Voici une sélection, ce 22 novembre 2021, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Face à une menace terroriste en
perpétuelle évolution, nous devons adapter nos réponses, coordonner nos
stratégies et renforcer encore notre coopération : c'est le chemin sur lequel
se sont engagées la France et la Belgique. Notre mobilisation est totale.
> La coopération franco-belge en
matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme est essentielle. Elle est
au coeur de nos échanges avec mon homologue Alexander
De Croo, à Bruxelles : des défis communs et des
réponses partagées.
> [Présentation du plan Destination France]
[Le tourisme] pèse pour 8 % de la richesse nationale : 2 millions
d'emplois directs et indirects, 16 milliards d'investissements touristiques. Ce
n'est donc pas seulement une formidable vitrine c'est aussi évidemment un
puissant vecteur de création d’emplois, de qualification, de promotion et
d’intégration.
Disant cela, je sais combien, du coup, pour tous les acteurs de ces secteurs,
la pandémie a été un choc particulièrement violent et douloureux. Pour les
activités elles-mêmes et puis, par le simple fait que la pandémie a suspendu
les circulations et le tourisme, c’est l’échange, c’est la mobilité. Pour
protéger les Français, l’Etat a dû, chacun le sait et je l’assume devant vous,
prendre un certain nombre de mesures, difficiles, contraignantes qui sont
venues frapper le cœur même de vos activités. La France n’a pu ainsi accueillir
« que », quand même, 40 millions de touristes en 2020, 50, cette année, elle
n’est pas finie. Mais enfin, c’est-à-dire quand même moitié moins qu’en 2019,
c’est dire l’importance du choc. En termes d’activité, le dynamisme économique,
les conséquences ont été particulièrement brutales. Là aussi, pardon de
rappeler les chiffres, tous les professionnels les connaissent. Chute de 54 %
des nuitées, de 50 % des recettes de voyages, et les investissements eux-mêmes
ont baissé de 25 %. Même si je note que la France, je regarde les statistiques
internationales, a mieux résisté que les destinations voisines, grâce, je le
dis au passage, au socle et au dynamisme du tourisme bleu, blanc, rouge.
En tout cas, nous avons voulu essayer, Mesdames et Messieurs, d'emblée, je
parle du Gouvernement de la République et de l'ensemble des collectivités
publiques, prendre la mesure de vos difficultés et nous avons décidé d'y
répondre avec force. Je voudrais rappeler quand même au passage, dans ce
secteur comme dans tous les autres, que nous avons choisi de le faire dans la
concertation. (…)
Je voudrais vous dire ici pour le revendiquer devant vous, que nous avons
mobilisé 38 milliards d'euros pour venir en soutien du secteur du tourisme,
notamment à travers vous savez tout ça, mais, acceptez quand même que je le
rappelle, à travers les prêts garantis par l'Etat, dont 125 000 entreprises du
secteur ont pu bénéficier, le fameux dispositif d'activité partielle, qui a été
une réussite incontestable, le fameux dispositif “fonds de solidarité”,
incluant - ça vient des concertations - le dispositif dit “coûts fixes
élargis”, les adaptations que vous m'avez proposées de façon très pertinente pour
les Outre-mer.
Nous avons aussi pendant cette période dégagé des moyens pour soutenir
l'investissement, 3 milliards d'euros, dont je le dis au passage, 1,7 ont déjà
été effectivement décaissés. Nous avons également dû ensemble, je le dis parce
que ça vous concerne aussi, mettre en place une stratégie offensive de lutte
contre la pandémie au premier rang de laquelle figure le déploiement massif de
la vaccination, et le recours ciblé au pass sanitaire. Votre secteur est
évidemment particulièrement concerné. Tout ça n’est pas simple, tout ça n’est
pas facile, je le sais, croyez-le bien. Mais je veux vous dire, à la fois, ma
gratitude, sur la façon dont vous avez fait face aux difficultés. Votre esprit
de coopération, pour mettre en œuvre les dispositifs, bien sûr, dont nous nous
serions tous bien passés, mais dont vous avez compris l’utilité et qui nous
permettent, bien que la crise, hélas, vous le voyez bien, ne soit pas terminée,
qui nous permettent de continuer à avancer, qui vous ont permis, grâce à
l'ampleur des dispositifs déployés par l'Etat d'être là et toujours là, et de
m'écouter ce matin, de vous parler avec confiance d'avenir.
Car si aujourd'hui, le contexte demeure fragile - on est dans une cinquième
vague de l'épidémie, notamment en Europe - la situation de votre secteur est
quand même meilleure qu'elle ne l'était au cours des derniers mois. Si la
reprise a été perceptible dès la période estivale, je constate qu'elle s'est
confirmée lors des dernières vacances de la Toussaint qui ont permis
d'enregistrer des records de fréquentation par rapport à la Toussaint 2019, je
crois que l'on ne peut pas comparer avec 2020, ça n'aurait pas de sens, dans le
secteur de l'hôtellerie, +15 %, mais aussi pour les locations de meublés entre
particuliers, +54 %. Et cette reprise, d'après les données qui me sont
communiquées, est notamment tirée par les sites majeurs de notre patrimoine
historique et naturel.
Et ce n'est pas fini, je vais évidemment parler avec beaucoup de prudence, mais
je constate que les perspectives de fréquentation des stations de sports
d'hiver sont également encourageantes, comme en témoignent les nombreuses
réservations déjà enregistrées pour Noël. De même, les visiteurs étrangers
auxquels je faisais allusion tout à l'heure retrouvent le chemin de la France,
même si les flux internationaux sont encore timides par rapport à la normale et
qu'il faudra probablement attendre 2023 ou 2024 pour retrouver une forte
dynamique.
Pour autant, nous ne devons pas collectivement nous satisfaire de ces
indicateurs encourageants. D'abord parce que la crise sanitaire, je l'ai dit,
n'est pas encore derrière nous, qu'elle va donc supposer de respecter tous les
outils qu’on a mis place : le pass que j'ai évoqué, les protocoles spécifiques
que nous négocions toujours. Mais je crois qu’au-delà, cette pandémie,
finalement, elle a cristallisé, peut-être même accéléré un certain nombre de
tendances de fond qui étaient à l'œuvre, mais qu'on ne voyait peut-être pas
avec la netteté qui est celle qui les caractérise aujourd'hui. Alors je pense
aux deux principales transitions de notre époque, que vous connaissez par cœur
: la transition écologique, bien sûr, illustrée par la première partie de ce
déplacement, tout à l'heure. Cette transition concerne ce secteur. Maintenant,
tout cela est mesuré, on a un Haut conseil pour le climat, il y a beaucoup
d'experts et c'est heureux, ce secteur représente tout de même 11% des
émissions de gaz à effet de serre. Et on voit bien, par ailleurs, si je me
place cette fois-ci du côté de la clientèle, les aspirations à un tourisme
responsable qui sont de plus en plus fortes. Et c'est heureux.
Mais je pense aussi à la transition numérique qui n'a pas attendu la crise
sanitaire pour s'exprimer, mais qui est à la fois l'une des principales clés
d'amélioration de l'expérience des clients, et dont on voit bien qu'elle est
une voie d'avenir que la crise a mis en évidence de façon cette fois-ci
irrémédiable. En fait, la crise nous a dit encore plus qu'avant : il nous faut
proposer un tourisme plus qualitatif. En effet, vous le savez, si la France est
la première destination en termes de touristes étrangers. Elle ne se situe, et
cet écart est intéressant, qu'à la deuxième place en matière de recettes
touristiques. Ce qui signifie que dans un contexte de concurrence
internationale qui, là aussi, s'intensifie, la France doit impérativement
proposer une offre plus qualitative, ce qui suppose une montée en gamme de
toutes nos infrastructures et que nous assistons de plus en plus à la montée en
puissance d'un tourisme davantage, comment dirais-je, en quête de singularité,
voire d'authenticité, c'est vrai de tout d’ailleurs, mais du secteur qui nous
réunit aujourd'hui en particulier.
Il faut être en mesure de proposer des expériences avec davantage de valeur
ajoutée. Ce qui suppose non seulement de mieux valoriser notre patrimoine dans
son ensemble, mais aussi de développer davantage de synergies entre les
différentes formes de tourisme et donc, entre les différents métiers pour
proposer des offres à plus haute valeur ajoutée. Je ne sais pas si vous êtes
comme moi, mais ce que je ressens en cette période particulière, on va dire, de
notre histoire, c'est qu'il y a une quête de sens de nos concitoyens qui est
plus forte, qui s'exprime avec davantage de vigueur, il nous appartient d'en
tenir compte, une quête de proximité, une quête d'authenticité.
Et je le dis ici en particulier le numérique, c'est moderne, mais l'histoire,
le patrimoine et l'identité, tout autant. Il n'y a pas d'opposition entre ces
valeurs. Et j'en profite pour remercier les 4 intervenants que vous avez
entendus à l'instant avant moi. Les deux premiers nous ont parlé de cette
dimension métier qui se cache derrière ça parce que vous voulez y revenir, mais
on peut faire tous les plans qu'on veut, s’il n'y a pas des hommes et des
femmes et des professionnels, nous ne ferons évidemment rien. Et là aussi, je
pense que nous avons pas mal de défis à relever ensemble. Parce que, et de ce
point de vue-là, ce secteur n'échappe pas à l'ensemble de l'économie.
