jeudi 9 septembre 2021

Actualités du Centre. Sondage: les sympathisants LaREM principaux partisans et défenseurs de la démocratie

Selon la 9e édition du sondage de l’Institut Ipsos sur les «fractures françaises» pour le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès, l’Institut Montaigne et Le Monde, 89% des sympathisants LaREM estiment que «le régime démocratique est irremplaçable, c’est le meilleur système possible» contre seulement 11% qui affirment que «d’autres système peuvent être aussi bons».

Par rapport aux sympathisants des autres formations politiques distinguées par ce sondage (ceux du MoDem et de l’UDI ne l’ont pas été), ils sont de loin les principaux partisans de la démocratie (LR, 79% ; PS, 73% ; EELV, 72%, LFI/PC, 66% ; RN, 52%).

C’est sans doute cette confiance dans le système démocratique qui fait qu’ils estiment également à une grande majorité (81%) que «le système démocratique fonctionne bien en France» et que «leurs idées sont bien représentées».

Car, ici, il existe un abîme avec les autres sympathisants puisque seulement 38% de ceux du PS, 37% de ceux de LR et35% de ceux de EELV partagent cet avis sans même parler des sympathisants des partis extrémistes et populistes (11% pour ceux du RN et 19% pour ceux du LFI et du PC).

Toujours dans le même esprit, les sympathisants LaREM sont majoritaires (à 72%) à estimer que «la corruption des hommes et des femmes politiques est un phénomène qui reste très minoritaire».

Seuls les sympathisants LR sont sur la même position à 52%.

On est malgré tout étonné que 52% des sympathisants du PS et 66% de ceux d’EELV estiment que «la plupart des hommes et femmes politiques sont corrompus».

En revanche et même s’ils sont moins nombreux que les autres, les sympathisants de LaREM partagent le même avis que tous les Français (à 54%) que «les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels».

A noter que cette opinion peut aussi être vue comme positive par le sondé puisque cet intérêt personnel est sans doute partagé par le sympathisant et l’électeur si l’on entend celui-ci comme étant de classe, catégoriel, de profession, de vision politique, etc.

A noter que tous les Français disent à 72% (86% pour les sympathisants LaREM) que «voter est un devoir civique» et que l’on doit toujours le faire ou presque».

Malheureusement, les chiffres de l’abstention disent le contraire de cette affirmation…

Et ils sont 67% (84% pour les sympathisants LaREM) à dire que «le vote est utile pour changer les choses».

Mais il n’y a que les sympathisants LaREM (à 67%) et ceux du PS (à 55%) à dire que «l’élection présidentielle permet de changer les choses».

Par ailleurs, 82% (86% des sympathisant LaREM) des Français estiment «qu’utiliser la violence pour défendre ses intérêts», n’est pas «normal».

Enfin, seuls les sympathisants LaREM ont majoritairement confiance dans la présidence de la république (à 89%), dans les députés (à 54%) et dans les sénateurs (à 54%) mais même s’ils sont ceux qui leur font le plus confiance (à 31%), montre une défiance majoritaire dans les partis politiques.

Malgré tout, les résultats sont meilleurs pour d’autres institutions de la démocratie puisque 69% des Français (83% des sympathisants LaREM) ont confiance en leurs maires, 49% (66% des sympathisants LaREM) en leurs conseillers départementaux, 48% (64% des sympathisants LeREM) en leurs conseillers régionaux.

(Sondage réalisé par internet du 25 au 27 août 2021 auprès d’un échantillon de 983 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisé par l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Indicateurs économiques tous au vert; réforme des retraites remise à plus tard; lutte contre la covid19; lutte contre le terrorisme ; conférence sur l’avenir de l’Europe…

Voici une sélection, ce 9 septembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Changer la ville pour améliorer la vie des Françaises et des Français, revitaliser nos territoires, c'est cela Action cœur de ville. C'est notre projet. Nous continuerons de le porter.

- Pour revitaliser les villes moyennes en métropole et Outre-mer, nous avons lancé en 2017 le plan Action cœur de ville. Ce sont 5 milliards d’euros mobilisés pour 234 communes, 6 000 actions engagées et 80 000 logements rénovés. L’action publique efficace !

