séparatisme sur les 2600 lieux de culte musulmans établis en France. A ma
demande, ces 99 mosquées ont toutes été contrôlées au cours de ces derniers
mois.
Pour 36 mosquées, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la
République y était strictement respectée. Ces mosquées ont par exemple décidé
de se séparer d’un imam que nous considérions comme dangereux ou d’en finir
avec des financements étrangers. Les
autres mosquées soupçonnées de séparatisme continuent d’être contrôlées. Nous
ne confondons évidemment pas la partie minoritaire des lieux de culte
soupçonnés de séparatisme avec l’immense majorité des musulmans de France qui
ne pose aucun problème.
> [Injures, menaces et intimidations proférées lors d'une procession de catholiques à Nanterre] Actes inadmissibles. La liberté de culte doit pouvoir s’exercer en toute sérénité dans notre pays. Soutien aux catholiques de France.
> Le Président de la République veut rassembler les Français, madame Pécresse veut rassembler son parti.
> Madame Pécresse propose beaucoup de mesures déjà mises en place par le Président de la République : moyens supplémentaires pour les forces de l’ordre, augmentation historique du budget de la justice, lutte acharnée contre la consommation et les trafics de drogue…
> Madame Pécresse n’est pas sérieuse quand elle estime qu’il faut appliquer des peines différentes selon les territoires. Que veut-elle dire ? 20 ans de prison si on commet un meurtre en Seine-Saint-Denis et 15 ans dans le 16ème arrondissement de Paris ? Ce n’est pas sérieux.
> [Valérie Pécresse se dit 1/3 de Thatcher et 2/3 de Merkel] Je préfère 1/3 de Seguin et 2/3 de Sarkozy, mais chacun son truc.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
> En organisant cette 3ème consultation pour la Nouvelle-Calédonie, l’État a tenu
la parole donnée en 1998 avec l’accord de Nouméa. Les Calédoniens ont fait le
choix de la France par 3 fois. Librement et clairement. C’est une grande
fierté. Cette décision nous oblige.
> J’adresse un message de respect, de considération à tous les Calédoniens. Quelles que soient leur conviction, ils auront le respect de l’État. Ils auront leur place dans les discussions pour l’avenir que je mènerai. Dès demain s’engage la période de transition qui permettra de sortir de l’opposition binaire « oui / non » dans laquelle l'avenir de la Nouvelle-Calédonie est enfermé.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] 730 000 personnes ont fait leur
rappel vaccinal ce week-end. Et c’est grâce aux pharmaciens, aux médecins, aux
infirmiers, aux pompiers, aux professionnels des centres, aux ARS … bref, à
tout ceux qui permettent aux Français de se protéger. Un profond merci à eux.
> [Covid19] La 5e vague atteint un niveau très élevé mais sa dynamique faiblit : nous pourrions atteindre son pic. Grâce à la vaccination de rappel, 20 millions d'ici Noël. Grâce aux gestes barrière, aux attentions du quotidien. Pour les fêtes, maintenons nos efforts.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> La présidence française de
l’Union européenne c'est un cap clair : rendre
l'Europe plus forte. Et ça commence par sa souveraineté numérique. Les règles
françaises sont les plus strictes en matière de protection des données
sensibles des administrations, nous en ferons un standard européen.
> Le système de rémunérations de la fonction publique est à bout de souffle. Tout le monde le reconnaît, syndicats comme employeurs. Il faut le repenser en profondeur. Nous avons engagé une conférence sociale inédite pour cela, qui rendra ses propositions en février.
> Transformer l’État ce n’est pas s’entêter sur le nombre de fonctionnaires, c’est donner aux Français des services publics efficaces et proches d’eux. Toute notre politique a été de rompre avec cette technocratie de tableau Excel que représente Valérie Pécresse.
> La vision du service public de Valérie Pécresse se résume à une surenchère sur le nombre de fonctionnaires. Elle n'a rien appris ni rien oublié des erreurs de son parti. Les coupes sombres de la droite n'ont mené qu’à l’affaiblissement de l’Etat, pas à sa réforme.
> Nous assumons de revaloriser massivement des métiers relégués, oubliés par les précédents gouvernements et de concentrer les augmentations sur les bas salaires de la fonction publique. Ces inégalités, une hausse du point d'indice ne les aurait pas corrigées.
> La France 1ère au classement Open Data européen ! C’était notre pari l’an dernier, il est tenu. Le choix politique d'Emmanuel Macron d'ouvrir massivement les données publiques fait de nous le pays européen le plus transparent.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> Très heureux que le Parti
radical rejoigne Ensemble
citoyens!, rassemblement de familles politiques
se respectant et partageant les mêmes valeurs. L’humanisme, la capacité au
dépassement, la tolérance, l’engagement européen, la laïcité restent plus
que jamais modernes 120 ans plus tard.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> Valérie Pécresse est candidate pour un camp qui
a refusé au Sénat de voter contre les thérapies de conversion.
> Je suis convaincue que les Français sont aussi en attente de justice sociale et d'égalité des chances.