Le secteur a donc fortement pâti pendant la crise d'une démobilisation et même
de nombreux départs de ces salariés. Et qu'est-ce que ça aurait été, je le dis
au passage, les parlementaires m'écoutent si on n'avait pas mis le paquet sur
l'activité partielle ? Heureusement que nous avons fait ce choix massif de
l'activité partielle, parce que les phénomènes que nous constatons aujourd'hui,
de départs, eussent été sans doute beaucoup plus amplifiés.
Alors, ce que je veux vous dire, c'est que face à ces bouleversements, notre
objectif n'est donc pas, ne peut donc pas être simplement de revenir au statu
quo ante. Dire voilà, il y a eu cette crise, ça marchait pas mal avant, donc il
faut retrouver ce que nous faisions, ce ne sera déjà pas mal. Une politique
touristique digne de ce nom doit évidemment restaurer la confiance des
visiteurs et des acteurs, mais elle doit surtout, c'est vrai, du reste de toute
politique publique, préparer notre pays à aller plus loin. Et vous m'avez,
Mesdames et Messieurs, souvent entendu le dire à nos concitoyens : il me
semble, comme me le demande le président de la République, que notre rôle,
c'est bien sûr, dans ce secteur comme dans les autres de gérer au mieux cette pandémie
et toutes ses conséquences économiques et sociales. Faire face, panser,
protéger, c'est ce que nous nous sommes employés à faire, sur le champ de la
gestion de la crise sanitaire, sur tous les dispositifs que j'ai évoqués pour
faire face aux conséquences économiques et sociales et éviter que ne s’effondre
toute notre économie. Mais c’est déjà pas mal si on y arrive, ensemble. Si on
compare avec les autres pays, on ne s’en sort pas si mal. Mais ce n’est pas à
moi de porter des appréciations.
Non, ce que je veux vous dire c’est que ce qu’on attend de nous, me semble-til,
très vite, c’est de tirer les enseignements structurels de cette crise.
Qu’estce qu’elle nous a appris ? Qu’est-ce qu’elle a changé ? Quelles
faiblesses structurelles a-t-elle illustré ? Vous le voyez bien ça, dans
beaucoup de domaines. Ici, nous sommes sur le secteur du tourisme, que dire de
l’industrie et de la très forte dépendance de secteurs stratégiques que cette
crise a mis en évidence ? Alors là, il faut agir vite et fort. C’est la relance
de l’investissement mais l’investissement dans ces secteurs stratégiques. Donc
oui nous avons un devoir collectif à la fois de faire face à l’urgence mais
tout de suite, très vite, de préparer l’avenir. Et je veux vous dire ici un mot
de méthode si vous me permettez parce que j’ai beaucoup apprécié les
interventions que j’entends ailleurs. Cette crise a eu aussi des mérites. Cette
crise, elle a soudé les secteurs. Ici, je suis au tourisme mais je pourrais
vous parler d’autres domaines d’activité. Notre devoir c’était de concerter.
Bon, on n’a pas tout bien fait, ce n’est pas ce que je veux vous dire. Mais on
a toujours, j’ai toujours, mon prédécesseur aussi bien évidemment cherché à
être en permanence en lien avec les secteurs professionnels. Et je constate que
ce qui n’aurait peut-être pas été possible dans des basses eaux, dans des temps
normaux, l’est devenu grâce, j’ose dire, à la crise.
Il y a un pack, moi qui vient du pays du rugby, qui s’est constitué. Les
querelles de chapelle, elles n’ont pas complètement disparu, il faut bien que
la France reste la France, quand même Messieurs dames, allons. On a su aller
au-delà et le travail que je vous présente aujourd'hui en est l'illustration.
Et ça aussi, il faudrait que ça reste vrai, vous voyez, il faudrait que ça
reste, politique de filières, vous voyez, je m'intéresse beaucoup à la filière
bois, maintenant il va nous parler du bois, mais non, rassurez-vous, mais
pareil, on a des acteurs très segmentés. Là, la crise, on a conduit les assises
sous l'égide du ministre chargé de l'Agriculture et on a vu des acteurs
traditionnellement divisés se mettre ensemble, et ça nous a facilité pour que,
dans ce qu'on appelle le Plan France 2030, présenté récemment par le Président
de la République, on dégage des moyens très forts, inédits, au bénéfice de
cette filière.
C'est aussi ce qui s'est passé ici. Parce que si, comme l'a clairement indiqué
le Président de la République dans le cadre du premier sommet Destination
France, c'était récemment, le 4 novembre dernier, “Nous voulons conforter,” je
cite, “la France comme première destination touristique mondiale. Il nous
revient, et au Gouvernement évidemment, en premier lieu, de fixer une stratégie
globale qui pose les fondations de la France touristique des années 2030.” Je
voudrais vous rappeler au passage que nous avons, que j'ai décidé un peu en
avance de phase, de poser dès le printemps dernier une première brique de cette
stratégie sur le thème spécifique de la montagne, une zone touristique s'il en
est. Pourquoi ? Parce que beaucoup le savent ici, elle avait été tout
particulièrement impactée et quelqu'un y a d'ailleurs fait référence, par la
décision que j'ai dû prendre de fermer les remontées mécaniques, pour un élu
d'un territoire montagnard, ça n'a pas été simple, mais c'était indispensable.
Le Gouvernement avait décidé de présenter très vite un plan «Avenir Montagnes».
Justement pour dire : on repart de l'avant, on rebondit. Il est actuellement,
vous le savez, en cours de déploiement et il vise à accompagner, je le dis, les
transitions de ces territoires vers un tourisme plus diversifié et plus
durable. L'État a dégagé des moyens à hauteur de 640 millions d'euros en
partenariat, Monsieur le vice-président de Régions de France, avec les régions
et avec les collectivités territoriales, parce que là comme ailleurs, il faut
travailler ensemble et nous travaillons ensemble, je le dis ici haut et fort,
dans le respect des convictions de chacun. Jamais, jamais, et je vous le dis
avec fierté, nous n'avons autant contractualisé entre l'État et tous les
niveaux de collectivités territoriales, dans le cadre de la relance. J'ai signé
un accord avec Régions de France, avec Départements de France, avec quasiment
toutes les régions de France, un accord de relance dont ici même en Centre-Val
de Loire. C'est un impératif. C'est ce qu'attendent nos concitoyens, c'est ce
que la situation de crise rend indispensable.
Et donc, je viens aujourd'hui vous présenter ce plan Destination France, qui se
donne effectivement des objectifs ambitieux et, je l'espère, des moyens à la
hauteur. Je l'indiquais, ce plan a été véritablement co-construit avec tous les
professionnels du secteur sur la base des travaux du comité de filière
tourisme. Et je voudrais, avec votre autorisation, saluer les deux ministres
qui en ont été les chevilles ouvrières, Jean-Baptiste LEMOYNE et Alain GRISET,
qui sont des hommes de dialogue, des hommes de terrain et des hommes
d'expérience. Je voudrais prévues.
Alors, pour le résumer, je crois que vous en connaissez déjà le contenu, mais
je dirais que nous avons trois objectifs majeurs ensemble. Le premier, c'est
conformément au diagnostic que j’esquissais il y a un instant, de renforcer la
résilience du secteur et d'accompagner sa montée en qualité. D'abord, je
voudrais dire qu'il y a deux sujets, plus spécifiques parce qu'ils ont fait
l'objet, on va dire, de morsures particulièrement fortes lors de la crise
sanitaire. Le premier de ces secteurs, de ces filières, ce sont les entreprises
du tourisme et plus particulièrement des agences de voyages. Donc, nous allons
instaurer une solution de réassurance publique pour garantir que les voyageurs
qui ont souscrit à des offres complètes de séjour, qu’ils n’ont pu réaliser pendant
cette période difficile, puissent être remboursés sans mettre en péril la
viabilité économique des acteurs. À cette fin, nous mobiliserons 165 millions
d'euros de crédits pour un montant de garantie de l'État estimé à 1,5 milliard.
La deuxième filière qui a été particulièrement impactée, elles l'ont toutes
été, c'est celle de l'évènementiel. Un certain nombre de grands événements,
vous le savez par cœur, salons, congrès, foires, qui sont au cœur du tourisme
d'affaires et constituent donc un vecteur d'attractivité et d'activité très
important pour les territoires, n'ont pas encore repris à la hauteur de ce
qu’ils prévalaient avant la crise. Le Gouvernement va donc à la fois mettre en
place une aide aux exposants pour aider les entreprises à revenir, mais aussi
déployer des actions pour attirer les grands acteurs internationaux, et
dégagera à cet effet une enveloppe de près de 100 millions d'euros.
