Voici une sélection, ce 18 novembre 2021, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
> Un enfant ne peut pas bien grandir et il ne
peut pas bien apprendre s’il a le ventre vide. Avec le Programme alimentaire
mondial, nous lançons aujourd'hui une Coalition pour garantir d’ici 2030
l’alimentation des enfants partout dans le monde.
> À tous les jeunes victimes de
harcèlement : vous devez savoir que nous sommes de votre côté. Parlez. Je le
dis clairement : nous pouvons remporter ce combat à condition de ne rien
laisser passer, de ne rien céder.
Face au harcèlement en ligne, nous lancerons dès février prochain une
application qui viendra compléter le dispositif 3018. Elle permettra de
signaler en quelques instants un fait de harcèlement, en transmettant des
captures d'écran.
Face aux dangers du numérique, nous changerons la loi pour que le contrôle
parental soit installé par défaut sur tous les smartphones, ordinateurs et
tablettes utilisés par nos enfants.
Que la honte change de camp!
> Des regrets, mais aussi des
avancées. Oui, cette COP26 a été utile. Pourquoi.
Pour la première fois, tous les États s’engagent à accélérer la diminution du
recours au charbon. C'est une étape encourageante. Nous restons mobilisés pour
réussir la prochaine étape : une annonce de sortie du charbon signée par
les grands émetteurs. Nous y parviendrons !
Mettre fin au financement de projets d'énergies fossiles à l’étranger d’ici fin
2022 : 39 pays et institutions s’y sont engagés ! La France avait lancé ce
mouvement en avril avec l’alliance Export finance for the future. C’est une
décision cohérente vers la neutralité carbone.
Le méthane est le gaz à effet de serre lié à l'activité humaine le plus
important après le CO2. Plus de 100 pays qui représentent la moitié des
émissions de méthane se sont engagés à réduire leurs émissions de 30 % d'ici
2030. Il faut maintenant que l’autre moitié s’engage !
Plus de 100 États se sont fixé 10 ans pour non seulement stopper, mais aussi
inverser la déforestation ! Un engagement concret à traduire en actes. La
France n’a pas attendu la COP pour déployer sa stratégie.
Le Global Forest Pledge dans lequel la France est engagée va mobiliser 12
milliards de dollars pour protéger et restaurer les forêts, puits de carbone de
notre planète.
La COP26 a réaffirmé
l’importance que nous soyons tous au rendez-vous des 100 milliards de dollars
de mobilisation pour accompagner la transition des pays qui ont moins. J’ai
appelé à ce que l’on rattrape le retard pris en 2020 et 2021. La solidarité ne
peut pas attendre.
Partout où les solutions pour réduire les émissions existent, il nous faut
agir, il nous faut aider. La France, aux côtés de plusieurs partenaires, est
fière de le faire en Afrique du Sud pour soutenir ce pays dans sa sortie du
charbon.
À Glasgow, nous avons poursuivi la
mobilisation autour de la Grande Muraille Verte pour verdir le Sahel. Le
premier bilan est encourageant : déjà 20 millions d’hectares restaurés ! Et les
nouveaux fonds mobilisés aussi, notamment 1 milliard de la Fondation Bezos.
Nous le devons à notre jeunesse. On
ne lâchera rien !
> Nous avons résisté pendant cette crise avec le chômage
partiel, l'activité partielle de longue durée, des mécanismes qui ont été mis
en place, qui ont permis - parce qu'on ne construit pas l'avenir si on ne sait
pas résister quand les temps sont durs - qui ont évité de licencier, qui ont
permis de garder les femmes et les hommes dans les usines et qui ont permis, et
ça a été des choix collectifs, de maintenir les salaires parce que la
collectivité permettait de s'engager à maintenir les emplois. On ne peut pas
regarder l'avenir si on n'est pas capable de résister aux coups durs. (…) La Nation française a montré, dans la
période que nous venons de traverser, que nous sommes en train de traverser,
qu'on savait garder cet esprit de résistance. C'est la base de tout. Parce que
c'est ce qui a permis de garder les compétences et les trésors qu'il y a dans
notre industrie, qui sont les femmes et les hommes. Ce n'est pas la peine de
chercher à construire 2030-2040 si on a oublié ou perdu ces compétences-là.
> La France de 2030, elle sera industrielle. Elle sera
industrielle parce que nous avons besoin et nous continuerons à avoir besoin de
produire. Je pense que quand on a imaginé qu'on pouvait avoir un pays où on ne
produirait plus, on s'est trompé. Parce que produire, c'est ce qui permet de
moins dépendre des autres, en tout cas de chercher les gens avec qui on a envie
de faire des choses, mais de ne pas dépendre en totalité d'eux. C'est ce qui
permet de continuer à créer des emplois, c'est ce qui permet de créer des
emplois qualifiés, des emplois qu'on paye mieux que certains autres. Et c'est
permettre aussi de tirer les services qui vont avec l'industrie. S’il n’y a
plus d'industries, les services seuls ne fonctionnent pas. L'avenir français
est industriel. C'est un message qu'il faut marteler pour les jeunes
générations, pour continuer à attirer aujourd'hui et à attirer demain.
