Voici une sélection, ce 4 novembre 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
Être au rendez-vous de nos engagements. Voilà ce que
nous avons fait durant trois jours, du G20 à la COP26. Pour changer la donne
sur le climat. Pour vaincre la pandémie. Pour soutenir ceux qui en ont besoin vers
une relance économique durable. Ensemble.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
[Discours sur l’emploi des jeunes – Vitry-sur-Seine]
Il y a près d’un an et demi, quelques semaines après ma prise de fonctions, je
m’étais rendu à Besançon, accompagné de la ministre du Travail, Élisabeth
Borne, pour annoncer un plan sans précédent en direction de notre jeunesse, le
plan « un jeune, une solution », que nous avons mis en œuvre immédiatement.
Face à la crise sanitaire, qui n’était pas encore derrière nous, et plus encore
aux menaces qu’elle faisait peser sur notre économie, notre objectif était
simple : la jeunesse ne devait pas être la principale victime de cette crise
historique.
J’avais été marqué par l’explosion du chômage des jeunes qui avait caractérisé la
crise de 2008 – 2009, dans notre pays où le taux de chômage des jeunes est
structurellement plus élevé que chez nos voisins. Ce n’est pas une fatalité.
C’est pourquoi nous avons immédiatement eu la ferme volonté, conformément à la
demande du Président de la République, de faire de l’emploi des jeunes à la
fois un élément central et une priorité calendaire du Plan de relance dont les
autres composantes ont été annoncées quelques semaines plus tard.
Ce choix, nous pouvons collectivement nous en réjouir. Car il a permis d’offrir
des solutions pleinement adaptées à tous les jeunes. Pour cela, nous avons
mobilisé des moyens considérables, notamment pour stimuler les embauches par
les entreprises, en dépit de conditions de recrutement difficiles de cette
période, et alors même que 750 000 jeunes supplémentaires arrivaient sur le
marché du travail à la rentrée de septembre 2020. Ce plan, je le dis
clairement aujourd’hui, a parfaitement atteint ses objectifs.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Contrairement aux suites de la crise de 2008,
où le chômage des jeunes avait explosé (plus de 30%), nous avons su cette
fois-ci non seulement éviter le pire, mais plus encore effacer les effets de la
crise. Le résultat est là : fin septembre 2021, le chômage des jeunes a retrouvé
son niveau d’avant-crise. Ce n’est pas le fruit du hasard. Au-delà des
mesures générales qui ont été prises pour protéger, puis relancer notre
économie, les moyens dédiés à l’emploi des jeunes ont permis à 2,4 millions de
jeunes d’être embauchés en CDI ou CDD de plus de 3 mois. Plus d’1 million de
jeunes sont entrés dans un parcours d’insertion entre août 2020 et août 2021.
525 600 contrats d’apprentissage ont été signés en 2020 – un record, et 480 000
l’ont déjà été depuis le début de cette année 2021. Enfin, 430 000 jeunes en
recherche d’emploi ont été orientés vers des formations depuis juillet 2020.
On nous disait que la croissance mettrait du temps à repartir et qu’il faudrait
plusieurs années pour retrouver les niveaux d’avant crise. La reprise est là,
bien plus vigoureuse que ce que tous les experts attendaient. Le taux de
chômage de l’ensemble des actifs, qu’on nous annonçait en forte hausse, est
lui-aussi revenu à son niveau le plus bas depuis douze ans. L’économie
française a déjà créé 415 000 emplois privés au cours du premier semestre 2021.
C’est un record absolu.
Pour autant, il nous faire plus et mieux. Pour plusieurs raisons. D’abord parce
que le chômage reste encore à un niveau trop élevé : il frappe 8 % de la
population active : c’est beaucoup trop !
Ensuite, parce que nous disposons d’emplois vacants et disponibles pour faire
baisser ce taux de chômage. Il n’est pas un déplacement que je fasse où je ne
sois interpelé sur ce paradoxe difficilement acceptable : nombre d’entreprises,
tous secteurs d’activité confondus, ont des difficultés croissantes à recruter
des salariés sur des emplois qu’elles créent, en partie là encore grâce au Plan
de relance. Selon la banque de France, il y a à l’heure actuelle au moins 300
000 emplois à pourvoir. Pourvoir ces emplois reviendrait à ramener le taux de
chômage à 7,1%, soit le taux le plus bas depuis 1982. Soyons lucides : ce n’est
pas un phénomène tout-à-fait nouveau, mais il atteint des proportions
inégalées.
Enfin, l’amélioration forte de la situation de l’emploi cache comme toujours
des disparités. Je pense aux chômeurs de longue durée, pour lesquels nous avons
engagé avec la ministre des dispositifs spécifiques, je pense aux séniors dont
le taux d’emploi reste encore en France anormalement bas par rapport à nos
voisins européens et pour lesquels nous devront reprendre les concertations
avec les partenaires sociaux. Et je pense bien évidemment aux jeunes. 20 % des
jeunes actifs, en dépit des résultats très significatifs du plan « un jeune,
une solution », sont encore au chômage. 1 jeune sur 5. 1 million de jeunes
environ sont aujourd’hui en France sans emploi ni formation ni en études
(NEETs), et, selon les données dont nous disposons, environ 500 000 d’entre eux
le sont durablement.
Certains diplômés ont encore du mal, en dépit de l’amélioration de la situation
économique, à trouver un premier travail. D’autres jeunes ont connu des
parcours de vie heurtés, d’autres encore ont décroché du système scolaire ou se
trouvent sans formation ou sans connaissance des démarches à mener pour trouver
un emploi. Ils ne disposent souvent pas de réseau, familial ou amical, à même
de les soutenir et de les accompagner dans leurs démarches. Beaucoup, et il
faut regarder aussi cette réalité en face, subissent des discriminations.
« Les jeunes », je veux le dire ici, cela recouvre en réalité des situations
extrêmement disparates, et on ne saurait, dans ce registre comme dans les
autres, les considérer comme une catégorie homogène.
Au moment où l’économie repart, où la reprise est forte, nous avons le devoir
impérieux de nous occuper d’eux, c’est-à-dire de renforcer et d’adapter les
dispositifs qui leur sont destinés. Pas forcément en recourant aux recettes du
passé, mais en innovant, en nous appuyant sur des expériences qui ont marché
dans certains territoires, en renouvelant nos modes d’intervention. C’est ce
que nous a demandé le Président de la République, notamment lors de son
allocution du 12 juillet dernier. Evidemment, les jeunes bénéficieront des
mesures qu’avec Elisabeth Borne nous avons annoncées à Châtellerault le 27
septembre dernier en vue de résorber les tensions sur le marché du travail, à
savoir un plan massif d’investissement dans les compétences des salariés et des
demandeurs d’emploi. Parce que nous ne devons pas seulement gérer une crise,
nous devons anticiper et accompagner des mutations fortes de notre économie,
notamment son indispensable transition écologique qui est porteuse de fortes et
nombreuses potentialités.
