Voici une sélection, ce 30 août 2021, des derniers propos tenus
par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- On ne peut pas imposer la démocratie, un gouvernement depuis l’extérieur.
Quand nous intervenons, nous devons le faire aux côtés d’un Etat souverain. Ce
n’est pas par la force des armes qu’on crée un état souverain.
- Sans l’armée française, de nombreux
pays se seraient effondrés sous les coups de boutoir du terrorisme islamiste.
- [Risque d’attentat] Le risque zéro n'existe pas. Il nous
faut toujours être dans la vigilance. (...) Nous sommes organisés, nous avons
renforcé nos moyens, nous travaillons avec les pays amis frappés par le
terrorisme. Nous continuerons de le faire, ce risque demeure.
- [Afghanistan] Aujourd'hui, nous avons des opérations à
conduire qui sont ces évacuations de personnes en danger. Soyons lucides,
aujourd'hui, ceux qui ont le contrôle de Kaboul, ce sont les talibans. De
manière opérationnelle, pratique, nous devons avoir ces discussions. Cela ne
préjuge pas d'une reconnaissance. Nous avons posé des conditions. La première,
c'est que les talibans respectent le droit humanitaire et la protection de
toutes celles et ceux qui ont le droit d'être protégés par l'asile. La deuxième
chose, c'est qu'ils soient très clairs à l'égard de tous les mouvements
terroristes. S'ils pactisent avec les mouvements terroristes présents dans la
région, ce sera inacceptable pour nous tous. La troisième chose, c'est le
respect des droits de l'homme, et en particulier de la dignité des femmes
afghanes.
- [Irak] Nos forces spéciales sont engagées dans un combat
courageux. Nous les maintiendrons aussi longtemps que les forces terroristes
seront là et aussi longtemps que les Irakiens nous le demanderont. Si les
Américains décidaient de se retirer, nous ne serions pas dépendants de cette
décision et nous pourrions totalement maintenir nos troupes aux côtés des
Irakiens.
- Au Levant, 800 de nos soldats,
marins et aviateurs appuient les forces de la coalition contre Daech et
conseillent les forces irakiennes. Comme tous les Français, je sais ce que nous
leur devons, ainsi qu'à leurs familles. J'ai dit à ceux rencontrés aujourd’hui
notre fierté.
- Hommage à l'ensemble des
combattants qui se sont battus en première ligne contre Daech. Aux Kurdes et à
leurs forces, les Peshmergas, « ceux qui affrontent la mort ». Aux forces
irakiennes. Aux membres de la coalition internationale. Aux forces françaises.
- C'est ici, à la Mosquée al-Nouri de
Mossoul, qu'en 2014 Daech a proclamé son califat. Nos efforts collectifs nous
ont permis de mettre fin à son emprise territoriale. Il nous faut continuer le
combat et reconstruire. La France reste engagée.
- À Notre-Dame de l'Heure, au cœur de
Mossoul, pour redire mon attachement aux liens pluriséculaires qui nous
unissent aux chrétiens d'Orient. La France œuvre pour la pluralité qui est la
richesse du Moyen-Orient.
- Nous avons encore sur nos listes plusieurs milliers
d'Afghans et d'Afghanes que nous souhaitons protéger, qui sont à risque en
raison de leurs engagements – des magistrats, des artistes, des intellectuels
–, mais aussi beaucoup d'autres personnes qui ont été signalées par des proches
et dont on nous dit qu'elles sont à risque. Et puis il y a de nombreuses femmes
qui ont été éduquées ces vingt dernières années, en particulier dans les
villes, et qu'on doit aider à échapper à la répression.
- Ce que nous cherchons à faire, c'est de pouvoir organiser
des opérations humanitaires ciblées, pour des évacuations qui ne se feront pas
par l'aéroport militaire de Kaboul. Il s'agit de protéger ces Afghans menacés
et de leur faire quitter le pays dans les prochains jours, ou les prochaines
semaines. On verra si cela peut se faire par l'aéroport civil de la capitale ou
par les pays voisins. C'est d'ailleurs l'une des conditions préalables que nous
posons à toute relation avec les talibans, c'est-à-dire la capacité qu'auront
les alliés à parachever leurs opérations humanitaires. L'asile que la France
offre est constitutionnel, il protège les combattants de la liberté et celles
et ceux qui sont menacés, c'est notre devoir.
- Notre projet de résolution [aux Nations Unies] vise à
définir, sous contrôle onusien, une safe zone à Kaboul qui permette de
continuer les opérations humanitaires. C'est très important. Cela donnerait un
cadre des Nations unies pour agir dans l'urgence, et cela permettra surtout de
mettre chacun devant ses responsabilités et à la communauté internationale de
maintenir une pression sur les talibans.