> il y a 20 ans-25 ans, on n'a pas tellement voulu
robotiser dans notre pays. On a beaucoup moins robotisé que les Italiens ou que
les Allemands. Le résultat est qu'on a beaucoup plus délocalisé parce qu'on n'a
pas réussi à résister aux pays à très bas coûts de main-d'œuvre. Nous sommes en
train aujourd'hui d'accélérer à marche forcée la robotisation et la
numérisation, mais parce qu'elle a un impact sur l'industrie qui est massif. Le
premier, ça change la vie des opérateurs parce que c'est moins pénible, c'est
moins difficile, parce que les tâches sont moins traumatisantes, parce qu'il y
a moins d'accidents, et en quelque sorte, on est mieux au travail quand c’est
robotisé. La deuxième chose, c'est que ça permet de mieux payer celles et ceux
qui sont ainsi formés, on monte tout le monde en compétences. Et la troisième
chose, il ne faut pas se tromper, c'est que ça permet de relocaliser maintenant.
Ça n'enlève pas les pièces les plus compliquées qu'on avait gardées chez nous
et qui continuent à être usinées avec des procédures qui sont très difficiles à
robotiser; ça permet de faire revenir de la production qui était très loin.
Donc, oui, nous avons un avenir industriel qui passe par la robotisation qui
est plus numérique, où il y a du bien-être au travail et qui change totalement
le visage de l'industrie, où les rémunérations augmentent, et où on met fin à
une histoire qui était déprimante et qu'on a tous entendue depuis des
décennies, qui était cette histoire permanente des délocalisations où,
forcément, on allait toujours se faire tailler des croupières par les pays à
bas coûts. Ça n'est plus vrai grâce à cela. La robotisation et la numérisation,
c'est ce qui va nous permettre de construire l'industrie du futur dans notre
pays, une industrie où on travaille mieux, où le bilan carbone est amélioré, et
où on redevient compétitif avec nos compétences. (…) Oui, la France de 2030 est
une France industrielle parce qu'on va continuer massivement d'investir comme
on l'a déjà fait avec le plan de relance en sortie de crise, mais beaucoup plus
dans la robotisation, la numérisation de notre industrie.
> [Discours: «Devenir le leader de l'hydrogène vert, voilà
notre objectif avec France 2030 !»]
(…) L'un des paris que toutes les grandes nations font, c'est celui de
l'hydrogène. Parce que c'est ce qui va nous permettre justement de réduire nos
émissions, c'est ce qui va nous permettre d'optimiser nos consommations, c'est
ce qui va nous permettre de complètement transformer nos modèles avec
justement, des nouvelles pratiques. Et là, c'est un continent nouveau qu'il y a
devant nous.
D'abord parce qu'avec l'hydrogène, nous aurons la possibilité d'assurer nos déplacements,
de produire, d'avoir de l'énergie à bas carbone et donc, de réconcilier
l'aventure industrielle, la croissance économique avec la décarbonation de nos
économies et la bataille pour le climat. Le fameux en même temps est possible
grâce à ces innovations. Et donc, ce n'est pas moins consommer, ce n'est pas
renoncer à des activités, ce n'est pas supprimer des choses. Non, c'est par
l'innovation, réussir à concilier les deux.
(…) Grâce à ce que nous sommes, nous, Français, au fait que nous avons un
nucléaire solide, installé, une base déjà qui produit de l'électricité très
décarbonée. Nous pouvons produire de l'hydrogène sur notre sol beaucoup plus
massivement que beaucoup d'autres. Là où les autres vont aller les chercher. Et
donc, on a un avantage compétitif en tant que producteur d'hydrogène, qu’il y
ait un formidable continent devant nous.
Et puis, c'est que c'est un instrument de souveraineté. Vous le voyez tous en
ce moment en payant la facture de gaz, un peu d'électricité compte tenu des
formules de prix européens, quand on dépend des autres, on dépend des marchés
mondiaux. Le nucléaire, fait qu'on dépend beaucoup moins que certains autres
pays européens. Si nous nous mettons en situation d'être des grands producteurs
d'hydrogène, de savoir les produire, d'avoir les process industriels et d'aller
au bout de cette aventure, on construit aussi notre souveraineté énergétique,
c'est-à-dire notre capacité pour nous-mêmes et pour nos enfants, à ne pas avoir
des prix qui varieront tout le temps, à ne pas être dépendant d'une crise
mondiale à tel ou tel endroit, d'une crispation géopolitique ou autre. Et donc,
si nous savons être des leaders de la production de l'hydrogène de demain,
alors nous construirons aussi la souveraineté énergétique de la France. La
bataille pour l'hydrogène, c'est une bataille pour l'industrie, c'est une
bataille pour se déplacer, c'est une bataille pour l'écologie et c'est une
bataille pour la souveraineté.