De manière plus structurelle, nous devons accompagner davantage encore la
montée en qualité de l'offre touristique. Nous mobilisons à cette fin 1,3
milliard d'euros via les outils d'investissement de la Banque des territoires
et de la Banque publique d'investissement, que je tiens à saluer afin de
renforcer l'offre publique de prêts de long terme en faveur du tourisme, et ce,
durant les deux prochaines années. Avec le rechargement du prêt tourisme
destiné aux PME, PMI, et TPE participant à l'activité touristique des
territoires et en fonction des besoins exprimés par le secteur, les volumes de
prêts supplémentaires atteindront 750 millions d’euros d’ici 2023, pour
permettre aux collectivités de bénéficier de financement de très longs termes,
25-30 ans, dédiés aux infrastructures, à l’immobilier de tourisme, loisirs et
cultures, et compléter l’offre du secteur bancaire traditionnel. Nous rendrons,
c’était une demande traditionnelle et historique, pleinement opérationnelle
l’offre de prêt sur fonds d’épargne, le prêt “Relance tourisme” de la banque
des territoires qui devra atteindre près de 500 millions d’euros de financement
d’ici 2023. Un soutien spécifique sera apporté à la montée en qualité de
l’hôtellerie restauration de moyenne gamme, c’est la cible que vous vous êtes
fixés, grâce à un accompagnement ciblé de ce segment par la banque des
territoires, là aussi à travers un programme d’investissement en fonds propre
de 60 millions d’euros. Nous allons aussi faciliter et encourager les
investissements, alors ça, c'est un travail de longue haleine, qui a été évoqué
aussi par les intervenants précédents, en simplifiant l'environnement
réglementaire. Ainsi, la montée en qualité de l'offre d'hôtellerie de plein
air, première offre d'hébergement touristique marchant en France, sera
facilitée en relevant le quota d'habitations légères de loisirs sous certaines
conditions, et les gestionnaires se verront également accorder une souplesse
d'exploitation. De même, nous allons rééquilibrer les relations entre les
acquéreurs investisseurs et les exploitants de résidences, afin de favoriser le
développement de projets plus nombreux de résidences de tourisme.
La montée en gamme doit aussi s'accompagner d'une montée en durabilité de notre
offre touristique. À l'heure actuelle, proposer un tourisme durable, je l'ai
dit, devient un avantage comparatif décisif. Pour cela, l'Etat a décidé
d'investir directement près de 120 millions d'euros supplémentaires, à la fois
dans la transition du secteur de l'hôtellerie, des cafés, des restaurants, et
des transports touristiques. Nous allons d'abord à cet effet, ré-abonder le
Fonds Tourisme durable, qui a été plébiscité par les acteurs locaux comme un
vecteur efficace de transformation. Nous étendrons son périmètre géographique
d'éligibilité afin de donner davantage de cohérence et donc d'impacts à ces
interventions. Nous l'ouvrirons à de nouveaux projets touristiques susceptibles
d'accélérer la transition durable, comme l’agritourisme ou l'écotourisme, des
filières, on l'a vu, qui représentent un fort potentiel de développement
partout, et en particulier, j'y reviens, en Outremer.
Pour assurer un meilleur accueil et une meilleure circulation des touristes sur
notre sol, dans le respect de l'environnement, le plan prévoit également de
soutenir fortement les infrastructures durables, qu'il s'agisse, nous l'avons
vu ici, de développer des vélo-routes ou des transports touristiques, qu'il
s'agisse de verdir les ports de plaisance ou encore les bases nautiques. Nous
favoriserons également le verdissement des classements de l'hébergement
touristique pour mieux refléter les attentes des touristes. Par ailleurs,
Destination France va mobiliser le potentiel de l'innovation numérique, autre
grand vecteur, pour en faire un levier de montée en qualité de l'offre
touristique. La création et l'accompagnement d'une communauté tourisme tech,
aux côtés des programmes déjà existants en faveur des pépites françaises du
tourisme, va permettre de soutenir à la fois le développement de startups et
l'émergence de ce qu'on appelle les licornes françaises dans la tech du
tourisme et de l'événementiel, avec de nouveaux services et de nouveaux
produits plus en phase, là encore avec les nouvelles attentes des clientèles,
tant internationales que françaises. Pour aider nos TPE, PME du tourisme, à
prendre le tournant du digital, 10 000 entreprises, c'est l'objectif que nous
nous fixons, sont accompagnées vers la numérisation.
Enfin, je veux vous dire que nous favorisons le tourisme pour tous. À cet
effet, le Gouvernement, en lien avec l’ANCV, soutiendra le départ en vacances
de 50 000 jeunes de 18 à 25 ans, l'aide pourra aller jusqu'à 250 euros, mais
aussi 100 000 seniors par an d’ici 2025. Une expérimentation spécifique sera
par ailleurs lancée pour mobiliser l’offre de tourisme social Outre-mer, en
particulier à destination des habitants de ces territoires avec un objectif de
10 000 départs en vacances dès l’année prochaine, 2022.
Ça, c’est le premier objectif, on monte en gamme, on va vers la qualité. Le
deuxième objectif, évidemment, c'est encore et toujours de valoriser et de
développer les atouts de la destination France. C'est pourquoi nous allons
déployer de nouveaux sentiers de pays et de sentiers littoraux, en tout cas,
aider à leur développement par les acteurs locaux, des itinéraires culturels,
développer le tourisme de savoir-faire. Ces atouts pourraient être mis en lien
avec les collectivités volontaires par une ingénierie renforcée et mieux
déployée pour leur permettre de consolider leurs atouts touristiques et de
faire émerger de nouveaux projets, en particulier, je le dis, dans les
territoires ruraux et dans les territoires ultramarins. Au total, ce seront
plus de 100 millions d'euros qui y seront consacrés et qui s'ajouteront aux
crédits du plan de relance, plus particulièrement destinés à la rénovation et à
la mise en valeur de notre patrimoine.
Nous allons également accroître la visibilité de notre offre, la faire
reconnaître pour ramener vers nous encore davantage de touristes du monde
entier. Ainsi, afin d'assurer le rebond touristique et de rappeler au monde
tout ce que la France peut lui offrir, le plan prévoit le lancement d'un vaste
plan de communication appelé, de ses vœux par tout le secteur, communication et
de promotion de la destination France, et ce, dès 2022 et jusqu'en 2024, je ne
cite pas cette échéance au hasard, puisque cela s'inscrit dans la perspective des
grands événements sportifs internationaux que la France organisera d'ici là, au
premier rang desquels le Championnat du monde de ski alpin, je le cite, la
Coupe du monde de rugby France 2023, mais évidemment les Jeux olympiques et
paralympiques de 2024.
Enfin, troisième objectif de notre plan, et non des moindres, conquérir et
reconquérir les talents. Là évidemment, ce n'est pas un domaine spécifique au
secteur du tourisme, mais c'est vrai qu'il est particulièrement difficile pour
un pays, pour un gouvernement, en particulier, de se dire : on crée des
emplois, on a préservé l'économie, c'est le « quoi qu'il en coûte », on a fait
un plan de relance ambitieux et ça marche plutôt, je dirais, ça marche même
très bien, puisque la France, vous le savez, a le taux de croissance en ce
moment même, le plus élevé. Donc, nous n'avions pas créé autant d'emplois,
notre économie, c'est dû à notre travail collectif, évidemment, Mesdames et
Messieurs, n'avait pas créé autant d'emplois depuis une vingtaine d'années. Mais
dans le tourisme, dans l'hôtellerie, dans les restaurants, on n'arrive pas à
les pourvoir. On n'arrive pas à trouver de main-d'œuvre.
Nous avons évidemment dégagé toute une série de dispositifs après concertation pour
faire face à cette situation. Je vous rappelle qu'ils sont de 3 ordres pour ne
pas être trop long d’abord, nous avons décidé de faire entrer la réforme de
l'assurance chômage en vigueur, réforme importante, très importante, que
j'avais suspendue, alors que le chômage augmentait, ce n'est plus le cas. Elle
luttera à la fois contre les contrats courts et la précarité et incitera, je le
dis et je l'assume, à la reprise d'activité, faire en sorte toujours que le
travail paie davantage que la nonactivité. C'est une ligne de conduite
absolument indispensable. Deuxièmement, les formations, vous y avez fait
allusion. J'ai entendu votre projet spécifique, nous devons faire un effort de
formation, pourquoi ? Parce qu'on voit bien, je l'ai dit, que l'économie française
est en transition et cet effort de formation, je le rappelle à tout le monde et
les moyens additionnels que le Parlement va voter dans le cadre de la loi de
finances pour 2022, concernera aussi bien les demandeurs d'emploi que les
salariés à l'entreprise, qui devront pour partie d'entre eux, se reconvertir.
Et pour les plus éloignés de l'emploi, c'est les plans d'investissement dans
les compétences, c'est le contrat d'engagement de jeunes pour les moins de 25
ans, nous avons des dispositifs spécifiques dont certains seront
contractualisés avec les régions, compte tenu de leurs compétences en la
matière. Et le troisième axe, je le rappelle, ça va me faire la transition pour
le secteur, c'est évidemment les négociations dans les branches
professionnelles et dans les secteurs. Oui, il faut rappeler que nous avons
besoin du dialogue social.
Je parlais de l'investissement privé. Je vous expose le rôle des pouvoirs
publics. Il y a des partenaires sociaux. Oui, c'est eux qui doivent rendre
aussi les métiers plus attractifs. Ça peut passer aussi par des salaires,
l’amélioration des conditions de travail, la promotion professionnelle. Et
j'espère bien, je le dis au passage puisque certains sont là, que ceux qui
s'engagent et qui à haute valeur symbolique, je reviens au sujet touristique,
les HCR, comme on dit, nous conclurons une belle négociation conventionnelle
dans les semaines à venir. Ça sera un signal pour l'ensemble du pays et ça complétera
utilement les actions que nous conduirons par ailleurs.
