Voici une sélection, ce 7 octobre 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement
centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
900 millions € : jamais une telle somme n'avait été
débloquée par l'État pour investir dans les transports collectifs en site
propre. Derrière ce chiffre, du concret : 25 nouvelles lignes de tramway et 852
kilomètres de lignes de bus à haut niveau de service, partout en France. Les
transports en commun fédèrent et rassemblent : ils sont un vecteur d'égalité
républicaine.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Notre avenir climatique passe par l’Europe.
- L’Europe s’est engagée à baisser
ses émissions de gaz à effet de serre de -55% d’ici 2030. Un défi immense pour
traduire l’Accord de Paris à l’échelle du continent.
- Le développement des
énergies renouvelables est un enjeu essentiel pour la France et l’Europe dans
les années à venir. Cela n’a rien d’idéologique, c’est factuel.
- Les deux tiers de nos consommations d’énergie finale en
France reposent encore sur le pétrole et le gaz, poursuit la ministre de la
Transition écologique. La seule façon d’atteindre nos objectifs climatiques,
au-delà des efforts que nous engageons pour maîtriser la demande d’énergie, est
de substituer ces sources d’énergies fossiles par des sources décarbonées.
- Ces cinq dernières années, les coûts de l’éolien ont
baissé de 25 % et s’établissent autour de 60 euros le mégawatt/heure, ce
qui en fait une énergie compétitive.
- Assurer un déploiement de l’éolien
compatible avec la protection de la biodiversité, du patrimoine, des paysages
et qui garantisse une meilleure prise en compte des préoccupations des
riverains: c'est tout l'enjeu des mesures que j'ai présentées.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Un pays qui va bien est un pays qui investit dans
son éducation, c'est mon grand plaidoyer actuellement. On aura des avancées
lorsque l'on (la France) présidera l'Union européenne.
- [Décrochage scolaire] On était le
mauvais élève de l'Europe il y a 10 ans, nous sommes maintenant plutôt bon
élève.
- [Apprentissage] Il faut que ces
voies soient aussi prestigieuses que les autres, comme c'est le cas en
Allemagne.
- Il faut sortir des clichés
où il y aurait une éducation nationale fermée au monde de l'économie et une
économie qui ne comprendrait rien à l'éducation, il faut que les mondes se
rapprochent, se comprennent. Ce sont certes deux logiques différentes, il faut
assumer ça, c'est pas la même chose dans une école que dans une entreprise, on
ne confond pas l'école avec l'entreprise c'est certain mais ça se parle,
notamment une attention en lycée professionnel pour que chaque lycée
professionnel ait plusieurs partenariats avec des entreprises de son
environnement.
- Nous parlons de plus en plus de façon croisée avec Bruno
Lemaire, parce que effectivement, il faut investir dans l'éducation, c'est bon
et pour la société et pour l'économie, que chacun voie que l'éducation c'est le
moteur de l'économie, comme peuvent l'être la santé, l'environnement.
- il faut un moment où les élèves font connaissance avec
l'entreprise comme le fameux stage de 3e et c'est toute une série d'expériences
dès la classe de 4e qui doivent exister dans le futur et c'est l'objet de ces
rencontres, permettre aux deux mondes de se rencontrer.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- [Pédophilie dans l’église] Faire le mal, c'est
déjà terrible. Faire le mal sur des enfants, c'est encore plus terrible. Faire
le mal sur des enfants au nom du Bien, c'est impardonnable.
- [Evasion fiscale dévoilée par les
«Pandora papers»] Je serai intraitable avec ceux qui ont triché. (…)Si des
résidents fiscaux français devaient être impliqués, la DGFiP [Direction
générale des Finances publiques], en lien avec la justice, engagerait, sans
délai, les démarches fiscales et pénales qui s'imposent.
- Ce qui distingue la majorité des
oppositions, c'est la cohérence et la clarté de notre ligne politique qui est
la même depuis 2017 : l'emploi, l'emploi, l'emploi.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Les prévisions de l'INSEE sont une très bonne
nouvelle. Cela montre que la stratégie du « quoiqu'il en coûte » et
les réformes menées depuis 2017 portent leurs fruits.