(…) L'année dernière avec la chancelière MERKEL, on a lancé un grand projet
européen pour financer ces projets d'hydrogène et qu'avec France 2030, on va
mettre, en plus de tout cela 1,9 milliard d'euros sur ces projets hydrogène. Et
donc, ces 1,9 milliard d'euros, ils vont nous aider à construire ce qui est à
proprement parler toute une filière, une filière qui va nous permettre d'usiner
les pièces qui permettront de faire ces innovations géniales, qui permettra
ensuite de fournir ensuite des cimenteries, des aciéries, des industriels pour
changer complètement leur processus, produire leur hydrogène, le stocker,
reproduire de l’électricité et transformer le paysage de l’industrie française.
Ce que je décris là n’est pas un rêve, ce sont des projets. Derrière ces
projets, il y a du savoir-faire français, il y a de la recherche, il y a des
investissements. (…) On sort d'une pandémie historique. Nous devons réinvestir
au carré, bâtir cette France de 2030 pour justement construire cette nouvelle
industrie décarbonée, cette nouvelle industrie plus souveraine et au coeur de
celle-ci l'hydrogène comme solution, en quelque sorte, d'énergie, de
réindustrialisation et de souveraineté.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
La présidence française du Conseil de l’Union
européenne qui débutera le 1er janvier prochain et s’achèvera le 30 juin
constitue, pour nous, une échéance politique absolument décisive.
Ce que nous porterons, tout au long de cette présidence française, c’est
d’abord l’ambition d’une relance européenne souveraine et solidaire, pour
continuer à tirer les leçons de la crise du Covid19 et nous donner les moyens
de réussir les transitions de demain.
Cette souveraineté réaffirmée, elle n’est tenable que si, dans le même temps,
notre Europe assume enfin la puissance qu’elle porte en elle. Ce sera donc la
deuxième ligne de force de notre présidence.
Au sein même de l’Union, nous nous battrons enfin pour ces principes et ces
valeurs qui fondent notre appartenance à une même communauté.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> Comment lutter contre la déforestation importée
? En fermant le marché européen aux produits -
bœuf, soja, huile de palme…- qui y contribuent directement. Ce projet
législatif de la Commission est une avancée du Green
deal, portée par la France. Une priorité de la présidence française de l’UE!
> Il n’y aura plus d’animaux sauvages
dans les cirques itinérants, plus de dauphins ni d’orques dans les
delphinariums, plus d’élevages de visons. Ce soir, la loi pour le bien-être
animal a été adoptée. Bravo à tous ceux qui se sont mobilisés. Cette loi, c’est
aussi la vôtre.
> J'ai installé le Conseil
national de l’économie circulaire, une institution créée par la loi Climat et résilience. Il accompagnera les nécessaires transformations pour sortir du
modèle «fabriquer-consommer-jeter».
> Industrie lourde, poids-lourds :
l'hydrogène vert est l'une des solutions pour tenir nos objectifs climatiques. Emmanuel Macron a annoncé à
Béziers 1,9 Md € pour que cette énergie stratégique soit produite chez nous.
Une économie decarbonée et souveraine, c’est ça France
2030.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> La lutte contre le harcèlement et le
cyber-harcèlement nous concerne tous, tous les jours. Aujourd’hui, c’est la
journée nationale de lutte contre le harcèlement. Le programme phAre se déploie
dans tout le système scolaire. C’est l’affaire de chacun de nous.
> L’écriture inclusive n’est pas
l’avenir de la langue française. Alors même que nos élèves sont justement en
train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela
pour référence.
> Lire, écrire, compter et
respecter autrui. La maîtrise des savoirs fondamentaux est au cœur de la priorité à l’école primaire.
> Défendre et promouvoir le latin
et le grec ancien à l'échelle de l'Europe, c'est réaffirmer notre culture.
Heureux de lancer une alliance européenne pour l’enseignement des langues
anciennes. De nouvelles avancées:
- La création de sections « Mare Nostrum » en collège et lycée pour favoriser
l’apprentissage d’une langue ancienne, d’une voire plusieurs langues vivantes
étrangères ou régionales ;
- Le développement de l’enseignement de français et culture antique en 6ème ;
Nous venons d'engager à travers ce renforcement de la coopération européenne un
élan historique pour l’enseignement des langues anciennes. Un élan au bénéfice
de nos élèves comme de nos professeurs.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> La
dernière étude sur le pouvoir d'achat est très intéressante. Elle montre que
les gagnants de la politique d'Emmanuel Macron sont les Français qui travaillent. Et tous les Français ont
vu leur niveau de vie augmenter.