Nous nous réjouissons également des négociations engagées dans de nombreuses
branches professionnelles, dont certaines ont déjà été conclusives – je pense
aux aides à domicile – ou, je l’espère, le seront prochainement – je pense aux
hôtels cafés restaurants, pour agir sur l’attractivité des métiers, les
conditions de travail, les salaires ou les promotions professionnelles.
Après le feu vert du Conseil d’État, l’importante réforme de l’assurance
chômage entrera en vigueur dans l’ensemble de ses paramètres le 1er décembre
prochain, ce qui permettra à la fois de lutter contre les contrats courts et
donc la précarité et d’inciter davantage à la reprise d’activité. C’est cette
même cohérence qui nous conduit à accentuer notre politique pour renforcer
l’insertion professionnelle des jeunes, et tout particulièrement ceux qui sont
aujourd’hui trop éloignés de l’activité pour pouvoir trouver ou retrouver un
emploi par leurs seuls moyens.
C’est pour eux que j’annonce le Contrat d’Engagement Jeune, parce que je ne
veux pas que ces jeunes perdent définitivement confiance en eux alors que la
société croit en eux et a besoin d’eux. Le Contrat d’Engagement Jeune s’adresse
à tous les jeunes de moins de 26 ans qui sont durablement sans emploi ni
formation, souvent par manque de ressources financières, sociales et familiales
et qui souhaitent s’engager activement dans un parcours vers l’emploi.
Le Contrat d’Engagement Jeune n’est pas un dispositif de plus. Il ne vient pas
s’ajouter aux nombreux dispositifs existants. Il les remplace, il les intègre,
les harmonise, les décloisonne, au sein d’un nouveau cadre commun à tous les
opérateurs, fondés sur les mêmes règles, les mêmes exigences, et dotés de
moyens renforcés.
Qu’il s’agisse de la Garantie jeune mise en œuvre par les missions locales, des
accompagnements proposés par Pôle Emploi ou des formations ciblées mises en
place dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences à destination
des demandeurs d’emploi, ces dispositifs ont tous une réelle part d’efficacité.
Mais tous ont aussi leurs limites.
D’abord les niveaux d’accompagnement sont souvent insuffisants ou se relâchent
au bout de quelques semaines, sans nécessairement avoir atteint leur cible.
Ensuite, ils ne misent pas assez sur la mise en activité des jeunes. Enfin, ils
sont trop cloisonnés, de sorte qu’il n’existe pas aujourd’hui d’articulation et
de continuité dans le suivi des parcours des jeunes selon qu’ils sont en
garantie jeune, en formation ou en activité. C’est un maquis d’aides et de
parcours aux fonctionnements différents, mêlant dispositifs d’accompagnement et
solutions de formation et d’activité sans les articuler les uns aux
autres.
Aujourd’hui, 35 % des jeunes suivis en mission locale restent sans solution au
bout de six mois. Aujourd’hui, les conseillers du service public de l’emploi
chargés de l’accompagnement dit renforcé suivent parfois jusqu’à 120 jeunes en
même temps. Je pense aussi aux jeunes en grande rupture, à l’égard desquels
nous n’avons pas mis en place de réponses suffisamment adaptées et reposant sur
la logique systématisée de « l’aller vers ». La Garantie jeune actuelle, par
exemple, propose un parcours long mais dont l’intensité d’accompagnement
décroît rapidement au bout du premier mois, et s’articule souvent mal avec les
autres dispositifs.
Le Contrat d’Engagement Jeune va venir se substituer à tous ces dispositifs. Il
proposera un accompagnement intensif et personnalisé, avec un référent unique
qui verra le jeune au moins une fois par quinzaine et si possible par semaine.
Un parcours centré sur l’activité et fondé sur une logique de droits et de
devoirs. Un parcours commun à tous les opérateurs. Un parcours intensif qui
doit réunir tous les atouts pour permettre de trouver au jeune un emploi ou une
solution professionnalisante dans un délai maximum de 12 mois.
Ce dispositif mise sur l’intensité de l’accompagnement sur une durée adaptée
mais limitée dans le temps. Tout simplement parce que sa finalité n’est pas
d’installer des jeunes dans un accompagnement sans fin et sans aboutissement.
Elle est de réussir ce passage de l’accompagnement vers l’activité et de
l’activité vers l’emploi.
Chaque jeune qui l’intègre devra s’engager de 15 à 20 heures minimum par
semaine, correspondant à des formations qualifiantes, des préparations à
l’apprentissage, des mises en situation professionnelle, en entreprises, en
collectivité territoriale, au sein d’associations ou en service civique… Ils
seront coachés sans jamais être laissés seuls face à leurs difficultés afin
d’aboutir à un projet professionnel. Ces 15 à 20h d’accompagnement par
semaine devront être les plus proches possible du milieu du travail.
Bref, du « cousu main » pour qu’ils puissent se mobiliser et s’insérer
professionnellement le plus rapidement possible. En ce sens, le CEJ doit être
un outil nouveau pour répondre aux tensions actuellement observées sur le
marché du travail : de nombreux emplois se créent, beaucoup intéressent
particulièrement les jeunes, notamment dans le champ de la solidarité ou de
l’écologie. Nous devons lever toutes les barrières pour les y conduire.
En contrepartie de cet engagement, le jeune bénéficiera, sous condition de
ressources, d’une allocation de 500 euros pendant la durée du parcours et pour
une durée maximale de 12 mois, renouvelable 6 mois dans des cas très
particuliers. Nous savons en effet que pour certains jeunes sans ressources, il
n’est tout simplement pas possible de suivre un accompagnement exigeant et
intensif tout en subvenant par ailleurs à leurs besoins.
Nous mettons donc en place cette allocation sous condition de ressources en
nous alignant sur l’allocation existant déjà pour certains dispositifs comme la
Garantie jeune ou des dispositifs de formation et en évitant les écarts avec
d’autres qui devenaient de fait moins incitatifs. Bien évidemment, le
non-respect des engagements prévus par le CEJ ou encore le refus injustifié de
prendre un emploi entraineront la rupture du contrat et donc du versement de
l’allocation. Nous nous inscrivons clairement dans une logique de droits et de
devoirs pour favoriser par tous moyens le retour à l’emploi.
La réussite du nouveau Contrat d’Engagement Jeune implique de faire évoluer en
profondeur la culture du service public de l’emploi, et notamment le pilotage
des opérateurs les plus impliqués auprès des jeunes. Ils y sont prêts et je veux
remercier tous les agents de ces services pour leur engagement, qui a été
exemplaire pendant la crise et notamment pour la mise en œuvre réussie du plan
un jeune – une solution. À cet effet, nous devons multiplier les passerelles,
les collaborations et les synergies entre l’ensemble de ces opérateurs dans les
territoires.