- Grâce au quoiqu’il en coûte et à la
politique menée depuis 2017, le taux de chômage devrait être à son + bas niveau
depuis 2008. Rappelons qu’il avait de plus de 25%
en 2008-2009 quand la droite était aux manettes. Le Président de l’emploi,
c’est Emmanuel Macron!
- La meilleure réponse que nous
pouvons apporter à un demandeur d'emploi, c'est de l'aider à retrouver un
travail. Personne n'a autant protégé les Français que nous au cours de ces
derniers mois.
- Mieux concilier vie
professionnelle/vie personnelle est une attente forte des salariés. C'est aussi
un enjeu d'égalité professionnelle.
Jacqueline Gourault
(ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
Nous faisons le choix d'ouvrir des centres de
formation dans les villes moyennes, au plus près des entreprises et des
citoyens. D’ici 2022,11 nouvelles villes vont voir une antenne ouvrir sur leur
territoire.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Il faut simplifier les procédures, je suis pour la
décroissance législative.
- [Retard de la justice civile] Mon
objectif, c'est de faire passer en trois ans le temps de jugement de 18 à 6
mois.
- J'ai tout fait pour réconcilier les
syndicats de policiers et la justice de notre pays.
- Dans la réalité, les procureurs,
les policiers et les gendarmes travaillent bien ensemble.
- Quand il annoncera sa candidature,
je ferai campagne pour le Président de la république.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
Alors que la lecture a été déclarée grande cause
nationale par Emmanuel Macron, je me réjouis de l'adoption à l’unanimité par les députés de
2 propositions de loi relatives à l’économie du livre et aux bibliothèques.
Elles faciliteront l’accès au livre et à la lecture pour tous !
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- L’INSEE le confirme : en 2019 les
revenus ont augmenté et la pauvreté a reculé. Hausse des aides pour ceux qui ne
peuvent pas travailler, hausse des revenus pour ceux qui travaillent, mesures
ciblées pour les plus précaires. Notre stratégie contre la pauvreté en France
est la bonne.
- Les thérapies de conversions sont
abjectes, charlatanesques. Elles sont la cause de souffrances terribles.
- 100 millions d’euros de plus par an
pour les 20 000 sages-femmes. Cela représente plus de 4 000 euros de
revalorisation par an par sage-femme, c'est quand même un geste conséquent.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Ce n'est pas la recherche française qui est en
déclin, ce sont les financements accordés à la recherche pendant les 20
dernières années. Pour la première fois, ce Gouvernement inverse la tendance.
- Je salue le travail considérable
des équipes de l'Inserm qui ont participé à cette enquête édifiante, qui révèle
l'ampleur du fléau des violences sexuelles au sein de l'Eglise catholique. Tout
mon soutien aux victimes de ces crimes et à leurs familles.
- Une première mondiale et ça se
passe en France ! L'IRM le plus puissant au monde livre ses premières images.
Bravo au CEA et à ses partenaires pour cette prouesse technologique. Un
instrument unique pour les sciences cognitives et la connaissance des
pathologies cérébrales.
Julien Denormandie (ministre
de l'Agriculture et de l'alimentation)
- La loi Egalim2 a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale! De la
rémunération de nos agriculteurs dépend la souveraineté alimentaire de notre
pays.
- L’accélération des solutions
agroécologiques, inclusives et globales renforceront la résilience des systèmes
agricoles en UE et Afrique.