> Macron est le président des gens qui travaillent, de tous les
Français. Mais notre politique a consisté à valoriser le travail. Et je crois
profondément que cette politique est juste et efficace !
> Notre budget de relance, un budget du père Noël ? C'est le
budget du futur de la France ! Police, Justice, réindustralisation... si les LR ne veulent pas investir sur
l'avenir du pays, qu'ils nous le disent clairement !
> Il y a une vingtaine d’années, on entendait que l’industrie
française était dépassée. On a fait croire aux Français que la France pouvait
être une grande Nation sans industrie. Cela a été une faute politique et une
erreur économique.
> Le point le plus
important dans la reconquête industrielle de notre pays, c’est la visibilité
fiscale. Nous avions dit en 2017 que nous baisserions les impôts sur les
sociétés et les impôts de production. Promesses tenues !
> L'industrie automobile est confrontée à la révolution technologique la plus
importante. Nous visons à soutenir les grands donneurs d'ordre comme les PME.
La priorité c'est d'ailleurs les PME, les sous-traitants !
> Un échec de la politique du rruissellement? Ça aurait été un
échec si j'y avais cru. Il faut s'occuper des Français sans exception. Et je
crois qu'Emmanuel Macron n'a d'ailleurs jamais cru à cette politique non plus.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> L'Espace est un bien commun, celui des 7,7
milliards d'habitants de notre planète. Les saccageurs de l’Espace ont une
responsabilité accablante en générant des débris qui polluent et mettent nos
astronautes et satellites en danger.
> Lancement réussi pour les 3
satellites militaires CERES ! La France rejoint aujourd’hui le club très fermé
des pays dotés d’une capacité de renseignement électromagnétique depuis
l’espace. Pour analyser, décider et agir en toute autonomie.
Quelques semaines après le succès du lancement du satellite militaire Syracuse,
la France confirme sa puissance dans le domaine spatial, en alliant des
technologies et des ressources que peu de pays au monde maîtrisent.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Je me félicite de l’adoption à l'unanimité par
les députés de la proposition de loi visant à moderniser notre modèle de
sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs pompiers?
> Nous avons fait voter une loi
pour lutter contre le séparatisme. Nous avons dissous le CCIF, Baraka City et
le collectif Cheikh Yassine. Nous avons expulsé les 2/3 des étrangers
radicalisés présents sur le sol national et les autres sont hors d’état de
nuire (prison, etc.).
> 10000 jeunes au ministère de
l’Intérieur ! Objectif : accompagner la jeunesse de France dans ses études et
lui garantir des perspectives d’insertion grâce à plus de 10000 stages,
apprentissages et missions de service civique.
Elisabeth Borne (ministre
du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Loi de restauration de la confiance en
l’autorité judiciaire] Je me réjouis de l’adoption de cette loi ambitieuse qui
réaffirme le rôle essentiel du travail pour les détenus, en instaurant
notamment le tout premier contrat de travail en prison. Des avancées
importantes pour la réinsertion des personnes incarcérées.
> [Index diversité et inclusion]
La diversité est source de performance économique pour les entreprises. Cet
outil leur permettra de la mesurer au sein de leur organisation. Un objectif :
renforcer l'égalité des chances dans l'emploi.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Avec le projet de loi confiance en la justice, nous
consacrons, pour les justiciables, le secret professionnel des avocats comme il
ne l'a jamais été.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] La cinquième vague frappe à son tour la France. Les
contaminations montent vite désormais. Pour le moment, les hospitalisations
restent contenues grâce à la vaccination massive des Français, 90 %
des personnes éligibles étant vaccinées. Mais le virus arrive à se faufiler et
il touche en priorité les non-vaccinés. La quatrième vague cet été a été courte
et ne s’est pas accompagnée d’une surcharge hospitalière massive. Mais les
conditions climatiques sont beaucoup plus favorables à la circulation virale.
Il fait froid, humide, on se retrouve davantage à l’intérieur. Difficile d’estimer par avance quelle sera l’ampleur
de la vague ; de premières modélisations font état d’un risque de dépasser
les 1.000 hospitalisations par jour d’ici à janvier.
L’Allemagne compte plus de 40.000 cas par jour, un record, les pays de l’Est
réinstaurent des mesures dures de confinement partiel. En France, nous avons
retardé de plusieurs semaines cette cinquième vague. Grâce à une meilleure
vaccination. Nous avons aussi mis en place tôt et maintenu les outils qui
permettent de réduire les contaminations, comme le pass sanitaire. La plupart
des pays qui font face à une reprise brutale des contaminations n’avaient pas
ou plus ce pass sanitaire. Certains le remettent en place ou en élargissent
l’usage. D’autres vont plus loin, notamment les Autrichiens, avec un
confinement des non-vaccinés, mais ce n’est pas notre choix.
