Voici une sélection, ce 26 août 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
[Déclaration des membres du G7 sur l’Afghanistan]
Nous, chefs d’État et de gouvernement du Groupe des Sept, nous sommes réunis à
distance ce jour, le 24 août 2021, sous la présidence du Royaume-Uni, pour
examiner la situation en Afghanistan. Les Secrétaires généraux des Nations
Unies et de l’OTAN se sont joints à nous. Nous réaffirmons notre ferme
engagement envers le peuple afghan et nous soutenons la déclaration du Conseil
de sécurité des Nations Unies du 16 août dernier. Nous exprimons notre vive
préoccupation au sujet de la situation en Afghanistan et nous appelons au calme
et à la retenue afin de garantir la sécurité et la sûreté des Afghans
vulnérables et des ressortissants internationaux, et de prévenir une crise
humanitaire. Nous appelons au respect des obligations du droit international
des droits de l’Homme, notamment les droits des femmes, des filles, des
minorités, ainsi qu’au respect du droit international humanitaire en toutes
circonstances. Nous rendons hommage aux sacrifices consentis par le peuple
afghan, les populations de nos propres pays et tant d’autres qui ont travaillé
à l’avènement d’un Afghanistan plus pacifique, juste et sûr.
La population afghane mérite de vivre dans la dignité, la paix et la sécurité,
après deux décennies d’avancées au plan politique, économique et social,
notamment s’agissant des femmes et des filles. L’Afghanistan ne doit plus
jamais redevenir un sanctuaire du terrorisme ni fomenter des attaques
terroristes dirigées contre les autres pays. Aux côtés de nos partenaires,
notamment nos alliés de l’OTAN, nous continuerons à combattre avec
détermination et solidarité le terrorisme, où qu’il se trouve. Le futur
gouvernement afghan, quel qu’il soit, doit respecter les obligations et
engagements internationaux de l’Afghanistan dans la lutte contre le terrorisme,
protéger les droits de l’Homme, notamment pour les femmes, les enfants, les
minorités ethniques et religieuses, respecter l’état de droit, permettre
l’accès de l’aide humanitaire sans entrave ni condition, et lutter efficacement
contre les trafics d’êtres humains et de drogue. Nous appelons toutes les
parties afghanes à collaborer de bonne foi à l’établissement d’un gouvernement
ouvert et représentatif, permettant notamment une participation des femmes et des
groupes minoritaires.
Nous affirmons notre engagement pérenne aux côtés de la population afghane,
notamment grâce à un regain d’efforts humanitaires de la communauté
internationale. À cette fin, nous soutenons les Nations Unies dans son rôle de
coordination de la réponse humanitaire internationale d’urgence dans la région,
en particulier pour que l’aide humanitaire puisse être acheminée sans entrave
en Afghanistan, et nous contribuerons ensemble à cette réponse. Cela comprendra
une coopération que nous mènerons ensemble et avec les pays voisins de
l’Afghanistan et d’autres pays de la région, pour soutenir les réfugiés afghans
et les communautés qui les accueillent, et qui s'insèrera dans une réponse
régionale coordonnée à long terme. Nous invitons tous les partenaires de
l’Afghanistan à contribuer via des canaux multilatéraux à ces efforts ainsi
qu’à la stabilité de la région.
Dans ce contexte, notre priorité est dans l’immédiat de veiller à l’évacuation
en toute sécurité de nos ressortissants et des Afghans qui ont été nos
partenaires et nous ont aidés au cours des vingt dernières années et à
continuer à permettre un passage sûr pour quitter l’Afghanistan. Nous
continuerons à coordonner étroitement nos efforts en la matière, et nous
souhaitons que toutes les parties continuent de faciliter ces efforts et de
garantir la sécurité du personnel humanitaire et médical ainsi que celle des
autres prestataires de services internationaux. Nous coopèrerons ensemble ainsi
qu’avec les pays voisins de l’Afghanistan et d’autres pays de la région
accueillant des réfugiés pour élaborer une approche commune en matière
d’itinéraires sûrs et légaux dans un objectif de réinstallation.