- Notre élevage est un élevage de
qualité et doit être rémunéré comme tel. (…)Soyons fiers de notre élevage. Un
élevage de terroir, un élevage de qualité.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Réforme de la haute fonction publique] Le Sénat nous offre un très
triste spectacle. C’est un naufrage parlementaire et politique. Il a choisi
d’organiser une confrontation mais a oublié de faire des propositions. Rien de
LR. Rien du PS. Quel grand vide! Les LR veulent supprimer le statut des
fonctionnaires mais conserver les grands corps. C’est à la fois incohérent et
injuste. Nous prenons des mesures de méritocratie républicaine pour ouvrir le
recrutement de la haute fonction publique aux jeunes qui viennent des territoires
les plus ruraux comme des quartiers populaires. Pour porter ce discours
républicain, j’aurais imaginé bénéficier du soutien de ceux qui clament
«République! République!» toute la journée.
La Constitution de 1958 encadre l’usage des ordonnances. Je suis allée devant
le Parlement avant et après la rédaction de l’ordonnance alors que rien ne m’y
obligeait. J’ai pu voir que les sénateurs n’avaient d’autre programme que de ne
rien changer. Cette réforme est dans le débat public depuis trente ans. Tous
les présidents ont tenté de changer les choses. À chaque fois les
conservatismes surgissent et ont raison du texte. Emmanuel Macron, lui, aura
tenu ses engagements. La loi s’appliquera. Au 1er janvier 2022
nous créerons le corps des administrateurs de l’État qui va remplacer une
multitude de corps, l’INSP où l’on formera des fonctionnaires en formation
initiale et continue, une DRH pour accompagner les cadres supérieurs.
Aujourd’hui, chacun est prisonnier d’un ministère ou d’un corps alors que nous
faisons face à des enjeux transversaux. Face à la maladie du corporatisme, il
ne faut pas avoir la main qui tremble.
- Pour transformer la France il faut transformer l’Etat.
Avec notre réforme, les grands serviteurs de l’Etat seront recrutés et formés
différemment. Ils seront plus en lien avec le terrain pour mettre en œuvre les
politiques publiques. J’entends les inquiétudes chez ceux qui sont concernés
par les changements. Mais il y a deux fois moins de candidats en quinze ans à
certains concours de la haute fonction publique. Ceux qui disent qu’il faut ne
rien changer ne sont pas lucides. J’ai consulté tous les hauts fonctionnaires,
j’ai reçu 7500 réponses. Je note que les critiques viennent souvent de
personnes qui ont quitté le service public depuis des décennies ou sont
retraités. Certains ont même servi l’Etat moins de cinq ans… Je préfère des
femmes et des hommes qui veulent servir un État apte aux défis du XXIe siècle.
Il pourra ainsi faire face à de nouvelles crises, au climat, au terrorisme.
Nous actualisons la réforme voulue par le général de Gaulle en 1945, pour
adapter l’Etat aux transformations de son siècle. L’esprit de notre texte est
le même. C’est en ce sens qu’il est profondément gaullien.
- On augmente la rémunération des fonctionnaires
territoriaux de catégorie C, je l’assume. Je veux le faire avec des euros,
pas avec des congés supplémentaires. Ce qui nécessite de travailler 35 heures
comme le reste des Français. Je suis contre les injustices et je me refuse à
faire perdurer une situation d’iniquité très grande qui consisterait à
travailler moins longtemps à la mairie de Paris qu’ailleurs en France. Mme Hidalgo
a une vision irresponsable et politicienne, là où beaucoup de ses amis -
Johanna Rolland à Nantes ou Michaël Delafosse à Montpellier - ont une approche
responsable. Je ne considère pas que la présidentielle ouvre une période de
non-droit!
- Je suis adhérente de LREM depuis 2016. J’y suis à ma place
et je m’y sens très bien. Ce qui m’intéresse, c’est comment on défend le bilan
du président et comment on prépare le pays à regarder l’avenir avec une vision
réaliste et progressiste. Tout ce qui permet de rassembler autour du président
de manière claire avec une vision ambitieuse de l’avenir, est très positif.
Édouard Philippe est sans ambiguïté dans le soutien qu’il apporte à Emmanuel
Macron.
