Voici une sélection, ce 9 décembre 2021, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Le modèle européen est notre force.
> Bouleversement climatique,
révolution numérique, inégalités, enjeux migratoires, tentatives de
déstabilisation des démocraties : face aux crises, nombreux sont ceux qui
voudraient ne s’en remettre qu’aux seules Nations. Je crois tout l’inverse, au
besoin de nous unir. Européens.
> [Présidence française de l’Union européenne] Nous
vivons un moment européen. Face aux défis sanitaires et économiques, à
l’affirmation de puissances hostiles, ou au dérèglement climatique, la meilleure
réponse est européenne. Notre Union ne réussit jamais aussi bien que
lorsqu’elle défend ses valeurs et ses intérêts : la crise de la Covid-19 et ses
conséquences sont venues le montrer une nouvelle fois.
Dans cette crise, l’Europe a su faire face, fidèle à son modèle. Aucun espace politique
n’a autant vacciné sa population, tout en faisant don du plus grand nombre de
vaccins au monde, et aucun autre n’a protégé autant ses citoyens du chômage et
des faillites. Les droits ont été respectés, les lois votées par des parlements
élus, les juges ont contrôlé ces décisions. La solidarité et la démocratie,
voilà le modèle européen.
Le 1er janvier et pour six mois, la France présidera le Conseil de l’Union européenne.
La responsabilité de faire aboutir des projets et des lois pour l’Europe est
d’abord une fierté. Celle de pouvoir dire : « nous agissons en Européens ».
Par ses mots et ses actions, la France prépare ce semestre depuis 2017. Parce que
les Européens ne reprochent plus à l’Europe d’en faire trop, mais de ne pas
faire assez, l’Union déploie depuis quatre ans un agenda de souveraineté. En
matière économique avec l’endettement commun, écologique avec la neutralité
carbone pour 2050, de défense avec le premier budget militaire commun, sociale
avec la révision du travail détaché, l’Europe reprend déjà son destin en main.
Cet agenda pour une Europe souveraine sera accéléré avec la présidence française.
L’Europe doit être au rendez-vous des grands défis économiques, éducatifs,
migratoires ou militaires. La présidence française doit être un moment de
vérité pour la régulation et la responsabilisation des plateformes numériques,
le prix carbone aux frontières européennes sur les produits importés, sur les
salaires minimums, sur notre relation avec l’Afrique.
La présidence du Conseil de l’Union européenne sera aussi un moment national. Parler
d’Europe, en bien, en mal, dire ce qui lui manque, s’entendre sur ce qu’elle
doit faire : voilà ce à quoi nous devons nous employer collectivement dans les
prochains mois. Des centaines d’évènements, conférences, ateliers artistiques,
débats, films, actions collectives seront organisés partout sur le territoire
afin que chacun d’entre nous puisse porter, dans sa vie quotidienne, un bout
d’Europe.
La présidence française sera enfin un moment de projection. L’urgence du moment
mais aussi le sens de l’avenir en ouvrant, dans le sillage de la Conférence sur
l’avenir de l’Europe, de nouveaux chantiers européens : pour la jeunesse, sur
la défense de nos démocraties et de nos valeurs, pour renforcer le sentiment
d’appartenance à une culture et une histoire européennes que nous avons en
partage.
C’est cette fierté et cette ambition que je veux porter, au nom des Français, pour
les Européens.
> La France est engagée pour
protéger et adapter notre modèle social européen. Je l’ai dit dès 2016 : si
notre Europe ne protège pas mieux les plus faibles, laisse prospérer le dumping
social, apparaît comme un marché sans règle, il y aura d’autres Brexit. Des
actes.
La directive sur les salaires minimum dans l’Union européenne - qui définit non
pas un SMIC européen comme une moyenne, mais tire tous les bas salaires vers le
haut grâce à un salaire minimum décent - sera au cœur de notre présidence. Je
m'y engage.
En Européens, avec la directive sur la transparence salariale qui vise à mettre
fin aux écarts de salaire entre les femmes et les hommes, nous agirons
concrètement pour l’égalité.
> À l’initiative de la France,
l’Europe est devenue le premier continent du monde à s’engager sur la
neutralité carbone en 2050. Ne perdons pas une minute. Car il s'agit d'une
urgence absolue. Des actes.
Préserver la biodiversité est l'une de nos priorités. Nous organiserons en
février à Brest le sommet « Un Océan » pour continuer à promouvoir avec force
des initiatives concrètes pour protéger nos océans, notre bien commun.
Je m'engage à faire avancer les négociations pour lutter contre la
déforestation importée, pour interdire l’importation dans l’Union européenne de
soja, bœuf, huile de palme, bois, cacao, café, lorsqu'ils contribuent à la
déforestation.
> Passer d’une Europe de
coopération à l’intérieur de ses frontières à une Europe souveraine dans le
monde, pleinement indépendante, libre de ses choix et maître de son destin.