Et dans ce secteur professionnel, comme dans les autres, je crois qu’aussi nous
devons faire évoluer le regard sur les métiers du tourisme et pour cela être en
mesure de proposer des formations d'excellence qui donneront aux parents
l'envie d'y inscrire les enfants et aux étudiants, à ceux qui s'y engagent,
tous les motifs d'en être fiers. C'est pourquoi vous avez souhaité, et j'ai
trouvé vraiment cette idée excellente de créer un réseau d'écoles et de
formations d'excellence du tourisme à partir des établissements qui disposent
d'une offre de formation significative en tourisme que nous accompagnerons afin
de créer plus de places pour améliorer la qualité de la formation, mieux
coordonner les diplômes et en assurer une plus grande visibilité.
Afin de sensibiliser à la richesse de ces métiers et à tout ce qu'ils apportent
à la France, nous allons lancer une grande campagne de communication nationale,
dès le début de l'année 2022, auprès du grand public, évidemment plutôt tournée
vers les jeunes générations sur le modèle, je vous le dis au passage, parce
qu'on a des expériences, de celles que nous avons conduites pour nos armées,
pour le recrutement dans nos armées, et qui ont eu un impact et des résultats
extrêmement positifs. Pour s'assurer qu'elle réponde au mieux aux enjeux du
secteur nous associeront à sa conception et à son déploiement tous les acteurs
du tourisme qui, évidemment mieux que personne, connaissent la réalité de leur
métier et tous les atouts qu'ils offrent. Nous allons également, là aussi, en
partenariat avec eux, organiser une semaine annuelle des métiers du tourisme
qui permettra d'organiser des événements de découverte auprès des collégiens,
des lycéens, des étudiants, des apprentis et des demandeurs d'emploi. Et nous
devons multiplier les initiatives de la nature de celles que les professionnels
nous ont exposées, il y a un instant.
Au total, c'est plus d'un 1,9 milliard d'euros de moyens publics qui seront
mobilisés par ce plan, auquel pourront du reste venir s'agréger des
financements complémentaires, évidemment des collectivités territoriales et des
entreprises. Pour que “Destination France” puisse répondre de la manière la
plus fine aux besoins et aux spécificités des territoires, je le dis, parce que
je veux que ça soit ma marque de fabrique, les décisions seront prises, Madame
la préfète, et c'est le moment pour moi de saluer votre action, au niveau
déconcentré. Nous devons, grâce au plan de relance, grâce aux plans sectoriels,
faire aussi évoluer l'organisation et l'action de l'Etat en faisant davantage
confiance à ces représentants territoriaux. Ainsi, nous instituerons un fonds «Destination
France» de 150 millions d'euros qui seront directement confiés aux préfets dans
les territoires, où doit évidemment se concentrer et se concerter l'action de
l'Etat aux côtés des acteurs locaux et un étroit partenariat avec eux et cela,
madame la préfète, dès l'année prochaine.
Avec ce plan, l'État est non seulement présent pour aider ce secteur à se
relever après une crise sanitaire sans précédent, mais il est surtout en train
de tout mettre en œuvre pour que la France, plus que jamais, demeure le leader
mondial de cette activité économique essentielle et devienne la première
destination du tourisme durable. Et vous savez, toutes et tous ici ce qu'on
appelle le tourisme durable, en 2030. Je suivrai évidemment avec beaucoup
d'attention le déploiement de ce plan. Plus que jamais, je le redis devant vous
pour bien comprendre la logique. Il ne s'agit pas pour l'Etat, je le dis devant
les parlementaires, de créer des dépenses de fonctionnement courant. Celles-ci,
y compris dans le budget 2022 puisque, certains, ça tombe bien, j'en fais
partie, sont très attachés à la rigueur des dépenses publiques, les dépenses de
fonctionnement courant n'évoluent que de +0,8 %.
En revanche, j'ai la conviction, ça tombe bien, d'ailleurs, elle est partagée
par le FMI et l'OCDE, que nous devons mettre le paquet sur les investissements
de modernisation de notre pays. Faire comme nos ancêtres le firent au lendemain
de la Deuxième Guerre mondiale, qui, elle aussi avait eu des conséquences
économiques dramatiques, une sorte de plan Marshall. L'occasion de vous dire et
de vous rappeler, le rôle de l'Europe. Le rôle de l'Europe, chère Madame, dans
cette affaire, notre plan de relance, j’ai annoncé des sommes, 100 milliards
d'euros, vous le savez, eh bien on va dépenser, oui, oui, on fait un plan de
relance, eh bien, on va le dépenser, je vous le confirme, c'est absolument
indispensable. Il faut rappeler à tous nos concitoyens et c'est évidemment le
rôle premier du Gouvernement que 40 %, 40 milliards, 40 % de ce plan sera
financé par l'Union européenne. C'est une innovation majeure dans la gestion de
la crise et c'est une force considérable, considérable que de gérer au niveau
européen cette crise et surtout cette relance économique. Oui, priorité : c'est
la reprise économique, c'est la relance, c'est la création de richesses, c'est
la création d'emplois, c'est la transformation de notre pays. Mais j'allais
dire quand je vois ce qui se passe ici, au Clos Lucé, c'est la transformation
de notre pays, c’est l'exemple de cette salle numérique, sur les bases qui ont
toujours été les siennes, les bases numériques pour nous parler des siècles
d'avant.
Oui, inlassablement, protéger les Français, renforcer la France dans le domaine
du tourisme, comme dans tous les autres plus que jamais, cette exigence doit
être au cœur de nos ambitions communes.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Il y a une accumulation des rivalités, une
brutalisation de la vie internationale. Le monde dans lequel nous vivons après
le Covid19 est un monde plus grave que celui que nous connaissions avant.
> [Menace terroriste en France]
Les risques sont toujours là. Les services de renseignement sont très
vigilants. La vigilance doit être partagée, en particulier au moment des fêtes.
> Sur chaque crise, la France est
à l'initiative.
> [Crise biélorusse] Il ne s'agit
pas d'un mouvement migratoire, mais d'une opération instrumentalisée par un
dictateur.
> Poutine est dans une dérive
autoritaire préoccupante, qui s'est accélérée ces derniers mois.
> La Russie est un voisin parfois
insupportable, mais avec lequel il faut garder des chemins de dialogue.
> Boris Johnson est un populiste
qui utilise tous les éléments à sa portée pour mettre sur les autres la faute
des problèmes qu'il rencontre en intérieur.
> [Migrants] Les Britanniques
veulent nous faire prendre la responsabilité pour leurs difficultés. On n’a
aucune leçon à recevoir en la matière, nous assumons nos responsabilités,
qu'ils assument les leurs.
> Les sous-marins, pour moi, ce
n'est pas totalement fini. Les Australiens ont peut-être perdu beaucoup plus
qu'ils ne le pensent.
> [Disparition de la joueuse de
tennis chinoise Peng Shuai] Je n'attends qu'une
chose : qu'elle parle.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Parmi l'ensemble des droits garantis par la
convention internationale des droits de l’enfant le droit à l'éducation est
évidemment un des plus fondamentaux.
> [Handicap] Assurer une
scolarisation de qualité à tous les élèves: cette priorité est au cœur de
l’action que nous menons avec une hausse de 60% des moyens depuis 2017.
> Nous avons réuni le comité
national de suivi de l'Ecole inclusive. Au service de la réussite des élèves: un dialogue renforcé
avec les familles ; des parcours de scolarisation plus personnalisés ; des
moyens et formations supplémentaires pour les accompagnants.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Pour protéger nos littoraux et notre zone
économique exclusive, face aux entraves à la liberté de navigation, face aux
tentatives d’intimidations en mer, face aux volontés de déni d’accès de
certaines zones, la France a besoin d’avoir une Marine forte, efficace et
crédible.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Nous condamnons les violences qui touchent la
Guadeloupe en contestation des règles sanitaires et apportons tout notre
soutien aux forces de l'ordre.
> Le ministère de l’Intérieur
engage des moyens supplémentaires pour lutter efficacement contre l’immigration
clandestine le long des côtes de la Manche. Plus de 100 véhicules mobiles
adaptés à la particularité du terrain comme des quads, 4 × 4 ou
bateaux de type Zodiac sont en cours de livraison.
A ces moyens mobiles s’ajouteront des équipements modernes et performants de
vision nocturne, des caméras thermiques, 300 lampes, 160 projecteurs
d’éclairage tactique, des moyens d’interceptions et de communication, mais
aussi des effets d’habillement.
> Nous arrivons à maîtriser les flux migratoires dans un
contexte géopolitique et sanitaire difficile. On expulse trois fois plus de
personnes en situation irrégulière que les Anglais, deux fois plus que les
Italiens et 50% de plus que les Espagnols. Les étrangers se voient,
systématiquement, refuser ou retirer leur titre s’ils troublent l’ordre public.
Depuis mon instruction du 29 septembre, prise à l’initiative du Président de la
République, 44000 titres de séjour ont été refusés ou retirés !
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Ce n’est pas le vaccin ou les gestes
barrières. C’est le vaccin et les gestes barrières.
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
> Nous suivons de près la crise actuellement en
cours en Guadeloupe.
La question sanitaire ne peut justifier les exactions commises ces derniers
jours. Les renforts que nous avons envoyés sont nécessaires pour rétablir
l'ordre et la paix dans les rues.