- Emmanuel Macron a incarné en 2017 l’offre politique
nouvelle. Il est sorti d’un match gauche-droite qui tuait les idées. Il
continuera à incarner ce cap. Plus généralement, le temps est avant tout pour
moi à la défense du bilan, à parler de ce que l’on a fait, plutôt que de qui on
est.
- Le bilan que l’on va défendre, c’est aussi l’action
d’Edouard Philippe pendant trois ans. Que des voix s’expriment, que des débats
existent grâce à François Bayrou, Richard Ferrand ou Christophe Castaner, c’est
nécessaire. C’est très sain. Après le premier ministre et le président prennent
des décisions.
- L’opposition de droite se parle d’elle-même à elle-même.
Je n’entends qu’un discours défaitiste et revanchard. Valérie Pécresse fait des
propositions technocrates et comptables. Michel Barnier renie son engagement
européen. Xavier Bertrand décrit un pays apocalyptique et se présente
faussement comme un homme des terroirs. Aucune vision, aucune proposition.
Forcément, on n’entend que la surenchère extrémiste d’Éric Zemmour qui vient
combler un vide immense.
- Depuis plusieurs mois, mon rôle est de rendre compte des
résultats de notre action département par département dans la vie quotidienne
des Français. Je le ferai avec Gabriel Attal dans les prochains jours en
défendant notre bilan à l’échelle d’un territoire. Evidemment, on ne gagne pas
qu’avec un bilan, mais on perd sans. Il faut avoir tenu sa parole avant de
prendre de nouveaux engagements. C’est la clé pour mener les autres
transformations qui viendront. Le macronisme n’est pas un conservatisme.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- On va permettre aux entreprises de mener des
enquêtes auprès de leurs collaborateurs pour prendre en compte qui ils sont. Je
suis convaincue qu’elles vont découvrir des personnes extraordinaires. C’est la
manière la plus constructive de mettre l’humain au centre.
- Il ne peut subsister d'égalité à
plusieurs vitesses. Nous avons une lourde responsabilité commune. De plus en
plus d'entreprises font de la diversité et de l'inclusion une priorité.
- L'emploi reste le premier domaine
où les discriminations interviennent.
- Pour l'égalité économique et
professionnelle, beaucoup de progrès ont été accomplis mais beaucoup reste à
accomplir pour briser les plafonds de verre.
- Le talent et l'engagement sont des
carburants de la performance de l'entreprise. Les entreprises les plus
attractives, les plus compétitives demain seront celles qui sont les plus
ouvertes à la diversité de notre pays.
- Je me réjouis d'avoir participé à
la 16ème édition des Etats de la France. Enjeux de justice sociale, l'inclusion et la diversité sont
aussi des atouts de compétitivité et d'attractivité. Les entreprises sont
prêtes à s’engager pour construire une société plus égalitaire.
- [Thérapies
de conversion] Le combat pour l'égalité des
personnes LGBT+ est
un combat pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Non, il n'y a rien à guérir. (…) Sauver des
vies, c'est je le crois, et le dis avec toute la gravité qui s'impose, l'enjeu.
- Alors que la nuit est tombée sur
les femmes afghanes, au sein de la communauté internationale, la France fera
tout ce qu’elle peut pour que les Afghanes puissent étudier, travailler et être
libres.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- À l’OCDE, j’ai réaffirmé la mobilisation de la France pour rendre le
commerce mondial plus durable et plus juste. L’OCDE doit nous aider à : lutter contre les subventions
industrielles qui faussent les échanges ; renforcer la dynamique pour la
réforme de l’OMC.
- 6 mois avant l’élection
présidentielle de 2017, seuls 27% des sièges mondiaux avaient une bonne opinion
de la France. À 6 mois de la fin de ce quinquennat, après une pandémie et une
crise économique, ils sont 73%. Tout est dit !
- Le sondage réalisé par Ipsos
« Les États de la France » (1)
montre bien le changement radical d’image de la France auprès des groupes
internationaux : elle est positive pour 73 % des sondés, contre 44 % en 2017.