Voilà notre objectif pour l’Europe ! Traductions.
C’est en donnant un avenir à la jeunesse africaine que nous mettrons fin aux
drames humains en Méditerranée. Échanges universitaires, scientifiques,
artistiques, entre nos sociétés civiles et nos jeunesses : c’est tout cela que
nous devons encourager.
Notre voisinage immédiat, ce sont aussi les Balkans occidentaux. Ils sont au
cœur de l’Europe ! Face aux nouvelles tensions, nous devons redonner des
perspectives de court terme à ces pays. Nous organiserons au mois de juin une
Conférence sur les Balkans occidentaux.
> Nous avons réussi à porter une
réglementation européenne de protection des données individuelles qui est
devenue un standard mondial ! Nous avons réussi à acter au niveau international
la taxation des plateformes qui doit maintenant entrer dans les faits. Nous
irons plus loin.
Avec le Parlement européen, nous ferons en sorte d’éviter que les géants du
numérique deviennent des monopoles sans règles et tuent l’esprit d’innovation
qui, hier, leur a permis d’émerger.
Pour lutter plus efficacement contre la haine en ligne, nous définirons et
établirons un régime de responsabilité des grandes plateformes du numérique.
> 2022 sera l’année européenne de la jeunesse. Depuis
quatre ans, j'agis pour ouvrir Erasmus à tous les jeunes Européens : nous
l’avons élargi aux apprentis et nous avons déjà doublé le nombre de
bénéficiaires. Et si nous allions encore plus loin ? Je le propose.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Engagement tenu ! Fier du travail accompli avec
nos parlementaires et du consensus politique qui s'est dessiné pour revaloriser
les retraites de nos agriculteurs et leurs conjoints. Ils doivent pouvoir vivre
décemment des fruits de leur travail.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> La réussite de transition écologique de la
France passe par l'Europe.
> Déployer de manière responsable
l'éolien oui, mais mener une guerre idéologique contre cette source d'énergie,
non ! Ce n'est pas possible de travailler comme cela.
> Quel rapport entre le spatial et
l’écologie ? Surveiller la déforestation, étudier l'adaptation des animaux
migrateurs au changement climatique, détecter l’orpaillage illégal... Heureuse
d’annoncer que nous soutiendrons l'Observatoire Spatial du Climat jusqu’à 1M€ en
2022 !
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> La crise sanitaire nous a rappelé le rôle central
des écoles dans l'œuvre qui construira l'avenir : une UE fondée sur la
compétitivité européenne, la cohésion sociale, un modèle de société durable et
les valeurs européennes d'humanisme et de progrès.
> Nous
défendons la laïcité au quotidien au service de la fraternité dans nos écoles
et dans notre pays. Avec le « carré régalien », nous avons implanté
des équipes dans chaque rectorat pour venir en appui de tout établissement qui
le demande.
> La France ne fera pas de boycott
diplomatique des JO de Chine. Roxana Maracineanu s'y rendra.
> L'immense majorité de la
population, dont les musulmans, est totalement convaincue de la laïcité.
> Sur la laïcité il n'y a pas de
fatalité mais non, la situation n'est pas bonne.
> [Covid19] Dans les écoles, c'est
une classe à la fois à la cantine et le masque en toute circonstance.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Une des croissances les plus fortes de la zone
Euro. Un taux de chômage au plus bas depuis plus de 20 ans. En 2021, la France
a ouvert plus d'usines qu'elle n'en a fermé. Non, il n’y a pas de grand
déclassement de la France. Nous sommes dans la bonne direction !
> La cohérence de mon engagement
politique, c’est de toujours refuser l’extrême droite. Le débat que nous venons
d’avoir avec Éric Zemmour me confirme l’impérieuse nécessité de lutter contre
lui et contre la montée des extrêmes.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Sous la présidence française du Conseil de
l’Union européenne, nous souhaitons faire avancer le pacte migratoire pour
améliorer la gestion des migrations en Europe, en travaillant notamment avec
les pays d'origine et de transit.
> Pour renforcer la protection de
nos frontières, nous allons initier une réforme de l'espace Schengen qui
passera par un pilotage politique renforcé de cette zone de libre-circulation.
> Retrouver une Europe qui sache
protéger ses frontières. Comme l’a annoncé Emmanuel
Macron, ce sera l’une des priorités de la
présidence française du Conseil de l’Union européenne.
> La menace terroriste demeure à
un niveau élevé en France, nous ne baissons pas la garde.
> Lutte contre la drogue : merci à
Snapchat d’avoir accédé à notre demande de détecter et de supprimer les
contenus liés à la drogue et à son trafic. Désormais il n’y aura plus d’impunité
sur ce réseau social grâce à notre future collaboration.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Salaire minimum européen, égalité
professionnelle... l’emploi sera un pilier de la présidence française de l’UE !