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- Le Gouvernement est à la tâche avec une seule boussole : le service du pays, la protection de nos concitoyens, la préparation de notre avenir. Le projet de loi de financement pour la Sécurité sociale comportera des mesures nouvelles en vue de renforcer la cinquième branche de la Sécurité sociale, créée l'année dernière dans le champ de l'autonomie des personnes âgées et de la prise en charge de la dépendance. 200 jours nous séparent des prochaines échéances démocratiques, rendez-vous évidemment essentiel pour notre pays. 200 jours pour agir jusqu'au bout, car c'est non seulement l'intérêt du pays, mais c'est évidemment la conception que nous nous faisons de notre responsabilité.

- [Covid19] Si 88% de la population en âge de se faire vacciner a reçu une première dose, nous ne sommes pas au bout du chemin. [Il faut] continuer à convaincre, celles et ceux de nos concitoyens qui doutent encore de la vaccination et aller vers celles et ceux, souvent âgés, précaires, isolés, qui se sentent à l'écart du système de soins. (…) nNous ne sommes pas au bout du chemin. (…) Nous savons désormais que ce vaccin protège face à un virus qui lui tue toujours ou provoque des effets très graves, de long terme. Des effets de long terme sur lesquels on nous dit que nous avons bien moins de recul que sur le vaccin lui-même.

- Les indicateurs sont tous au vert (…) Avec un taux de croissance attendu d'un peu plus de 6%, nous retrouverons d'ici la fin de l'année notre niveau de richesse d'avant la crise. (…) Si nous produisons plus et travaillons plus, ce n'est pas le fruit du hasard mais c'est lié aux efforts du gouvernement (...) pour baisser les impôts. Cela tient aussi aux mesures massives décidées au début de la crise pour sauvegarder nos emplois.

- Le taux de chômage n’a jamais été aussi bas depuis 2009. Le pouvoir d’achat devrait aussi progresser de manière significative cette année.

- Il s’agit de travailler sur les conditions de travail, sur la valorisation des métiers, sur le temps partiel, sur la promotion professionnelle, mais aussi sur les salaires, notamment sur ce qu’on appelle les minima de branche, a fortiori lorsque ceux-ci sont inférieurs au smic.

- Les conditions pour réformer les retraites ne sont  à ce jour toujours pas réunies. (…) Cette réforme est une  nécessité absolue mais  ne pourra reprendre que lorsque la pandémie sera sous contrôle et que la reprise économique sera suffisamment solide. (…) Nous avons plus que jamais l'impérieux devoir de favoriser au maximum l'unité du pays. 

- [Réforme de l’assurance chômage] Tout doit être mis en œuvre pour encourager le travail et inciter à la reprise d'activité.

- Dans quelques semaines, le président de la République présentera un plan pour les travailleurs indépendants dont l'objectif sera de faciliter la conduite de leurs activités et d'améliorer leur protection sociale. Ce plan se concrétisera dans un projet de loi qui sera présenté en Conseil des ministres dès la fin du mois.

- Le rassemblement, l'unité, la solidarité face aux défis du pays, ce ne sont pas que des mots, c'est l'ADN de notre majorité. Je sais compter sur son énergie et son courage comme elle sait compter sur ma confiance et ma détermination. Ensemble, au service des Français.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Nous sommes déterminés à placer la filière hydrogène au cœur de la transition écologique. La France doit prendre sa place avec une stratégie ambitieuse et cohérente pour notre souveraineté.

- Le fonds friches de France relance, déjà augmenté de 300 à 650 millions d’€, sera pérennisé. Une annonce forte d'Emmanuel Macron pour aider les élus à réhabiliter les friches urbaines et industrielles, dynamiser les communes et lutter contre la bétonisation des terres.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Le dédoublement des classes, c'est la mesure la plus sociale que vous pouvez imaginer.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
[Plan pour les travailleurs indépendants] Nous y travaillons depuis bientôt un an. C’est désormais officiel, ce plan vous sera bientôt présenté.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
Le ministère des Armées doit devenir un champion de la cybersécurité. Aujourd’hui à Lille, j’annonce le recrutement de près de 800 cybercombattants supplémentaires : en 2025, ils seront 5000. Une véritable armée du numérique.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- La lutte contre le terrorisme est une priorité de l’action du Président de la République. D’ici la fin du quinquennat, 1900 postes supplémentaires auront été créés dans les services de renseignement du ministère de l’intérieur.