- Il y aura des flux importants, parce que des filières vont
se mettre en place pour des gens qui ne sont pas forcément en danger immédiat
et qui voudront partir. Selon le HCR, il y a déjà 850.000 réfugiés afghans en
Iran et 1,5 million au Pakistan. Et le président tadjik, avec qui je me suis
entretenu il y a deux jours, m'a dit qu'il y avait une forte pression à sa
frontière. Il faut évoquer cette question migratoire avec beaucoup d'humanité,
de transparence et le sens des responsabilités pour ne tomber dans aucun
discours démagogique.
- Quand les Américains disent qu'ils ont exfiltré tant de
milliers de personnes, ce ne sont pas des Afghans qu'ils accueillent
directement sur le sol américain. On en a vu arriver en Europe. Soyons
honnêtes, tous ces Afghans n'iront pas nécessairement aux États-Unis et
certains chercheront à rejoindre l'Union européenne. Là-dessus, il faut un
discours de clarté avec nos amis américains et avec tous les pays
intermédiaires pour organiser la prise en charge la plus humaine possible de
ces réfugiés et éviter les tensions politiques entre les États.
- Je veux qu'on puisse travailler avec le Haut Commissariat
aux réfugiés des Nations unies, avec des contributions financières massivement
à la hausse, pour lui permettre de protéger ces réfugiés dans de bonnes
conditions. C'est notre devoir et c'est le seul moyen de prévenir des
mouvements de population qui, sinon, seront inévitables. Il faut donc multilatéraliser
ce sujet, et les États-Unis devront jouer leur rôle. Car même s'ils ne sont pas
les premiers à subir la pression migratoire, ils ne sont pas sans lien avec la
décision qui l'a déclenchée.
- J'entends une certaine forme de discours clientéliste qui
agite les peurs. Moi, je suis inquiet de la situation. Mon rôle n'est pas
d'agiter les peurs chez nos compatriotes, c'est d'apporter des solutions pour
les résoudre. Or la solution sera forcément européenne et multilatérale. Si
nous savons gérer cette pression migratoire avec humanité, fermeté, avec une
capacité à protéger nos frontières comme il le faut, avec une solidarité entre
Européens et une politique adaptée avec les pays de la région, on aura là un
ensemble qui permet de structurer une réponse.
- [Irak] Les problèmes n'y viennent pas d'une forme
d'islamisme radical violent conjugué à l'existence de groupes terroristes comme
on l'a vu en Afghanistan. Ils viennent notamment de l'influence des voisins
dans un contexte où l'on doit finir de lutter contre le terrorisme. Je me suis
battu toutes ces dernières années pour éviter un désengagement trop brutal des
Américains ou d'autres alliés dans la région. Il faut aider l'Irak à bâtir une
stabilité dans la région vis-à-vis de tous ses voisins. Car aujourd'hui, l'Irak
est fragilisé non seulement par la résilience de Daech, mais aussi par des
milices chiites qui menacent sa sécurité et exercent une influence néfaste en
la soumettant à des influences géopolitiques très fortes. L'Irak est également
confronté à des opérations que mène la Turquie dans le nord pour lutter contre
le PKK.
- Le risque désormais, comme on l'a vu en Afghanistan, c'est
qu'on ait l'impression que les Occidentaux ont des alliés de circonstance
qu'ils abandonnent lorsque leur agenda change. Ce n'est pas notre cas. La
France n'abandonne pas ceux qui se sont battus à ses côtés. Nous continuons par
exemple de soutenir l'opposition syrienne – j'ai d'ailleurs reçu certaines de
ses composantes au début de l'été – et les combattants de la liberté, en
particulier les peshmergas kurdes, qui se battent avec nous contre Daech, et
c'est pourquoi j'ai tenu à leur rendre hommage ce dimanche à Erbil.
- [Sahel] La France ne se désengage pas, comme je l'entends
dire à tort. Mais la France va au bout de sa logique, se concentre
principalement sur le combat antiterroriste en soutien aux États. Dans la
durée, cette mission ne peut continuer qu'avec la solidité des États et des
administrations des pays du G5 Sahel. Ce n'est pas à nous de le faire. Je ne
crois pas au 'state building' : ce n'est pas aux Occidentaux d'aller construire
un État au Mali, c'est aux Maliens de le faire dans les zones que l'on libère
de l'emprise terroriste. Je le dis pour éviter toute ambiguïté, pour éviter
qu'une forme de confort s'installe, qui ferait que notre présence militaire
aide à justifier les carences d'un retour de l'État. Nous avons donc tiré au
Mali les conséquences avant l'heure de ce qu'on a vu en Afghanistan.