Nous y serons aidés par le déploiement de l’appli commune à tous les opérateurs
du service public de l’emploi qui sera mise à disposition des jeunes et qui
leur permettra d’être plus autonomes. Ils y trouveront l’accès à un espace
personnalisé, pourront dialoguer plus facilement avec leur conseiller référent,
auront un accès direct à des offres d’alternance, de stages, de formations ou
d’emplois, ce qui leur permettra de mieux construire leurs projets, et aux
conseillers référents de mieux suivre leurs avancées. Il nous faut dépasser la
logique de guichet.
Aussi, contrairement à la Garantie jeune, qui était uniquement opérée par les
missions locales, le Contrat d’Engagement Jeune sera proposé par les 1400 sites
et antennes des missions locales mais aussi par les 900 agences de Pôle Emploi
ainsi que d’autres opérateurs qui connaissent bien ces publics (et notamment
les jeunes les plus en rupture), dans les mêmes conditions, avec des règles
communes et avec des moyens que nous allons accroître.
Nous allons également renforcer la collaboration de ces services avec ceux des
collectivités territoriales et des acteurs associatifs de proximité – je pense
aux clubs de sport, aux associations de quartiers, aux associations de lutte
contre la pauvreté – qui connaissent très bien ces publics et savent aussi ce
qui leur sera immédiatement le plus utile.
Nous allons donc mettre un place un partenariat, ou le développer là où il
existe, avec ces acteurs, dans les bassins d’emploi, au plus près du terrain,
afin de nous donner les moyens de repérer, d’aller vers et de prendre en charge
tous ceux qui sont complètement sortis des radars de Pôle Emploi et des
missions locales, et que la Garantie Jeunes n’était pas parvenue à
ramener.
Nous allons nous fixer à cette maille des objectifs quantitatifs et qualitatifs
partagés pour la mise en œuvre du CEJ. C’est aussi dans ce cadre que devront
être traitées les questions de mobilités et d’hébergement, qui sont souvent
déterminantes pour l’accès à l’emploi et à la formation. Pour tout cela, l’État
va mobiliser les moyens nécessaires. Comme l’a annoncé le Président de la
République le 12 juillet, le plan un jeune une solution se poursuivra en 2022 à
hauteur de 5,4 milliards d’euros : primes à l’alternance prolongées jusqu’au
premier semestre 2022, formations qualifiantes, contrats aidés dans le secteur
marchand, services civiques…
Le Contrat d’Engagement Jeune, que je suis venu présenter aujourd’hui,
s’appuiera d’abord sur les crédits du plan « un jeune une solution », dont il
mobilisera une part estimée à 2 milliards d’euros représentant les actions et
solutions déjà fléchées sur ce public. Mais cela ne suffira pas pour atteindre
nos objectifs. C’est pourquoi nous introduirons demain un amendement au projet
de loi de finances pour 2022 afin d’inscrire un supplément de crédits de 550
millions d’euros destinés à renforcer
l’intensité des parcours, densifier l’accompagnement et mettre en place
les actions spécifiques pour les jeunes en grande précarité.
Ces 550 millions d’euros financeront pour plus de la moitié (300 millions
d’euros) les solutions de formation et d’activités supplémentaire dont nous
avons besoin, le reste se répartissant entre le coût de l’allocation (150
millions d’euros) et le renforcement de Pôle Emploi, des missions locales et
des associations spécialisées dans le suivi des jeunes en grande précarité (100
millions d’euros). Cet abondement s’inscrira dans la trajectoire de
redressement des finances publiques que nous nous sommes fixée et restera donc
dans la limite des 5 % de déficit budgétaire pour 2022 que nous avons annoncée.
Cet investissement – car il s’agit bien d’un investissement – avait d’ailleurs
été intégré dans la maquette budgétaire actualisée que nous avons soumise à
l’avis du Haut Conseil des Finances publiques, il y a une semaine.
Le Contrat d’Engagement Jeune rentrera en vigueur progressivement : d’abord à
titre de préfiguration à compter de janvier prochain, puis il se déploiera complètement
à partir de mars 2022, sa montée en puissance s’étalant sur l’ensemble de
l’année au fur et à mesure des recrutements des jeunes dans le dispositif.
Si nous identifions aujourd’hui 500 000 jeunes en situation d’éloignement
durable de l’emploi, ceux qui malgré la reprise n’y arriveront pas par eux
même, nous nous fixons l’objectif d’en accompagner au moins 400 000 en 2022
grâce au CEJ. C’est un objectif très ambitieux mais qui est à notre portée
grâce à l’investissement que nous consentons et grâce à la mobilisation et à
l’engagement des associations, des collectivités, des entreprises pour
accueillir – comme elles l’ont fait avec les apprentis – ces jeunes, leur faire
découvrir les métiers et les former, pour que toute la jeunesse de France puisse
trouver sa juste place dans le monde professionnel et dans notre société. (…)
Ce dispositif, nous assumons de le centrer sur ceux des jeunes qui en ont
réellement besoin et ne pourront pas tirer profit facilement et par euxmêmes de
la forte reprise du marché de l’emploi. Ce dispositif, ce n’est pas un
dispositif de plus, mais un dispositif qui vient refondre, renforcer, relier
tous ceux qui existent déjà, en misant sur un levier : la mise en activité des
jeunes. C’est un nouveau système unifié, simple et lisible pour l’usager, qui
repose sur une logique de parcours avec des accompagnements plus intensifs qui
soutiennent et responsabilisent le jeune. Une réforme qui est l’occasion de
dépasser une vision binaire de l’aide aux jeunes : ni RSA jeunes – auquel nous
ne croyons pas – ni extension de l’existant, qui n’a pas permis de booster
l’intégration professionnelle des jeunes et de faire baisser suffisamment le
chômage qui les frappe.
Certains nous proposent une allocation universelle pour tous les jeunes : nous
assumons de nous centrer sur les jeunes qui en ont réellement besoin et qui
sont éloignés de l'emploi. C'est bien parce qu'il y a des emplois non pourvus
que nous assumons de ne pas verser une allocation à tout jeune qui serait en
recherche d'emploi, avec le risque d'installer une prime à
l'inactivité. Certains entrent dans ce sujet par l'allocation : nous y
entrons par l'insertion et l'activité qui conditionnent le versement d'une aide
uniquement pour ceux qui en ont besoin et pour les accompagner temporairement
vers un accès ou un retour à l’activité.
Nous pensons et nous avons toujours pensé que le travail, l’activité (notion
plus large et plus englobante) sont des valeurs centrales dans la société, en
termes de dignité, en termes de création de richesses par la Nation, en termes
de pouvoir d’achat.Ce dispositif amplifie la nécessaire transformation des
opérateurs du service public de l’emploi dont j’attends qu’ils soient
opérationnels dès le début de l’année.