Déterminés à agir pour une Europe plus forte et plus juste où chaque travailleur
pourra avoir un emploi de qualité et vivre dignement de son travail.
> [Covid19] Les entreprises des
secteurs affectés par les mesures de restriction sanitaire, tels que le
tourisme ou l’événementiel, pourront bénéficier de l’activité partielle à 100%
si elles enregistrent une perte d’au moins 65% de leur chiffre d’affaires.
> Pour accompagner les entreprises
concernées par le bonus malus de la réforme de l’assurance chômage et les
inciter à proposer des contrats de meilleure qualité aux travailleurs, les
groupements d'employeurs sont une solution efficace. Développons-les!
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] 12 millions de Français ont eu leur
vaccination de rappel, plus de 600 000 se font vacciner chaque jour. Pour
accélérer encore et ouvrir de nouveaux RDV, les pharmacies qui le souhaitent
pourront désormais ouvrir tous les dimanches.
> [Covid19] Face à la pression sanitaire
qui accélère, nous activons le plan blanc progressivement dans tout le pays. Il
permet de mobiliser tous les soignants vers un objectif : sauver des vies.
> [Covid19] Lundi, 72 000 malades
ont été diagnostiqués en seulement 24h, c'est un triste record depuis le début
de la pandémie. La vaccination protège, il y a donc heureusement moins de cas
graves que lors des vagues précédentes.
> Avec mes homologues européens réunis au conseil de la
santé de l’Union, nous œuvrons au renforcement de nos moyens communs pour
lutter contre l’épidémie : surveillance d’Omicron, vaccination des enfants,
achats conjoints de traitement.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> L’agriculture française reste à la fois à taille humaine et tournée
vers la qualité. Dans l’Hexagone, une ferme moyenne ne dépasse pas
70 hectares. C’est trois fois moins qu’aux États-Unis et peu ou prou la
même surface que l’Allemagne, autre grand pays agricole. Quelle que soit
l’activité (grandes cultures, élevage, maraîchage), ce constat se vérifie. Cette
photo de la France agricole confirme que la qualité est le socle de l’ADN
productif français, avec près d’une exploitation sur trois qui produit sous
signe de qualité (bio, Label Rouge, AOC, IGP…). Cela balaye les propos de ceux
qui tentent de faire croire que l’agriculture française vit une
industrialisation galopante, cherchant ainsi à la dénigrer.
> Le défi démographique est majeur. Si le nombre
d’installations reste stable, il en manque encore 7000 par an pour compenser
les départs à la retraite. Mais la part des agriculteurs de moins de
40 ans ne décroît pas depuis dix ans. Cela prouve que le secteur continue
d’être dynamique et attractif. Nous intensifions nos efforts, en renforçant les
soutiens à l’installation à l’occasion de l’entrée en vigueur de la nouvelle
PAC en 2023 et en relançant une dynamique dans l’enseignement agricole,
qui vit une année historique en termes de nouveaux élèves et apprenants. Avec
France 2030, nous allons investir 2.8 milliards d’euros dans nos
agricultures.
> [Revenu des agriculteurs] C’est une question
centrale, car la rémunération des agriculteurs est le nerf de la guerre de
l’attractivité du métier et du renouvellement des générations. De ce point de
vue, la non-négociabilité du coût des matières premières agricoles prévue par
la loi EGalim 2 doit permettre de redonner de la valeur au maillon agricole.
Les premiers retours montrent que le rapport de force est en train de bouger.
Cela reste à consolider tout au long des négociations commerciales.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Ce n'est pas en parlant fort et en faisant de grands gestes que vous
ferez de vos mensonges et de vos imprécisions une vérité monsieur Jadot. Non
seulement nous développons l'empreinte industrielle européenne, mais nous
impulsons les conditions d'une concurrence loyale.
Qui a soutenu le règlement
anti-subventions étrangères pour protéger le marché européen de l'acier ? La France. Qui a été à l'origine
d'une association européenne pour
la commande de vaccins ? Le Président. Quel est le 1er continent producteur de
vaccins contre la Covid19 ? C'est l'Europe.
Enfin c’est ce gouvernement qui a recréé de
l’emploi industriel net pour la première fois depuis 2000 ! Et en 2021 : 2 fois
plus d'ouvertures de sites que de fermetures, plus de 620 relocalisations
soutenues dans France relance, et 70.000 postes à pourvoir dans l’industrie.
> [Covid19] La question des
commandes de vaccins contre la covid19, d'approvisionnement et de production industrielle est réglée
pour la France : 27M de doses en stock, 15M de doses en janvier, 15M en
février, et j'ai sécurisé des doses pour tous les Français en 2022 et 2023, si
besoin est.