- La menace terroriste en France est élevée, notamment dans des moments comme les procès des attentats. J’ai appelé tous les préfets à la vigilance. Pour sécuriser le procès, ce sont par ailleurs près d’un millier de policiers et gendarmes qui sont spécifiquement mobilisés à Paris.

- Il n’y a pas de zone de non-droit en France, à Marseille comme ailleurs. Les policiers et les gendarmes font un travail important contre les trafiquants de drogue. À Marseille, nous allons notamment déployer 300 policiers supplémentaires et financer la vidéoprotection.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Le gouvernement est déterminé à accompagner la reprise de notre économie en répondant aux besoins de compétences de nos entreprises.

- À nouveau, les chiffres de l'emploi confirment les bonnes tendances : nous n'avons pas seulement retrouvé le niveau de 2019, nous le dépassons de plus de 90 000 emplois salariés ! Nos entreprises créent des emplois, c'est une excellente nouvelle! (…) Ça c'est le conséquence du quoi qu'il en coûte.

- Près d'1 million de jeunes ne sont ni en emploi ni en formation. Nous travaillons sur le Revenu d’engagement.

- Nous sommes prêts à mettre plus de moyens dans la formation mais les secteurs doivent travailler sur l'attractivité, les conditions de travail et la rémunération.

- Ce sont 200 à 300 000 emplois qui ne sont pas pourvus aujourd'hui. J'ai demandé à pole emploi d'identifier les secteurs. Il faut que certaines branches réfléchissent à l'attractivité des emplois qu'elles proposent.

- J'invite toutes les entreprises à verse la prime Macron.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
Depuis 4 ans Action cœur de ville participe à l’attractivité de 234 villes moyennes en revitalisant leurs centres. Ces villes sont au cœur de notre projet de cohésion des territoires et nous continuerons à les accompagner jusqu’en 2026.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- La démocratie, c'est un combat permanent.

- [Procès des attentats du 13 novembre 2015] Il faut que la justice soit au rendez-vous de ces événements.

- Les 454 détenus condamnés pour terrorisme et les 648 détenus radicalisés sont tous suivis.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- [Crise sanitaire] Les jeunes ont fait moins de sport, l'alimentation s'est dégradée, il y a un vrai problème de santé mentale. Dans les prochaines semaines, je ferai des annonces fortes.

- La contraception sera désormais gratuite pour toutes les femmes jusqu'à 25 ans.

- C’est insupportable que des femmes ne puissent pas se protéger, ne puissent avoir une contraception, si elles en font le choix, évidemment, parce que ça leur coûte trop cher dans leur budget.

- [Covid19] Près de 400 000 Français ont reçu une troisième injection. La campagne de rappel se déroule très bien.

- Loi dépendance  sera une promesse tenue. Nous voulons utiliser cette période pour réformer tout ce qui touche au cœur les Français.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
[Covid19] Plus de 85% des 18-24 ans sont primo-vaccinés : bravo aux jeunes pour leur extraordinaire sens des responsabilités ! Sur les campus, les étudiants pourront continuer à se faire vacciner, pour se protéger et protéger les autres.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Mon combat, c'est la qualité de l'alimentation dans les cantines. Pour y arriver, il faut plus de transparence. Un décret sera donc pris avant la fin de l’année 2021 pour rendre l'étiquetage de l'origine des viandes obligatoire en restauration collective en 2022.

- Grâce à France relance, déjà 100 000 élèves vont pouvoir bénéficier de plus de produits frais et locaux.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Proposer à la fois de casser le statut des fonctionnaires et de rétablir les grands corps : programme incohérent et injuste de LR. Nous préférons réformer la haute fonction publique pour un Etat plus efficace, et moderniser le statut qui garantit ses valeurs.

- Hors de question que le numérique éloigne nos concitoyens des services publics. Étudiants, retraités, précaires, personnes en situation de handicap … Depuis 2017, il y a des solutions pour que chacun ait accès à ses droits, par les outils numériques ou non.

- Nous menons la réforme profonde et indispensable de la haute fonction publique, et de l’accès aux grands corps de l’Etat, pour rapprocher la décision des territoires de la République ». J’y travaille, et la défendrai au Sénat en octobre.

