On savait que Boris Johnson était un menteur depuis la campagne pour le Brexit où le populiste démagogue a utilisé tout l’arsenal des fake news, du complotisme et de la vérité alternative pour emporter la décision avec l’aide des trolls russes.
Aujourd’hui premier ministre du Royaume Uni, non seulement, il continue ses mensonges envers son peuple qui vit des moments difficiles à cause justement du Brexit alors qu’il lui promettait un avenir radieux, mais il ne remplit absolument pas ses obligations envers l’Union européenne inscrites dans des traités qu’il a lui-même signés.
Et comme il se trouve dans ce vide sidéral du mensonge et de l’irresponsabilité, il cherche évidemment des boucs émissaires à son impéritie et sa nullité et, évidemment, c’est la France qui est la première cible.
Depuis quelques semaines c’est le déchaînement avec l’aide de tous les tabloïds les plus exécrables.
On tape sur les Français qui voudraient même gâcher le Noël des Britanniques!
Des Français qui aideraient également les migrants clandestins à entrer illégalement sur le territoire britannique en leur indiquant quel bateau il faut prendre!
Tous ces mensonges, toute cette haine prennent une dimension particulière lorsque l’on se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps le Royaume-Uni faisait partie de l’Union européenne…
Voilà un membre qui jouait contre l’UE et qui maintenant, pour se sauver de son incapacité à gérer le pays, accuse l’UE.
Boris Johnson n’en est pas à ses premières manipulations avec la vérité qui datent de son entrée même en politique.
Quand il fut élu maire de Londres, il réussit à faire croire que toutes les mesures positives prises par son prédécesseur venaient de lui alors qu’il n’a quasiment rien fait pendant son mandat.
Les Britanniques doivent assumer leur décision d’avoir tourner le dos à l’Europe d’autant que ce n’est pas faute de les avoir prévenus qu’ils allaient dans le mur.
Et c’est assez pitoyable de leur part de s’en prendre à ceux qu’ils ont cocufiés et qu’ils continuent à enfumer pour les rendre responsables de leurs déboires dont ils sont les seuls comptables.
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