La loi sur l'obligation vaccinale s'applique en Guadeloupe comme partout
ailleurs en France. Mais il y a un enjeu de dialogue et de discussion autour de
la vaccination. S’il y a des doutes, il ne faut pas désarmer ce combat de la
pédagogie.
> Sous ce quinquennat, les maires
ont été associés aux grands moments de la vie du pays. Les collectivités ont pu
respirer, trouver leur rythme et mieux servir leurs administrés. Comme plus de
600 élus, je souhaite un second quinquennat d'Emmanuel
Macron.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Covid19] Ceux qui refusent le vaccin parlent
de liberté comme si la liberté était de contaminer les autres et donc de tuer.
Comme si la liberté était de prendre 4g d’alcool dans le sang et de conduire à
2 h du matin.
Annick Girardin
(ministre de la Mer)
> [Destination France] Ce plan de reconquête et
de transformation du tourisme porté par le gouvernement
est capital. La mer est une destination
touristique privilégiée et ce plan, qui favorise un tourisme littoral durable,
va nous permettre de la (re)découvrir pour mieux la protéger, et ce dès 2022.
> [Crise de la pêche UE- Royaume
Uni] Gouverner, c'est prévoir. En protégeant nos pêcheurs artisans avec
plusieurs dispositifs d'accompagnement, nous n'en laissons aucun au bord du
quai sans solution. Notre priorité est d'obtenir les licences demandées, nous
ne lâcherons rien!
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Le président a indiqué que les conditions n’étaient pas réunies pour
finaliser la réforme des retraites. Mais le chef de l’Etat a souligné que cette
réforme restait nécessaire. Si la question de l’âge est posée, cela n’épuise en
rien les questions du minimum de retraite et de la pénibilité ou d’inégalité
des chances entre les femmes et les hommes.
> Le travail est une valeur cardinale, pour préserver
notre modèle social, pour rendre notre Etat plus solide, pour bâtir notre
indépendance. Il doit permettre de vivre dignement et payer toujours davantage
que l’inactivité : dire cela n’est pas mener « une campagne à
droite » mais croire qu’il peut être facteur d’émancipation. Le travail et
la valeur travail sont en partage dans notre République.
> C’est une erreur de croire que la question du chômage,
tandis que tant de secteurs manquent de salariés, ne parle qu’à un électorat
« de droite ». Un effort sans précédent sur la formation et
l’accompagnement des chômeurs a été mené sous ce quinquennat. La question du
travail parle à tous. Personne ne nie que traverser plusieurs années de chômage
est difficile. Ce que défend le président, et ce que tout le monde perçoit,
c’est que l’émancipation vient par le travail et que la solidité d’une société
tient au travail.
> Le «en même temps» est intact! On peut lire le monde
tel qu’il est, et non lire les défis futurs sous l’angle des clivages obsolètes
droite/gauche dont on ne sait aujourd’hui plus les idées. L’éducation,
l’environnement ou la question démocratique ne sont ni des sujets de droite, ni
des sujets de gauche. Ce sont des défis collectifs qui n’appartiennent à
personne ! La vie politique ne se résume pas à un choix binaire, vous connaissez
à ce titre mon attachement au courant de pensée dont je fais partie et aux
combats menés avec François Bayrou.
> [Majorité présidentielle unie pour les élections de
2022] Ce n’est pas une question d’étiquette. En 1988, François Mitterrand n’est
pas le candidat du PS, mais tout le monde sait d’où il vient. En 1995, Jacques
Chirac est le candidat du RPR, mais en 2002, c’est le candidat sortant. En
2012, Sarkozy était très soutenu par l’UMP et ça n’a pas suffi… Un président
sortant s’appuie sur le dépassement et la capacité de rassemblement. C’est ce
que nous faisons et préparons.
> La question démocratique ne se résume pas à ce seul
sujet. La proportionnelle ne suffit pas. Mais dans un pays comme le nôtre qui a
du mal à sortir des affrontements, elle permet les bases du dépassement et du
rassemblement. La proportionnelle est présente au Sénat, dans les régions, aux
municipales, dans les métropoles, mais pas à l’Assemblée nationale. Comment
comprendre ? Au-delà, il nous faut aussi des parlementaires plus forts,
c’est-à-dire un Parlement plus fort. C’était l’objet de la réforme
constitutionnelle, non aboutie, de 2018.
> L’écologie n’a pas besoin de caricature. On n’est pas
obligé d’avoir un débat sur les sapins de Noël, ou sur le jour de chasse. Il y
a un million de chasseurs en France. La question, c’est comment peuvent-ils
travailler avec les écologistes pour préserver notre biodiversité ? Nous devons
fédérer des citoyens, qui par des voies diverses - et ils ont le droit - aiment
la nature. La chasse est très symptomatique d’une société qui n’arrive pas à se
parler pour essayer simplement de se comprendre et d’avancer.
> [Eric Zemmour et Marine Le Pen] J’ai du mal à faire des
nuances avec des personnalités sans nuance. Je ne partage rien de leurs
projets. Au-delà de ce qu’ils disent, Eric Zemmour et Marine Le Pen portent le
rejet ou la haine de l’autre, la peur et le repli sur soi. Je ne connais pas,
dans l’histoire de l’humanité, de tels projets politiques qui n’aient pas mené
au pire, en premier lieu aux malheurs des plus fragiles d’entre nous.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> Nous avons réuni le deuxième Comité de suivi
des mesures sur l'hébergement et le logement des victimes de violences. +60% de
places en plus depuis 2017. +30% d'attribution de logements sociaux depuis
2017. 20 000 attributions de logements depuis le Grenelle.
> [Violences contre les femmes] Nous avons voté quatre
lois en quatre ans, quatre lois pour protéger les victimes, pour protéger leurs
enfants. Le sujet reste extrêmement prégnant. Les associations sont dans leur
rôle lorsqu'elles exigent plus, lorsqu'elles demandent plus. Et c'est tout à
fait normal parce que ces violences sont intolérables et insupportables. (…)
Les budgets de mon ministère ont doublé. Le ministère de l'Intérieur travaille
d'arrache-pied sur ces questions. Nous avons formé plus de 90 000 policiers et
gendarmes pour traiter les plaintes des victimes. Les victimes peuvent déposer
plainte à l'hôpital. Ce sont des mesures qui n'avaient jamais été mises en
œuvre auparavant. La société doit se mobiliser autour de ces questions. Mais on
ne peut pas dire qu'on n'a pas fait le nécessaire. Les choses avancent.
> Je comprends le travail
de militantisme de ces femmes qui, en permanence, veulent dénoncer les
violences sexistes et sexuelles dont les femmes sont victimes. Mais je pense
que c'est le temps des associations et que je n'ai pas à m'en mêler. Ma place
est de continuer à travailler pour lutter contre ces violences comme je le fais
activement, et je serai ravie de partager toutes les actions concrètes que nous
avons menées pour lutter contre ce fléau dans notre pays.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
> Il y a une révolution de l’électrification des transports et elle inclut
l’hydrogène, qui en découle. Notre pays, avec son énergie bas carbone, peut se
doter là d’avantages compétitifs à l’échelle planétaire. Cela va bien au-delà
du train. Pour moi, l’hydrogène est un chemin d’avenir pour décarboner les
mobilités lourdes. La technologie commence à être mature pour les trains, les
bus. Pour l’aviation, il faudra encore attendre une décennie, dans la mesure où
l’industrie aéronautique, en pointe, travaille sur des alternatives au kérosène
et peut inventer des avions bas carbone… La France investit 1,5 milliard
d’euros sur deux ans pour décarboner l’aviation, et parmi les pistes, il y a
évidemment l’avion à l’hydrogène.
> L’hydrogène est déjà une réalité ! Quatre régions
françaises (Auvergne Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est et
Occitanie) ont commandé douze rames Regiolis H2 au fabricant Alstom. L’Etat a
investi 47 millions d’euros dans cette innovation. Les premières rames
rouleront en 2023, sur la ligne Auxerre-Laroche Migennes logiquement. La ligne
Luchon-Montréjeau, en Occitanie, qui avait été fermée en 2014, fait l’objet
d’une régénération et verra rouler de nouveaux trains à hydrogène, en 2023
également. Les trains légers, les trains à hydrogène sont capitaux pour la
cohérence et l’équilibre du réseau secondaire et pour la desserte fine des
territoires.
Il existe aussi un train à hydrogène plus léger : le Coradia iLint,
qu’Alstom a fait rouler sur les pistes du centre d’essai de Valenciennes en
septembre. J’ai pu monter à bord, et je vous confirme qu’il est très confortable.
Il roulera bientôt sur nos rails, moyennant quelques adaptations techniques et
une production française de certains éléments.
> [L’hydrogène ne fait pas double emploi avec
l’électricité nucléaire] et c’est valable pour les trains et les autres formes
de transports qui pourraient utiliser de l’hydrogène. Ce gaz constitue un
complément d’autonomie sur des voies partiellement électrifiées. Le Régiolis H2
est bi-mode : il se branche lorsqu’il y a des caténaires, et sur les
portions de voies non électrifiées, l’hydrogène prend le relais. Dans la mesure
où 45 % du réseau ferré n’est pas électrifié en France, et qu’il serait trop
cher d’y remédier, l’hydrogène est très pertinent pour baisser les émissions de
carbone : il permet de remplacer le diesel. L’hydrogène est une solution
s’il est produit avec de l’énergie bas carbone, qu’elle soit renouvelable ou
nucléaire. Nous sommes, avec l’électrification de l’économie, face à une
demande électrique qui va fortement augmenter, qui sera multipliée par trois ou
quatre. Pour le seul segment des transports, d’ici à 2050, nous avons calculé
que la demande sera multipliée par quinze. Pour être au rendez-vous des
objectifs climatiques, nous devons donc compter sur la complémentarité de
l’hydrogène avec l’électricité.