- [Covid19] e suis fière de la mobilisation totale des agents publics contre la covid19. Ils ont assuré la continuité des services publics, assuré la réussite de la campagne vaccinale, et ils ont « assuré » en se vaccinant massivement, à 89%.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
La contraception sera désormais gratuite pour toutes les femmes jusqu'à 25 ans. Une mesure du gouvernement qui renforce le droit des femmes. Un acte d'égalité et de solidarité pour notre jeunesse.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
Tout le monde se souvient de ce qu'il ou elle faisait ce soir là. Alors que le procès des attentats du 13 novembre s'ouvre aujourd'hui, nos pensées accompagnent les victimes, leurs proches, les forces de l'ordre et les soignants mobilisés. Que justice leur soit rendue.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- La politique économique que nous menons sous l'impulsion du Président Emmanuel Macron porte ses fruits : l’emploi salarié est supérieur à son niveau d’avant-crise. À tous: l'industrie recrute ! Plus de 70.000 postes sont à pourvoir !

- La santé est le secteur le plus représenté en matière de relocalisations, avec une centaine de dossiers soutenus par France relance. En parallèle, 7Md€ sont mobilisés pour faire de la France la 1ère nation innovante en santé en Europe.

- Les entreprises européennes qui font des efforts en matière environnementale et sociale ne peuvent subir la concurrence déloyale d’entreprises à l'autre bout du monde.

- Oui, industrie rime avec écologie ! Le moteur décarboné, les matériaux de construction et l'agriculture à faible empreinte carbone : toutes ces solutions seront mises au point dans l'industrie, grâce à la R&D et l'Innovation.

- L'industrie est un pilier du plan France relance car l'industrie, c'est la colonne vertébrale de notre économie. En Isère, il accompagne plus de 300 entreprises industrielles !
Rien qu'avec
France relance, nous avons déjà soutenu 553 projets de (re)localisation en 1 an, pour 3,4Md€ d'investissements industriels. Créer un choc de réindustrialisation, retrouver notre autonomie stratégique, c'est un combat que le gouvernement mène sur tous les fronts.

- Depuis quatre ans, le président de la République a mis ces questions au cœur de notre politique économique. Nous en avons amélioré l'attractivité de la France avec la baisse sur l'impôt sur les sociétés de 33 à 25 %, ce qui est considérable, ou encore avec des mesures sur la fiscalité du capital, qui permettent aux investisseurs qui prennent le risque d'investir dans les entreprises d'avoir un meilleur retour sur investissement.
Nous avons également réformé le code du travail, pour donner plus de prévisibilité aux entreprises, ainsi que la formation et investi 15 milliards d'euros dans les compétences : c'est du jamais vu jusqu'ici.
Nous avons enfin travaillé sur la simplification, à travers trois lois qui rompent avec la tradition de bureaucratie française, dont une loi qui donne le droit à l'erreur aux entreprises et la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (Asap) du 7 décembre 2020 qui accélère et simplifie l'extension des sites industriels. Nous allons continuer grâce à la loi 3Ds ( différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification) en cours de discussions, ou à la Loi Climat et Résilience, qui permet de prendre par ordonnance des mesures de simplification l'installation des sites industriels sur d'anciennes friches.

-La signature du contrat de filière Solutions Industrie du Futur vise à rendre visible toutes les solutions françaises qui permettent de moderniser et digitaliser les chaînes de production. La France a raté le virage des machines-outils, à la différence de l'Allemagne, la Suisse, ou même de l'Italie du Nord. Nous devons réussir aujourd'hui le virage de ce que l'on appelle l'industrie du futur, et qui comprend toutes ces technologies de machines à commandes numériques, de fabrication numérique, de robots et capteurs qui permettent de gérer en temps réel la production et de réaliser de la maintenance productive. Il s'agit d'un élément clé pour notre compétitivité, il n'y aura pas d'industrie solide sans ces technologies. Or, il existe un grand nombre d'acteurs très pointus dans ce secteur, mais dont la taille est trop petite pour qu'ils soient connus par les industriels. Tout l'enjeu est donc de les rendre visibles, et de faire en sorte que des partenariats se concrétisent, afin de proposer des solutions plus intégrées.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Les sensibilités politiques au sein du gouvernement, ça existe. Mais ça n’empêche pas le dépassement : c’est travailler ensemble quand il y a des situations de crise et des besoins de réforme.