> Ce gouvernement a cassé le cycle
des destructions d'emplois industriels : ouvertures d'usines 2 fois plus
nombreuses que les fermetures, 624 relocalisations soutenues dans France relance, 70.000 postes à
pourvoir, 225.000 intentions d'embauches en 2022. C'est du jamais vu.
> Nous sommes au travail depuis
2017 et nous le serons jusqu'au bout, c'est ce qu'attendent les Français. Nos
investissements menés depuis 4 ans payent dans la croissance d'aujourd'hui,
dans le redressement du pays, et c'est cette croissance qui permettra de
réduire la dette.
> Je me suis toujours battue
contre les extrêmes : ces partis fondent leurs propos sur la misère des gens,
ils cultivent les difficultés car c'est leur seul moyen de grandir. Ils n'ont
aucune proposition car ils n'affrontent pas la réalité comme nous le faisons.
> Pendant que la droite et la
gauche sont dans les manœuvres, en recherchant des alliances contre-nature,
nous sommes à la manœuvre pour redresser le pays et proposer un projet qui
rassemble les Français.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Le vent tourne… Valérie Pécresse redevient pro-européenne !
Et copie (colle) notre programme : police des frontières européennes, taxe carbone
aux frontières européennes, régulation des géants
du numérique, lutte contre le dumping social…
Et, depuis 4 ans, nous le faisons : plan de relance européen, réforme du travail détaché, budget européen de défense,
réciprocité sur les marchés publics, neutralité carbone pour 2050… Oui, une
France forte en Europe.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Il y avait des gens qui croyaient que l’élection présidentielle [de
2022] serait facile et je n'en ai jamais été ni de près ni de loin, d'abord
parce que pas mal d'expériences permettent de se souvenir qu'une élection
présidentielle, ce n’est jamais facile, c'est toujours avec des coups de
théâtre, mais il y a une deuxième considération. Au bout du compte, ce que les
Français choisiront, c'est quelqu'un qui est le plus dense, le plus volontaire,
le mieux armé pour cette fonction. Et je crois qu'Emmanuel Macron, dans le
tableau que nous avons aujourd'hui, est le plus dense, le mieux armé, le plus
volontaire pour cette fonction.
> Je n'ai jamais pensé que l'élection serait facile, je
n'ai jamais pensé que l'on aurait des adversaires ou des concurrents qui
serviraient sur un plateau la victoire à cette élection. Je sais qu'elle sera
très difficile, et c'est normal qu'elle le soit, car c'est un peuple qui
choisit son destin en choisissant celle ou celui qui le conduira. Et c'est
lourd de conséquence. J'ai souvent dit, vous savez, celui que l'on va élire,
c'est comme si on choisissait le chauffeur du bus des enfants. Je disais cela
quand j'étais moi-même candidat à cette élection, c'est-à-dire quelqu'un à qui
l’on confie ce que l'on a de plus secret, de plus intime. On est prêt à lui
céder la responsabilité la plus importante au nom de vos enfants, pas seulement
en votre nom, mais au nom de vos enfants. Et cela, pour moi, c'est évidemment
très important.
> Je déteste l'espèce d'affrontement systématique à
laquelle la politique mène. Je ne vois pas en Valérie Pécresse un ennemi du
genre humain. Je ne suis pas d'accord avec un certain nombre de ses
orientations ou plus exactement les choix qu'elle a faits. Il y a une phrase
d'elle que je trouve surprenante. Elle a dit : « Jusqu'à maintenant,
j'ai parlé à la droite et, maintenant, je vais parler à la France. »
« J'ai parlé au peuple de droite, je vais parler au peuple de
France. » Comme s'il y avait deux langages, comme si on était avec un
langage spécialisé.
Cela veut dire que c'est un double… je ne vais pas le dire aussi durement, mais
avoir deux langages, ce n'est pas avoir l'authenticité, la volonté, la
sincérité que la vie politique comme je la conçois demande. Je n'ai jamais vu
Emmanuel Macron avoir un langage pour les uns et un langage pour les autres.
> Le « en même temps », c'est être capable de
dire : je peux réconcilier des aspirations différentes. Et je pense que
l'on peut être, je vais prendre un exemple simple, Français, patriote, amoureux
du pays, amoureux de sa langue et profondément européen. Cela, c'est le
« en même temps ».
(…) Ce qui caractérise le Président de la République, c'est qu'il est capable
de voir ce qui unit les gens au lieu de ce qui les divise et qui les affronte,
qui les place les uns contre les autres. Cela, ce n'est pas deux langages.
C'est absolument le même, c'est le langage du Président qui réunit les Français
et je trouve cela non seulement beau, mais indispensable pour cette fonction.
> Il n'y a pas de vie démocratique sans partis politiques
et même, c'est la Constitution, comme vous savez. La Constitution dit que les
partis politiques ont pour mission de concourir à l'expression du suffrage,
c'est-à-dire d'organiser le débat pour que l'on puisse avoir des propositions
différentes et des concurrents sur ce point. Donc, ce n'est pas moi qui peux
dire le contraire, j'ai toujours été militant d'un courant politique, et je le
reste.