- Je suis frappé de voir que dans certains esprits, on a
vingt ans de retard, comme s'ils n'avaient pas pris en compte la chute du Mur
de Berlin et le retour des puissances. Les États-Unis ont un agenda stratégique
prioritairement tourné vers l'Asie-Pacifique et souhaitent que les Européens
contribuent davantage à leur propre sécurité. C'est clair, légitime et je le
respecte. Ils sont désormais dotés d'une politique étrangère «pour les classes
moyennes», et cette classe moyenne américaine ne comprend pas pourquoi on
envoie pendant des années des soldats mourir au bout du monde. Nous, Européens,
devons donc prendre davantage notre part face aux déstabilisations de notre
voisinage. L'Europe de la défense, l'autonomie stratégique, c'est maintenant.
Comment peut-on dire qu'on va lutter contre le terrorisme si on le laisse prospérer
à nos portes en Afrique et au Moyen-Orient?
- Protéger les femmes est un combat.
Nous le portons ensemble Nadia Murad. Comme au G7 de Biarritz ou au Forum
Génération Egalité à Paris. Au moment de nous retrouver ici, en Irak, et demain
aux côtés de vos sœurs kurdes, yézidies, je redis avec force : nous ne
lâcherons rien.
- Lorsqu’elle était engagée et encore
après son retrait d'Afghanistan en 2014, la France a toujours fait son devoir :
celui de protéger. Nous n'avons pas attendu ces dernières semaines pour agir et
accueillir les Afghanes et les Afghans menacés.
- Daech a
poussé des milliers d’Irakiens menacés à quitter leur pays. Nous avons
largement investi pour permettre à ces populations déplacées de revenir.
Investir, concrètement, c’est soutenir de nombreux projets d'infrastructures,
d’éducation ou encore de santé. Nous continuerons.
- Si nous avons défait le califat
territorial de Daech, la bataille contre le terrorisme islamique n'est pas
terminée. Aussi longtemps que les groupes terroristes opéreront et que l’Irak
nous le demandera, la France restera engagée en Irak.
- Lutter contre le terrorisme, porter
des projets régionaux structurants et de vraies réponses aux défis du
Moyen-Orient. Tout cela, on ne peut le faire qu’ensemble. La Conférence de
Bagdad est historique. Elle est déjà une victoire en soi. Une coopération
nouvelle est née.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Énergie nucléaire et énergies renouvelables ne
s'opposent pas.
- Pour être à la hauteur du défi climatique Il faut accélérer
la transition écologique et avancer dans le développement massif des énergies
renouvelables.
- Du concret. Au cours des cinq prochaines années, plus de
25 milliards d’euros d’investissements vont être ainsi réalisés dans les
énergies renouvelables, permettant de soutenir plus de 25 gigawatts de
nouvelles capacités de production solaire, éolienne terrestre et
hydroélectrique. 25 gigawatts, cela représente près de 10 % de notre consommation
d’électricité. (…)
J’invite donc l’ensemble des filières d’énergies renouvelables à se mobiliser
dès aujourd’hui pour échanger avec les acteurs locaux et nous proposer des
projets de qualité. Deux-tiers des investissements seront réalisés sur
l’énergie solaire, qui constitue l’axe prioritaire de notre stratégie en
matière d’énergie renouvelable électrique. (…)
Plus que l’éolien terrestre, c’est le développement des parcs éoliens en mer qui
doit constituer, après le solaire, le deuxième axe prioritaire de notre
stratégie en matière en matière d’énergie renouvelable.
- La décarbonation de notre économie,
c’est d’abord des décisions fortes et courageuses. C’est aussi de la croissance
et de l’activité : la construction de ce seul parc éolien a mobilisé plus de
2000 emplois en France, dont 1200 dans la région Pays de la Loire.
- L’écologie en actes. C’est ici que
verra le jour fin 2022 le premier parc éolien maritime de notre pays. Implanté
à 12 km de Saint-Nazaire, il sera en capacité de produire 20% de la
consommation électrique de Loire-Atlantique.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
L'équipe de l'ambassade de France en Afghanistan est rentrée à Paris.
Je veux rendre hommage à leur action et leur courage. Nos efforts continuent.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
[Eolien] Pour poursuivre le déploiement d’une
filière d’avenir, Jean Castex a annoncé : l’étude d’un nouveau parc au large de la
Normandie ; 50m€ pour renforcer la connaissance de l’impact des parcs sur
la biodiversité.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- [Covid19] On a passé des étapes plus difficiles
qu'actuellement. Ce serait fou de reporter la rentrée
scolaire.