> Les quatre régions qui s’intéressent déjà à l’hydrogène
regardent, au travers du Pacte petites lignes, quelles dessertes correspondent
à la dynamique promise par l’hydrogène. Il existe ailleurs des projets très
prometteurs. La ligne Tours-Loches, par exemple, serait très adaptée dans la
mesure où elle dispose déjà, le long de son tracé, d’un site de production d’ hydrogène
vert.
C’est clairement une des solutions vertueuses pour le maintien de 9 000 km de
voies dans lesquels les régions et l’Etat vont investir 7 milliards d’euros.
Les petites lignes, c’est un trafic plus faible de trains lourds souvent
fréquentés bien au-dessous de leur capacité maximale, avec une infrastructure
coûteuse répondant aux mêmes normes que celles des grandes lignes. Nous avons
donc décidé de miser sur le train léger, car il va permettre d’améliorer la
qualité de service. La rénovation de ces nouvelles infrastructures est peu
coûteuse : cela signifie que le coût d’opération est plus faible, et que
les trains sont donc plus fréquents, et le service meilleur. C’est ainsi que
nous replacerons la gare au cœur de la ville.
> [Ouverture de la concurrence sur le rail françai] Quand
l’ouverture à la concurrence se déroule bien, comme en Paca, première région à
avoir poussé le processus à son terme, l’effet est bénéfique pour l’usager. La
concurrence est un bon vecteur pour stimuler l’innovation. La France déploie
des plans publics massifs pour la soutenir. De grandes entreprises, des
start-up de l’énergie travaillent, sont en avance. L’objectif de la mise en
concurrence est une façon de rendre possible l’accélération technologique. Ce
n’est pas vrai que pour l’énergie, d’ailleurs. Cela l’est aussi pour la
signalisation, les services à bord…
> La SNCFest évidemment à bord pour l’innovation ! Elle
est, d’abord, aux côtés des quatre régions pour mettre en service dans deux ans
les douze premières rames à hydrogène. Pour l’entreprise, cela représente des
enjeux importants. De nouvelles compétences, de nouveaux métiers de la
conduite, de l’entretien, de la sécurité…
Ce sont aussi des infrastructures. Ce n’est pas le cœur de métier de la SNCF de
produire et de distribuer de l’hydrogène. A Auxerre, c’est Hynamics, filiale
d’EDF, qui a inauguré une station de production et de distribution à côté de la
gare afin d’alimenter des trains, mais également des cars ou des bus… La SNCF
sera au rendez-vous de la révolution.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> Il y a de l'inflation mais on y apporte des
réponses pour les ménages les plus fragiles avec le chèque énergie, une
indemnité inflation
et le blocage des tarifs de l'électricité et du gaz.
> [Covid19] Les tests ont été gratuits pendant 18
mois. On a été le seul pays avec le Danemark a avoir rendu les tests gratuits.
Le vaccin, lui aussi, est gratuit. La question n'est pas de revenir à la
gratuité de ces tests.
> [Politique en faveur des collectivités locales] stabilité des dotations de fonctionnement et d'investissement,
compensation intégrale et dynamique des baisses d'impôts, soutien face à la
crise Covid19, stabilité des règles comme demandé par les élus en 2017. Unis
pour un deuxième quinquennat!
> En Guadeloupe, quelques organisations minoritaires veulent mettre à profit
une période d'inquiétude. Des réunions sont en cours, il faut faire les choses
dans l'ordre. Le maintien de l'ordre est fondamental.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les Ecoles de Production permettent aux jeunes
de se former en 2 ans à un CAP, en produisant des pièces industrielles pour de
vrais clients, avec à l'issue 5 à 6 propositions d'emploi. J’annoncerai demain
le soutien du Gouvernement au développement de nouvelles écoles.
> Acheter Français, c'est un acte
citoyen bon pour nos emplois et bon pour la planète.
> L'industrie s'est modernisée,
elle participe à la transition environnementale, paye mieux que les services et
les femmes y ont toute leur place !
Alain Griset
(ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
> «Conforter la France comme première destination
touristique mondiale.» C'était l'objectif fixé par le Président de la
République. Avec Destination France, pour rendre toujours plus durables et attractives les
entreprises du tourisme, nous allons mobiliser sur 3 ans près de 2 milliards
d’euros!
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> La laïcité est un principe fondamental et nous
agissons pour la défendre : application à
l’ensemble des organismes chargés d’une mission de service public, formation de
100% des agents publics, création d'un Bureau de la laïcité.
> L’Europe doit faire son travail pour lutter contre
l’islamisme radical comme la France le fait. (…) En France nous avons pris nos
responsabilités, en disant pas un euro d'argent public pour les ennemis de la
République (...) Maintenant l'Europe doit faire ce travail.
> Depuis 2017 la France
lutte contre le séparatisme avec un mot d’ordre : pas un euro d’argent public
pour les ennemis de la République ! Mais s’ils vont demander l’argent de
l’Europe pour compenser alors c’est un problème.
> Le débat
LR c’était 50 nuances d’Eric Zemmour : les
candidats ont couru après ses positions ! Dire « nous sommes une
civilisation supérieure » quand on aspire à devenir chef d’Etat c’est
problématique.
> Puisque tout le monde est
offensé, comme dit Caroline Fourest dans Génération offensée, eh bien je suis offensée qu’une
ancienne ministre comme Rama Yade critique son pays depuis l’étranger sans l’avoir soutenu dans
les périodes difficiles.
> Nous vivons en ce moment une
transition féministe. Face aux inégalités entre femmes et hommes, la société se
réveille enfin et de nombreuses mesures sont prises. Désormais elles doivent
désormais être mieux connues et plus appliquées.
> On parle souvent de transition
écologique, moi j'observe que nous sommes dans une transition féministe.
> On a beaucoup fait pendant ce
quinquennat pour mieux lutter contre les violences conjugales. Et ensuite, il y
a ce combat pour l'égalité salariale dont il faut mieux s'emparer.
> Sous l’impulsion du Président Emmanuel Macron, nous avons fait
voter 4 lois en 4 ans et créé de nombreux dispositifs pour mieux protéger les
femmes face aux violences conjugales. Nous devons leur permettre de s’en saisir
!
> Face aux violences conjugales,
chaque femme doit pouvoir faire valoir ses droits. Un guide sur les droits des
victimes lors du dépôt de plainte sera diffusé dans tous les commissariats et
gendarmeries, incluant la possibilité d’être accompagnée par un avocat.
> L’IVG est un trop souvent un
droit formel et pas un droit réel.
> [Féminicides] C'est la première
fois qu'un Président de la République s'empare de ce sujet. Cette question est
traitée au plus haut niveau de l'Etat.
> La vie politique ne doit pas
être réservée à une élite qui aurait fait les mêmes écoles et qui aurait vécu
ds les mêmes quartiers.
> [Covid19] On ne parle pas de
cette immense majorité des Français qui respectent les mesures. Ce n'est pas
une situation facile, néanmoins, cela est suivi car les Français ont bien
compris les enjeux qui étaient derrière.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Les politiques publiques et moyens que nous
déployons n’ont de légitimité que dans la réponse à des besoins et nécessités.
Leur efficacité ne tient que dans l’action, la possibilité et la volonté des
collectivités et acteurs de s’en saisir et les mettre en œuvre.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Les républicains ce sont ceux qui se refusent à tomber dans cette culture
du relativisme, qui se refusent fondamentalement à opposer les gens selon leur
couleur de peau, leur nom de famille, leur lieu de naissance. C'est se lever
tous ensemble contre toutes les discriminations. Quand ce gouvernement crée une
plateforme de lutte contre toutes les discriminations avec Elisabeth Moreno,
quand il forme les forces de l'ordre, c'est lui qui lutte contre les racismes.
Je suis antiraciste. Je me définis parfaitement comme tel. Mes deux parents
sont nés au Maroc, j'y ai vécu une partie de mon enfance, j'y ai grandi. Être
français c'est adhérer et adopter l'histoire de ce pays.
> Quel pays a créé la Délégation Interministérielle à la
Lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT ? Quel pays est
le premier Etat et demeure le seul qui, à ce jour, ait déclaré la traite
négrière et l'esclavage "crime contre l'humanité" ? Bon sang, c'est
la France ! Comment voulez-vous que toute une jeunesse se construise, ait
confiance en elle, soit l'héritière des Lumières, défende dans le monde notre
idéal qui est de ne jamais regarder ta couleur de peau, ton prénom, ton
origine, si on passe notre temps à dire que certains jeunes sont et seront
toujours des victimes potentielles !
> Quand on passe devant une statue, on doit comprendre
pourquoi elle est là, qu'est-ce que la personne en question a fait, comprendre,
en débattre. Je combattrai toujours ceux qui veulent déboulonner des statues,
changer les noms des livres, les noms des films. Ceux qui veulent à tout prix
regarder le passé avec les lunettes du présent.