Investir dans l’insertion professionnelle des jeunes, c’est investir dans
l’avenir du pays, c’est garantir qu’aucun jeune ne soit laissé sur le bord de
la route, c’est faciliter l’autonomie grâce au travail, à la formation, à
l’engagement. C’est permettre à l’économie de bénéficier de l’ensemble des
talents dont les entreprises et la société ont besoin.
Les jeunes ont été particulièrement impactés par la crise violente et inédite
qui s’est abattue sur notre pays comme sur le reste du monde depuis plus de 18
mois. Notre jeunesse a, comme toute la population, fait face avec courage et
dignité. Il est impérieux que la reprise profite à tous, et pour cela que nous
nous donnons tous les moyens pour que personne ne reste au bord du
chemin.
J’ai une immense confiance dans notre jeunesse. Notre défi collectif, c’est que
nos jeunes aient confiance en nous, en eux, en leur avenir. C’est un enjeu de
progrès économique et social, c’est un enjeu de solidarité entre les
générations, c’est un enjeu de confortement de notre pacte républicain.
- Sans le bouclier tarifaire mis en
place par le Gouvernement, les tarifs du gaz auraient augmenté en moyenne de
19,5% au 1er novembre. Une mesure juste, efficace et pragmatique pour protéger
le pouvoir d'achat des Français et préserver la relance.
- Après l’urgence est venu le temps de la relance. Une
relance dont le fil rouge est de soutenir la transition vers une économie
verte, inclusive et territoriale. Des caractéristiques que l’Économie sociale et
solidaire maîtrise parfaitement. C’est à ce titre que le Gouvernement croit au
passage à l’échelle de cette économie. C’est pourquoi nous y investissons au
travers de France Relance et œuvrons à mettre à disposition de ses acteurs les
bons outils pour les accompagner, tels que les Pôles territoriaux de coopération
économique et les contrats à impact.
Jean-Yves Le Drian (ministre
de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Campagne en faveur du port du hijab par le
Conseil de l’Europe] Les tweets publiés par le Conseil de l'Europe n'ont rien à
voir avec le principe de laïcité en France, en faisant la promotion active d'un
signe religieux particulier. Cette campagne choquante pose problème, c'est
pourquoi ces tweets ont été retirés
- Oui, il y a eu duplicité concernant
notre relation avec l'Australie. Notre ambassadeur doit remettre à plat les
relations, très clairement.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- [Mise en place de dispositifs de soutien spécifiques pour le
photovoltaïque sur bâtiment et terrains dégradés / Solaire obligatoire sur les
entrepôts, hangars et parkings / Rythme régulier d’appels d’offre incluant des enveloppes
dédiées aux projets sur toitures et favorisant les projets au sol sur terrains dégradés
/ 1 000 projets photovoltaïques sur foncier public d’ici 2025 / Mieux
documenter les impacts sur la biodiversité, les sols, les paysages et favoriser
les bonnes pratiques / Alléger les procédures administratives pour les petits
projets / Accompagner les développeurs de projets / Diminuer des coûts de
raccordement pour les petits projets / Accompagner les collectivités / Un label
Villes et départements solaires] J'annonce 10 mesures pour accélérer le
développement de l'énergie solaire en fixant des obligations sur les toitures
des grands immeubles, en simplifiant les procédures et
en limitant l'artificialisation des sols.
- C'est dans la loi Climat et résilience: il sera
obligatoire d'installer des panneaux photovoltaïques ou de végétaliser les
toits des entrepôts de plus de 500 m2.
Il faut avoir un enthousiasme lucide
sur la COP26. D’un
côté, des accords sont déjà annoncés sur la réduction du méthane, la
déforestation, le charbon. De l’autre, les grands émetteurs doivent s'engager
davantage pour que ce sommet réussisse. Restons déterminés.
- Partout en France des collectifs de
salariés s’engagent pour accélérer la transition écologique de leurs
entreprises.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
[Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] Je
considère que l’incident n’est pas clos parce que cela révèle quelque chose, le
fait que des structures qui ne vont pas dans le sens des valeurs de la
République réussissent à s’insinuer dans des institutions parmi les plus
importantes.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si la relance n'avait pas été rapidement engagée,
nous n'aurions pas aujourd'hui le meilleur chiffre de croissance de la zone
euro (...) la relance est un succès.
- [Le G20 a vu] un grand succès, un
engagement et une avancée majeure: taxer à leur juste valeur les géants du
digital, et d'obliger les grandes multinationales à payer en France en Europe,
les impôts qu'elles doivent payer.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Je ne peux pas laisser dire qu’il y
a des quartiers interdits pour la République car la police et la gendarmerie,
plus que jamais, font leur travail dans tous les quartiers, partout en France !
- 386 points de deal ont été
démantelés depuis le début de l'année grâce à l’action déterminante de la
police et de la gendarmerie. Notre lutte contre la drogue est totale.
- Comme l’immense majorité des
Français, j’ai été choqué par les incitations au viol et au meurtre de
policiers découvertes à Savigny-le-Temple. L’enquête avance pour retrouver le
ou les auteurs de ces menaces inacceptables afin de les confondre devant la
justice.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Le chômage des jeunes est revenu à son niveau
d’avant crise mais ce n’est pas satisfaisant pour autant. Nous poursuivrons
notre politique en faveur de la jeunesse en 2022: lancement du Contrat d’engagement
jeune, apprentissage, formation.
- Aider chaque jeune à s’émanciper, à
accéder à un emploi durable, c’est un projet d’égalité des chances auquel je
crois profondément. C’est dans l’intérêt de l’ensemble de notre société.
- Le Contrat d'Engagement Jeune c'est
du gagnant-gagnant : pour les jeunes c'est la possibilité d'accéder à
l'autonomie grâce à un emploi et pour les entreprises c'est la possibilité de
trouver le salarié ou l'apprenti dont elles ont besoin. (…) Il y a un million
de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation, dont 500 000 durablement,
c’est à ces jeunes que nous nous adressons.
- Trop de jeunes restent sans emploi
ou sans formation. Dès le 1er mars 2022, le contrat d'engagement jeune
s'adressera aux jeunes les plus éloignés de l'emploi et a vocation à remplacer
la garantie jeune.
- Avec le CEJ [Contrat d'engagement jeune],
nous voulons aider les jeunes de moins de 26 ans qui, malgré la reprise, ne
parviennent pas à trouver seuls un emploi, grâce à un programme intensif
jusqu’à 12 mois avec des découvertes de métiers, des formations et un
conseiller unique pour trouver un emploi au plus vite.
- Le contrat d'engagement jeune,
c'est une véritable transformation des accompagnements pour l'insertion
professionnelle des jeunes. Pendant 12 mois, ils seront accompagnés, mis en
activité de manière intensive 15h à 20h par semaine, par pole emploi, les
missions locales, les associations.