> [Covid19] La
vaccination a deux grands objectifs. D’abord, sauver des vies. La plus grande
étude au monde sur la question est française. Elle montre qu’avec le vaccin, on
a 12 fois moins de risque quand on a au moins 50 ans de faire des cas graves de
Covid-19 et d’être hospitalisé. Le deuxième objectif, c’est ce qu’on appelle
l’immunité collective, c’est-à-dire empêcher la circulation du virus. Or, le
variant Delta est tellement contagieux que même lorsqu’une petite minorité de
la population n’est pas vaccinée, il circule. D’autant qu’il peut contaminer –
le plus souvent sans symptômes ou avec peu de symptômes – des personnes déjà
vaccinées.
> [Covid19] J’entends qu’on se relâcherait depuis le
premier jour de cette pandémie ! Contrairement à ce que beaucoup
pressentaient, les Français ont été extrêmement solides, respectueux des gestes
barrières. Diminuer sa vigilance quand le risque est moins élevé, ça s’entend.
En revanche, quand nous entrons dans une période très propice à la circulation
du virus, comme aujourd’hui, il est vraiment fondamental qu’on fasse tous ce geste
citoyen supplémentaire : porter le masque, garder ses distances, se
laver les mains ou se faire tester au moindre doute.
> Actuellement, la circulation du virus s’accélère, mais
nous n’avons pas une vague hospitalière. Le télétravail est un outil auquel
nous avons eu recours quand il a fallu. Nous n’y sommes pas encore aujourd’hui,
mais cela fait partie des mesures que nous pourrions mobiliser le cas échéant.
> [Covid19] Nous n’en sommes clairement pas [au
reconfinement]. Dans les conditions actuelles de circulation du virus, de
vaccination massive, d’utilisation des gestes barrières, un confinement serait
disproportionné. Mais restons très prudents, car ce virus et ses variants nous
ont déjà montré qu’ils pouvaient déjouer les pronostics et nous contraindre à
des mesures de freinage collectives urgentes. Personne ne s’attendait à la
vague épidémique actuelle aux Pays-Bas, qui a une couverture vaccinale à peine
inférieure à la nôtre.
> > [Covid19] L’Organisation mondiale de la santé
prévoit que d’ici à la fin de l’hiver, on pourrait avoir jusqu’à un
demi-million de morts supplémentaires en Europe, notamment si la vaccination
n’y progressait pas, notamment à l’Est. Il est normal d’être excédé, de râler,
de se dire qu’on a déjà fait beaucoup d’efforts, parce que c’est vrai. Mais on
fait face à un ennemi qui nous contraint à adopter cette vigilance dans la
durée. Je sais que les Français comprennent comment le virus fonctionne. A
Noël, par exemple, il est plus prudent, pour retrouver ses grands-parents, que
tout le monde soit vacciné et à jour, de maintenir les gestes barrières et
aérer les pièces régulièrement.
> [Covid19] D’abord, plus de la moitié des Français âgés
des plus de 65 ans éligibles avaient fait leur rappel avant l’intervention
du président. Et elle a rehaussé encore cette dynamique avec plus de 115.000
injections par jour en moyenne. On a même vu un impact sur les
primo-vaccinations, avec une augmentation de 20 % des prises de
rendez-vous. Il nous reste cependant encore 6 millions de Français éligibles
qui n’ont pas reçu la moindre dose. Ces Français-là, il faut absolument qu’ils
se protègent.
> [Covid19 & vaccination des enfants] La question se
pose d’un point de vue scientifique. Les Etats-Unis et Israël ont commencé la
vaccination des 5-11 ans, ce qui nous donnera des renseignements sur comment
cela se passe en vie réelle. Les études utilisées par l’Agence américaine des
médicaments montrent que le vaccin chez les enfants est efficace et sûr. Nous
attendons dans les prochaines semaines l’instruction transparente, objective et
exhaustive de l’Agence européenne du médicament. Ce sera ensuite aux autorités
scientifiques françaises, sans doute d’ici à début 2022.
> [Covid19] La vaccination protège de la surmortalité,
nous l’avons vu avec la 4e vague. Mais ce que nous disent les premières
modélisations, avec tout le conditionnel possible, c’est
que cette vague épidémique pourrait se prolonger sur décembre et
janvier et avoir un impact sanitaire important. Sans doute moindre que pendant les
deux premières vagues. Mais si vous ajoutez à cela la bronchiolite, la grippe,
les gastros, on arrive à une situation de fragilité pour
notre système de santé.
> [Covid19] Les hôpitaux français ont tenu. Nous n’avons
pas vu en France de malades avec des bouteilles d’oxygène dans leur voiture,
sur le parking d’un hôpital, ce qui a été le cas chez nos voisins italiens. Les
hospitaliers n’ont pas envie de faire face à une cinquième vague hospitalière.
Mais si la situation l’exigeait, ils ont déjà montré qu’ils étaient courageux,
solides et solidaires. Donc, évitons à nos hôpitaux une grosse épidémie de
grippe, plus une cinquième vague de Covid-19.
