Voici une sélection, ce 8 novembre 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
Mieux protéger ceux qui nous protègent et l'ensemble
de nos forces de sécurité est une priorité absolue du Gouvernement : pour eux,
notre engagement est total. Ils savent compter sur notre détermination et notre
mobilisation à leurs côtés.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- De retour à la COP26 pour une semaine de négociations. À Glasgow, l’esprit de
l’Accord de Paris est toujours là. De nouveaux engagements ont été pris. Ce
n’était pas gagné d’avance. Ils doivent désormais s’accompagner de preuves de
crédibilité et d’actions concrètes d’ici 2030
- [COP26] Montée des eaux,
sécheresses, inondations…le dérèglement climatique produit déjà des effets
dévastateurs. Face à cela : réduire les émissions et aussi s’adapter. C’est le
cœur des échanges du jour : la France alloue 2 Mds par an pour l’adaptation à
travers le monde.
- [Je salue] l'action des régions
françaises pour la concertation locale et la participation citoyenne...les
régions sont la bonne échelle d'action dans la lutte contre le changement
climatique.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Quand on s’engage dans ce métier [d’enseignant],
on transmet les valeurs de la République, c’est une évidence qui ne se discute
pas !
- [Covid19 et retour du masque à
l'école] Evidemment, c'est désagréable pour tout le monde mais c'est nécessaire
et chacun le comprend.
- [Covid19] Nous sommes en situation
de faire 600 000 tests par semaine : nous avons mis les moyens nécessaires et
ce depuis longtemps.
- Devenir professeur des écoles par
un parcours qui mixte classe préparatoire et université. Les PPPE (parcours
préparatoires au professorat des écoles) renforcent la maîtrise de la
transmission des savoirs fondamentaux.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Camp de Mourmelon - Le plan de relance contribue à
la fermeture de nos centrales à charbon, et ainsi à l’atteinte de notre
objectif d’une défense plus verte.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
Réunion très positive avec les associations,
parlementaires, représentants des collectivités et des entreprises et le
service public de l'emploi pour le déploiement du Contrat d'Engagement Jeune.
Tous mobilisés pour que les jeunes s'emparent de ce nouveau droit !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Pour devenir professeur des écoles, on peut être à
l’université et garder un pied au lycée. Avec les parcours préparatoires au
professorat des écoles nous accompagnons toute une génération de professeurs
rigoureux et experts de la relation à l'élève.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Je crois profondément au dialogue avec tous et au
rôle des syndicats. Mais un leader syndical ne peut pas appeler ou justifier
une action illégale ; ce n'est pas acceptable dans une démocratie, et ne le
sera jamais. Soutien aux agriculteurs victimes et aux forces de l'ordre.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
L’opendata est au cœur
de nos préoccupations .3
enjeux. Qualité : réinventer la relation entre administration et usager via le numérique. Ouverture: changer le regard du
citoyen sur l’action publique. Protection et souveraineté des données.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Eric Zemmour essaye de nous faire croire qu’il est à la fois gaulliste et
pétainiste. C’est juste pas possible.
- Zemmour prône des thèses vraiment
antisémites. Ce qu’il dit est fortement antisémite.
- Eric Zemmour
s’en prend aux immigrés. Cette haine de l’étranger se
finit toujours par la haine du juif. Les gens qui sont avec Zemmour sont dans
cette philosophie nauséabonde. Faisons attention au monstre que nous sommes en
train de créer.
- je ne vous pas la différence entre
les propos d’Eric Zemmour et ceux de Jean-Marie Le Pen qui avait demandé à mon père Lionel Stoleru s’il était
français sous-entendant que parce que juif il ne pouvait pas l’être. Zemmour
dit la même chose avec la famille Sandler.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- Le budget prévoit une croissance de 4% pour 2022.
- [Inflation] Dans la loi de finances
2022, nous avons intégrer le mécanisme pour bloquer le prix du gaz jusqu'en
avril et qui permet de limiter à 4% la hausse du prix de l'électricité.
- Deux milliards d'euros
supplémentaires sont prévus pour élargir le Ségur de la santé.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Pour rompre avec 30 ans de déclin industriel
français, ce gouvernement fixe avec France2030 une ambition forte : préparer la France de demain en
accélérerant l'investissement dans les secteurs d'avenir et en accompagnant la
mutation de tout notre tissu productif.
- L'école est là pour accompagner nos
enfants vers une vie d'adulte épanouie dans la société. Elle est là pour les
voir grandir et apprendre chaque jour. Elle est aussi là pour prévenir les
violences, protéger et libérer la parole, pour qu'il n'y ait plus d’harcèlement scolaire.
Alain Griset
(ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Réindustrialiser, relocaliser, beaucoup en parle,
nous le faisons avec France relance.