Nous travaillerons ensemble, ainsi qu’avec nos alliés et les pays de la région,
dans le cadre des Nations Unies, du G20 et au-delà afin que la communauté
internationale aborde de manière unie les problématiques essentielles
concernant l’Afghanistan. Ce faisant, nous jugerons les parties afghanes sur
leurs actes et non sur leur discours. Nous réaffirmons en particulier que les
Talibans devront rendre des comptes s’agissant des mesures prises pour prévenir
le terrorisme, en matière de droits de l’Homme, notamment pour les femmes,
les filles et les minorités, et dans la recherche d’une solution politique
participative en Afghanistan. La légitimité de tout futur gouvernement reposera
sur l’approche qui sera dès à présent adoptée dans le respect des obligations
et des engagements internationaux visant à garantir la stabilité de
l’Afghanistan.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Il y a un an, j'avais présenté les priorités de France relance: la croissance et
l'emploi. Avec le « quoi qu’il en coûte », notre stratégie a porté ses fruits :
6% de croissance prévu cette année, le chômage a retrouvé son niveau
d'avant-crise.
- [Covid19] La gestion d'une crise sanitaire, c'est de la
détermination et de l'humilité. Il faut que nous nous adaptions, en expliquant.
- [Covid19] 8 fois moins de risque
d'être infecté. 11 fois moins de risque d'être hospitalisé pour une forme
sévère. Ces chiffres ne sont pas une opinion, ce sont les faits. Faites-vous
vacciner !
- [Rentrée scolaire & covid19] Il n'y a pas de raison de
fermer les écoles, y compris compte-tenu du variant Delta. (…) Je ne suis jamais dans l'esprit de prendre des risques et
encore moins avec des enfants (...) S'agissant des écoles nous avons toujours
réussi à les maintenir le plus possible ouvertes. Jusqu'à présent, cette
politique a été couronnée de succès. (…) La communauté scientifique ne
recommande pas de vacciner les enfants de moins de 12 ans. On va continuer à les surveiller par des tests. (…) Le port du masque sera maintenu dans les classes et les cours
de récréation. Nous voulons généraliser les capteurs de CO2.
- [Covid19 & sanctions prévues à l'encontre des
soignants non-vaccinés] Nous ne reculerons pas : à partir du 15 septembre les
sanctions prévues par le législateur seront mises en œuvre. (…) Quand on fait
ce métier, on doit croire à la science et la médecine, et on est là pour
protéger ses concitoyens.
- [Covid19] Au moment où je m'exprime, le passe
sanitaire en entreprise n'est pas d'actualité.
- [Covid19] Pour se protéger, pour
protéger leur enfant à naître, oui, les femmes enceintes doivent se faire
vacciner.
- [Covid19] Chez les personnes les
plus âgées et les plus fragiles, le degré de protection du vaccin diminue. Nos
compatriotes âgés de plus de 65 ans ou en situation de vulnérabilité pourront
prendre rendez-vous dès le premier septembre pour un rappel vaccinal.
- [Réforme des retraites] La sauvegarde des
retraites est indispensable mais la situation sanitaire n'est pas encore
stabilisée.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
L’un ne va pas sans l’autre : pas de transition
écologique sans décarbonation de l’économie, pas d’avenir économique sans
tournant écologique. Pour mener cette transformation la France et l’Europe
impulsent, investissent, accompagnent.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Parce que l'Ecole de la République prépare chaque enfant à devenir un
citoyen libre et éclairé de notre pays, nous avons un engagement et une responsabilité
envers chacun d'entre eux de la maternelle à la terminale, sur tous les temps
de leur vie.
- En maintenant autant que possible les écoles ouvertes
pendant la crise sanitaire, notre pays a montré l’importance qu’il donnait à
l’avenir de nos enfants et à son École : creuset de notre République, elle est
notre "maison commune" où, de 3 à 18 ans, grandissent, se forment et
s’épanouissent 13 millions d’élèves grâce à l’engagement de plus d’un million
d’hommes et de femmes.
Notre maison commune promeut et transmet les valeurs de la culture humaniste
que nous avons en partage. L’année 2021-2022 sera ainsi marquée par une grande
campagne autour de la laïcité, pour rappeler le sens de ce principe fondateur
qui garantit la liberté de chacun et qui se vit tous les jours à l’École. Cette
campagne viendra aussi s’inscrire dans le cadre des commémorations de la
disparition du professeur Samuel Paty, le 16 octobre dernier.
Notre maison commune fait réussir chaque élève, en commençant par la maîtrise
des savoirs fondamentaux dès le plus jeune âge. Ainsi, les nouveaux programmes
de maternelle prépareront davantage les élèves à l’apprentissage de la lecture
et des mathématiques au CP. À l’autre terme de la scolarité, le nouveau
baccalauréat, qui répond au double principe d’exigence et de liberté de choix
laissé à l’élève, connaît en cette année son plein déploiement, avec un nouveau
baccalauréat professionnel, qui intègre notamment le chef-d’oeuvre, et avec un
baccalauréat général et technologique ajusté, gagnant ainsi en simplicité et en
équilibre.