- [Covid19] la France a pu être le pays qui a maintenu ses
écoles ouvertes, ce qui est le premier des droits de l'enfant.
- [Covid19] Nous avons travaillé tout l'été de façon à ce
qu'il y ait une proposition vaccinale pour tous les jeunes de plus de 12 ans en
milieu scolaire, ainsi que les adultes qui y travaillent, tout au long du mois
de septembre et jusqu'aux vacances de la Toussaint.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Tout le travail que nous avons fait avec les
acteurs économiques donnent des résultats: 6 % de croissance en 2021, le retour
à la normale d'ici fin 2021, et surtout un niveau de chômage revenu au niveau
d'avant-crise.
- On a la mémoire courte : il y a un
an, on nous disait qu'il y allait y avoir des millions de chômeurs et des
dizaines de milliers de faillites.
- 80 milliards d'euros de
subventions, 160 milliards d'euros de prêts, c'est la facture du «quoi qu'il en
coûte».
- La facture du «quoi qu’il en coûte»
nous a permis de sauver nos emplois, nos entreprises, notre économie et de
préserver le pouvoir d'achat des Français.
- Il y a eu 40 versions différentes
du fonds de solidarité, on l'a fait évoluer sans cesse.
- [Covid19] Le pass sanitaire n'a ralenti ni les
créations d'emplois, ni la croissance, ni l'investissement.
- [Covid19 & pass sanitaire dans
certaines entreprises] Nous ferons preuve de souplesse et de tolérance dans
cette première semaine d'application.
Florence Parly
(ministre des Armées)
[Afghanistan] Un A400M vient d'atterrir sur la base
militaire de Villacoublay. A son bord, les personnels de l’ambassade de France
à Kaboul ainsi que des militaires (forces spéciales) et des policiers. Il
s’agit du dernier vol du pont aérien mis en place par la France.
L’opération Apagan a permis d’évacuer de Kaboul 2834 personnes, dont 142
Français et 2630 Afghans. L’armée française a opéré un double pont aérien :
Kaboul–Abou Dabi, 26 vols; Abou Dabi–Paris, 16 vols.
En tant que ministre des Armées, je salue particulièrement nos militaires :
personnels navigants, soignants, opérateurs des forces spéciales, cuirassiers,
mécaniciens, logisticiens. Leur professionnalisme, réactivité et leur
sang-froid font honneur à la France.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
Dans la République, on doit pouvoir pratiquer sa
religion en toute sécurité. J’ai donc décidé de renforcer la surveillance aux
abords des lieux de culte. Merci aux effectifs de police pour leur intervention
rapide et efficace.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [Covid19] Si on veut faire face à l'épidémie sans
devoir refermer des secteurs (…) la bonne solution, c'est de se faire vacciner.
- [Covid19] Pour l'heure, on n'a pas
prévu de demander le pass sanitaire aux salariés des entreprises. (…) Le pass
sanitaire devient obligatoire pour les salariés des établissements où on le
demande aux clients.
- Les secteurs avec de l'activité
partielle ou dont l'activité ne redémarre pas ou peu continueront à être pris
en charge.
- [Télétravail] Un nouveau protocole
va redonner la main aux entreprises pour définir leurs règles.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
- [Covid 19 & pass sanitaire] Pour l'instant le
secteur du cinéma est le plus impacté. Il y a eu, suite à l'obligation du pass
sanitaire, une chute en moyenne d'environ 30% de la fréquentation dans les
salles.
- [Fin du "quoi qu'il en coûte] Nous
serons aux côtés des secteurs qui sont en difficulté. Ce que l'on observe,
c'est que les choses sont très différentes selon les secteurs donc on va faire
du sur-mesure
- Je ferais la campagne aux côtés
d'Emmanuel Macron, sans aucun doute
- [TF1-M6 ] Cette fusion ne
m'inquiète pas. Il y a deux choses que j'observe avec intérêt, c'est le respect
du pluralisme dans les médias et le respect des règles de la concurrence.
- Il y a 680 000 jeunes qui sont
maintenant titulaires du pass culture. C'est vraiment un grand succès.
- Une nouvelle ère s'ouvre pour le
Mont-Saint-Michel ! Ce site exceptionnel sera désormais géré de manière unifiée
par un établissement public, en partenariat étroit avec les collectivités et le CMN. [Centre des monuments
nationaux], afin d’assurer la valorisation et le développement de ce joyau
patrimonial.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
[Tribune coécrite avec Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher «Vaccins :
et si l'Europe n'était pas là?»]