Roxana Maracineanu
(ministre chargée des Sports)
Mettre plus de sport dans le quotidien de nos
enfants à l’école est indispensable. Cela doit se faire avec les fédérations
sportives.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
Je suis fière d’avoir fait voter la verbalisation du
harcèlement de rue dans la loi. Nous sommes le premier pays au monde à l’avoir
fait.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
Avec la protection des droits d’auteur, l’Union
européenne a défendu la création en Europe. Nous
ferons avancer l’Europe de la culture, notre modèle et notre souveraineté
culturels pendant la Présidence française de l’Union européenne.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- Face au changement climatique, la gestion partagée
de l’eau appelle à la concertation et respect des équilibres. C’est tout
l’enjeu du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique
que je mène avec l’éclairage scientifique aux solutions de génie écologique
pour un partage des usages fonction des ressources disponibles.
- Au delà des négociations
internationales, la COP26 ce sont aussi de nombreux échanges informels et bilatérales
qui nourrissent nos partenariats et renforcent les coalitions pour défendre des
positions ambitieuses.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- A «ascenseur social», je préfère «escalier social».
L'Etat met les marches et la rampe : l'éducation, notre système social, ceux
qui sont là quand il y en a besoin. Mais je crois au goût de l'effort, il n'y a
rien d'automatique, du rez-de-chaussée au septième étage.
- Premier comité de déploiement du Contrat engagement jeune: échanges
francs avec les associations, élus locaux, parlementaires, opérateurs de l'Etat, entreprises et
évidemment les jeunes. Il faut intensifier et
territorialiser les parcours en individualisant les accompagnements
Cédric O (secrétaire d’Etat
chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Lancement de la 2e phase de la Stratégie française
pour l’intelligence artificielle. 2Mds€ de fonds publics-privés
sont investis pour que la France fasse le pari des talents, de l’innovation et
de l’avenir. L’IA sera déterminante pour la France
en 2030 et la relance économique avec France relance.
La 2e phase de la Stratégie française
pour l’intelligence artificielle c’est : près de 800M€
pour former et attirer les talents, 790M€ pour investir dans les nouvelles
générations d’IA et les plateformes de développement des logiciels, 25M€ pour
accompagner 500 PME et ETI dans l’adoption de l’intelligence artificielle, 40M€
pour aider les start-ups françaises de l’IA de la
recherche publique à accélérer, 120M€ pour développer une IA éco-responsable, 134M€ pour la
recherche.
- Former toujours plus de talents.
800 millions d’euros seront investis pour former plus d’ingénieurs, de
chercheurs, de doctorants... et plus de 700 millions d’euros seront investis
dans les nouvelles technologies et notamment celles de l’IA embarquée et
distribuée.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Grâce à la loi Pacte, à partir de mars 2022, les Français pourront flécher tout ou
partie de leur assurance-vie vers des tiers associatifs. Un grand pas pour la
finance solidaire qui devrait l'aider à tendre vers 1 % du patrimoine financier
des ménages.
- [Développement de la finance solidaire] L’encours de la
finance solidaire progresse d’année en année, et cette évolution devrait se
poursuivre. Depuis 2020, en vertu de la loi Pacte, chaque produit
d’assurance-vie ou d’épargne retraite doit proposer au moins une unité de
compte investie soit dans un fonds solidaire, soit dans un fonds labellisé
investissement socialement responsable (ISR) ou Greenfin. Une étape
supplémentaire sera franchie en janvier 2022 : chaque contrat devra proposer
les trois.
Par ailleurs, deux dispositifs ont été mis en œuvre récemment : depuis le 10
juin 2020, au moins 5 % des encours du Livret de développement durable et
solidaire (LDDS) et du livret A doivent servir au financement de l’économie
sociale et solidaire (ESS). Et, depuis le 1er octobre 2020, les banques doivent
proposer à leurs clients détenteurs d’un LDDS de faire un don à une sélection
d’acteurs de l’économie sociale et solidaire.
Je viens aussi de présenter un plan d’action structurel en faveur du
financement des associations. À partir de mars 2022, les Français pourront
flécher tout ou partie de leur assurance-vie vers des tiers associatifs. Tout
ceci crée un climat favorable au développement de la finance solidaire, qui
peut encore progresser. Elle représente moins de 1 % du patrimoine financier
des ménages.
- Il est normal que le secteur de L’économie sociale et
solidaire bénéficie du soutien de l’État. Mais cette économie du partage et de
l’humain, qui est un secteur économique à part entière, doit voir grand. Pour
augmenter encore son poids dans l’économie française, aller plus loin, il est
indispensable qu’il bénéficie d’autres sources de financement que les seules
aides publiques, notamment de l’argent de citoyens désireux de donner du sens à
leur épargne.
- Avec les acteurs de l’ESS, nous avons réussi à avancer
ensemble et à limiter les conséquences de la crise sanitaire. Des emplois ont
été perdus mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd si nous n’avions
pas été aussi réactifs. Les acteurs de l’ESS ont pu bénéficier du fonds de
solidarité à hauteur de 500 millions d’euros au printemps 2021, après de gros
efforts de communication pour leur faciliter l’accès à ces aides. Le fonds de
solidarité aura accompagné 23 000 associations.