Notre maison commune donne les mêmes chances à tous. C’est pourquoi nous aurons
pour priorité d’achever la mise en oeuvre d’un véritable service public de
l’École inclusive, qui accompagne chaque élève et chaque famille. Plus
largement, la crise sanitaire a fragilisé de nombreux élèves : 1 800 nouveaux
emplois sont ainsi consacrés pour les soutenir, avec un effort prioritaire pour
les lycéens, afin de les préparer au passage dans le supérieur ou à une
insertion professionnelle réussie. Déterminants dans la lutte contre toutes les
formes d’assignation et les inégalités de destin, les internats d’excellence
pourront accueillir jusqu’à 30 000 élèves en cette rentrée.
Notre maison commune permet à chaque enfant de s’épanouir. À
compter de la rentrée, le dispositif Pass’Sport facilitera l’inscription des
enfants dans un club sportif, afin d’encourager les pratiques sportives dès le
plus jeune âge. Essentielle à la formation sensible des élèves, l’éducation
artistique et culturelle franchira une nouvelle étape avec l’élargissement du
Pass Culture à tous les élèves à partir de la 4e.
Notre maison commune est la maison de tous les personnels du ministère. Alors
que la crise sanitaire a montré à chacun de nos concitoyens le rôle essentiel
des professeurs dans notre société, l’ensemble des mesures issues du Grenelle
de l’éducation seront mises en oeuvre cette année, au service d’une plus grande
reconnaissance de leur métier. La revalorisation de tous les personnels,
engagée en 2021 et poursuivie en 2022, s’accompagnera d’une plus grande
personnalisation des parcours professionnels, d’un meilleur accompagnement
individuel et de plus grandes marges de manoeuvre données aux équipes
éducatives pour conduire leurs projets.
Qu’il s’agisse de la hausse du niveau général, des mesures de justice sociale
ou des conditions de travail des professeurs et des personnels, l’année
2021-2022 vient parachever cinq années de transformation de la maison Éducation
nationale. Notre maison a fait plus que surmonter les tempêtes : elle s’est
consolidée. À tous ceux qui oeuvrent chaque jour pour la réussite de nos
élèves, je veux adresser tous mes remerciements et dire mon immense gratitude.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si l’économie française se porte bien et tourne à
99% de son niveau d'avant-crise, c’est grâce à l’engagement des salariés
français et des entreprises françaises. Tout simplement merci.
- Nous n’avons pas
compté l’argent public, parce que c’était responsable de le faire. Mais
maintenant que l’économie française redémarre, que nous avons des perspectives
de croissance à 6 %, le «quoi qu’il en coûte», c’est fini. Nous sommes
passés au sur-mesure, nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin. (…)
Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d’affaires pendant cette crise
sanitaire, pendant ce mois de passe sanitaire, et nous aiderons ceux qui ont
perdu de l’argent à cause des réglementations sanitaires. (…) Mais, pour le
reste, que l’économie soit libre, qu’elle crée des emplois et de la richesse
sans le soutien de l’Etat !
- Je souhaite que la réforme de l’assurance-chômage entre en
vigueur au 1er octobre pour inciter les Français à retourner au
travail.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Avant d'arriver en France, les réfugiés afghans
sont soumis à des contrôles de sécurité approfondis. Merci à l'ensemble des
agents mobilisés sur le terrain. Notre vigilance est totale.
- Les élus le savent bien, les
parents aussi, tout citoyen qui regarde ce qui se passe par sa fenêtre aussi :
la drogue pourrit nos quartiers, ruine des familles, exploite la misère,
propage la terreur et finalement tue, sans distinction.
- La lutte contre la drogue ne peut
pas souffrir de repos mais elle ne peut pas non plus souffrir de lâcheté, qui
sous couvert de légalisation insulte les policiers et les gendarmes qui
risquent leur vie chaque jour au moment où les bien-pensants sont assis devant
leur télévision.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Nous sommes mobilisés pour aider les entreprises
qui ont des difficultés de recrutement: 160 000 salariés ont été recrutés dans
l’hôtellerie-restauration grâce à Pôle emploi cette année et nous allons
continuer à former massivement les demandeurs d’emploi en lien avec les
Régions.
- Les bonnes nouvelles s’accumulent sur le front de l’emploi
: 270 000 chômeurs sans aucune activité de moins en 3 mois, un niveau
d’embauches historique en mai et juin avec 1,6 million de recrutements en CDD
de plus d’un mois ou en CDI. Le « quoi qu’il en coûte » porte ses fruits.