Au début de la campagne de vaccination, les critiques se sont déchaînées contre
les gouvernements européens et singulièrement contre l'Union européenne. Trop
lents, trop naïfs… Neuf mois après, alors que le monde et l'Europe
affrontent un nouveau variant, que l'épidémie est encore là mais que l'arme
décisive du vaccin est entre nos mains, nous voyons que le choix européen était
le bon. La vaccination est un succès européen. Notre bataille actuelle est
d'ailleurs un privilège rare : non pas trouver un vaccin pour chacun, car
les doses sont bien là, mais convaincre chacun du vaccin, pour se protéger et protéger
les autres.
Nous avons décidé, au début de l'été 2020, de mutualiser, au sein de
l'Union européenne, les achats de doses de vaccin pour les 27 Etats membres,
via la Commission européenne qui a conclu les contrats avec les laboratoires
producteurs. A-t-on perdu du temps en procédures bruxelloises inutiles ?
Rien ne l'atteste, nous avons signé plusieurs de ces contrats avant nos voisins
britanniques, par exemple.
Pourquoi avons-nous au départ pris quelques semaines de retard, sur
trois pays essentiellement, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et
Israël ? Car les pays européens, et l'Union européenne à plus forte
raison, puisqu'elle était dépourvue de compétence et de budget sanitaires, ont
sans doute cru moins vite et moins fort à la disponibilité rapide du vaccin, et
sous-investi dans les dernières étapes de son développement. C'est une leçon
que nous devons collectivement tirer de cette crise.
Mais le choix européen a d'abord permis de suivre des procédures scientifiques
robustes, via une autorité commune internationalement respectée, l'Agence
européenne des médicaments. Ce choix a aussi consisté à acquérir des vaccins de
différents laboratoires, de différentes technologies.
Notre choix collectif repose aussi sur une production massive par notre propre
industrie. La quasi-totalité des vaccins administrés en Europe sont produits
dans les pays de l'Union européenne et nous atteindrons une capacité annuelle
de production proche de 3 milliards de doses par an fin 2021.
Cela fait de l'Union européenne la première zone de production de vaccins au
monde.
Cela nous permet en même temps d'exporter massivement. Au moment où certains
s'offraient une bonne conscience à bon compte en faisant de la levée des brevets
la panacée immédiate, la France et l'UE se battaient concrètement pour faire du
vaccin un bien public mondial. L'Union européenne a déjà exporté la moitié de
sa production totale et reste, cet été, le premier exportateur et donateur effectif
de vaccins au monde.
Le résultat est clair : l'Union européenne a vacciné une plus large part
de sa population que les Etats-Unis ; près de 10 pays de l'UE ont
déjà dépassé le taux de vaccination britannique. Il y a certes des écarts de
rythme de vaccination au sein de l'Union, mais chaque Etat membre a reçu une
part identique de vaccins, proportionnellement à sa vaccination, et les écarts
de taux de vaccination entre les Vingt-Sept sont sans commune mesure avec les
disparités mondiales.
Si nous n'avions pas tenu cette ligne, si nous avions suivi les incohérences
successives, ou les « propositions » des oppositions politiques - au
premier chef le Front national et la France insoumise -, nous aurions foncé
dans le mur. Ils nous ont reproché d'aller trop vite (« on ne connaît pas
l'ARN »), puis trop lentement, avant de se joindre par opportunisme
douteux aux antivax, aux anti-tout. Ils nous ont accusé d'être naïfs
(« gardons toutes nos doses en Europe ») puis de ne pas nous protéger
des variants, ce qui suppose précisément de vacciner le monde. D'être radins
(l'UE a en effet payé - tant mieux - ses doses de vaccin 1,5 à 2 fois
moins cher que le Royaume-Uni) puis de payer trop cher… Inconsistance risible,
si elle n'était coupable.
Disons-le fièrement. Si nous n'avions pas fait ce choix collectif, pas suivi ce
modèle de rigueur et de solidarité, en bref si l'Europe n'avait pas été là, le
monde aurait moins de vaccins, nos voisins européens seraient moins vaccinés.
Nous aurions fait de l'Europe elle-même une usine à variants, car un pays peu
vacciné est nécessairement une menace sanitaire pour ses voisins.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
[Tribune coécrite avec Cédric O: «Marrions le savoir-faire agricole
français à la puissance de la French Tech»
Le 12 juillet dernier, le président de la République nous appelait à relever
l'immense défi de « redevenir une nation de recherche, d'innovation,
d'agriculture et d'industrie », tout en rappelant la nécessité d'accélérer
la dynamique qui est la nôtre en matière de numérique et de technologie.
Dans le domaine de l'agriculture, notre
pays peut déjà compter sur plus de 200 start-up et entreprises référencées de
l'AgriTech et de la FoodTech pour apporter des solutions concrètes et
innovantes aux défis qui se posent devant nous.