- Les travailleurs de la deuxième
ligne ont des conditions d'emploi que leur salaire ne permet pas de compenser.
Nous avons lancé des négociations salariales. Nous inciterons les branches à
relever leurs salaires minimaux.
- Alors que la rentrée de
l'apprentissage n'est pas encore terminée, nous sommes déjà à plus de 500 000
contrats ! Nous sommes bien partis pour battre le record de 2020.
l reste du chemin à parcourir en
matière d’égalité professionnelle mais nous agissons en ce sens. Depuis 2018,
la création de l’index de l'égalité pro a fait progresser les entreprises. Avec
la loi sur l’égalité économique, nous continuons d'avancer. Totale détermination.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
Pauvreté en France:
après une diminution en 2019, les premières analyses de l’Insee montrent une stabilité en
2020, et ce malgré la crise. Alors que l’épidémie menaçait de peser sur les
plus précaires, toutes les mesures que nous avons prises pour les protéger ont
fonctionné.
Annick Girardin
(ministre de la Mer)
[Conflit sur la pêche avec le Royaume-Uni] Non, ce
n'est pas «beaucoup de bruit pour quelques licences». Derrière chaque licence,
il y a une famille. Derrière chaque emploi en mer, il y a 4 emplois à terre.
Derrière chacune de ces licences, il y a la vie de nos territoires : c'est cela
que nous défendons !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Accompagner les jeunes vers l'emploi, une priorité
du Gouvernement depuis le premier jour. Avec le Contrat
engagement jeune, c'est une nouvelle étape
décisive dans l'accompagnement de milliers de jeunes sans emploi ni formation.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Les abattoirs sont très importants pour nos territoires. Les Français
demandent beaucoup de produits locaux et notamment de la viande issue de nos
élevages locaux. Mais si, en parallèle de nos élevages, vous n'avez pas un
tissu d'abattoirs sur notre territoire, il n'est pas possible de faire ces
productions locales. Et en parallèle, on sait que dans les abattoirs, on a des
défis très importants pour améliorer le bien-être des animaux, pour les
moderniser et continuer à les développer. Et dans le cadre du plan France Relance,
le gouvernement investit massivement aux côtés des collectivités locales pour
moderniser les abattoirs.
- L'État doit être aux côtés des abattoirs pour investir.
Mais il faut aussi être très ferme sur les contrôles. On les renforce parce
qu'ici ou là, vous avez des défaillances, vous avez des non-conformités. Il
faut absolument pouvoir y remédier pour voir sévir lorsque c'est nécessaire,
précisément pour ne jamais jeter l'opprobre sur toute une profession. Depuis
que je suis ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, il y a à peu près
sept abattoirs dont j'ai suspendu l'activité, sept abattoirs sur à peu près un
millier. Ça montre que beaucoup font très bien le boulot, le font avec beaucoup
de conviction, beaucoup de détermination et jamais le comportement de certains
ne doit jeter l'opprobre sur l'action de tous. C'est très important.
- Je pense que ces lycées agricoles sont une véritable
chance pour notre pays. (…) On voit qu'il y a toute une partie de notre
jeunesse qui s'intéresse à ces métiers du vivant, qui s'intéressent à ces
métiers de l'agriculture, de l'alimentation. C'est quelque chose
d'incroyablement nécessaire parce qu'un agriculteur sur deux part à la retraite
dans les cinq à dix prochaines années. Et si on veut être souverain dans notre
alimentation, il faut qu'on ait des femmes et des hommes qui produisent cette
alimentation, donc des agriculteurs, les personnes qui travaillent dans la
chaîne agroalimentaire. Ces enseignements agricoles nous permettent justement
d'assurer cette souveraineté alimentaire. Donc, moi, je les soutiens fortement.
Je suis ministre de l'Éducation agricole, je pilote cet enseignement et je le
fais avec beaucoup de conviction parce que c'est une chance encore une fois
pour notre pays et d'ailleurs, je dis à tous les parents qui nous
écoutent : renseignez-vous sur cette beauté qu'est l'enseignement
agricole. Aujourd'hui, vous avez le plein emploi, vous avez des métiers
fabuleux et vous avez des métiers très innovants.
- [Enseignement agricole] C'est une pépite qu'il nous faut
préserver. Il y a une très bonne nouvelle : l'année 2021 a été record au niveau
des apprenants.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Indemnité inflation] 2 millions de fonctionnaires
concernés toucheront cette indemnité en janvier (...) On a décidé d'être dans
l'équité et l'efficacité, de changer la vie de ceux qui en bas de la pyramide
servent ces métiers de proximité.
- [Fonctionnaires] On est en train de
réallouer nos moyens. Moins de monde dans les ministères permet d'avoir plus de
monde au contact.
- Le président de la République,
quand il viendra le temps de présenter nos objectifs pour la suite, ne se
positionnera pas en fonction de ce que disent les autres.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
- [Chasse] Être «pour» plutôt que «contre».
Rassembler plutôt que diviser. Se comprendre plutôt que s’ignorer. Bâtir des
ponts entre les Français plutôt que des murailles. En ce domaine comme en
d’autres, une approche de la politique.
- Si vous interdisez la chasse
pendant ces périodes, expliquez-moi qui va aller chasser en semaine? L’étape
d’après, est-ce l’interdire le mercredi? L’objectif de Yannick Jadot est en
réalité d’interdire totalement la chasse. Il doit l’assumer et le dire
explicitement. Il faut regarder la sociologie des chasseurs par exemple dans un
territoire comme le mien à Marchenoir (Loir-et-Cher). Ce sont des actifs, des
ouvriers, des commerçants. C’est une chasse populaire, au premier sens du
terme. La réduire à quelques jours en semaine, c’est en faire un rendez-vous
élitiste. Ne faut-il pas rappeler que la chasse est un droit révolutionnaire,
un acquis du tiers état sur la noblesse?
- [Chasse] Il y a une trentaine d’années, on comptait 30 à
40 accidents mortels. Nous sommes à moins de 10 par an. C’est encore trop,
bien sûr. La question du jour de chasse n’y changera rien. Des efforts
considérables sont réalisés par les chasseurs. Ils doivent les poursuivre. Le
premier acte de chasse, en cas de doute, c’est de ne pas tirer! Tous le savent.
Désormais tous les dix ans, les chasseurs doivent faire une remise à niveau sur
la sécurité et le maniement des armes. On doit apprendre à faire cohabiter en
France des gens qui ne pratiquent pas les mêmes activités. Je suis contre la
séparation systématique des uns et des autres. Avec sa proposition, Yannick
Jadot dresse les Français les uns contre les autres. Ce n’est pas la peine de
critiquer les populistes pour finir par les imiter.
- À défaut de parler de l’essentiel, Yannick Jadot parle de
l’accessoire. Le sapin de Noël, le Tour de France et maintenant la chasse.