> On ne commence pas avec les mêmes chances, le même
capital culturel, c'est vrai, mais s'il y a bien un pays qui permet de s'en
sortir, c'est le nôtre. Je crois au mérite, au travail, à l'effort. (…) En
France on ne regarde pas si tu as les moyens d'étudier ou de quelle origine est
ton prénom.
> Ce qui m'exaspère, ce que je trouve grave, c'est que ce
sont bien les woke qui essaient de fermer le débat, d'expliquer que seul le
discours victimaire doit exister. Ce sont eux qui culpabilisent, qui cherchent
l'auto-flagellation permanente. En réalité, cette idéologie fait monter l'extrême
droite, c'est un effet miroir. L'un répond à l'autre. Ces deux courants
enferment tout un pays dans une tenaille identitaire. L'extrême gauche,
l'extrême droite, les décoloniaux, les wokistes... Ce ne veut pas dire que la
France est parfaite, il ne faut pas tout balayer, il y a des discriminations.
Mais nous, républicains, nous sommes contre le fait de créer de nouvelles
discriminations, comme les réunions genrées, non mixtes, qui sont de nouvelles
formes de racismes. Et on ne lutte pas contre le racisme par le racisme.
> On devrait absolument tous se lever contre les propos
racistes, antisémites, misogynes, comme se lever contre le discours woke, de
fragmentation, de colères. La meilleure réponse à apporter est
l'universalisme.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> [L'Europe sanctionne la Chine, coupable de
dumping] Importante décision de la commission européenne qui permet de rétablir l’équité. L’ambition du gouvernement de la fibre pour
tous est aussi une ambition industrielle pour l’excellence française! Fibre optique.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> J’ai deux grands axes dans mon périmètre : d’abord la mission de
soutenir et d’accompagner l’économie sociale et solidaire (ESS), notamment
pendant la crise (et nous avons démontré sa solidité), et en parallèle
favoriser la responsabilisation du capitalisme. Mes journées sont rythmées par
ces deux axes: d’une part, l’accompagnement et le soutien aux associations,
coopératives, aux ESUS (Entreprises solidaires d’utilité sociale), aux
fondations, aux mutuelles ; et d’autre part, le travail auprès des entreprises
traditionnelles pour les engager de plus en plus sur la voie de la
responsabilité. Cela passe notamment par la pédagogie et la réglementation sur
l’ESG, c’est-à- dire la prise en compte des critères environnementaux, sociaux
et de bonne gouvernance.
> Je parlerais davantage de « performance » plutôt que de
rentabilité. Être une entreprise de l’économie sociale et solidaire, à
lucrativité limitée, n’empêche pas d’obtenir de bons résultats. Je donne
souvent l’exemple de l’ESUS Phenix, qui récupère des produits alimentaires
invendus pour les confier à des associations et éviter qu’ils ne soient jetés.
L’idée est excellente, mais en plus, cette idée s’accompagne d’un modèle
économique parce que les entreprises qui donnent leurs produits payent un
service à Phenix. En septembre 2020, en pleine crise, ils ont recruté une
dizaine de personnes en CDI sur toute la France avec une performance économique
et des résultats qui étaient 100 % supérieurs à ceux de 2019. Ce sont des
entreprises ESUS mais elles ont les mêmes bilans comptables et un
fonctionnement identique à celui des petites et moyennes entreprises (PME)
classiques. Mon but est de créer des ponts entre les deux écosystèmes : l’ESS
et les entreprises dites plus traditionnelles. Ces dernières ont d’ailleurs
beaucoup à apprendre des pratiques de l’économie sociale et solidaire,
notamment en matière de partage de pouvoir ou de partage de la valeur.
> Je crois qu’il est urgent de faire évoluer le
capitalisme tel que mes parents et grands-parents l’ont connu. C’est ce que je
tente d’expliquer dans mon ouvrage Et après ? Pour un capitalisme citoyen. Je
promeus dans ce livre un modèle capitaliste dans lequel je crois, et qui, pour
paraphraser Churchill, est selon moi « le pire des régimes à l’exception
de tous les autres « . Je crois en un capitalisme utile en matière de
diffusion du progrès à l’échelle de la planète, du progrès scientifique et même
du progrès social. Mais il faut le rénover et, pour cela, faire davantage
confiance aux citoyens. Je crois à l’intelligence citoyenne et j’estime qu’il
est très important que l’on donne plus d’informations et donc qu’il y ait plus
de transparence de la part des entreprises sur leurs pratiques. Je ne pense pas
seulement aux pratiques financières mais surtout aux pratiques
environnementales, sociales et de gouvernance. Le grand enjeu qui est devant
nous, c’est celui d’un libre arbitre éclairé : il est indispensable de donner
les informations nécessaires aux citoyens-salariés, aux citoyens-épargnants et
aux citoyens-consommateurs pour qu’ils puissent faire leurs choix en conscience…
Je suis vent debout contre les tentations de certains à vouloir choisir à la
place des gens. Quand vous achetez une machine à laver, vous avez un code
couleur qui vous permet de voir le caractère énergivore ou non de l’appareil,
idem sur les voitures, et de plus en plus sur les produits alimentaires avec le
Nutriscore. Le Nutriscore correspond d’ailleurs exactement à ce que je pense
être dans les pratiques à promouvoir d’un capitalisme plus citoyen,
c’est-à-dire donner plus d’informations vérifiées sur la nature des biens, des
produits et des services pour que le citoyen puisse décider lui-même. J’estime
que ce n’est pas le rôle de l’État de tout autoriser ou interdire à l’aune de
la morale : c’est aussi prendre les gens pour des imbéciles, parce qu’il suffit
d’aller à Bruxelles, à Liège ou à Düsseldorf et de revenir avec la voiture qui
serait pourtant interdite en France. L’instauration d’une vignette Crit’Air
telle que mise en place avec Bruno Le Maire et Barbara Pompili me paraît plus
pertinente. Décider à la place de nos concitoyens de ce qui serait bon ou non
est une tendance que je trouve dangereuse, parce qu’infantilisante, et même
insultante à l’endroit de leur libre arbitre.
> La transparence est une exigence. Je me bats sur le
plan économique, et l’Europe se bat aussi, pour que les entreprises dans les
années qui viennent donnent à voir de plus en plus leurs pratiques, non
seulement financières mais aussi extrafinancières, sur le plan environnemental,
social, et de gouvernance. Cette performance extrafinancière est portée par une
directive européenne qui s’appelle CSRD (Corporate Sustainability Reporting
Directive). Elle impliquera une nouvelle comptabilité qui va devenir
obligatoire à compter de 2024 dans tous les pays de l’Union européenne pour
toutes les entreprises de plus de 250 salariés.
> Les entreprises vont être obligées de publier leurs
données de performance non plus seulement financières, mais globales. Quel est
votre bilan carbone ? Avez-vous un plan de mobilité interne avec des véhicules
électriques? Qu’est-ce que vous faites en matière de production et d’éco conception
de vos produits? Existe-t-il des primes d’intéressement, de participation ? Y
a-t-il des dispositifs d’épargne salariale ? Quel est le traitement des
personnes en situation de handicap, l’intégration des salariés issus de
minorités ? Combien de femmes dans les organes dirigeants ? Nous connaîtrons
également les écarts de rémunérations entre les dirigeants et les plus bas
salaires de l’entreprise. Au même titre que les entreprises ont un bilan
financier avec des indicateurs financiers précis, elles auront un bilan
extra-financier avec des indicateurs précis et harmonisés. Ensemble, ces deux
bases constitueront la performance globale de l’entreprise. Il y a d’ailleurs
déjà des agences de notation extrafinancière.
> Le règlement européen SFDR (Sustainable Finance
Disclosure Regulation) a été promulgué en mars. L’avantage du règlement c’est
l’exécution immédiate : les investisseurs, donc les banques et les acteurs de
l’investissement du private equity, vont devoir « soulever le capot » dans les
années qui viennent et donner à voir la performance extrafinancière des actifs
qu’ils ont sous gestion. Par exemple, si une entreprise va voir sa banque et
lui dit qu’elle veut une certaine somme pour se développer, alors la banque va
s’intéresser à sa durabilité, c’est-à-dire aux critères environnementaux,
sociaux et de gouvernance et pas seulement au bilan comptable. Très
prochainement, et l’entrée en vigueur de la CSRD y contribuera, les entreprises
qui ont de très bons résultats financiers mais qui n’ont fait aucun progrès en
matière « d’impact ESG » auront de vraies difficultés de financement.
(…) Si cette entreprise n’a pas, par exemple, de stratégie de décarbonation, le
fonds d’investissement ou la banque ne voudront pas la financer. Quel sera
l’intérêt d’un financeur d’aller financer une entreprise dont la performance
extrafinancière fait baisser la sienne ? À l’inverse, une entreprise qui a un
résultat financier en deçà des résultats escomptés mais qui a mis 100 %
d’actionnariat salarié et une strate de décarbonation sera capable de lever des
fonds malgré une performance financière un peu moins bonne. Il faut comprendre
que c’est vraiment la conjonction de ces deux éléments qui dictera demain les
arbitrages des investisseurs.