> La Maison Commune, c'est le rassemblement de toutes les
forces qui, au centre, soutiennent le Président de la République, le soutiennent
depuis 2017 pour son élection, qui ont permis son élection et qui aujourd'hui
disent : « Il ne faut plus se perdre en des querelles de chapelles,
il faut être capable de s'entendre. »
C'est commencé. On a pris la décision de le faire. Cela reste à bâtir et, pour
moi, cela devrait aller beaucoup plus loin, naturellement. Vous voyez bien que,
dans une vie politique aussi ballottée de dérives en dérives, de mots
insupportables en mots insupportables, on a besoin d'un pilier central qui
rassure tout le monde et qui tienne la maison.
> [Eric Zemmour] Dans un pays comme la France qui a tellement besoin que
l'on se respecte et que l'on se comprenne, vouloir prendre ce principe de
guerre pour chasser ceux qui ne sont pas comme vous, alors cela a quelque chose
de glaçant. Et en tout cas cela ne peut que finir mal.
> Je n’emploie jamais le mot de progressiste, ce n'est
pas un mot à moi.
> Je prends en compte les différences et la véritable
nature des gens. Je suis radicalement opposé et je l'ai toujours été à ceux qui
n'ont qu'un rêve ou qu’une ligne, c'est opposer les gens entre eux. Cela, pour
moi, ce sont des ennemis de la patrie. Quiconque aime la France, alors
celui-là, forcément il veut qu'elle soit rassemblée. C’est ce que l’on appelait
en joaillerie une pierre de touche. Une pierre de touche, c'était pour savoir
si c'était de l’or ou pas. La pierre de touche de quelqu'un qui est patriote et
Français, c'est qu'il veut le rassemblement du pays et qu'il ne supporte pas
que l'on organise la guerre civile à l'intérieur. Et donc je ne fais pas
l'addition entre les électeurs que vous, vous voulez mettre dans la même colonne.
> Si Emmanuel Macron se présente à cette sélection ou
quand il se présentera, s'il décide de se présenter, il fera une campagne pour
parler à la France.
> La Constitution a fixé 500 parrainages [pour se
présenter à la présidentielle]. J'ai été candidat à l’élection présidentielle
trois fois et je sais très bien que ce n'est pas facile à atteindre. Mais je ne
vais pas jouer au billard à trois bandes, c’est-à-dire je ne vais pas demander
à des maires de ma sensibilité de soutenir des gens comme Marine Le Pen, Éric
Zemmour, Valérie Pécresse ou Mélenchon. Je pense que, quand on est maire, on
est responsable et aucun maire ne se laissera tenir la plume.
> Ces dernières années, les 3 dernières années, sont
marquées par le fait qu'il y a un petit redressement, par le fait que les
investissements se sont améliorés, l'emploi industriel a augmenté, et c'est la
première fois depuis 20 ans. Donc il faut voir ce signe positif, mais quand on
regarde le bilan du commerce extérieur, ce que nous vendons et ce que nous
achetons, ce que nous savons produire et ce que nous ne savons pas produire,
alors en effet il y a de quoi s'inquiéter. (…) On a besoin de produire et ceux
qui ont abandonné la production sont coupables, et on a besoin d'instruire,
c'est une autre question, elle est majeure.
(…) Ce que je préconise, c'est qu’au lieu de faire des grandes déclarations et
des déclarations de principes, on parte de la réalité. Nous avons analysé dans
cette note un peu plus de 900 produits, et ces produits ce sont tous ceux qui
font plus de 50 M€ de déficit. Au bout du chemin, cela fait 160 M€ de
déficit qui expliquent pourquoi notre bilan et notre balance commerciale sont
si dégradés. Et je demande que l'on regarde les produits que nous sommes en
mesure ou en compétence de produire.
Nous savons faire des satellites, les meilleurs du monde ou parmi les meilleurs
du monde, nous savons faire des fusées parmi les meilleures du monde, nous
savons faire des avions parmi les meilleurs du monde, nous savons faire des
sous-marins, nous savons faire des navires, nous savons faire des voitures qui
ne sont pas si mal et nous sommes incapables de faire des produits
électroménagers.
> Il ne faut jamais oublier que l'on va devoir décarboner
les productions et nous sommes presque les seuls à avoir une électricité, une
source d'énergie décarbonée.
> [Covid19] Le devoir des responsables publics, c'est de
choisir une solution crédible pour lutter contre une épidémie qui menace encore
de nous paralyser. Aujourd'hui, on en est au point de s'interroger pour savoir
si l’on va retourner à des fermetures, de boîtes de nuit aujourd'hui, de
restaurants demain, d’écoles après-demain. Vous vous rendez compte ce que l'on
fait à un pays alors que les précautions existent et que l'on sait que la
contamination est moindre et en tout cas la gravité de la maladie est moindre.