C’est la théorie du contre. Il a tout fait en quinze jours: interdiction du
nucléaire, interdiction de la chasse, interdiction de l’élevage. Il a expliqué
que sa première mesure, s’il était élu président, serait de libérer les poules.
Je voudrais plutôt qu’il nous parle du maintien de la biodiversité, sujet qui
mobilise aussi les chasseurs, ou encore du maintien des espaces naturels contre
l’urbanisation galopante, de la production future de l’hydrogène, de la façon
dont on développe les énergies renouvelables sans l’imposer aux Français dans
leur territoire… Il devrait plutôt travailler avec les chasseurs que de se
priver de citoyens français qui sont toujours prêts à œuvrer pour leur
environnement et constituent une force militante que l’on pourrait mobiliser
plus fortement encore. Que gagne-t-on à dresser des clôtures entre nous?
D’abord entre les chasseurs et les cueilleurs de champignons, demain entre tous
les Français? C’est l’exact inverse de notre philosophie.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- [Écart salarial entre les femmes et les hommes] 16,5%,
ou même 5%, c'est inacceptable. (…) Ça crée des injustices sociales
intolérables.
- À compter du mercredi 3 novembre à
9h22, les femmes travaillent gratuitement jusqu'à la fin de l'année. L'égalité
salariale est une priorité du gouvernement: index de l'égalité
professionnelle, loi sur l’égalité économique entre les femmes et les hommes.
- Accompagner notre jeunesse pour
qu’elle construise son avenir. Le Contrat Engagement Jeune s'adresse à tous les
jeunes de moins de 26 ans durablement sans emploi ni formation et leur propose
: 15h à 20h d'accompagnement par semaine, 500 € par mois.
- [Congé paternité obligatoire] On a
rendu une semaine obligatoire, c'est déjà un premier pas énorme. Il faut
effectivement considérer à aller plus loin.
- Alors que certains tentent de
réhabiliter le régime de Vichy en 2021, n'oublions jamais que c'est ce même
régime qui révoqua Jean Moulin et condamna le général de Gaulle, Léon Blum,
Pierre Mendès France, Jean Zay et tant d'autres. Ayons toujours la mémoire pour
boussole.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Quand nous avons appris que la Russie empêchait à
nos producteurs d'écrire «champagne» en cyrillique à l'arrière des bouteilles,
nous nous sommes mobilisés. Le 26 octobre nous avons obtenu un moratoire
jusqu'au 31 décembre.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Différents scénarios nous montrent l’importance du
nucléaire dans le mix décarboné. Dans France 2030, le Président de la République soutient la filière nucléaire
avec de nouveaux EPR, des SMR et de la recherche dans le nucléaire.
- Nous allons nous appuyer sur deux
jambes : les énergies renouvelables, que nous allons continuer à développer
(...) et sur le nucléaire qui fait partie des annonces du Président dans France 2030 de relancer une
filière nucléaire.
- Une grande victoire pour les jeunes
! Le Contrat d'Engagement sera le tremplin idéal vers les parcours d'insertion,
un rempart contre l'exclusion sociale et un remède à la crise des vocations. Il
sera associé pour les jeunes les plus précaires à un accompagnement adapté.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- La solution n’est pas de mettre fin à la voiture,
mais de la transformer : de produire des véhicules électriques chez nous, et
d’installer des bornes partout. (…) 1 million. C’est le nombre de bornes de
recharge qu’il y aura en France à la fin de l’année.
- Airbus, Safran, Thales, Dassault :
nous avons des entreprises aéronautiques d’envergure mondiale. Pour décarboner
l’aviation, la France peut faire la différence.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- L’économie française repart fortement aujourd’hui
grâce aux efforts de tous les français pendant la crise. Le gouvernement poursuit dans cette
voie avec le projet de loi de finances rectificative.
- [Réforme pour un régime unifié de responsabilité des
ordonnateurs et comptables publics] Cette réforme constitue une étape
importante des travaux engagés par le gouvernement pour moderniser le cadre de
la gestion publique afin de créer les conditions d’une plus grande
responsabilisation des gestionnaires publics. Nous souhaitons mener cette
réforme dont beaucoup ont déjà parlé mais que personne n’a faite. Les règles
actuelles sont source de lourdeurs excessives qui nuisent à l’action publique.
Les exemples sont légion. Le mécanisme actuel rend responsable non pas celui
qui commet une faute, mais de manière quasi automatique le comptable public dès
lors que les comptes sont marqués par des écarts même minimes. Il s’agit de
créer un régime plus juste qui tiendra compte de la responsabilité réelle de
chaque gestionnaire en cas de faute grave. Il permettra de mieux prendre en
compte le rôle de chacun dans la chaîne de la dépense, des agents qui ordonnent
la dépense aux comptables qui la contrôlent et la payent.
Les réflexions qui ont conduit à la proposition du gouvernement ont été menées
en lien avec le Conseil d’État et la Cour des comptes. Cette réforme nécessite
un grand nombre de modifications techniques dans les textes législatifs. Sa
complexité et sa technicité justifient que le gouvernement demande au Parlement
une habilitation à légiférer par ordonnance. Comme vous le savez, cette
procédure, prévue par la Constitution, n’empêche nullement le débat
parlementaire, qui aura lieu dans quelques jours à l’Assemblée nationale.
Le nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics maintient le
principe fondamental de séparation des ordonnateurs et des comptables. C’est un
gage important de fiabilité et de qualité comptable, et cela permet à
l’ensemble des entités publiques, notamment les collectivités locales, les
opérateurs et les établissements hospitaliers, de s’appuyer sur l’expertise des
comptables publics. En particulier, le respect de cette séparation s’illustre
par le maintien de l’infraction de la “gestion de fait”, c’est-à-dire de
l’infraction consistant pour une personne à manier des fonds publics sans avoir
la qualité de comptable public, et le maintien d’un mécanisme de “réquisition
du comptable” qui permet à chacun de jouer son rôle et de prendre in fine ses
responsabilités. Le comptable signale le risque d’irrégularité qui ne lui
permet pas de prendre en charge la dépense. Si l’ordonnateur maintient son
approche, il peut passer outre tout en endossant seul la responsabilité
financière.
La réforme vise à permettre aux juges de se concentrer sur les fautes graves
qui ont entraîné un véritable préjudice financier. Mais le juge financier n’est
pas seul : il ne faut pas oublier que les responsables publics restent par
ailleurs soumis à des sanctions managériales et à des sanctions pénales dans
les cas les plus graves. Il n’y a donc pas de “régression”, mais une véritable
responsabilisation qui n’empêche pas pour autant la prise de décision publique.
Nous avons travaillé en lien étroit avec le Conseil d’État et la Cour des
comptes pour proposer au Parlement un système visant à sanctionner des fautes
ayant causé un “préjudice financier significatif” pour l’organisme concerné.