> La Fédération hospitalière de France a fait une enquête
et parlé de 5 à 6 %, peu ou prou comme en 2019 à la même période. Une
étude sur 15 CHU [hors Ile-de-France] montre qu’il y a même en réalité un peu
plus de soignants aujourd’hui qu’il y a deux ans dans nos hôpitaux.
Certains lits ont été transformés pour conserver de grandes capacités de
réanimation. D’autres ont été temporairement fermés pour transformer des
chambres doubles en chambres simples en période Covid. On est en train de les
redéployer progressivement. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des tensions, en
particulier dans les services d’urgence et certains blocs opératoires.
Il n’y a pas une fuite des soignants. Il y a heureusement des hôpitaux qui ne
sont pas confrontés à des difficultés particulières, mais aussi, c’est vrai,
des services fragilisés. Les arrêts maladie ont légèrement augmenté, d’un point
seulement, des soignants récupèrent aussi légitimement des congés repoussés,
des heures supplémentaires nombreuses depuis un an.
> Le Ségur de la santé, c’est une nouvelle donne pour
l’hôpital et le système de santé : nous avons augmenté les
salaires de 183 euros par mois pour tout le monde à l’hôpital. Et au
1er janvier 2022, toutes les grilles salariales des soignants augmenteront
à nouveau. Nous avons aussi simplifié les organisations internes à la demande
des soignants, nous sommes en train d’investir dans des bâtiments neufs. Tout
est en place pour une amélioration des conditions de travail et pour redonner
du sens. Mais ça n’enlève rien à la fatigue, à l’usure, à l’impatience. Parce
qu’il y a beaucoup d’arriérés. Il faut des années pour former des médecins, des
années pour rénover un hôpital. Mais cette fatigue, vous pouvez la constater
dans n’importe quel pays qui a vécu des vagues de Covid19.
> [Covid19] Objectivement, il y a une très forte
compréhension de la raison pour laquelle l’obligation vaccinale a été adoptée
par le Parlement. Le nombre de suspensions a été très
limité : 0,6 % des professionnels des établissements. Et les
soignants suspendus retrouvent leur emploi une fois vacciné. Je n’ai pas encore
vu une unité hospitalière fermée à cause de l’obligation vaccinale. Même en
Guadeloupe, où l’on partait de loin, on est monté à des taux de vaccination à
93 % de soignants dans certains hôpitaux.
> La France est un pays qui s’illustre par l’absence de
reconnaissance de l’expérience. Ici, une infirmière depuis vingt ans ne peut
pas prescrire du paracétamol à un patient qui a mal à la tête… alors qu’elle
pourra en donner à son enfant chez elle. Un kiné ne peut pas voir un patient
pour une entorse de la cheville sans qu’il soit adressé par un médecin. J’assume
de lutter contre les déserts médicaux en donnant plus de missions et de
compétences à celles et ceux qui, légitimement, n’attendent que ça. Je vois
qu’il y a des résistances. Des parlementaires qui me disent pourtant lutter au
quotidien contre les déserts médicaux s’opposent à ce qu’on touche à un pré
carré. Et c’est un médecin qui le dit !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> La France se donne les moyens d'être un leader
de la production d’hydrogène ! Grâce aux technologies de rupture développées
par la recherche, nous pourrons développer des filières industrielles
décarbonées extrêmement compétitives.
> Des pôles universitaires
d'innovation pour accélérer la montée en puissance de notre recherche! Ces
projets inédits réuniront nos forces de recherche en un même site pour révéler
notre plein potentiel d'innovation. Bravo aux 5 établissements pilotes.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> L’Assemblée nationale a adopté la proposition de
loi sur les animaux. Cette loi renforce la lutte
contre l’abandon : certificat de sensibilisation,
encadrement des ventes sur internet, renforcement des sanctions. Parce que les
animaux de compagnie ne sont pas des jouets. Merci pour le travail accompli.
> La Commission européenne propose
aujourd’hui un règlement permettant de lutter contre la déforestation importée.
Je me félicite de voir que ce sujet majeur avance au niveau européen. Nous
continuerons à en faire une priorité de la Présidence française de l’UE.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Non, je ne laisserai pas dire que ce
gouvernement casserait le service public ! Nous remettons des agents sur le terrain
tout en recréant des services de proximité avec France
services. À droite, comme à gauche, il est facile
de donner des leçons après avoir manqué de courage.
> Depuis 2017, de manière
constante, ce gouvernement remet des agents publics sur le terrain. Il n'y aura
jamais eu autant d'enseignants dans le premier degrès qu'en 2022.