> Le commerce extérieur de la France n'a cessé de
s'effondrer depuis vingt ans. Chaque année, nous constatons des déficits
abyssaux, de l'ordre de 76 milliards, quand l'Allemagne affiche ces
dernières années un excédent de quelque 200 milliards d'euros. La
situation est d'autant plus inacceptable qu'elle est paradoxale. On comprend
bien que des pays technologiquement dépassés ou sans capacités d'investissement
se trouvent dans cette situation. Mais un grand pays comme la France, qui sait
fabriquer des fusées, des satellites, des avions, des hélicoptères, des
navires, des sous-marins, des systèmes d'armes, des voitures remarquables, qui
est ou était en pointe en chimie ou en pharmacie, ne devrait pas accepter d'être
ainsi marginalisé dans tant de secteurs de consommation courante.
> Les acteurs publics, l'Etat, les collectivités locales
et les acteurs privés, grandes et moyennes entreprises, doivent être réunis
autour de la table pour définir une stratégie commune volontariste et suivie
dans le temps. Il faut organiser une offensive et pour cela partir de
l'analyse, poste par poste, du déficit commercial français. Dans la note
que publie le Commissariat au Plan, nous avons recensé plus de 900 postes
dont le déficit commercial dépasse 50 millions d'euros. Sur certains, nous
ne pourrons rien : nous n'avons plus d'hydrocarbures par exemple dans
notre sous-sol, le temps de Lacq s'est achevé. Mais sur tous les champs
accessibles, nous devons mener la bataille. Dans les secteurs où nous avons les
capacités technologiques et des acteurs disponibles, on doit les mobiliser et
fixer, par appel d'offres, des objectifs et des échéances. Et dans ceux où la
France n'a plus de base industrielle, on peut imaginer que la reconquête passe
par des prises de participation et des joint-ventures avec des entreprises
étrangères à fin de relocalisation.
> La France, qui a la terre la plus fertile en Europe et
une expertise agronomique considérable, a reculé dans le domaine agricole. Le
commerce extérieur dans ce secteur n'est positif qu'en raison, heureusement,
des vins et spiritueux. Dans nombre de ces secteurs, nous avons une économie de
pays sous-développé. Nous exportons les matières premières et on nous revend
les produits transformés. C'est le cas pour le bois, pour la pomme de terre. Ce
sont des domaines où on peut associer le tissu productif et l'Etat, qui doit
être un fédérateur et un stratège.
> Pendant longtemps, il y a eu l'idée que la France
n'avait pas les mêmes chances que les autres : coût du travail plus élevé,
moindre capacité d'investissement, impôt sur la fortune. Aujourd'hui, elle est
à égalité avec les autres pays. C'est un grand acquis de ces dernières
années ! Mais il faut mieux organiser les forces de combat.
> La France peut encore se réindustrialiser et c'est à la
fois le bon moment et le dernier moment. Nous vivons un temps de
basculement technologique. Avec la robotisation, on peut accéder à des modes de
production qui nous mettent à égalité avec les pays lointains à plus bas coûts.
La transition verte peut être une immense chance pour la France, grâce à sa
production d'électricité décarbonée. Il en est de même pour la transition
numérique.
>France 2030 et France Relance vont dans
le bon sens. Mais il faut aller plus loin à la fois du point de vue de
l'engagement et de la méthode. L'argent public ne suffira pas. Il faut trouver
des stratégies pour orienter l'argent privé vers l'investissement de
production.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Alors qu’aujourd’hui les eurosceptiques se font
plus petits que jamais, depuis 2017, nous défendons foncièrement l'Europe. Le
Président dresse une vision européenne des 10 prochaines années. Une Europe
puissante, pleinement souveraine, libre de ses choix et maître de son destin.
> Il y a une volatilité dans les
sondages très importante, avec des mouvements extrêmement forts. Cela montre
que les Français ne sont pas encore dans l’élection. Surtout l’enjeu majeur
c’est l’abstention, c’est le plus grand parti de France aujourd’hui.
> Valérie Pécresse c'est un
problème de cohérence quand on quitte les LR en dénonçant la dérive droitière,
et qu’on y revient au bras d’Eric Ciotti. C’est un problème de crédibilité
quand elle nous accuse de mal gérer les finances publiques quand sa région
profite du plan de relance.
> Je suis favorable à l’allongement du délai de l’IVG.
J’étais prudent sur ce sujet, mais les avis rendus par les experts allaient
dans ce sens. Et je suis fier qu’on puisse voter cette réforme, qui est une
nouvelle avancée, dans ce quinquennat, pour les femmes.
> Eric Zemmour c’est l’extrême
droite dans ce qu’il y a de plus banal. C’était un meeting classique d’extrême
droite où on insultait, on invectivait, on attaquait, on manipulait la haine.