Ils reconnaissent que la France a bougé avec les réformes mises en place sous
l’impulsion d’Emmanuel Macron pour avoir une fiscalité plus compétitive,
assouplir les contraintes administratives… Et jugent positives à 75 % les
mesures d’urgence prises pendant la crise et à 87 % le Plan de relance.
- Il faut
continuer à réformer le pays, mais aussi à investir : c’est pour cela que le président
de la République va présenter, mi-octobre, un plan d’investissement France 2030
sur les filières technologiques de demain.
- D’un point de vue industriel, d’innovation et de recherche
et développement, il y a une nécessité de travailler davantage entre Européens
dans des secteurs stratégiques : les semi-conducteurs, les batteries, le cloud.
Sur le plan commercial, il faut que les Français jouent plus collectif pour
oser l’international. En 2021, nous avons atteint un niveau historique de 132
000 entreprises exportatrices, elles sont 220 000 en Italie et 300 000 en
Allemagne. C’est pour aller encore plus loin que nous avons pérennisé le Plan
de relance Export jusqu’à juin 2022.
- L’Afrique est au cœur de mon
action. Les forces vives du continent ne demandent qu’à être accompagnées. Nous
sommes déterminés à construire un partenariat Afrique-France encore plus fort.
- Un pas historique cette nuit en
faveur des droits LGBTQIA! Avec la loi interdisant et sanctionnant les thérapies de conversion, la France
met fin à l’intolérance et à la torture. Car non, il n’y
a rien à guérir.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Je voudrais faire l'équivalent de l'amendement Coluche pour la mise en
location. Il s'agira de dire à des propriétaires: «Si vous acceptez de louer en
dessous du prix du marché à des locataires qui eux-mêmes ont des ressources
limitées, alors fiscalement vous allez vous y retrouver. Et donc finalement,
vous pourrez être généreux et faire un acte d'intérêt collectif avec une belle
incitation fiscale».
- [Prêt à taux zéro] Nous avions envisagé une réforme dans
laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources - puisque cela
dépend des ressources des familles - pour aller vers des ressources en temps
réels mais c'est très complexe à mener donc on ne le fera pas au 1er janvier
2022. Donc il est maintenu tel quel jusqu'à la fin 2023.
- Trop méconnues, les pensions de
familles proposent à plus de 20 000 personnes un logement adapté et des
activités partagées pour sortir de l'exclusion. Les pensions de famille ont un
rôle majeur dans le cadre du plan Logement d’abord, qui fixe un objectif ambitieux de création de 10 000 places
nouvelles entre 2017 et 2022.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- Chômage à 7,6%, avec 500 000 créations nettes en
2021. Croissance à 6,25%. Les chiffres de l'Insee pour le troisième trimestre
sont encourageants et valident notre politique.
- Avec les mesures annoncées nous
mettons les collectivités en capacité de faire face à leurs engagements et
d'accompagner l'État et les Français sur le chemin de la reprise.
- [Pandora
papers] La Direction générale des Finances
publiques est pleinement mobilisée. Les chiffres énormissimes que vous avez
rappelés ne concernent évidemment pas que la France. (…) Nous avons donné
consigne à la direction générale des finances publiques d'analyser et
d'instruire tout élément publié par la presse pour poursuivre les éventuels
contrevenants. (…) Nous avons donné consigne de diligenter tous les contrôles,
tous les redressements et de mettre en œuvre toutes les sanctions possibles
pénalement et fiscalement.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'industrie est vitale pour un pays qui a
l'ambition de rester maître de son destin : c'est maintenant que nous devons
accélérer dans la transformation environnementale et numérique.
- Le gouvernementfait le choix de rouvrir des centres de formation dans les villes
moyennes, au service de tous nos concitoyens. 4.100 personnes y sont déjà
formées, 11 nouvelles villes vont accueillir une antenne de formation d'ici
2022. Du concret
- La réindustrialisation de la France
est un combat de longue haleine, que nous menons avec détermination. Cette
volonté politique produit des résultats. Plus de 550 projets de
(re)localisations sont soutenus par France relance!