> La gauche dans laquelle je me retrouve, celle qui porte des propositions concrètes et qui fait avancer les choses, est dans la majorité présidentielle.
> La vieille gauche classique, toujours sur les mêmes recettes, ne convainc plus car elle a refusé d'affronter le réel. Elle n'est plus crédible"
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
> Relancer les trains de nuit, ça ne veut pas
dire les reprendre à l’identique. Je souhaite qu’ils soient accessibles et
confortables : des petits prix et des voitures-lits. Objectif : une dizaine de
lignes de trains de nuit en France en 2030. Madrid. Rome. Berlin. Copenhague.
Je veux que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes.
Paris-Berlin en train de nuit. À partir de 2023. Paris-Nice depuis cet été.
Paris-Lourdes ce soir. Paris-Vienne demain. Et ce n’est que le début.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> Entre 2011 et 2012 Valérie Pécresse alors Ministre du Budget a
augmenté les impôts de 35 Milliards d’€. Nous les avons baissés de 50 Mds. Elle
est sortie de la crise avec une croissance à 0. Nous sommes à +6,5%. Le chômage
était à 10%. Nous sommes à 8%.
> Valerie Pécresse nous accuse d’avoir «cramé la caisse». Comme Présidente de Région elle a pourtant demandé à l’État 2,5 milliards d’€ en 18 mois. Comme Ministre du Budget en 2011 elle a augmenté les impôts de 35 milliards d’€ ! La dette de 25 points !
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Nous avons plus qu'un bilan à présenter aux
Français dans les mois à venir : nous avons un plan, nous avons une vision, et
nous avons un projet pour le pays, tourné vers l'avenir.
> Avec l'indemnité inflation, dont le versement commence aujourd’hui, on agit pour protéger les Français. L’enjeu, c’est de les aider à payer le carburant pour aller travailler. Nous avons toujours adapté notre action à la situation. C’est notre marque de fabrique depuis 2017.
> Soutenues par le gouvernement, les écoles de production sont des modèles de formation et d'insertion extraordinaires qui permettent à des élèves fâchés avec l'apprentissage classique de se former en produisant des pièces industrielles pour des clients.
> Lors de la présidence française de l’UE, je porterai au côté d’Emmanuel Macron un agenda ambitieux de réindustrialisation verte de l'Europe et de développement de productions dans les secteurs critiques. La définition des règles du jeu pour une concurrence loyale sera également une priorité.
Geneviève
Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Dégradations scandaleuses anti-pass du monument de la
France Combattante au Mont Valérien cette nuit. Je suis révoltée. Aucune cause ne justifie que
l’on touche à ce lieu unique de notre mémoire nationale. C’est impardonnable. Nous déposerons plainte.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Crise de la pêche avec le Royaume-Uni] Notre
fermeté a débloqué la négociation. Nous avons obtenu aujourd’hui 93% des
licences, plus de 80 ces derniers jours. Nous allons définir avec les pêcheurs français
le dernier kilomètre de cette négociation.
> [Déplacement de Macron en Hongrie] En 4 ans de mandat, le Président de la République est le seul à avoir visité l’ensemble des pays de l’Union européenne. Il abordera l’État de droit, l’atteinte à certaines libertés. Ce combat pour les valeurs est aussi un combat pour la France.
> La tribune de Valérie Pcresse sur l’Europe est un copié-collé de notre programme. Elle ne peut pas être un jour Zemmour-Ciotti, le lendemain Macron-Delors. Sa seule constance, c’est la vitesse du vent qui tourne.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
> La prime inflation de 100€ sera versée à partir
d’aujourd’hui: aux 38 millions de Français ayant des
salaires/pensions/prestations sociales/bourses jusqu'à 2000€ dont 775 000
étudiants boursiers.
> La laïcité fait partie de notre socle commun. Un héritage que nous préservons concrètement, notamment par la mise en place d’un carré régalien dans chaque académie et des équipes Valeurs de la République, pour le transmettre aux générations qui suivront.
> La question de la laïcité est assez simple, c’est la garantie de la liberté et de la neutralité. J’ajoute que ce n'est pas la laïcité, le problème. Le problème, c'est ceux qui ne veulent pas entendre parler de la laïcité et qui veulent faire autrement et autre chose que la laïcité. Ce sont celles et ceux qui prêchent le séparatisme et le communautarisme. Voilà, ça, c'est le problème. Mais la laïcité, ce n'est pas un problème, c'est la solution et c'est la clé à notre vivre ensemble.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Tribune : «La laïcité,
ciment de notre fraternité»]
Un sondage Ifop révélait en octobre
que 63 % des jeunes affirment que la laïcité est aujourd’hui en danger en France.
Contrairement aux idées reçues, j’ai la conviction que les jeunes générations
sont profondément attachées à ce principe.
C’est pourquoi je souhaite m’adresser à ceux qui, demain, en seront les
garants. Je veux vous parler avec le cœur. Vous êtes l’avenir de la France et
j’ai toute confiance en votre capacité à déjouer les pièges de la pensée que
veulent nous tendre les idéologues, les soi-disant parangons de vertu
victimaires et communautaristes. Leurs promesses sont des leurres.