Prenez l’exemple de Shell aux Pays-Bas : ils font des profits mais ils viennent
de se faire condamner pour non-respect des engagements climatiques et absence
de stratégie de décarbonation. Regardons aussi BlackRock qui commence à ne plus
voter des résolutions d’actionnaires en l’absence de stratégie de
décarbonation. C’est quoi, le bâton ? La fin de la rentabilité: l’entreprise ne
trouvera pas de financeurs, elle aura des ruptures de charge dans ses
investissements. Ce qui a changé aujourd’hui — et que l’on a écrit dans la loi
Pacte — c’est : oui au profit, mais en prenant en compte l’impact
environnemental et social de l’action des entreprises. L’objectif du
capitalisme demeure de faire du profit, mais pas n’importe comment.
À cet égard, la crise que l’on vit a une spécificité au regard de l’histoire
économique contemporaine. Chacune des crises précédentes (1929, 1973, 2007)
tenait son origine d’une défaillance économique ou financière. Avec celle que
nous traversons, c’est la première fois qu’une crise a pour fondement soit une
atteinte profonde à la biodiversité, soit une erreur humaine, donc un sujet
social. C’est donc la première fois que l’on subit une crise à impact financier
et économique d’origine environnementale ou sociale. Les investisseurs
intègrent désormais dans leur analyse de risque les scenarii de crash
climatique. À tel risque financier, tel risque économique ou tel risque social
s’ajoute désormais le risque de pénurie de matières premières, le risque «
pangolin », et le risque d’erreur humaine.
> L’ESS a énormément apporté au reste de l’économie avec
des pratiques innovantes notamment sur le plan environnemental et social. C’est
l’ADN de l’ESS qui depuis des siècles vit autour de trois fondamentaux : 1.
lucrativité limitée ; 2. partage de la valeur ; 3. partage du pouvoir.
Ce sont ces fondamentaux dont je pense qu’ils peuvent et doivent polliniser le
reste de l’économie. À l’inverse, le reste de l’économie a beaucoup à apprendre
aussi à l’ESS, notamment en matière de passage à l’échelle. Longtemps, les
structures de l’ESS ont été petites et avaient du mal à se regrouper, elles
avaient une vision très locale, mais c’est en train de bouger, à la faveur de
dispositifs que nous avons mis en place pour permettre de meilleurs
financements et une meilleure coopération entre les parties prenantes. Nous ne
sommes plus obligés de choisir : on peut être rentables, utiles et durables.
> Les entreprises vont toutes devoir accepter de diminuer
leur rentabilité pour mieux prendre en compte leur impact, par exemple en
faisant le choix de produire en France ou de mieux rémunérer leurs salariés.
C’est le cœur de mon livre Et après ? Pour un capitalisme citoyen.
> [Partager le pouvoir en entreprise] La question, c’est
plutôt : quels risques prendrions-nous à ne pas le partager ? Aux États-Unis,
il existe depuis très longtemps la règle des 3 P dans le business :
People-Product–Profit. Et dans cet ordre, car la première richesse d’une
entreprise ce sont ses salariés: si l’on n’a pas les salariés, on n’a ni la
compétence, ni le savoir- faire, ni la compétitivité. On le voit dans tous
les journaux télévisés : le problème numéro un pour l’emploi aujourd’hui, c’est
l’inadéquation offre-demande. Il y a 20 ans, quand j’étais à Sciences-Po, il y
avait un critère prioritaire qui dictait le choix des entreprises dans
lesquelles on allait vouloir travailler : le salaire. Vous allez aujourd’hui à
la sortie des grandes écoles, les étudiants vous diront avoir fait un arbitrage
: ils ont compris qu’il fallait un salaire pour vivre, mais ils veulent
également donner un sens et quelque part « un sens moral » à leur action. Je
vous invite à cet égard à consulter le Manifeste étudiant pour un réveil
écologique. C’est devenu structurel depuis une dizaine d’années, les études
sociologiques le démontrent. C’est pourquoi j’ai énormément confiance dans la
génération qui vient. Si l’on ne partage pas le pouvoir, si l’on ne partage pas
la valeur dans une entreprise, ladite entreprise souffrira d’une pénurie de ces
fameux « talents ». Les jeunes diplômés ne viendront pas. S’ils n’ont pas leur
mot à dire, s’ils ne sont pas a minima informés de façon transparente sur
l’impact de leur employeur, ils ne viendront pas. C’est un enjeu d’attractivité
pour les entreprises, c’est donc fondamentalement un enjeu de compétitivité.
> L’économie sociale et solidaire, c’est le sens de
l’histoire. Elle a un savoir-faire depuis des décennies qu’on retrouve dans le
modèle mutualiste ou dans le modèle coopératif. Je pense que cette économie a
beaucoup à apprendre aux acteurs traditionnels de l’économie. Mais l’économie
sociale et solidaire peut et doit se renforcer. Cette économie mérite qu’on la
prenne au sérieux, elle mérite que l’on y investisse. C’est pour favoriser la
coopération que j’ai relancé les PTCE (Pôles territoriaux de coopération
économique). Benoît Hamon avait initié en 2015 ces regroupements d’acteurs de
l’économie sociale et solidaire et d’entreprises sur les territoires. Cela
faisait 5 ans que ces pôles n’étaient plus financés par l’État. J’ai mis 2,5
millions d’euros par an pour les relancer, consolider ceux qui existent, et en
faire émerger de nouveaux. Ainsi, 4 ou 5 structures, issues de l’ESS ou non, se
réunissent et constituent une force de frappe importante sur le territoire,
capables de lever des fonds, de recruter ensemble et de s’organiser autour de
projets économiques pour se développer davantage. Cet encouragement, non pas à
la fusion mais au regroupement, pour avoir plus de force, est très pratiqué
dans le privé classique, je l’insuffle dans l’ESS grâce aux PTCE.C’est pour
favoriser un meilleur financement de l’ESS que j’ai lancé les contrats à
impact, avec un investissement à hauteur de 50 millions d’euros, ce qui
représente une part massive du budget de mon secrétariat d’État. Ces contrats,
nés il y a 10 ans en Angleterre, permettent un partenariat entre le public et
le privé destiné à favoriser l’émergence de projets sociaux et environnementaux
innovants. Ces contrats visent le changement d’échelle de solutions identifiées
sur le terrain et efficaces. L’investisseur privé préfinance le projet et prend
le risque de l’échec en échange d’une rémunération prévue d’avance en cas de
succès. L’État ne rembourse qu’en fonction des résultats effectivement obtenus
et constatés objectivement par un évaluateur indépendant.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> [Covid19] Cette 5e vague, elle démarre de façon
fulgurante. On a une augmentation des cas de quasi 80% en une semaine. On
a des éléments qui peuvent à la fois nous inquiéter et en même temps nous
rendre confiant
> [Covid19] Ces dernières semaines, on avait eu un
certain nombre de remontées sur une diminution du nombre de contrôles et sur un
certain relâchement dans certains établissements recevant du public. (…) Sur les quatre premiers jours de cette
semaine, il y a eu près de 70.000 contrôles de personnes, et plus de 4.300
contrôles d'établissements recevant du public. C'est une augmentation de
102% par rapport aux contrôles qu'il y avait eus les quatre premiers jours de
la semaine précédente. Des verbalisations ont lieu que ce soit pour des
personnes présentant un pass sanitaire frauduleux ou n'en ayant pas, que pour
des établissements recevant du public qui ne demandent pas le pass. Ce pass
doit absolument être respecté.
> Il y a une situation en
Guadeloupe qui est absolument intolérable et inacceptable.
> On a un front depuis plusieurs
mois, Philippot, Le Pen, Mélenchon, Francis Lalanne, qui eux (...) proposent
une société où les droits vont sans les devoirs, où la solidarité va sans les
responsabilités.
> Aujourd'hui vous avez une espèce
de tenaille entre une extrême droite qui vous explique que c'était mieux hier
et une extrême gauche qui vous explique que ce sera pire demain.
> Je mets dos à dos ceux qui
veulent effacer l'histoire et ceux qui veulent la réécrire. On a beaucoup trop
d'instrumentalisation de l'histoire dans le débat politique.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à
l’Assemblée nationale)
> La Guadeloupe, c'est la France. Et la loi s'y
applique comme partout sur le territoire ! 2250 forces de l'ordre sont
mobilisées. Des renforts du GIGN ont été envoyés. Les scènes de violence sont
intolérables.
> [Covid19] Les gestes barrières doivent à nouveau être respectés.
> Les actes de racisme ou de
violence sont à l'opposé des valeurs et de l'éthique du sport et des sportifs.
Les clubs [de football] doivent prendre leurs responsabilités.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Contrairement à Nicolas Sarkozy et François
Hollande, Emmanuel Macron a tenu ses engagements en matière de fiscalité, du premier
jour du quinquennat jusqu'au dernier.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> Nous voterons demain pour une nouvelle PAC qui
se donne les moyens de ses ambitions. Renew Europe a fait preuve de cohérence tout au long des négociations pour:
défendre nos agriculteurs, préserver notre souveraineté alimentaire, atteindre
nos objectifs climatique.
Nathalie Loiseau
> Sur la BBC et en réponse à Priti Patel
[ministre de l’Intérieur britannique], qui pense que c’est parce que nous avons
un espace Schengen de libre circulation des personnes que des migrants
traversent la Manche, je réponds: Travaillez plutôt avec nous a lutter contre
les guerres et la pauvreté, sources de migrations.