La France est le premier pays agricole de
l'Union européenne, mais aussi la première nation européenne de la technologie,
symbole de la vitalité de la French Tech. Elle est donc dans le même temps une
terre agricole et une terre d'innovation. Et contrairement à ce que certains
voudraient faire croire, le monde agricole est résolument ancré dans notre
époque et dans la construction du futur. Sortons des images ancestrales
d'agriculteurs isolés dans les champs et déniant les avancées prometteuses
offertes par la technologie au profit d'une agriculture repliée sur elle-même.
Elles sont contraires aux réalités ! L'agriculture est hautement technologique
et innovante. C'est même dans son ADN.
Notre vision est très claire : il
nous faut bâtir une agriculture plus forte et plus souveraine. Cela passera
inévitablement par l'intégration renforcée des technologies et des innovations
ainsi que par un accompagnement des pépites de l'Agritech et de la Foodtech.
En faisant de l'innovation une priorité
pour le monde agricole, nous avons fait le pari d'une agriculture à la fois
plus durable, plus résiliente et plus compétitive. Car innover en agriculture,
c'est par exemple lui donner les moyens de jouer pleinement son rôle
fondamental dans la lutte contre le réchauffement climatique. Calculer le taux
de carbone dans le sol pour imaginer des solutions pour le régénérer, réduire
les usages de produits phytosanitaires grâce à des technologies de précision ou
des solutions alternatives efficaces, mieux se protéger des aléas climatiques
avec des outils météorologiques prédictifs avancés, sélectionner de nouvelles
variétés pour améliorer la résilience de nos cultures, améliorer le bien-être
animal grâce à des outils de surveillance globale, optimiser les processus de
stockage et de production dans l'industrie agro-alimentaire ou encore consommer
de manière plus saine et durable en utilisant des plateformes qui facilitent la
vente en circuits courts : les innovations existent déjà sous toutes les
formes dans le monde agricole. Ce ne sont pas des idées pour demain. Ce sont
des solutions d'aujourd'hui qui permettent d'accélérer les transitions déjà
engagées par le monde agricole. Et c'est aussi un véritable facteur
d'attractivité pour les futures générations d'agriculteurs. Vectrice
d'améliorations considérables en termes de conditions de travail de nos
agriculteurs, l'innovation permet d'attirer de nouveaux talents vers ces
métiers.
En plus d'être une force pour construire
l'agriculture de demain, l'innovation est aussi un véritable levier de
développement pour notre pays. D'ici 2025, les 120 start-up les plus
performantes de la French Tech représenteront à elles-seules plus de 220.000
emplois directs et indirects partout en France. Avec plus de 560 millions
d'euros de fonds levés en 2020, l'écosystème français des AgriTech et des
FoodTech se positionne à la 5e place des écosystèmes mondiaux mais est le leader
en Europe ! C'est pourquoi, il est nécessaire de capitaliser sur ces
atouts qui sont les nôtres et de mieux accompagner ces start-up qui seront les
futurs géants des écosystèmes agricoles de demain. Collectivement, nous pouvons
aller plus loin pour permettre de mieux exporter nos technologies et faire de
la France le fer de lance de l'innovation agricole à l'international.
Nous croyons en ces innovations. Elles
existent et soyons-en fiers ! Le monde agricole et agroalimentaire est
prêt à s'en saisir encore davantage pour permettre à notre agriculture d'être
plus souveraine, plus résiliente, plus durable. Nous sommes déjà le leader
européen de l'AgriTech. Allons plus loin pour être un leader international et
intégrer le podium des écosystèmes au niveau mondial ! C'est pour cela que
le Gouvernement va fortement se mobiliser en faveur de ces innovations. Nous en
appelons à tout l'écosystème français, des start-up aux financeurs, en passant
par les acteurs publics et les territoires, pour porter ensemble cette
dynamique. Unissons nos forces. Il en va de l'avenir de notre
agriculture et de la souveraineté de notre pays.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
Fidèle aux valeurs universelles de la France ainsi
qu'à notre diplomatie féministe, Emmanuel Macron fait de la dignité des femmes afghanes une priorité absolue.
Le combat pour les droits des femmes n'a pas de frontières.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- Je souhaite présider Territoires de Progrès. C'est aussi une aventure
collective, menée avec ma collègue Emmanuelle Wargon, d'autres ministres, de
nombreux parlementaires, et quelque 2.000 militants. Ce mouvement, fondé avec
Jean-Yves le Drian est utile parce
qu'autonome, grâce au travail de Gilles Savary notamment ; il est aussi
constructif : il permet à des femmes et des hommes de gauche de porter leurs
valeurs, de faire progresser leurs idées dans la majorité présidentielle.