- [Covid19] Oui, on a assez de vaccins pour la 3ème dose. C’est l’Union européenne qui a commandé dans le monde le plus de doses de vaccins.

- [Afghanistan] Je ne veux pas pas qu’il y ait de fantasme migratoire. Soyons sérieux et décents. L’urgence, c’est de protéger ceux qui sont en danger.

- Non, ce n’est pas Bruxelles qui impose les réformes en France. Le document plan de relance est public, les réformes mentionnées ont été annoncées de longue date. On ne fait pas nos réformes pour plaire à Bruxelles!

- Je n’aime pas la stigmatisation. Une allocation sociale n’est pas une forme d’assistanat. Elle aide des familles qui en ont besoin.

- Le Président avait émis l’idée d’une Conférence sur l’avenir de l’Europe dans sa lettre aux Européens, publiée en mars 2019. Ce temps de réflexion commun, auquel tous les pays de l’Union participent, a été lancé à Strasbourg le 9 mai dernier. Chaque pays y contribue à sa façon, en organisant des débats. La France a choisi de le faire sous la forme d’une grande consultation citoyenne, qui se tiendra dans chaque région de métropole et des outre-mer, sur trois jours, les week-ends du 10 au 12 septembre et du 24 au 26 septembre. Elles réuniront des citoyens tirés au sort, plutôt à la façon de la Convention citoyenne sur le climat. Au total 830 participants, représentatifs de la population française, qui travailleront par groupes de 30 à 50 à personnes par région. Une convention nationale de restitution se tiendra ensuite à Paris, en octobre, à laquelle participeront 100 de ces 830 citoyens. La synthèse de leurs travaux, transmise au gouvernement, sera la contribution de la France à la Conférence de l’avenir de l’Europe. Ce sera la plus originale et la plus ambitieuse des 27 États membres (…) parce que ce ne sera pas une contribution gouvernementale mais citoyenne. On n’a encore jamais fait ça sur l’Europe. Les débats classiques concernant l’Europe rassemblent la plupart du temps ce que j’appelle « les professionnels de la profession », des habitués du sujet, soit très « pro », soit très « anti » Europe. Ils ne sont qu’une minorité en réalité, dans un cas comme dans l’autre. Ces conférences régionales doivent ouvrir la discussion à la majorité silencieuse. Elle s’intéresse aux enjeux de la construction européenne, elle a des attentes, des critiques, des questions, des idées mais n’ose bien souvent pas s’exprimer. C’est une parole inédite qui va émerger. (…)
Nous avons fait le choix de ne poser qu’une seule question : « En tant que citoyen français, quels changements souhaitez-vous pour l’Europe ? » C’est simple et très ouvert, de manière à laisser le champ libre à toutes les expressions, tout en acceptant d’emblée l’idée que l’Europe est imparfaite. Ce que les participants mettront sur la table sera tout aussi intéressant que les demandes qu’ils formuleront.
Je ne veux préjuger de rien, mais je m’attends à des surprises. Nous avons conduit une consultation en ligne au printemps, à destination des jeunes. Notre partenaire make.org a recueilli l’avis de 50 000 Français âgés de 15 à 30 ans. Le sujet climatique est ressorti évidemment très haut, mais c’est celui des valeurs qui a suscité le plus de commentaires. Qu’est-ce que ça veut dire être Européen aujourd’hui ? Quel modèle de société veut-on, en termes d’éducation, de mobilité, d’égalité femmes-hommes, de droits des minorités… Je ne m’attendais pas à cet ordre de priorités. Est-ce que le panel citoyen mettra le climat tout en haut ? Est-ce que la question des migrations sera centrale ? Avant celle de la santé, devenue très forte avec la pandémie, ou de l’emploi ? On ne sait pas ce que nous dirons les Français sur l’Europe, mais je les pense beaucoup plus intéressés par le sujet qu’on ne le croit.
Les élections européennes de 2019, d’abord. Elles ont enregistré le plus haut taux de participation en 25 ans, notamment chez les jeunes, partout en Europe. Climat, populisme, Brexit : quand les enjeux sont forts et que l’élection est perçue comme utile, les gens participent. La crise sanitaire a eu un effet similaire. On s’est beaucoup demandé ce que devait faire l’Europe, pourquoi elle n’en faisait pas plus, ou pas plus vite… Ce faisant, elle est redevenue un objet de contestation et de débats, ce qui est une bonne nouvelle. La critique et les réclamations sont préférables à l’indifférence ou l’apathie générale de citoyens persuadés qu’elle ne sert à rien. Et les réponses à nos appels pour constituer notre panel citoyen, enfin, sont très encourageantes.
Sur les 4 000 personnes que nous avons contactées, environ 60 % nous ont dit tout de suite qu’elles étaient prêtes à participer. Autant que pour la Convention citoyenne pour le climat. C’est très élevé et une preuve supplémentaire que le thème intéresse.
Les propositions faites  nourriront les grands thèmes de l’agenda de la présidence française de l’Union européenne, à partir du 1er janvier prochain. Tout ne pourra pas être repris, l’Europe étant un club où les choses se décident à 27, mais nous nous engageons à tenir compte de tout ce qui sera exprimé. Nous nous préparons à cette présidence depuis 4 ans, avec l’idée d’impulser des changements autour de trois grands axes que sont le climat, la protection sociale et la transformation numérique. Si d’autres sujets ou de bonnes idées auxquelles nous n’aurions pas pensé émergent grâce aux conférences régionales – ce que j’espère franchement – nous en enrichirons notre programme. (…)
À la table des citoyens, il y aura seulement des modérateurs. Les ministres pourront passer en ouverture ou en clôture pour montrer que l’on prend l’exercice au sérieux, pas pour penser à la place des citoyens ou influencer le contenu des débats. Leur présence (brève) donnera de la visibilité à l’opération – je me rendrai moi-même à Saint-Denis de La Réunion pour le débat du 10 au 12 septembre – mais ils ne délibéreront pas avec les participants. Il n’est pas question de bricoler des meetings politiques déguisés, et l’ensemble du processus sera contrôlé par quatre garants, comme ce fut le cas pour le grand débat national. Un garant désigné par le président du Parlement européen, un par le président de l’assemblée nationale, un par le président du sénat et un par le gouvernement.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
Parler du numérique aux Assises des Ehpad, c’est parler du bien-être de nos aîné(e)s. Robots d’assistance, medtech, ec. : les innovations facilitent leur quotidien et celui des professionnels du Grand âge. 600M€ sont mobilisés dans France relance.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
Le Très haut débit pour tous, c’est une nécessité. D’ici 2025, l’ensemble du territoire sera couvert par la fibre optique. Un travail de long terme.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
- Nous sommes à un moment décisif : la situation sanitaire s’améliore, l’économie repart. Il s’agit aussi de la dernière rentrée de ce quinquennat. A la même époque, le gouvernement de Nicolas Sarkozy augmentait les impôts ; François Hollande arrêtait les réformes. Le premier s’était renié et le second calait ; Emmanuel Macron, lui, va accélérer. Notamment autour d’une grande priorité : le travail. Elle sera centrale jusqu’à la fin du quinquennat.