En dehors de ces aides de droit commun, il a fallu mettre en œuvre des outils
spécifiques aux acteurs ESS dont certains sont de toute petite taille. Avec le
soutien de Bruno Le Maire, j’ai mis en place un fonds d’urgence doté de 30
millions d’euros, qui a permis de débloquer des aides de 5 000 à 8 000 € pour
toutes les structures de moins de 10 salariés. Ce fonds a fonctionné entre
février et août et a permis d’accompagner plus de 5 000 associations et de
sauver 16 000 emplois équivalents temps plein.
Outre ces mesures d’urgence, j’ai à cœur que l’économie sociale et solidaire
soit présente dans la phase de la relance. Pas moins d’une quinzaine d’appels à
projets dédiés aux acteurs de l’ESS sont intégrés dans le plan de relance, pour
une enveloppe globale de 1,3 milliard d’euros.
Ce secteur débrouillard, où règnent l’entraide et la coopération, a montré
pendant cette crise sa capacité de résistance.
- Nous souhaitons que les épargnants aient la garantie que
leur argent servira bien à un investissement socialement responsable, d’autant
que les encours de l’ISR connaissent un fort développement. Les épargnants, qui
choisissent des produits labellisés ISR, souhaitent pouvoir vérifier que leur
argent va vraiment financer des projets qui auront un réel impact. Or le label
ISR tel qu’il est conçu aujourd’hui impose surtout des exigences de transparence
et de méthodologie aux acteurs financiers, mais pas vraiment de mesure d’impact
: ils ne sont pas obligés de démontrer que leur investissement dans telle
entreprise ou telle autre a fait la différence. Nous avons donc rénové la
gouvernance du label. Le nouveau comité de suivi, composé de spécialistes de la
finance à impact, nous fera des propositions de rénovation du label dans les
mois qui viennent.
Laurent Pietraszewski
(secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
Notre système de retraite, parce qu’il est au cœur de notre pacte intergénérationnel et
engage l’avenir de notre Nation, mérite un débat sérieux et responsable. Pour Jean-Luc Mélenchon, la retraite à
60 ans se finance en créant une surcotisation de 2 points pour les salaires
> 3400€ brut. Alors que notre système de retraite accuse, à paramètres
constants, un déficit de 100Mds€ sur 10 ans, cette mesure rapporterait… au plus
3 à 4 Mds€/an. Cette proposition revient donc à rajouter de la dette à de la
dette sur le dos des générations futures. Elle fragiliserait en outre nos
entreprises, le pouvoir d’achat, et entraverait la relance de l’activité économique.
Joël Giraud
(secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
- Afin de continuer à aider les services publics
locaux, le Gouvernement proroge le dispositif de soutien aux communes et EPCI
affectées par des pertes de recettes tarifaires en 2021. Un soutien essentiel
tant ces services sont structurants.
- Le montant de la dotation de
biodiversité double cette année et inclut les communes des parcs régionaux. Une
véritable reconnaissance des aménités rurales!
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- [Majorité présidentielle] Ce qui nous distingue
des autres, c'est l'union, la cohérence, il n'y a pas eu de zigzags.
- [Covid19] 00 millions de doses ont
été injectées en 1 an. Nous pouvons en être fiers, nous avons réussi à faire
face collectivement. Les autorités sanitaires recommandent la 3e dose pour les
plus fragiles. Continuons ce que nous avons fait : protéger les Français.
- Il nous reste beaucoup de textes à
aboutir avant la fin du mandat : la loi Gourault sur la différenciation
territoriale, la loi sur l'égalité économique femmes-hommes, sur le statut des
pompiers, l’assurance récoltes. Finissons ces chantiers avant d’en ouvrir de nouveaux.
- Il est temps de régler durablement
le problème des licences pour les pêcheurs français. Il est urgent que les
choses aboutissent et que l’accord soit respecté. Il faut se rendre compte de
la dureté du métier de la pêche. Ils méritent notre soutien !
► Haut-commissariat au
Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
La France a été un grand pays industriel, de
recherche et technologies. Il n’y a aucune raison que nous soyons «largués» sur
nombre de secteurs de production.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Le mépris des femmes de Zemmour le pousse à justifier
l’injustifiable. Est-ce parce que « les grands génies sont des
hommes » ? Ou parce que les hommes devraient « refuser d’être dirigés
par une femme »? Spoiler : non. L’égalité devrait être l’affaire de tous.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Le 12 juillet, Emmanuel
Macron annonçait deux réformes majeures : France
2030, qui inscrit le pays dans une trajectoire d'avenir ; un plan
jeunesse, qui aide les jeunes éloignés de l'emploi et de la formation à
retrouver un chemin d'insertion Engagements tenus.
- Pour faire face à l'epidémie, Emmanuel Macron a su trouver le
meilleur équilibre possible entre protection de la santé des Français et
préservation des libertés individuelles.