- [Santé] notre enjeu est de rompre
avec 30 ans de capitulation industrielle. Nous avons besoin de vous pour faire
vivre une concurrence loyale et faire avancer la protection sanitaire des
citoyens européens.
- La position de la France est sans
ambiguïté : le nucléaire doit figurer dans la taxonomie. C’est avec cet esprit
que nous allons poursuivre les négociations.
- Nous nous donnons les moyens de
mettre définitivement fin aux thérapies dse conversion.
- Le régime islamique des Talibans ne
sera pas reconnu par la France tant que les jeunes afghanes ne seront pas de
retour à l'école. Et nous attendons de nos alliés occidentaux qu'ils partagent
aussi cet engagement.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- A propos du rapport Sauvé [sur la pédophilie dans
l’église catholique], je tiens à adresser mon soutien à toutes les personnes
qui ont été victimes de pédocriminels. Je rappelle que nous avons étendu les
délais de prescription pour les crimes sexuels commis sur mineurs, porter
plainte est possible.
- C’est par l’engagement dans
l’éducation prioritaire que nous réussirons à former partout des futurs
citoyens libres et éclairés!
- La lutte contre l’antisémitisme est
le combat de toute la nation et ne doit souffrir d'aucune ambiguïté.
- Depuis 2017, le Gouvernement est
pleinement mobilisé dans le combat contre l'antisémitisme: dissolution de groupuscules
néonazis et islamistes, sécurisation des synagogues et des lieux sensibles, création
d'une division de lutte contre les haines.
- L'antisémitisme a beaucoup évolué. Nous devons mieux le définir pour mieux le
combattre : c'est pourquoi la France a décidé de mettre en œuvre la définition
de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de
l'Holocauste.
- Ilan Halimi. Les enfants de l'école
Ozar Hatorah de Toulouse et leur professeur. Les otages de l'Hyper Cacher de la
porte de Vincennes. Sarah Halimi. Mireille Knoll. Des citoyens français ont été
tués parce que juifs. L'antisémitisme n'a pas sa place dans notre pays.
Brigitte Bourguignon
(ministre chargée de l'Autonomie)
Une soirée partagée avec des aidants exceptionnels autour de
témoignages à la hauteur de l’amour que portent des millions de Français qui
accompagnent un proche. Vous avez toute notre reconnaissance. Nous continuerons
d’agir pour vous simplifier la vie.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Les Britanniques pensent qu’ils peuvent vivre tout
seuls et taper sur l’Europe. Comme ça ne marche pas, ils font de la surenchère.
Ça suffit. Notre gouvernement soutient et défend nos pêcheurs, on continuera.
- Partout, le prix du gaz augmente
massivement. La France a un avantage considérable: c'est le nucléaire, qui
permet de limiter la hausse des prix. Pour y répondre, nous prenons des mesures
importantes de pouvoir d’achat et de blocage des prix.
- Il y a un mouvement d’extrême
droite, incarné par Eric Zemmour ou Marine Le Pen, qu’il faut combattre sur les idées. Je ne suis pas dans une
dénonciation abstraite, j’explique que leur discours est plein de
contradictions et de menaces.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- [Circulaire sur les élèves trans] Ce texte donne
des éléments pour l’accompagnement des situations individuelles et des éléments
pour bâtir une politique de prévention de la transphobie.
- Il est de notre devoir de donner
aux personnels de l’Éducation nationale les outils nécessaires pour accompagner
les élèves trans ou en transition de genre. Oui, c'est agir en responsabilité
que de veiller sur tous nos élèves !
- Ils ont entre 8 et 25 ans et sont
au moins 500 000 en France. Élèves, étudiants, jeunes adultes : ils aident l’un
de leur proche au quotidien. Ils, ce sont les jeunes aidants.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Nous serons toujours aux côtés de ceux qui
s’engagent pour une meilleure insertion professionnelle de notre jeunesse !