Quand, en 2017, Emmanuel Macron a appelé au dépassement des clivages, les
sociaux-démocrates ont été les premiers à répondre présent. Certains n'ont pas
trouvé leur place, d'autres souhaitent aujourd'hui nous rejoindre à l'aune de
notre bilan. C'est avec eux que nous allons travailler à la réélection du
Président. Je lance un appel aux électeurs et aux élus : rejoignez-nous, dans
l'intérêt du pays, de nos concitoyens, comme de la social-démocratie. La meilleure
façon de changer le réel, c'est dans cette majorité et avec Emmanuel Macron.
- La force de la majorité du Président tient à sa diversité.
Depuis trente ans, la gauche de gouvernement a échoué, se montrant incapable de
produire des idées, se morcelant, et cédant parfois à la tentation d'aller
chercher un électorat sur des bases identitaires, voire communautaristes. Comme
en 2017, Emmanuel Macron répond à un besoin ressenti par les gens de gauche :
que la social-démocratie et le progressisme restent inscrits dans le cadre de
la République. Elle permet l'émancipation qu'ils appellent de leurs vœux.
Rejoindre cette majorité est l'assurance de renforcer la gauche réformiste.
- La question est moins d'être bruyants qu'utiles et
efficaces. Je réfute le procès en droitisation. Le quinquennat est conforme à
la promesse du 'en même temps'. Nous avons ouvert la procréation médicalement
assistée à toutes les femmes, créé la cinquième branche de la Sécurité sociale,
permis à tous les Français d'avoir un reste à charge zéro sur les prothèses
dentaires, auditives, les lunettes, revalorisé plusieurs prestations sociales…
Nous sommes allés bien plus loin que nos prédécesseurs.
- Comment garantir l'égalité des chances à tout âge et dans
tous nos territoires? Comment lutter contre l'extrême pauvreté, qui exclut?
Comment accompagner les ménages les plus fragiles face aux changements
qu'appelle la transition écologique? Voilà les questions sur lesquelles je
souhaite plancher avec tous ceux qui m'accompagnent. Nous nous appuierons sur
le travail effectué par les bénévoles de Territoires de Progrès, mais aussi sur
les initiatives locales. Je pense notamment aux maires, qui pratiquent depuis
longtemps le dépassement des clivages dans l'exercice des responsabilités.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Grâce à la stratégie économique du président Emmanuel Macron et à la
responsabilité des Français massivement vaccinés, grâce à nos salariés et à nos
entrepreneurs, notre pays et notre économie ont tenu. Ensemble, continuons !
- Aides aux entreprises : nous sommes
passés du quoi qu’il en coûte au sur-mesure. Bruno
Le Maire et les ministres concernés feront le
point [ce 30 août] avec les différents acteurs. Ce diagnostic permettra d‘adapter,
selon le territoire et les secteurs, les mesures de soutien.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
Il ne suffit pas de répéter sans cesse
« régalien sécurité autorité régalien sécurité autorité » pour faire
des propositions crédibles. Il y a un travail de terrain minutieux et sérieux
mené avec Gérald Darmanin sur ces sujets. Autre chose que des anathèmes ou de la pensée
magique.
Brigitte Bourguignon
(ministre chargée de l'Autonomie)
[Covid19] Ce qui préserve aujourd’hui notre vie
sociale, à tout âge, c’est la vaccination.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Les 102 centres de soins pour la faune sauvage de
France ont une action essentielle, qui repose pour beaucoup sur le bénévolat et
la générosité. Impactés dans leurs activités par la crise de la covid19, le ministère de la Transition écologique se réjouit de leur
apporter cette aide de 5000 € par centre.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
[Campagne en faveur de la laïcité] Cette campagne
est faite pour unir et pour transmettre ! La laïcité c'est le cœur de notre pacte social. La laïcité permet à la
Fraternité de s'épanouir.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
La 5G se déploie vite, bien et sous contrôle, et c’est une bonne
nouvelle pour la France.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Il reste certes encore beaucoup à faire pour que les entreprises
françaises, et mondiales, aillent au bout de leur transition écologique et
sociale. Et nous l'avons constaté, légiférer sans tenir compte de
l'acceptabilité des mesures ne fait pas avancer les choses. Mais même s'il y a
urgence, les entreprises doivent avoir le temps de revoir l'intégralité de leur
fonctionnement, de la production aux achats. Ce ne sera pas un temps mort, mais
un temps actif, et l'Etat, qui annoncera dans quelques semaines un grand plan
d'investissement, aidera les entreprises dans ce domaine. Il ne s'agit pas de
faire la transition à leur place, mais de les épauler. Et cela vaut pour les
aspects sociaux. Il faut un nouveau contrat social, qui donne plus de place au
collectif et aux salariés, par le biais de la participation, de
l'intéressement, de l'épargne salariale, du partage du pouvoir. Les salariés
doivent être intéressés à la performance de l'entreprise. Sans eux, il n'y a
pas de performance... Par ailleurs, dans les entreprises, le comité social et
économique (CSE) pourra vérifier ce qu'elles ont fait des aides de l'Etat.