Aujourd'hui, on est dans une primaire de l’extrême droite, à qui sera le plus
outrancier.
> On voit bien que la candidature
d'Anne Hidalgo est
mal en point. Je suis un peu triste pour le Parti socialiste: c'est une sorte de mort cérébrale qui est en train de
s'achever.
> Incendier, menacer un maire du
fait de son engagement. Inacceptable et insupportable. Cette violence suscitée
dans les discours de certains n'a pas sa place dans notre République. Tout mon
soutien à Bernard Denis.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Une croissance historiquement forte, un
niveau d’embauche rarement atteint, un employeur sur trois qui prévoit une
augmentation de ses salariés. Les preuves concrètes d’un pays qui va mieux.
> Alors que 27 sénateurs LR
refusent de voter l'interdiction des thérapies de
conversion, demandons à Valérie Pécresse de sortir de l'ambiguïté : affirmez, comme nous, qu'il n'y a rien à guérir!
> Etendre les délais pour l'IVG ?
Les LR font obstruction. Interdire les thérapies de conversion ? 28 LR sont
contre. La PMA pour toutes ? Les LR sont contre aussi. Une chose est sûre, ce
n'est pas chez Les républicains de Valérie Pécresse qu'on se bat pour l'égalité.
> Combattre les violences faites
aux femmes, c’est aussi mettre fin aux violences économiques. Lutter pour
l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est aussi le faire dans le monde
professionnel.
> Pour l'emploi: nous avons
protégé nos entreprises durant la crise, nous soutenons l'investissement
industriel, nous faisons en sorte que le travail paie mieux, nous formons mieux
et plus.
> Les conditions sont réunies pour
que la Nouvelle-Calédonie décide de son avenir. Ecrivons cette page de
l’Histoire avec la force d’un référendum réussi !
> Jamais la violence ne se
justifie. Ceux qui, par leur haine, portent atteinte à notre démocratie sont
loin d'être la France : ils sont le pire. Total soutien à Bernard Denis.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> C'est une révolution ! 5 ans après l'élection
d'Emmanuel Macron,
le nombre d'apprentis a plus que doublé. L'apprentissage est enfin devenue une
filière d'excellence.
> Une Europe plus unie,
démocratique et souveraine. Merci à Emmanuel Macron
pour ces axes clairs qui permettront à la présidence française de l’UE de
faire avancer l'UE dans l'intérêt des Européens et des Français.
Patrick Mignola (président
du groupe à l’Assemblée nationale)
> Merci à Emmanuel Macron
d’avoir su, pendant deux heures, défendre avec
brio l’Europe qu’on aime et envisager des solutions pour une Europe plus forte,
plus intégrée et plus protectrice, n’en déplaise aux isolationnistes et aux
moins disant.
Philippe Latombe (député)
> Définir ce qu’est la souveraineté numérique a nécessité pour nous, au
sein de l’Assemblée, un long travail. Pour simplifier, la souveraineté c’est
choisir sa dépendance. Cela veut dire qu’à chaque étape du projet numérique,
nous avons la capacité de remettre en cause le choix initial qu’on a pu faire
parce que d’autres solutions sont en train d’apparaître. On peut donc décider
de changer d’opérateur, de plateforme pour de nouveaux projets.
Nous avons un très beau projet qui est le Health Data Hub (HDH), la
plateforme de données de santé de l’État. Le choix a été fait en urgence lors
de la crise Covid. La souveraineté numérique, c’est la possibilité d’héberger
le HDH, sur une autre plateforme que celle de Microsoft et plus précisément sur
une plateforme qui est française. Nous avons de plus en plus de champions du
cloud qui sont en train d’émerger. Les trois étendards français en la
matière sont OVH, Scaleway ou Outscale.
À chaque étape du projet numérique, nous avons la capacité de remettre en cause
le choix initial qu’on a pu faire
> Très clairement, la position du numérique dans les
politiques publiques et au sein des pouvoirs publiques n’est pas assez
importante. On a besoin du numérique car il se développe partout de
manière exponentielle : au sein des collectivités territoriales avec les smart
cities, les développements informatiques absolument nécessaires pour les citoyens
en proximité, mais aussi au sein de l’État.
On s’aperçoit que la gestion de données des Français est totalement différente
d’un ministère à l’autre et qu’il y a une sorte de silo au sein des ministères.
Nous avons proposé un grand ministère du numérique qui s’occupe de la
numérisation de l’État, harmonise l’ensemble des politiques de traitements des
données, promeut les solutions techniques françaises et européennes. Il n’y a
rien de mieux qu’un ministère horizontal pour permettre de le faire.
> La question des talents et de l’éducation au numérique
sont intrinsèquement liées. Nous avons les meilleurs talents dans nos
universités et écoles d’ingénieurs. En revanche, il nous manque une stratégie.