- Mr Zemmour tord notre histoire pour
servir ses propos ignobles. Un chef d’Etat n’allume pas les peurs et ne
fracture pas le pays. Nous ferons bloc pour rassembler, pour créer de l’unité.
Quand on aime la France, on la protège et on la défend.
- Quand on veut diriger son pays,
protéger les plus fragiles, il faut assumer sa volonté d’être candidat. Alors
pourquoi Zemmour continue-t-il à jouer ? Pour l’instant, je ne vois qu’un
potentiel candidat en tournée pour son livre.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Aujourd'hui, le droit à la connexion est aussi
important que le droit à l'eau, l'électricité, etc. Le gouvernement travaille à un
nouveau cadre juridique du service universel. Une consultation publique est
lancée.
- Chaque jour, 23 000 locaux sont
raccordés à la fibre et c'est la vie quotidienne des habitants qui s'améliore.
- Comment s'inscrire sur les listes
électorales? Où aller voter? Quels sont les candidats? Les plateformes et
l'Etat se mobilisent pour apporter aux citoyens une information fiable et
inciter au vote pour les élections à venir.
- Les révélations de Frances Haugen sur le
fonctionnement de Facebook sont d'utilité publique. Obliger les réseaux sociaux
à être transparents sur leurs pratiques est une nécessité que nous portons dans
le règlement européen.
- Absolument personne ne nie que
l’autorité et la sécurité, c’est important. Mais cette course des candidats LR réduite à qui aura la posture
la plus martiale, ce rétrécissement de tout débat à la question sécuritaire
confine au ridicule.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
- Nous avons clarifié les règles qui s'appliquent à
l'accueil du jeune enfant et rassemblons le secteur professionnel. Déjà deux
grands pas vers le service public de la petite enfance. D'autres restent à réaliser.
- La conciliation des temps est un
enjeu de santé publique pour les enfants et leur développement, pour les
parents, mais aussi une arme pour lutter contre la pauvreté et les inégalités
entre les femmes et les hommes.
- Les familles monoparentales
représentent désormais une famille sur quatre. Si nous pouvons être fiers des
services que nous leur apportons, nous devons poursuivre amplifier ces aides.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- Les députés font la loi et contrôlent comme jamais
l’action du Gouvernement. Contrairement à une idée répandue, l’Assemblée
nationale exerce pleinement ses pouvoirs de contrôle et a étendu son champ de
compétence depuis la naissance de la Ve République.
- Toutes les pistes seront explorées
pour endiguer l’abstention. Je souhaite que l’on rende le vote plus commode, que les
freins qui rendent difficile la participation au scrutin soient levés. Celles
et ceux qui se présentent doivent aussi donner l’envie d'aller voter !
- L’Etat gagnerait à être organisé
dans l’ensemble de ses composantes autour du préfet de département, les collectivités gagneraient à
pouvoir s'organiser plus librement. Je milite pour un Etat puissant et des
collectivités libres.
- Les langues régionales font partie
du patrimoine et de la richesse de la France.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
- En allongeant le délai où il est possible,
nous améliorerons l'accès à l'IVG. C'est une mesure d'égalité, pour mieux
protéger toutes les femmes. Avec les députés de la majorité, une fois de plus,
nous agissons pour bâtir une société de progrès.
- Fier du vote du texte visant à
mieux condamner les thérapies de donversion! Ces pratiques sont inacceptables : la loi permettra de mieux
les appréhender, pour y mettre définitivement fin.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Les lois de la République s'imposent à chacun
d'entre nous. Cela ne souffre aucune exception. Ce d'autant plus quand cette
exception concerne la pédocriminalité.
- Les bibliothèques sont le cœur
battant de notre vie culturelle tout autant que sociale et démocratique. Elles
sont le premier lieu culturel de proximité de notre pays. Merci à toutes celles
et ceux qui permettent qu'elles vivent partout en France.
- Les institutions culturelles
représentent encore souvent des murs difficiles à franchir pour les publics ou
qu'ils ne s'autorisent pas à franchir. Les bibliothèques ont cette force d'être
des lieux de culture, de vie et de démocratie où chacun est chez soi.