La laïcité réconcilie.
La laïcité est un principe. Un principe qui, loin d’être une
arme contre la religion, garantit son libre exercice. Un principe
fondateur qui fait œuvre de fraternité.
L’État peut par la loi garantir les libertés individuelles, l’intégrité
physique et morale des citoyens, il peut rendre effective l’égalité des droits,
mais on ne peut obliger les hommes à entrer en fraternité.
La fraternité ne se décrète pas, elle se cultive. Et c’est la loi
de 1905 qui forme ce terreau fertile sur lequel peut germer l’idée de
bien vivre ensemble.
Fondée sur la protection et le respect des individus dans leurs
libres choix, elle est ce préalable qui permet le rassemblement du plus grand
nombre. Oui, la laïcité permet d’envisager l’autre, de le concevoir comme un
frère ou une sœur en République.
La laïcité a toujours su réunir dans les crises « celui qui croyait en
Dieu et celui qui n’y croyait pas », écrivait Aragon. Le poète appelait
alors à la résistance au nazisme par-delà les différences religieuses et c’est
ce même appel que nous avons passé au lendemain des attentats.
C’est cette même célébration de notre fraternité que nous renvoyons aux
assassins du 13 Novembre en ce moment même jugés. Malades du fait
que, en France, les femmes et les hommes vivent libres et égaux, aux esprits
trop étriqués pour comprendre nos valeurs.
La laïcité, c’est avant tout un cadre qui assoit la paix civile et émancipe les
individus dans le creuset de notre Nation. Mais la loi ne peut se substituer à
la recherche de notre commun. Ce commun est fait de l’adhésion à la promesse
républicaine, à la promesse d’émancipation pour chacun des citoyens français
quelles que soient leurs convictions et croyances religieuses, spirituelles,
philosophiques et politiques.
Au lendemain du lâche assassinat du professeur Samuel Paty, maître Robert
Badinter soulignait que « la laïcité de notre République, c’est la
fraternité, parce que tous les êtres humains, femmes ou hommes, quelles
que soient leurs croyances ou leurs opinons méritent une égale
considération et appellent un même respect ». J’invite chacun à se remémorer
ces mots et à les inscrire profondément en lui. Si au détour d’une
rencontre, d’un débat, d’une de ces discussions politiques qui font le sel et
le charme de la conversation à la française vous êtes amenés à interroger ce
principe de laïcité, remémorez-vous ces mots.
Plus que jamais, nous devons réaffirmer ce commun. Plus que jamais nous devons œuvrer
ensemble et toujours nous battre pour ne jamais céder à la division.
Je m’adresse à cette majorité silencieuse dont la foi dans nos institutions, dans
la République, est inébranlable. Je sais évidemment qu’il y a une part de
radicalité qui est propre à la jeunesse, qui est inhérente à sa fougue, c’est
même une étape clé dans sa construction, car elle laisse ensuite place à
l’esprit critique, à la raison.
Vous détenez en vous les clés d’un avenir lumineux.
Un avenir fait de l’accomplissement de la promesse de fraternité
républicaine.
> Le Service civique européen annoncé par Emmanuel Macron est un projet qui va permettre aux jeunes de moins de 25 ans de partir 6 mois en Europe et de ne pas réserver l’Europe seulement aux étudiants.
> Je suis une antiraciste . Sauf qu’aujourd’hui le racialisme c’est le nouveau racisme. Quand on considère aujourd’hui que le combat c’est la lutte des races alors c’est le nouveau racisme
> Zmmour c’est le grand effondrement, la négation de l’héritage des lumières.C’est le triptyque de l’extrême droite au summum : le racisme,la haine et le mensonge. C’est ce qu’il y a de pire dans les relents racistes antisémites.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> En permettant aux parents de prendre ce congé
lors de l’annonce d’une pathologie grave de leur enfant, nous protégeons mieux
les familles dans ces situations douloureuses. Une étape supplémentaire dans
l'accompagnement des plus fragiles.
> Au Paris Peace Forum, Emmanuel Macron lançait un appel à l'action pour défendre les droits des enfants dans l’environnement numérique. Un 1er pas essentiel d’une démarche forcément multilatérale et multi acteurs qu’il faut poursuivre.
> Merci à la Commission européenne pour le projet ambitieux qu'elle porte, tant sur la prévention que sur la création d’un centre européen contre la pédopornographie.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> La France est plus forte quand elle est unie.
Au terme d’un processus de plus de 30 ans, et de trois referendums, les
Calédoniens ont décidé de demeurer Français. Maintenant, poursuivons les
discussions et travaillons ensemble à notre destin commun.
> Dans moins d'un mois, la France prendra la tête de la présidence de l'Union européenne. Pendant 6 mois, l'Assemblée Nationale y prendra toute sa part, avec détermination et responsabilité.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> [La Nouvelle-Calédonie choisit la France] La première
chose qu’il faut dire, c’est que c’était un engagement d'organiser trois
référendums à la suite et que les trois ont répondu non ; le troisième
avec l'abstention de ceux qui étaient pour l'indépendance.