L’objectif est de sanctionner des faits ayant conduit à un impact financier
avéré au regard de la taille de l’organisme. La notion de gravité, bien que
s’appréciant au cas par cas, est une notion connue du Conseil d’État. La notion
de préjudice significatif s’affinera au gré de la jurisprudence et doit être
mise en regard avec les enjeux financiers gérés par la structure. Enfin, nous
souhaitons que la réforme valorise la réponse managériale qui peut être donnée
en cas de manquement. Les fautes feront l’objet de mesures managériales pouvant
être graduées. De manière générale, des mesures d’organisation générale, comme le
renforcement du management des risques et le contrôle interne monteront en
puissance. En cas de faute, pourront être décidées des sanctions managériales,
comme le non renouvellement de contrat ou la diminution ou suppression de la
part variable de la rémunération.
- [Réforme pour un régime unifié de responsabilité des
ordonnateurs et comptables publics non-applicables aux élus et membres du
gouvernement]C’est l’application d’une approche constante qui reconnaît la
place prépondérante du principe de la responsabilité politique. Pour ce qui
concerne notamment les élus locaux, il faut par ailleurs rappeler la place
occupée par les juridictions pénales dans un grand nombre de cas, par exemple
en matière de marchés publics. Les ministres et élus locaux pourront toutefois
endosser la responsabilité de leurs décisions politiques, par un courrier
transmis aux autorités de contrôle, lorsqu’ils prendront une décision qui
pourrait porter atteinte à certaines règles financières au nom de l’intérêt
général. Ils déchargeront ainsi de leur responsabilité ceux à qui ils auront
demandé d’exécuter la décision, en indiquant le motif d’intérêt général qui les
aura conduits à écarter l’application stricte des règles.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- 2022 : ce qu'attendent les Français, ce sont des
réponses très concrètes. Sur le pouvoir d'achat, sur l'avenir de leurs enfants,
sur l'école, sur la santé, et c'est ce que nous faisons avec le président Emmanuel Macron.
- COP26:
soyons conscients du chemin parcouru en France depuis la COP21. Nous avons multiplié par
10 les immatriculations de véhicules électriques. 460.000 ménages ont bénéficié
de MaPrimeRenov pour
rénover leur logement ou changer leur chaudière.
- L'industrie c'est du collectif,
c'est de la fierté, de l'excellence, de la conquête et c'est beaucoup de sens,
car on participe à la lutte contre le réchauffement climatique.
- Nous sommes au RDV pour préserver
la compétitivité de nos industries, grâce au nucléaire sur 40% de leur facture
d'électricité, grâce
à une baisse de 200M€ de la TICFE [Taxe intérieure
sur la consommation finale d'électricité], et au
dépôt d'un amendement pour compenser de 150M€ l'impact de l'augmentation du
prix du CO2.
- Hausse des prix de l’énergie : j'annonce
la mise en place d'une compensation supplémentaire pour nos entreprises les
plus consommatrices d'électricité. Cela représente 150 millions d’euros, pour
aider 450 grands sites industriels à rester compétitifs.
- Nous sommes le 3 novembre 2021. À
compter de 9h22 et jusqu'à la fin de l'année, les femmes travailleront
gratuitement. L'égalité salariale n'est pas qu'un horizon. Avec la loi égalité économique entre les
femmes et les hommes, nous prenons des mesures concrètes.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- Une fois de plus le Président Emmanuel Macron soutient les
jeunes générations via la création du Contrat d’Engagement Jeune. Allocation
jusqu’à 500€. 15 à 20 heures d’accompagnement. Pour tous les moins de 26 ans
sans formation ni emploi. Objectif: accompagner tous les jeunes !
- Depuis 9h22 [le 3 novembre] nous
[les femmes] travaillons « gratuitement » Halte au mythe de l’égalité
salariale qui se ferait naturellement avec le temps ! Depuis 2017 le
gouvernement agit, index égalité professionnelle et sanctions, congé maternité
pour toutes, congé paternité allongé… Accélérons.
Brigitte Klinkert
(ministre chargée de l'Insertion)
Contrat engagement jeune: à tous les jeunes sans formation qui souhaitent trouver leur
voie professionnelle et reprendre confiance en l'avenir : nous sommes à vos
côtés !
Clément Beaune (secrétaire
d’Etat chargé des Affaires européennes)
Nouvel entretien avec le vice-président de la
Commission européenne Maros Sefcovic, au sujet du Brexit et des licences de pêche. Unité, solidarité et
fermeté, pour défendre nos accords, nos intérêts et nos pêcheurs. Le dialogue entre
l’Union européenne et le Royaume-Uni s’intensifie cette
semaine.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- [COP26] Nous devons admettre que les trajectoires
n'ont pas été atteintes et que cela nécessite une accélération de nos
engagements. Sur le nucléaire, on est dans un temps long, mais cela n'empêche
pas d'investir dans les énergies renouvelables.
- Certains pays sont encore très
dépendants au charbon et peuvent temporairement avoir besoin du gaz pour sortir
plus vite de ce charbon. Si la Commission reconnaissait ce rôle du gaz, ce
serait dans un cadre temporaire contraint (moins de 22% du temps sur un an).
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Je refuse aujourd’hui d'entendre les critiques de
la droite qui parle de « trop d'argent dépensé », «cramé». Il n'y a pas de
dépenses inutiles pour notre jeunesse. Chaque euro pour nos jeunes est un
investissement dans leur futur, dans l’avenir du pays.
- Notre programme « Jeunesse et vie
associative » que je défends accompagne nos jeunes dans leur diversité et nos
associations. Notre priorité est de renforcer les dispositifs de notre action
gouvernementale.
- Trop de jeunes peu ou pas qualifiés
restent encore sur le bord de la route et ne sont pas en mesure de trouver une
activité. C'est pourquoi, nous lançons ce matin le Contrat engagement jeune Le jeune
peut se voir proposer plusieurs solutions pendant son parcours : des préparations pour entrer en formation, une formation
qualifiante ou préqualifiante, une mission d’utilité sociale comme le Service civique, des mises en
situation en emploi (ex stages), une alternance. Notre projet est de bâtir une
société qui encourage l’émancipation et facilite l’accès à l’autonomie grâce au
travail. Investir aujourd’hui dans la jeunesse, c’est un pari gagnant pour une
insertion plus rapide des jeunes pour leur avenir et pour notre économie.
- Ce Contrat
engagement jeune est donnant-donnant. De
l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui accompagne. Humainement,
avec un accompagnement intensif de 15 à 20h par semaine. Financièrement, avec
une allocation jusqu’à 500€ par mois.