- Nous n’avons jamais arrêté de réformer, y compris pendant la crise. Nous allons amplifier, notamment avec la réforme de l’assurance-chômage, au 1er octobre, ou le plan d’investissement d’avenir, qui sera présenté par le président à l’automne. Outre la mise en œuvre de la loi climat et du texte séparatisme, le chef de l’Etat va également conclure le Beauvau de la sécurité la semaine prochaine.

- La question des retraites n’a jamais quitté la table, il n’y a rien d’enterré. Nous disons la vérité aux Français : pour des raisons d’équilibre financier comme d’équité, il faut une réforme. Le président a toujours montré que lorsqu’il en va de l’intérêt du pays, il n’hésite pas à prendre des décisions difficiles, y compris politiquement pour lui. Sur les retraites, il a fixé deux conditions : une reprise économique qui se confirme et une situation sanitaire pleinement maîtrisée. (…)
Le contexte est encourageant et justifie que la question soit posée. Mais nous avons toujours été prudents et l’embellie reste à confirmer. La préservation de l’unité du pays est essentielle pour Emmanuel Macron. Ce déterminant sera central dans la décision qu’il prendra dans les prochaines semaines.
Il n’est pas possible, dans un temps si court, de reprendre telle quelle la réforme de 2019. Certaines de ses composantes pourraient être reprises d’ici à la fin du quinquennat. Mais il n’y a rien de décidé.