Mais si vous faites un peu de calcul mental, c’est presque 100 % des voix
parmi les 40 % à 45 % qui ont voté. Ce qui veut dire que le rapport
de force n'a pas changé. Ceux qui sont contre l'indépendance, pour le lien avec
la France, demeurent majoritaires ou légèrement majoritaires en
Nouvelle-Calédonie et de ce point de vue, cela permet de régler une question
qui était posée depuis longtemps.
Quel était le rapport de force ? On n'est pas du tout au bout de cette
question très importante. Quel type de lien peut-il y avoir entre un pays aussi
précieux pour la France et pour qui la France est aussi importante ?
(…) Pourquoi le Président de la République n'a pas pris la tête d'un
clan ? Parce que sa responsabilité est d'être le Président de tous, y
compris de ceux qui voudraient cette évolution du statut. Deuxièmement parce
qu’il ne voulait pas transformer un référendum sur l’avenir de la
Nouvelle-Calédonie en
un référendum pour
ou contre le Président de la République. Franchement, je trouve cela judicieux
et juste, du point de vue du rapport entre la France et la Nouvelle-Calédonie.
> Je n'ai jamais cru que la solution du pays, c’était
Droite contre Gauche. Je n’ai jamais changé d'avis sur ce point. On voit l'état
de désarroi de la Gauche. Ce que vous appelez Droite, c'est un tiers des voix
d'opposition sur la droite du Président de la République avec des affrontements
extrêmement lourds entre ces trois tendances.
Après le fond de l'affaire, c’est est-ce que ces projets sont réellement
différents de ceux du Président de la République ? Si vous prenez
l'histoire des dernières années, vous verrez que cette question se pose.
(…) Il y a des différences, je vais en pointer une, économique, précisément. Il
y a des différences, mais si vous regardez les prises de position des uns et
des autres dans les quatre dernières années, ce que disent d’ailleurs souvent
les adversaires de Valérie Pécresse, c’est que le moins que l'on puisse dire
est qu’il y a eu des hésitations.
(…) J'ai regardé le programme de Valérie Pécresse. Je connais ce programme, et
grosso modo c’est le programme de Filon avec un peu plus, un peu moins ;
un peu plus d'appel à la dépense et un peu moins de suppression d'aides aux
Français. Mais, je pense que ce programme est faux parce que ce que
demande Valérie Pécresse c'est qu'on coupe dans les dépenses publiques, qu'on
supprime 250 000 fonctionnaires. Il faudra nous dire où parce que dans le
même temps, elle demande qu'on crée des emplois de fonctionnaires et qu'on
intervienne de manière extrêmement dure sur les retraites et sur les allocations
des Français.
Je crois que cette manière de voir les choses qui consiste à couper, a priori,
dans tout ce qui fait le contrat social n'est pas une bonne manière. Ce que je
préconise moi, c’est qu'on pose la question à l'envers et qu'on se demande
comment on peut produire plus pour soutenir le contrat social. La question
n'est pas de couper. La question est d'avoir un meilleur équilibre entre ce
qu'on produit et les ressources de l'État, et ce qu'on dépense. Si l'on avait
un pays dans lequel la production, c'est l’un des objets de la note que nous
avons publiée, dans lequel la production, dans lequel l'efficacité de l'État…
> J'ai toujours été depuis le premier jour de mon engagement, et sans manquer un seul jour, partisan du pluralisme en France. Pour qu’il y ait un pluralisme il faut qu’il y ait un Centre. Il faut que ce centre soit fort, original, différent de ce que vous appelez droite et qui extrêmement divisé, et de ce que d'autres appellent gauche.
> C'est le contrat social, je vais y revenir. C'est notre
contrat : l'école gratuite, la santé gratuite, la garantie chômage pour
tout le monde, la retraite garantie pour tout le monde. Cherchez un pays autour
de nous qui ait cela, vous n'en trouverez pas ! C'est l'idée que nous nous
faisons du contrat social en France. La question c’est que pour soutenir cette
solidarité, nous ne produisons pas assez, nous ne développons pas assez le pays
et l'État n'est pas assez efficace au service de la société et de la
créativité. Je ne parle pas que du commerce extérieur.
(…) On peut maintenir notre niveau de contrat social, à la condition qu'on se
décide à produire, à la condition qu’on se décide à rendre un pays qui est
aussi avancé en matière technologique, scientifique, capable de produire les
meilleurs, ou parmi les meilleurs satellites du monde, les meilleures fusées du
monde, les meilleurs avions du monde, les meilleurs sous-marins du monde, y
compris en nucléaire, des centrales de production d'électricité, comme il n’en
existe que peu dans le monde.
Comment ce pays n'est-il plus capable d'équilibrer son commerce extérieur ou sa
protection sociale ?
> La question de la place des femmes dans la politique
est une question essentielle. Puis-je vous rappeler que c'est la première fois
qu’il y a un Gouvernement où il y a plus de femmes que d’hommes ?
(…) Je ne fais pas d’hommes ou de femmes un argument. J'ai toujours travaillé
avec des femmes. C'est absolument public. C’est ainsi que j'ai construit mes
équipes. Nous avons cinq ministres au Gouvernement, quatre sont des femmes.