- «J'ai progressé dans la langue,
passé mon permis de conduire, j'ose, j'ai trouvé un travail, je veille sur
l'éducation de mon enfant, je fais moins de cauchemars». Voilà ce qu'ouvrent la
maîtrise du langage et la lutte contre l'illettrisme.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
Prime d'activité, exonération des heures
supplémentaires, prime Macron: les mesures prises par Emmanuel Macron et le gouvernement ont permis au niveau
de vie des Français de connaître en 2019 sa plus forte hausse depuis 2001.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Pédophilie dans l’église catholique] On met des
lumières crues sur des réalités longtemps ignorées. Je n’y vois pas une
régression, j’y vois un progrès et une capacité de regarder la vérité en face.
(…) Quelle est cette société qui a pu en arriver à détourner le regard? Il faut
regarder ce rapport Sauvé en ayant un souci d’apaisement. (…) Ce n’est pas
qu’une question d’argent. Je crois nécessaire d’indemniser les victimes. Mais
aucune somme ne saurait effacer ces péchés. (…) Sur les sujets humains, le fait
que le procès se tienne est aussi important que la condamnation et la peine.
- On ne fera pas d’énergie
décarbonée sans le nucléaire. (…) Je regrette que les écologistes aujourd’hui rejettent
des mesures de bon sens.
- Après, avec la hausse du prix du
gaz prévue, de 40% sur dix ans, se posera la question de la fiscalité
écologique. Mais il faudra réduire les autres fiscalités a due concurrence.
- La question des salaires se pose (…).
On a augmenté les recettes (…), mais les dépenses ont aussi augmenté. Celles du
logement, qui ont avalé les hausses de pouvoir d’achat, celles de l’énergie,
aussi (…) Derrière tout ça, il y a la question de la rémunération du travail.
On doit engager le pays dans un cercle vertueux.
- il faut lever toutes les barrières
à l’employabilité. Et il faut qu’en fin de carrière, on puisse travailler moins
pour transmettre plus.
- Je pense que le sujet des retraites est plus technique que
politique.(..). Je pense, comme la CFDT, qu’il faut parler de durée de
cotisation plus que d’âge de départ.
- Qu’on ne se mette pas en situation
de guérilla parlementaire, là où il y a juste besoin de responsabilité.
- Je déteste cette manière des
oppositions d’exploiter les niches parlementaires qu’ils utilisent comme des
jokaris politiques.
- Aucune majorité n’a voté autant de
mesures sociales ou complémentaires pour les personnes en situation de handicap.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Hervé Marseille (sénateur)
- Éric Zemmour est inquiétant pour la
France à partir du moment où des idées comme celles qu’il porte reçoivent
autant d’audience et le place peut-être au deuxième tour de l’élection
présidentielle. Et pendant ce
temps-là, en face, je ne vois pas très bien ce qu’il se passe. Il a beaucoup de thèmes similaires qu’avec
Marine Le Pen, mais visiblement il le fait avec plus de talent et en portant
plus d’espoir.
- Ces 20 dernières années, les gouvernements successifs
n’ont pas su prendre en compte un certain nombre de sujets :
l’immigration, les problèmes sécuritaires… Aujourd’hui, en période de crise, on
arrive à un point de paroxysme.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Pédophilie dans l’église catholique] 330 000.
L’effroi. La colère. Mais plus jamais le silence. Et plus jamais ça.
- Le Parlement européen
a voté largement en faveur de l’autonomie
stratégique européenne, en matière de défense, de politique étrangère et
économique, dans un texte consacré aux relations avec lesEtats-Unis. Cessons de croire que c’est une marotte françaises
quand les Européens le demandent.
- Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est renforcer le pilier
européen de l’OTAN et construire une défense européenne crédible. Les
États-Unis s’y disent désormais favorables. À nous donc de cesser de fermer les
yeux et de nous boucher les oreilles.