- Les entreprises françaises sont déjà leaders dans le
social et l'environnemental. De même que la France. Des représentants de
plusieurs pays m'ont appelé pour me demander comment nous avions mis sur pied
la Convention citoyenne qui a donné naissance à la loi Climat et Résilience,
par exemple. Et la France a été pionnière - et imitée par d'autres pays en
Europe - en matière d'émission d'obligations vertes. Et c'est la France qui a
impulsé la Task force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), au sein
du G7 finance, en faveur d'un reporting climat obligatoire pour les
entreprises. Enfin, la présidence française du Conseil de l'Union européenne,
du 1er janvier au 30 juin 2022, nous donnera l'occasion de démontrer que
l'Europe peut être à l'avant-garde pour faire advenir un capitalisme plus
responsable et plus durable. Ensuite, évidemment, il nous faudra garder cette
avance - même si le climat et le social est l'affaire de tous, partout dans le
monde.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- [Covid19] Si on pouvait ne pas avoir de pass sanitaire, on n'aurait pas
de pass sanitaire, (...) dans un monde idéal, il n'y en aurait pas, mais
il n'y aurait pas de virus non plus.
- [Covid19 & pass sanitaire] si vous êtes le responsable
d'un établissement et que manifestement vous ne voulez pas contrôler le pass
sanitaire et l'appliquer, vous vous exposez d'abord à un avertissement, une
mise en demeure, et potentiellement une fermeture administrative.
- [Covid19] Le pass sanitaire doit continuer à s'appliquer
pour le moment dans les lieux pour lesquels il a été prévu. Il y a des
arguments pour le mettre en place dans ces grands centres commerciaux qui sont
des lieux de fort brassage, où se rencontrent beaucoup de personnes.
- [Covid19] On vient de franchir le million de Français
vaccinés via nos opérations d'«aller vers», avec le travail qu'on fait avec des
associations, des collectivités locales pour aller chercher des personnes qui
ne peuvent pas, pour différentes raisons, se déplacer jusqu'à la vaccination. C'est
un million de personnes qui probablement ne se seraient pas fait vacciner si on
n'avait pas été les chercher au pied de leur immeuble, via des associations qui
ont l'habitude de les accompagner.
- [Augmentation du Smic] Ce n'est pas
dans notre intention.
- Éric Zemmour, c'est la France à
genoux, la France rabougrie en permanence, c'est l'esprit de défaite en
permanence.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Hugues Renson (député)
Le chaos qui s’est emparé si
rapidement de l’Afghanistan est d’une tristesse infinie. Au delà de la colère, au delà
des mots, la communauté internationale doit se mobiliser et agir pour ne pas
laisser ce pays sombrer. Fermeté et humanité.
● MoDem
Nadia Essayan (députée)
[Covid19] Nous sommes l’un des pays occidentaux les
plus vaccinés grâce à une mobilisation de toutes et de tous. Merci à vous, nos
soignants, pour ce bel effort collectif!!
Aude
Luquet (députée)
- [Covid19] [50 millions de Français primo-vaccinés] Plus qu'un «pari», c'est une véritable réussite collective.
C'est ensemble que nous passerons cette crise sanitaire.
- Le télétravail est une petite révolution dans le monde du travail en
bouleversant quelques habitudes. Sa pérennisation, nécessaire, doit passer par
le dialogue social pour qu'entreprises et salariés soient gagnants.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- «Il y a un lien particulier entre la France et le
Kurdistan». Merci Emmanuel Macron de le rappeler et de saluer l’implication des peshmergas
contre le terrorisme de Daesh.
- L’initiative qu’on attendait :
proposer de faire de l’aéroport de Kaboul une zone humanitaire. Que la France
et le Royaume-Uni travaillent ensemble au Conseil de Sécurité est de bon sens.
- La lutte contre le terrorisme reste
une priorité forte pour la France et pour l’Europe. Développer notre autonomie
stratégique nous permet de rester présents en Irak sans dépendre des décisions
américaines. Toutes les leçons doivent être tirées du retrait américain
d’Afghanistan.