> Le talent n'a ni genre, ni
origine. Nous lançons l’expérimentation d'un index diversité et inclusion pour
évaluer entreprises et administrations. C’est un outil clé pour obtenir des
résultats sur cette priorité du quinquennat.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> C'est parti ! Nous lançons l'expérimentation de
l'Index diversité et inclusion. Un outil de performance pour mesurer le niveau
de diversité et d'inclusion des organisations. Merci aux acteurs engagés dans
ce projet inédit.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> En 2022, le budget du logement marque une série d'avancées
considérables. Nous renforçons les incitations fiscales pour les propriétaires
qui mettent des logements sur le marché avec un loyer abordable. Locataires,
propriétaires, marché immobilier : tout le monde y gagne !
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> La suppression de la taxe d'habitation représente
un gain de pouvoir d'achat de 723 euros par an. Nous avons prévu de compenser
la taxe foncière sur les propriétés bâties pour les départements en leur
affectant une fraction de la TVA.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les pays qui exportent vers l'UE doivent avoir
les mêmes règles du jeu que nos entreprises en termes d'empreinte carbone, de
contrainte environnementale et d'absence de subventions publiques. Autrement,
c'est de la concurrence déloyale et elle doit être bloquée.
> Je travaille pour qu'on passe un
règlement au niveau européen qui fait que quand un pays subventionne une
entreprise, on puisse bloquer la situation, et qu'on dise c'est de la
concurrence déloyale.
> Les CDD de plus de six mois dans
l'Industrie sont souvent des premiers points d'entrée avant d'avoir un CDI.
> Il y a plus de 70 000 postes qui
sont à pourvoir dans l'industrie.
> Pénurie de main d’œuvre : l'industrie est le secteur privé où
il y a le moins de salariés payés au SMIC. Mais pour les filières comme
l'agroalimentaire, avec des salaires moins élevés et des conditions de travail
encore difficiles, la question des salaires se pose.
> La question est comment on
réindustrialise l'Europe et comment on fait pour être moins dépendant de
productions qui viennent de très loin.
> [Masques sanitaires] Il y a une
tentation des industriels chinois d'inonder les marchés européens pour étouffer
la concurrence et reprennent le monopole de la fabrication.
> Les filières comme l'hôtellerie-
restauration, qui ont été les plus impactées par le Covid19, sont aussi les plus
féminisées. Outre notre politique pour l’égalit professionnelle, avec les
mesures d'urgence et France relance, nous agissons pour que les femmes ne soient pas les parents
pauvres de la reprise.
> Pour avoir une approche durable
du développement économique de nos territoires, État et collectivités locales
doivent être des partenaires de confiance. Avec Territoires
industrie nous avons développé un dispositif
puissant et pragmatique en ce sens.
> Avec France 2030, nous accélérons à
marche forcée la robotisation et la numérisation de notre industrie, pour
redevenir compétitifs avec nos compétences. Ce qui va nous permettre de
transformer notre modèle, c'est l'esprit de résistance et d'innovation
français.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> Une grande mobilisation lancée par le Président
Emmanuel Macron face
au harcèlement scolaire ! Le Ministère de l’Interieur, chargé de la prévention
de la délinquance, se mobilise.
> La lutte contre les violences
faites aux femmes doit mobiliser toute la société. 1er contributeur en moyens
humains et financiers pour assurer leur protection, Le ministère de l’Intérieur est pleinement mobilisé
pour accompagner les maires dans cette tâche.
> Face aux empoisonnements au GHB nous agissons : 5 ans de
prison et 75000€ d’amende, formation des établissements de nuit par les forces
de l’ordre, QR Code d’alerte.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Une avancée démocratique majeure, la
proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte votée à l’unanimité
! La France est pionnière sur ces enjeux, avec cette directive européenne
transposée ? l’Europe fait œuvre utile !
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Loi Alerte] Ce texte sur les lanceurs d’alerte est le lieu
d’un équilibre : organiser un cadre pour recueillir efficacement les alertes,
sans encourager les règlements de comptes, accorder une protection effective,
mais des seuls comportements vertueux
> La loi
Alerte permet d’abandonner la « hiérarchie des
canaux » Un lanceur d’alerte n'aura plus l'obligation de s’adresser d’abord à
son employeur. Nous assurons une protection plus complète des lanceurs d’alerte. (…) Les «
facilitateurs » de l’alerte pourront bénéficier de la même protection. Cette
extension permet d’offrir un véritable cercle de protection autour du lanceur
d’alerte et de rompre son isolement.
La loi Alerte lutte contre les procédures « bâillons » : l'instrumentalisation
de la justice pour intimider ou réduire au silence les lanceurs d’alerte. Un lanceur
d'alerte pourra obtenir une prise en charge provisoire des frais de justice par
son adversaire.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> L’inceste et les violences sexuelles faites aux entants, nous ne devons
jamais nous y habituer et ce sujet doit constamment rester sur le devant de la
scène.
> [Violences sexuelles sur mineurs]
Ce n'est que lorsque individuellement et collectivement on prendra conscience
de la situation dramatique dans laquelle sont nos enfants, dans notre pays,
qu'on aura l'espoir de sortir de tout cela.