- Le président, le premier ministre et le ministre des solidarités, Olivier Véran, ont été clairs. Il ne faut pas se voiler la face : 100 % de l’allocation de rentrée scolaire ne sont pas utilisés pour acheter des fournitures par 100 % des gens. Mais ce n’est pas un problème. Au final, 100 % des enfants concernés vivent un peu mieux grâce à l’allocation.

- Après les engagements tenus de la PMA et du congé paternité, la fin de vie est une autre question sociétale majeure. Tout le monde s’accorde à souhaiter une fin de vie plus digne. La nature de l’évolution à porter fait débat. A titre personnel, je suis favorable à une aide active à mourir en cas de maladie incurable dont les souffrances ne peuvent être apaisées. Mais d’autres voies sont possibles. D’où l’idée de donner la parole aux Français, car toute évolution sur ce sujet nécessite une validation de leur part dans le cadre de la présidentielle. Je souhaite donc que l’on puisse s’y engager dans ce cadre.

- [Covid19] En dix-huit mois, l’épidémie n’a eu de cesse de surprendre le monde. Nous faisons tout pour parer aux risques. Afin d’assurer l’efficacité du vaccin dans la durée, nous avons engagé la campagne de rappel pour les plus fragiles. Pour réduire le risque d’un nouveau variant, nous maintenons un cadre draconien aux frontières avec les pays « rouge ». Il est trop tôt pour anticiper un allégement supplémentaire des mesures, notamment du masque. Quant au passe sanitaire, son prolongement au-delà du 15 novembre est possible mais pas encore tranché.

- Dans les cent jours qui viennent, des réformes vont continuer. Ensuite, on entrera dans un temps plus politique, avec la campagne présidentielle et, surtout, la présidence française de l’Union européenne. Pour le reste, le président, seul, décidera s’il est candidat. Je souhaite qu’il le soit. Si nous avons pu affronter cette crise, c’est précisément parce qu’il avait engagé des transformations en 2017. Il faut les poursuivre. Il est le seul qui peut incarner, dans les années à venir, le camp des artisans de la conquête face à celui des partisans du repli.

- Nous défendons les faits et la rationalité scientifique, évidemment. Nous sommes une force de progrès, bien sûr. Mais en politique, on ne peut pas disqualifier ses adversaires par principe. Il n’y a pas ceux qui ont toujours raison face à ceux qui ont toujours tort. Ma conviction, c’est que la ligne de fracture se situe aujourd’hui entre ceux qui croient que l’on peut encore conquérir des marchés, des emplois, des droits nouveaux, et ceux qui considèrent que la défaite est acquise et que la seule option est de se replier.

 -Le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ce sont les Français qui l’ont installé en 2017. Nous faisons tout pour en sortir, n’en déplaise à certains cyniques. Si Marine Le Pen n’était pas au second tour de la présidentielle, ce serait une excellente nouvelle. La capacité d’un pays à se rassembler se mesure aussi au poids des extrêmes. Or, depuis 2017, nous avons fait baisser le Rassemblement national, qui a perdu des sièges à chacune des élections intermédiaires. A la fin du quinquennat, il y aura 30 % de moins d’élus RN qu’à la fin de celui de François Hollande. Si cela avait été l’inverse, on entendrait l’opposition nous l’imputer.

- L’ambition de moderniser le pays est intacte. Les crises qui se sont succédé ont aussi fait évoluer notre logiciel. Celle des « gilets jaunes », couvercle d’une cocotte-minute qui bouillait depuis des décennies, a soulevé la question d’une démocratie perçue parfois par éclipses, où on ne donnerait son avis qu’une fois tous les cinq ans. Nous avons innové avec le grand débat, la convention citoyenne. Il faut continuer à imaginer de nouveaux moyens de faire participer les Français.