Au poste clé, Jacqueline Gourault par exemple est numéro 1 dans le classement
de nos ministres. Tout le monde sait ce que je pense.
Je pense que les femmes sont assez souvent plus fiables que les hommes, plus
engagées, désintéressées assez souvent. Le contre-exemple existe aussi. Il y a
vraiment des femmes politiques qui ont tous les défauts des hommes politiques
et au-delà.
(…) Je ne fais pas de différence entre les femmes et les hommes dans
l'engagement politique. Je fais la différence sur le charisme, la capacité à
entraîner, les idées, mais je ne catalogue pas ainsi, sauf que je veille
scrupuleusement à la parité.
> On n'est pas en politique simplement pour obtenir des scores aux élections, parce que cela se casse toujours la figure. La question c’est que croyez-vous ? Qu'avez-vous en dedans de vous qui s'adresse au pays ? Quelle est votre vision ?
> Ce qu’on a voulu nous imposer depuis des années, cela n'est pas le pluralisme, c’est la bipolarisation. C'est résumer le débat à droite contre gauche. Il n'y a rien de plus fallacieux, de plus menteur, de plus mensonger que cette présentation.
> Il y a deux attitudes lorsque vous êtes engagés en politique, notamment pour l'élection présidentielle. Soit vous décidez d'organiser l'affrontement entre les Français en désignant des ennemis, des adversaires, des gens à abattre et ce qui est encore plus grave de la part de Zemmour c’est qu’il les désigne sur leur origine, sur leur religion. Et si on n'a pas étudié l'histoire de France sur ce que donnent les guerres de religion, alors on n'a rien compris à l'être profond du pays.
> Il n'existe aucune expérience dans le monde, écoutez bien ce que je dis, dans laquelle une démarche politique, organisant l'affrontement à l'intérieur d'un pays entre des communautés et des cultures, a conduit un pays au mieux. Cela a toujours été une catastrophe absolue. Cela a toujours conduit au pire et prétendre que l'on connaît l'Histoire et choisir cette voie-là, pour moi, c'est manquer simplement à sa vocation d’Homme, même pas à sa vocation de politique, mais à sa vocation d’homme et de père de famille parce que vous conduisez le pays vers le pire. Ce que j'apprécie chez le Président de la République, c'est qu'il n'est pas sur cette ligne. Il n’est pas sur la ligne d'affrontement des Français. Il est sur la ligne de la réunion et du rassemblement des Français.
> Je suis engagé et je n'ai jamais cessé une minute d'être engagé. Depuis que je suis entré dans le militantisme, dans l'adhésion à un courant de pensée, dont je n'ai jamais changé, pas une seule fois en beaucoup d'années. Depuis que je suis entré, ma philosophie, ou ma vision des choses, est toujours la même. Je ferai tout ce que je peux faire pour aider au succès de ces idées, de cette vision du monde, et en l'occurrence, s’il se décide en ce sens, pour aider au succès de cet homme qui a assumé depuis cinq ans les chocs les plus rudes et en défendant la place de la France.
> Il y a des gens nombreux qui pensent que si le
Président de la République est réélu, c'est la fin de sa carrière politique. Je
n'appartiens pas à ce groupe d'analystes brillants. Ma vision est tout
à fait différente. S’il était réélu, Emmanuel Macron à la fin du
quinquennat aurait 48 ans. Cela n'est pas l'âge de la retraite. Il ne pourra
avoir un troisième mandat tout de suite. Consécutif. Mais étant donné la place
que désormais il a prise en France, en Europe et dans le monde, dans ce courant
central que j'appelle, démocrate, étant donné cette place, je pense que sa voix
comptera et qu'il sera pour les Français qui s'intéressent à l'avenir de leur
pays, un repère. Donc c'est la première chose. Deuxièmement, est-ce qu’Ensemble Citoyens! qui est
ce rassemblement de toutes les forces qui veulent soutenir le Président de la
République, et de toutes les forces qui demain veulent constituer un grand
courant organisé de la vie politique française, est-ce qu’Ensemble Citoyens !
le prépare ? Oui. C'est le but d’Ensemble Citoyens !
Cette étape de rassemblement est nécessaire et nous avons pris toutes les
dispositions et toutes les règles pour qu’on puisse aller de l'avant, si on le
souhaite. Je vais le dire mieux, pour que ceux qui veulent aller de l'avant
puissent le faire, pour que ceux qui peuvent se réunir et qui veulent se
réunir, puissent le faire.
C'est très important parce que l’effondrement de tous les courants politiques
dont nous avons parlé, qui va de la gauche la plus à gauche à la droite la plus
à droite, appelle une nouvelle forme d'organisation.