Il nous manque des techniciens du numérique, c’est-à-dire des personnes qui
mettent en pratique, en mouvement ce qui a été trouvé par ces fameux
ingénieurs. On a besoin de personnes qui font du code et forment au numérique
dès le début de la scolarité les enfants pour qu’ils sachent ce qu’est un
ordinateur, un algorithme.
Le but étant d’avoir des consommateurs actifs, des consom’acteurs in fine qui
comprennent ce qu’ils consomment.
Être consom’acteur, c’est avant tout comprendre le produit que l’on consomme.
Quand on va sur un réseau social, on consomme un algorithme. Il faut comprendre
que les réseaux sociaux sont une sorte de caisse de résonnance : on nous
apporte systématiquement ce dont on a besoin et ce que l’algorithme, donc les
programmateurs, pensent que nous avons besoin pour nous faire notre opinion et
donc sur notre évolution sur les réseaux sociaux.
Cela pose un problème de démocratie : à terme, on ne voit que des contenus
qui sont conformes à ce que l’on pense. Cela renforce les gens dans la pensée
qu’ils ont. C’est tout le reproche fait à Facebook par la lanceuse d’alerte,
Frances Haugen, à l’Assemblée nationale. L’algorithme pousse systématiquement
les mêmes informations pour que nous consommions toujours de la même façon.
C’est une forme d’addiction, de radicalisation : les personnes sont
enfermées, isolées dans un chemin de pensée unique.
> L’avantage des réseaux sociaux généralistes est qu’ils
doivent rester un minimum grand public, permettre l’expression d’opinions
différentes. Le fait d’avoir de nouveaux réseaux sociaux crées par et pour les
discours populistes est une suite logique. C’est un canal d’expression plus
simple pour des populistes auprès de leur public cible. Est-ce
inquiétant ? Oui, parce qu’il y a une forme de radicalisation et qu’à
l’arrivée un populiste arrive à réunir et toucher des personnes dans des
silos de communication fermés.
Le numérique est une rupture. L’être humain a peur des
ruptures. On l’a vécu lors de l’avènement de la voiture qui a remplacé le
cheval. Il y avait la crainte de voir les habitudes bouleversées à jamais. Des
métiers ont disparu, certes, mais de nouveaux emplois ont pu naître.
L’innovation n’a jamais été un frein. On doit l’accompagner avec de l’éducation
et de l’humain. Elle nous a permis d’aller sur la Lune, d’aller dans l’espace,
de nous extraire de crises graves.
L’innovation s’imposera à nous. Si nous ne le faisons pas, quelqu’un d’autre,
avec de mauvaises intentions, le fera avant nous, à l’image des nazis avec la
bombe nucléaire lors de la Seconde guerre mondiale. L’innovation est
indispensable pour décarboner l’économie. Elle génère de la peur mais tout se
fera par l’éducation et l’accompagnement. Il est nécessaire d’apprendre les
bases du numérique dès l’école, à coder et à en connaître les dangers.
>Nous avons certainement les meilleurs cerveaux pour
faire de la recherche, mais nous n'avons pas les moyens financiers pour
être encore plus ambitieux. C’est tout l’enjeu du plan de relance : donner
aux instituts de recherche et aux entreprises la capacité de travailler
ensemble pour faire émerger des solutions techniques et technologiquement à la
pointe.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> Emmanuel Macron veut une présidence française
utile avec pour mot d'ordre la souveraineté.
> La présidence française du
Conseil de l'Union européenne permettra de faire atterrir plusieurs sujets, sur
le numérique, l'environnement, le social, la défense, etc. Nous portons une
ambition inédite pour renforcer notre souveraineté européenne.
Nathalie Loiseau
> Heureuse d’entendre le Président de la
République annoncer que la présidence française de l’UE sera l’occasion de
réinvestir de l’énergie politique et du capital dans les Balkans en luttant
contre les ingérences étrangères néfastes. Il est temps.
> S’agit-il d’un simple trouble
chez les LR? On les a vus se disputer pour des broutilles. Mais quand 28 (28!)
d’entre eux veulent laisser se poursuivre le scandale des
« thérapies de conversion », il n’y aurait qu’un léger trouble,
pas de colère?
> Pour Yannick Jadot, le foie
gras, c’est « de l’agriculture industrielle » et « les
Néerlandais se posent des questions ». Hors sujet et hors sol, EELV va
finir par nous convaincre que l’écologie est décidément une chose trop sérieuse
pour être confiée aux écologistes.
> La Russie n’est pas un ennemi,
certes. Une escalade militaire n’est pas souhaitable, en effet. Mais Jean-Luc
Mélenchon oublie l’invasion de la Crimée, le Dombass, les atrocités des
commandos Wagner…Comme l’extrême-droite, il fait écho aux arguments du Kremlin
à chaque occasion.