- [Création d’un grand parti, qui réunirait les différentes composantes de la majorité] Oui, ce serait évidemment utile que les forces politiques qui soutiennent le président s’unissent, pourquoi pas dans un grand parti démocrate. Cette union doit se faire dans une logique de dépassement, et non de recroquevillement.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- Nous sommes en campagne pour défendre nos idées, pour défendre le bilan d’un quinquennat extrêmement riche. Les marcheurs, les militants de la majorité présidentielle seront sur le terrain, dans les prochaines semaines.

- Oui, il faut faire la réforme de l’assurance chômage. Cela correspond exactement à l’état du pays. Il faut la porter pleine et entière, et dès maintenant. Parce que ce sont des emplois, pour tout de suite!

- Ce qui compte, c'est de se retrouver sur des idées, de se rassembler sur des sujets qui comptent pour les Français.

- Plus d’actions face à la crise, plus de solutions pour changer le quotidien, plus de transformations de la société, ce quinquennat c'est plus d’impôts pour les GAFA et plus de congés pour les papas. Alors disons-le!

- La justice doit être au rendez-vous de l'histoire. La démocratie et l'Etat de droit ne cèdent rien au terrorisme. Jamais les attentats du 13 novembre 2015 ne s'effaceront de notre mémoire. Jamais nous n'oublierons les victimes.

- Une rentrée politique sous le signe du rassemblement et de l’action. La majorité présidentielle au travail et, plus que jamais, prête à aborder cette année.

- Tous rassemblés derrière le Premier Ministre, combatif et déterminé. Notre majorité s’engagera jusqu’à la dernière minute, sur tous les territoires, au service des français.

- La contraception gratuite pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans est non seulement une mesure qui a un sens d'un point de vue sanitaire mais c'est aussi une vraie avancée sociale.

- Nous avons voté un nouveau texte d'urgence sanitaire. Notre majorité est à la hauteur de la situation sanitaire qui touche nos compatriotes ultra-marins. En responsabilité, dans tous les territoires.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Procès des attentats du 13 novembre 2015] Je pense à toutes les victimes de ces attentats et à leurs proches, à toutes les parties civiles. Ce long procès sera, je l'espère, un moment de justice et de vérité. Jamais nous n'oublierons.

- A l’excès de confiance, je préfère toujours l’excès d’humilité. Notre rôle, c’est de ne rien laisser de côté, c’est de ne rien mettre sous le tapis, c’est qu’aucun sujet ne soit éludé et que personne ne soit laissé pour compte. Nous en avons la responsabilité.

- Faire vivre une société de l'engagement. Aujourd'hui plus que jamais, nous devons ouvrir la porte à de nouvelles façon de participer à notre vie démocratique : c'est l'ADN de notre majorité.

- Il y a un an, certains oracles prédisaient le pire pour notre groupe. Il n’en a rien été. Renforcés et unis, nous sommes bien le cœur battant de la majorité présidentielle.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
La pérennisation du fonds friche que je proposais en juin dernier annoncée aujourd'hui par Emmanuel Macron: une excellente nouvelle qui réconcilie développement économique des territoires fragiles et préservation de l'environnement.

 

● Parti radical
13 novembre 2015, 130 morts, la France vit les plus terribles attentats terroristes jamais perpétrés sur son sol. Aujourd’hui s’ouvre un procès historique, essentiel pour les familles des victimes et les rescapés. N'oublions jamais.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Au moment où s’ouvre le procès des attentats du 13Novembre2015, rappelons-nous ce que nous devons aux victimes : travailler sans relâche à la lutte contre le terrorisme, à la protection de nos concitoyens et ne pas nous perdre en polémiques stériles.

- Ce que les députés de Renew Europe  ont pensé de leur rencontre avec le Président de la République? « Il est indispensable qu’Emmanuel Macron soit réélu en France », selon les députés européens du groupe.

- Construire une Union européenne forte et efficace, ce n’est pas céder aux sirènes de l’idéologie, c’est assurer que nous sommes tous mieux armés et mieux protégés. La coopération européenne contre les trafics et la criminalité organisée est un exemple parlant de cette souveraineté augmentée.

- Des manifestations de résistance, le courage de se dresser contre la dictature pour défendre des droits bafoués ? C’est en Afghanistan aujourd’hui comme depuis plusieurs jours. Immense respect pour ces femmes. Elles ont cru en nous, elles ont compté sur nous, soutenons-les.