> [Inceste] Le syndrome de
l'aliénation parentale est quelque chose qui doit être banni des pratiques et
des références.
> Un enfant doit avoir
quotidiennement accès à un repas nutritif et sain pour grandir, se développer,
et apprendre.
> Aucun gouvernement n’a fait
autant pour la protection de l’enfance. Meilleure lutte contre l’inceste,
meilleur recueil de la parole de l’enfant, meilleure détection des violences
subies… l’État est au rendez-vous de ses responsabilités en matière d’aide à
l’enfance.
> Inauguration de la charte du
nouveau-né hospitalisé pour :
- recentrer les soins sur la famille et les besoins du
bébé;
- rappeler les droits du nouveau-né à bénéficier d’un
environnement propice à son développement.
En parallèle, une expérimentation sera menée dès 2022 avec le déploiement
d'équipes mobiles de néonatologie à domicile pour favoriser les liens
parent-enfant et assurer la continuité de la prise en charge des nouveau-nés
après leur sortie de l’hôpital.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Être élu est une responsabilité, un honneur et
une occasion unique d'être au service des concitoyens et de l’intérêt général.
Restons toujours à l’écoute des territoires !
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président
du groupe à l’Assemblée nationale)
> 95% des Français ont connu une
amélioration de leur pouvoir d'achat. Pour autant, ce n'est pas suffisant,
parce que la pauvreté persiste dans notre pays, parce qu'on ne vit pas «bien»
avec 800€. Notre action pour le pouvoir d’achat continue, et continuera.
> Avec l'adoption du Budget 2022,
notre majorité fait le choix de la cohérence, fidèle à nos engagements : pour
protéger les plus vulnérables et permettre l'émancipation de tous, mais aussi
pour projeter notre pays dans l'avenir avec France
2030.
> Alors que nous sommes face à un
rebond épidémique, l'instrumentalisation par LR de
la situation dans les hôpitaux est indigne! Pire, elle n'est pas à leur
avantage : ils font partie de ceux qui, depuis 30 ans, n'ont rien fait pour
protéger notre modèle de santé!
> Quasi unanimité pour l’adoption
de la proposition de loi Animaux! Fier de voir aboutir ce texte que nous portons avec les députés
LaREM depuis près
d’un an. Pour changer notre rapport au vivant et mettre fin à des pratiques
d’un autre âge.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le harcèlement est un fléau. Nos enfants ne
peuvent se sentir seuls, isolés ou responsables des faits qu'ils subissent.
Nous sommes tous concernés. Merci aux enseignants et aux élèves qui chaque jour
s'engagent pour faire cesser ces drames humains.
> Fierté et émotion. Ensemble,
nous avons rendu possible le vote de la proposition de loi pour la lutte contre
la maltraitance animale. Enfin, la France fait un pas décisif ! (…) C’est un
texte historique parce que nous avions du retard, aujourd’hui nous le comblons
et nous sommes en capacité d’aller au-delà de ce que d’autres pays ont
entrepris.
> Il y a les LR sur les plateaux
TV et les LR au Parlement. Les 1ers disent : baisse du nombre de fonctionnaires
mais jamais où ! Ils veulent moins d'enseignants ou de policiers ? Et les
seconds proposent toujours des dépenses supplémentaires !
> Notre pays sort renforcé à
l'issue de la crise. Nous avons permis à 400000 familles de ne pas tomber dans
la pauvreté. Nous avons le taux de chômage le plus bas depuis 13 ans et plus de
7% de taux de croissance. Soyons fiers de la France.
> Rétablissement des savoirs
fondamentaux, dédoublement des classes en quartiers prioritaires, maintien des
écoles en zone rurale, revalorisation de l'école maternelle, refonte du bac...
C'est un processus sans précédent que nous avons engagé pour notre école.
> Ce qui se passe à la frontière
de la Pologne n'est ni plus ni moins que de la traite d'êtres humains par la
Biélorussie. C'est un test pour l'Union européenne qui y opposera ses valeurs
et son esprit de responsabilité.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Il aura fallu attendre Emmanuel Macron et ce
gouvernement pour que la France redresse ses dépenses publiques et sorte enfin
de la disgrâce.
> Sans les mesures du gouvernement pendant la crise la
France aurait perdu 40% de PIB et accumulé 10% de dette en plus.
> Les maires en première ligne
face à la crise.. Les solutions viendront des territoires !
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Des nouvelles très inquiétantes en provenance
d’Arménie. Il n’y a pas de conflit gelé, seulement des conflits qu’on n’a pas
essayé de résoudre avec suffisamment de détermination. (…) Entre l’Azerbaïdjan
et l’Arménie, il y a
un agresseur et un agressé. On ne peut rester neutre ni laisser l’Arménie dans
les mains de la Russie.