> [Covid19] La pire crainte qu'on puisse avoir pour cette
épidémie, c’est qu'elle se mette à atteindre les enfants de manière grave. Pour
l'instant, ils sont très atteints en nombre, mais pas de manière grave. Ma
hantise, c'est celle-là. Deuxièmement, c’est aux autorités médicales de dire
s'il faut vacciner et si le vaccin est utile à cet âge. En tout cas, il y a une
chose que je sais, j'ai une fille urgentiste, je vois très bien son
découragement. Tous les gens, toutes les femmes et les hommes, y compris jeunes,
qu'elle a en charge sont tous des non-vaccinés à 90 % ou 95 %. Que
des gens s'ingénient à entretenir dans le pays, l’idée qu’au fond on peut se
passer de la vaccination : c'est criminel.
(…) Si nous atteignons le sommet de la courbe et si nous passons les 15 jours
qui viennent, puisque c'est à peu près le délai entre l'infection virale et
l'hospitalisation, alors peut-être allons-nous connaître un répit.
> [Produire français] Je propose deux démarches. La première, c'est que l'État prenne la responsabilité de réunir, y compris les entreprises privées et les grandes entreprises, autant que les moyennes et les petites, en prononçant des appels d'offres, si j’ose dire. En disant sur tel produit avez-vous une stratégie ? Et qu’à ce moment-là, on fédère et on mette autour de la table, ce qu'on ne fait jamais. L'État annonce des décisions, mais le monde du privé y est totalement étranger. Il faut faire partager ce constat autant au privé qu’au public et cette fédération, cette capacité de fédérer les acteurs, est très importante. J'ai fait une deuxième proposition. S'il y a vraiment des secteurs où nous n’avons pas les entreprises, alors réfléchissons à prendre des participations dans des entreprises étrangères pour implanter en France des unités de production.
> Investissement ne veut pas dire argent perdu. L'investissement, cela n'est pas des subventions et des carnets de chèques qu'on paye. L'investissement, cela veut dire qu'on attend un retour sur investissement, qu'on va développer des réseaux de production, des unités de production, une conscience nouvelle et on a tous les moyens de le faire.
> L’idée que tous les élevages sont des cibles est une idée désespérante, dangereuse et désastreuse. La France est un pays qui s'est illustré par son excellence dans ces domaines. Je ne suis pas pour qu'on supprime nos compétences d'excellence. Je suis pour qu’on veille au bien-être animal. C'est un très grand sujet.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> « Ce soir la France est plus belle car la
Nouvelle Calédonie a décidé d’y rester » Emmanuel Macron a toujours été clair et les Calédoniens ont compris son
message. La Nouvelle-Calédonie continuera d'écrire son histoire au sein de la
République française.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> On a besoin que le président de la République reste président
de la République, qu'il installe la présidence française de l’UE, qu'il
continue à gérer la crise sanitaire. Un mandat dure cinq ans, pas quatre ans et
demi. (…) A0ujourd'hui, les Français ont besoin d'un président, pas d'un énième
candidat.
> Depuis les débats du congrès LR, la ligne du parti se rapproche de plus en plus de l'extrême droite. C'était la primaire de la droite de la droite, pas de la droite et du centre! La place d'Éric Ciotti dans la campagne en est la preuve. Valérie Pécresse doit maintenant choisir entre les deux droites irréconciliables. Pour l'instant, elle subit des accords politiques avec ses amis. Alors qui est la Valérie Pécresse authentique? On ne peut pas mentir aux Français. (…) Cette semaine, 27 sénateurs LR ont voté contre l'interdiction des thérapies de conversion, qui visent à "guérir" les personnes homosexuelles ou transgenres. Valérie Pécresse doit demander leur exclusion du parti. Il en va de l'éthique de sa campagne. Le fera-t-elle? Autre exemple : Eric Ciotti voterait Eric Zemmour s'il était au second tour face à Emmanuel Macron. Qu'en pense-t-elle? Elle se dit chiraquienne : aura-t-elle enfin un mot contre l'extrême droite?
> On ne fait pas campagne en fonction des autres, mais sur ses idées. On attend toujours celles des LR, qui recyclent de vieilles ficelles, de vieilles méthodes et de vieilles idées.
> Nous, nous avons un bilan conforme à nos promesses. J'aimerais que Valérie Pécresse assume le sien. Depuis le début de sa longue carrière, elle est la dame du "défaire". Notre bilan se voit au nombre historique d'embauches, aux nouveaux droits que nous créons. Elle, elle a, ministre du Budget, augmenté les impôts de 15 milliards d'euros et la TVA de 5,5 à 7% pour les produits essentiels. Les Français s'en souviennent.
> Nos adversaires, il faut les combattre dans le débat. Par contre, il ne faut pas les disqualifier, sauf si des magistrats les ont rendus inéligibles. C'est cela la démocratie. Je suis entré dans le combat politique contre les idées de l'extrême droite et Jean-Marie Le Pen. Eric Zemmour cherche à lisser son image, mais Éric Zemmour lissé, ça reste Le Pen père. Il rêve d'un coup d'éponge magique pour qu'on oublie tout ce qu'il a dit jusque-là, en nous faisant croire qu'il serait un nouvel homme. Eric Zemmour est un incitateur à la haine professionnel.