- Le Contrat
engagement jeune n’est pas un dispositif de plus
: il va harmoniser tous les dispositifs existants, les décloisonner, au sein
d’un nouveau cadre commun. Le jeune aura son référent : tout est fait pour
permettre de trouver au jeune rapidement sa solution. (…) Par ce contrat, par
la logique des droits et des devoirs, nous construisons ce chemin vers l'emploi
ensemble, en accompagnant chacun d'entre eux au plus proche des besoins !
- [Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] La France a fait part de sa désapprobation extrêmement vive,
d'où le retrait de cette campagne.
- [Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] Encourager le port du voile dans une démarche
identitaire ; cette position est diamétralement opposée à celle de liberté
de conviction que la France défend dans toutes les enceintes internationales.
Nous avons fait part de notre désapprobation, cette campagne est retirée.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Nous sommes à la croisée des chemins : agir pour
réguler les contenus en ligne, c’est agir pour défendre nos démocraties.
- La souveraineté technologique ne se
décrète pas, elle se construit. Aucun gouvernement n’a fait autant pour
rattraper le retard et s’inscrire dans la compétition mondiale. Forts de nos
talents, de l’audace de nos entrepreneuses et entrepreneuses, accélérons
ensemble !
- Au Web
summit 2021, avec mes homologues européens nous
annonçons le lancement de l’initiative «European Start-up Nations Alliance» [ESNA] pour accompagner le
développement des start-ups et scale-ups européennes. Ambition : faire émerger des géants tech de niveau mondial.
- La stratégie française pour le Cloud c’est : le soutien aux offres françaises innovantes, l’accélération
du passage à l’échelle des acteurs français sur les technologies critiques, intensifier
le développement des technologies de rupture d’ici 2025.
- Dans le Cloud, nous avons un écosystème
d’acteurs innovants. Avec 1,8Md€ mobilisé, notre objectif est de faire émerger
des champions français et européens, former plus, favoriser l’innovation, développer des offres
souveraines protectrices des données…
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
Cette 14e édition du Mois de l’ESS [Economie sociale et solidaire] mettra à
l’honneur le travail des 2,4 millions de salariés du secteur qui construisent
chaque jour une économie plus sociale, plus solidaire, qui porte les valeurs de
l’économie de demain. Comme chaque année, le mois de novembre sera un temps
privilégié pour échanger, penser et développer cette économie, à l’heure où
elle a connu, pendant 18 mois, sa plus grande crise. Ce Gouvernement, de Bercy
à Matignon, l’a soutenue à travers les dispositifs d’urgence, et continuera à
la soutenir dans la relance dans les mois à venir.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
[Violences sexuelles faites aux enfants] Plus jamais
le couvercle du déni et du silence ne doit se refermer. Je veux saluer les 5000
personnes qui ont appelé la plateforme ouverte en septembre. Le syndrome
d'aliénation parentale n'est pas reconnu.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Alors que le chômage des
jeunes est au plus bas depuis 2008, nous devons faire encore plus pour celles
et ceux qui restent sans solution. Avec le Contrat Engagement Jeune, nous
accompagnerons mieux tous les moins de 26
ans qui veulent s'engager dans un parcours d'emploi!
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Je souhaite que les femmes ne deviennent pas «le
but et le butin» de cette campagne. Qu'on cesse de faire porter sur elles des
injonctions. Elles sont libres. Et qu'on cesse le prosélytisme identitaire dans
lequel beaucoup voudraient les enfermer.
- Qu'ils assument de dire où il faut
baisser la dépense publique ! Pour que nos retraités agricoles aient enfin une
retraite digne ? Pour permettre aux Français de se chauffer ? Pour que les
Français ne renoncent plus à aller chez le dentiste ou l'ophtalmo ?
- [La campagne du Conseil de l’Europe
sur le hijab est] une inversion totale de nos valeurs. (…) Oui nous devons être
intraitables avec ceux qui veulent jouer de nos libertés. La propagande en
faveur du port du Hijab est évidemment contraire à nos valeurs et la France a
fait cesser cette campagne.
- Stop aux candidats qui disent qu'il
faut être fiers d'être Français mais ont honte que notre pays ait tenu ! Je
n'ai pas honte que 400 000 Français supplémentaires ne soient pas entrés dans
la pauvreté. Pas honte de la baisse du chômage, du record d'apprentis...
- Quand on a eu plus de dépenses
publiques, c'était pour protéger les plus vulnérables et fragiles.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Les chiffres de France
relance en attestent: les TPE et PME sont au cœur
de la relance et de la transformation de l'économie française.
- Le dispositif «Coluche» permet aux
Français de donner aux associations venant en aide aux plus démunis, tout en
réduisant leurs impôts. Nous avions augmenté le plafond des dons de 552€ à
1000€ Nous prolongeons le dispositif jusqu'en 2023.
● Parti radical
Bertrand Pancher (député)
[COP26] Les
gouvernements doivent respecter enfin leurs engagements. Les collectivités
locales sont, aussi, essentielles contre le dérèglement climatique. En France:
un choc de décentralisation et plus d'autonomie financière pour qu'elles
puissent agir.
Nathalie Delattre
(sénatrice)
L'enseignement agricole a besoin d'un véritable
projet stratégique et de moyens à la hauteur des enjeux. (…) Il est fragilisé
par les contraintes budgétaires, l'agri-bashing et souffre d'une réelle
concurrence avec l'éducation nationale. Nos agriculteurs souffrent encore de
faibles rémunérations.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
Je me rends aujourd'hui en Pologne pour rencontrer des leaders de l'opposition aux
ultra-conservateurs du PiS. Je connais l'attachement de nombreux Polonais, qui
ne se reconnaissent pas dans le gouvernement actuel, aux valeurs européennes
que nous défendons avec Renew Europe.
Nathalie Loiseau
La Pologne dénonce a juste titre la désinformation
russe. Mais comment peut-elle utiliser les mêmes méthodes ?
Fabienne Keller
Il y a 1 an, la Pologne interdisait de facto l’avortement. Il y a 3 jours, une femme
est morte suite à l’application de cette loi par les médecins. Soutien aux
proches de cette jeune femme. Soutien à toutes les femmes polonaises.
Ilana Cicurel
La mobilisation de la France a porté et la scandaleuse campagne [en faveur du port du
hijab] du Conseil de l’Europe - organisation intergouvernementale à ne pas
confondre avec l’Union européenne- a été retirée.
[Il faut] que toute la lumière soit faite sur ce
qui a pu conduire à une telle initiative.
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où Emmanuel
Macron est
probablement le mieux placé, mais rien n'est joué.
- La victoire pour LR n'est pas inaccessible, mais
aujourd'hui, quand on regarde les choses, on a un leadership fort chez LaREM qui est celui de Macron, mais il y a une
organisation politique fragile.
- On est dans une situation où Emmanuel
Macron est plutôt
favori, il a besoin de soutiens supplémentaires pour les législatives, d'où
l'intérêt du projet d'Edouard Philippe, il peut peut-être aider le président à gagner les
législatives.