> Depuis 2002, on n'a pas réussi à éradiquer l'extrême droite dans ce pays. C'est un combat constant, qui passe par la politique que nous menons. Quand d'autres parlent de sécurité, nous avons agi en déployant 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires sur notre territoire. Quand on parle d'inégalités, nous avons agi en dédoublant les classes dans les quartiers les plus difficiles de France. Nous avons aussi fait beaucoup pour de nouveaux droits, en particulier de l'égalité entre les femmes et les hommes.
> Anne Hidalgo, qui a refusé le débat au sein du PS, voudrait maintenant participer à une primaire… C'est étrange. On assiste en fait au jeu du chat et la souris. Mais tous se prennent pour le chat alors qu'au fond ce sont tous des souris. Tous les candidats ont répondu à Anne Hidalgo : «Circulez, y a rien à voir.» De toute façon, sur quel projet? Les partis de gauche ne proposent rien de nouveau. Les Français avec des valeurs de gauche se retrouvent aujourd'hui largement dans notre action.
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, nous avons quitté l’UMP il y a
10 ans, parce qu’on ne voulait pas participer à la dérive Patrick Buisson sur
l’identité nationale, aux propos sur le droit d’asile et l’immigration. Je
pense que l’on est encore dans cette dérive quand on court derrière Éric
Zemmour ou Marine Le Pen.
> J’ai proposé que les radicaux soutiennent Emmanuel Macron qui est pour moi le candidat à venir le plus proche des principes que nous défendons [notamment le positionnement européen du chef de l’État ou encore la défense de la laïcité]. On pourrait aussi évoquer le dépassement du clivage droite-gauche, ou la volonté de trouver un modèle de croissance équilibré entre l’économique et le social.
> On est indépendant quand on fait des choix, on ne peut pas regarder la présidentielle passer et ne pas avoir d’avis, ou choisir le candidat que l’on va soutenir à 10 jours du scrutin, parce que l’on se dit que les sondages ne peuvent plus se tromper. Ce n’est pas une façon d d’exercer sa responsabilité politique.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Opinion : L’Europe cherche sa boussole.]
Certains l’ont perdue, l’Europe cherche la sienne: en ces temps de tempête
géopolitique, l’Union européenne a compris qu’il lui fallait une boussole
stratégique. Derrière cette expression obscure dont Bruxelles a le secret se
cache le premier Livre blanc de la défense européenne, qui devrait être adopté
en mars prochain, pendant la Présidence française du Conseil de l’Union
européenne.
En rédigeant cette année le rapport sur la politique
de sécurité et de défense commune qui vient d’être adopté en commission des
affaires étrangères, j’ai cherché à faire le point sur la réalité de la défense
européenne et à exprimer les attentes du Parlement au moment où, grâce au
projet de boussole stratégique, les choses pourraient s’accélérer.
Enfin. Car que de temps de perdu, depuis le jour où la France, pour d’obscures
raisons politiciennes propres à la IVème République, torpillait le projet de
Communauté Européenne de Défense dont elle avait pourtant été à l’origine !
Pendant des décennies, l’Europe de la Défense, comme on l’appelle à Paris mais
nulle part ailleurs, a trôné dans nos discours comme un bibelot sur une
cheminée, sans connaître de réelles avancées.
Bien sûr, l’Union européenne dépêche depuis des années des troupes dans des
opérations extérieures. La franchise oblige toutefois à reconnaître qu’elle
n’envoie pas assez de troupes, pas assez d’équipements, dans un trop grand
nombre de missions dotées de mandats insuffisamment robustes. Le constat est
sévère ? Qu’on en juge plutôt. Ce sont 18 missions et operations dites de PSDC
(politique de sécurité et de défense commune) qui sont deployées aujourd’hui.
C’est beaucoup. Cependant 11 d’entre elles sont des missions civiles, bien
qu’il s’agisse toujours de zones de crises. Sur les 7 missions militaires, la
plupart limitent leur champ d’action à de la formation. Et la plupart souffrent
de manques d’effectifs et d’équipements. A qui la faute? Aux Etats européens,
les mêmes qui decident de lancer une opération depuis une salle de réunion de
Bruxelles et renâclent ensuite à lui donner les moyens d’agir dès lors que les
projecteurs sont éteints. Pourtant, lorsqu’elles ont les moyens et le mandat
adéquats, les opérations européennes atteignent de vrais résultats, comme le
montre le succès d’Atalanta dans la lutte contre la piraterie. Aujourd’hui fort
heureusement la création de la Facilité européenne de paix doit permettre
d’accélérer la mise à disposition des équipements nécessaires. Mais au
Parlement européen je porte une conviction forte: alors que 63% des Français
veulent un renforcement de la défense européenne, il est temps que les Etats
rendent des comptes devant les députés européens de la façon dont ils la
mettent réellement en oeuvre.
Car le monde change vite et les crises se durcissent, ce qui nous impose de
créer les conditions d’un engagement européen plus robuste. La chute de Kaboul
devrait nous avoir appris au moins 3 leçons : Les Etats-Unis ne veulent plus
être les gendarmes du monde et réduisent leur présence militaire; l’OTAN a
essuyé un échec majeur et n’a pas été à la hauteur pendant le retrait des
Occidentaux; l’Union européenne était incapable de coordonner et d’assurer
elle-même la sécurisation d’un aéroport et de ses abords, l’organisation d’un
pont aérien et l’évacuation de ses ressortissants.
C’est à ces leçons que doit répondre la Boussole stratégique. Il faut à
l’Europe une capacité de déploiement rapide pour intervenir en situation de
crise en fonction de différents scénarios. Et pour être efficace et disposer
d’une chaîne de commandement claire et simple, l’Union européenne doit se doter
d’un véritable état-major. Si elle ne l’a pas fait pendant des décennies, c’est
que Londres y était opposé. Tirons au moins un avantage du Brexit en surmontant
cette résistance.
La chute de Kaboul nous incite en outre à progresser dans la voie de l’autonomie
stratégique. L’heure n’est plus aux querelles sur le sexe des anges. Personne,
à part quelques illuminés ou les porte-voix de Vladimir Poutine, ne veut
tourner le dos à l’OTAN, qui est la pierre angulaire de notre sécurité, ou aux
Etats-Unis, dont nous restons des Alliés déterminés. Mais au sein même de
l’Alliance atlantique le pilier européen a sérieusement besoin de se renforcer,
car notre relation ne peut pas se satisfaire longtemps d’un déséquilibre
persistant. Au-delà de nos frontières européennes, nous ne pouvons pas nous
défausser sur d’autres du soin de définir nos intérêts vitaux et renoncer à les
défendre lorsqu’ils ne font pas partie de leurs priorités. C’est cela
l’autonomie stratégique, ni plus, ni moins: agir avec nos alliés chaque fois
que nous le pouvons et de manière autonome chaque fois que nous le devons.
Il est beaucoup question de renforcer le partenariat entre l’UE et l’OTAN. J’y
souscris, à condition que l’on s’attache déjà à mieux faire avant de rêver de
faire davantage. Commençons, très concrètement, par lever les réticences
internes à l’OTAN, celles qui empêchent aujourd’hui deux opérations navales en
Méditerranée, Sea Guardian pour l’OTAN et Irini pour l’Union européenne,
échanger des informations. Méfions-nous des grands discours quand, derrièr, les
actes ne suivent pas toujours.
Il est aussi temps de regarder les conflits pour ce qu’ils sont en train de
devenir et de mesurer combien l’Union européenne peut être outillée pour y
faire face. Il est temps par exemple de cesser de parler de menaces hybrides
quand ce sont des attaques hybrides qui se multiplient contre l’Europe et ses
habitants: on ne compte plus les cyberattaques, chaque jour qui passe montre
les ravages de la manipulation de l’information en provenance de pays
étrangers, l’utilisation des prix de l’énergie ou des flux de migrants est
devenue un outil de pression sur nos pays. Il s’agit d’une conflictualité bien
réelle mais qui échappe aux catégorisations conventionnelles, tout comme le
risque terroriste. Les frontières disparaissent, entre acteurs nationaux et
étrangers, étatiques et non-étatiques, publics et privés, solitaires ou
coordonnés. Les cibles elles-mêmes se diversifient, qu’il s’agisse
d’infrastructures critiques, d’entreprises petites ou moyennes ou de catégories
de citoyens. La réponse à ces attaques n’est pas elle-même purement militaire.
On voit mal l’OTAN dépêcher des troupes contre les civils désarmés qui tentent
de franchir la frontière entre le Bélarus et la Pologne. C’est l’affaire de
garde-frontières. On ne réagit pas à une pression sur le prix du gaz en
bombardant un fournisseur, ni à des campagnes de désinformation hostiles par
des pratiques du même ordre. Mais le poids de l’Union européenne et la variété
de ses capacités de prévention, de détection et de réponse solidaire à des
attaques hostiles sont l’un des enjeux majeurs de la future boussole
stratégique.
Les attentes sont élevées, au moment où l’Union européenne ne peut pas se
limiter à vouloir stabiliser sa «ceinture de sécurité”c’est à dire les pays de
son voisinage immédiat. Au-delà, notre liberté et notre prospérité dépendent de
notre capacité à participer de façon crédible à protéger la liberté de
circulation sur les mers, dans les airs, dans l’espace et dans le cyber espace.
L’Union européenne ne pourra pas tout faire seule, ni se substituer aux eforts
nationaux de défense de ses Etats-Membres, ni se passer de ses alliances.
Personne ne le souhaite et rien ne va dans ce sens. Mais elle doit devenir un
fournisseur de sécurité crédible et plus seulement un espace satisfait de vivre
en paix et ignorant du fracas du monde
> Zemmour déforme les faits, comme à son habitude. Le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, 2 anciennes républiques soviétiques laïques, est territorial, pas religieux. Et souffre de la compétition Russo-Turque. Mal nommer les choses, avait prévenu Camus.
> Je conseille à Russia Today de faire des économies et de fermer ses bureaux en France. Plus la peine de se fatiguer, Mélenchon fait leur travail à leur place. Son discours reprend tous les éléments de langage du Kremlin. Décidément, La France Insoumise porte mal son nom.