- En juillet, le nombre de chômeurs
sans aucune activité a de nouveau diminué. Nous avons retrouvé le niveau de
chômage d’avant-crise, là où il avait augmenté de plus de 25% lors de la crise
de 2008-2009. Cela confirme que nous avons pris les bonnes décisions pour
protéger nos emplois et notre économie face à une crise inédite, contrairement
à ce qui avait été fait lors de la crise de 2008-2009.
- Les entreprises et les salariés ont
une formidable capacité d’adaptation qui a permis à notre pays de traverser la
crise sanitaire. Les embauches enregistrent des records historiques et le chômage
recule rapidement. Poursuivons nos efforts collectifs !
- Le plafond des tickets restaurant
sera maintenu à 38€ jusqu’à fin février 2022. C’est un nouveau coup de pouce du
gouvernement pour les restaurateurs mais aussi pour le pouvoir d’achat des salariés.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Grâce au code de Justice pénale des mineurs qui
entrera en vigueur le 30 septembre, les mineurs seront jugés sur leur
culpabilité dans un délai de 3 mois contre 18 en moyenne aujourd’hui ! Un défi
que les magistrats, greffiers, avocats et éducateurs s’apprêtent à relever.
- Le ministère de la Justice fait
beaucoup pour les entreprises en les protégeant de la crise mais les
entreprises peuvent aussi aider le ministère en œuvrant à la réinsertion des
détenus. Le travail en détention c’est gagnant-gagnant et on veut l’accroître!
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
J'ai présenté en conseil des ministres un projet de
loi pour ratifier l'ordonnance droit d'auteur. Le partage de la valeur entre
créateurs et plateformes et la juste rémunération des créateurs et des artistes
sont indispensables à la vitalité des secteurs culturels !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
La rentrée sera en 100% présentiel, sans passe sanitaire. Les étudiants
pourront bénéficier de la vaccination directement sur les campus.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
D'ici novembre 2022, les jeunes diabétiques pourront
enfin accéder à des emplois publics qui leur étaient interdits par des règles
obsolètes d'aptitude physique. Transformer notre fonction publique, c'est
l'ouvrir à tous les jeunes sans distinction !
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
L'efficacité énergétique des travaux aidés a
augmenté de 50% entre 2016 et 2019. Pour Ma Prime Renov en 2020, l'efficacité est même 3 fois supérieure à celle du CITE
de 2016. (…) Les Français s'emparent de Ma Prime
Rénov: 800 000 foyers en 2021. 88% des foyers qui
en ont déjà bénéficié sont satisfaits. Pas d'effet d'aubaine : 69% affirment
qu'ils n'auraient pas pu s'engager dans des travaux de rénovation sans cette
aide.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'objectif du plan d'investissement qui sera
dévoilé par Emmanuel Macron est de bâtir la France de 2030. Nous allons donner au pays
les moyens d'accélérer sur des programmes d'investissements productifs : c'est
un plan d'investissement avant tout industriel. (…) Le plan d'investissement France 2030 sera bon pour notre
économie et notre compétitivité, et il sera également bon pour notre planète :
nous sommes dans un changement de paradigme où les transformations numériques
et écologiques accélèrent très fortement. (…) C'est
un plan d'investissements essentiellement industriel (...) pour permettre
d'accélérer sur l'hydrogène, le cloud, le numérique...
- [Fin de crise] Il faut être humble
quand on fait des prédictions. Je ne lis pas dans le marc de café, mais je suis
confiante.
- Les très bons résultats économiques
de la France ne sont pas le fruit du hasard : ils
sont le fruit de la politique d'Emmanuel Macron qui, depuis le début de la crise, a pour boussole l'emploi,
la protection des salariés & des entreprises, pour leur permettre de
rebondir.
- [Covid19] Nous atteindrons cette
semaine les 100 millions de doses de vaccins contre la covid19 livrées à la France.
Alain Griset
(ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Pas un entrepreneur ne s’est déjà lancé dans son
activité afin de bénéficier d’aides de l'État. La sortie du « quoi qu'il en
coûte » est nécessaire. Nous ferons le point le 30 août avec les secteurs les
plus en difficultés pour définir avec eux le soutien le plus adapté.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- Nous traversons des épreuves et il faut y faire face avec esprit de
responsabilité. Les Français reconnaissent que le président est à la hauteur et
agit en responsabilité, que ce soit dans la lutte contre le Covid19, contre le
réchauffement climatique ou concernant l’asile. On ne peut pas laisser le débat
s’enfermer dans des radicalités en courant après l’extrême droite ou l’extrême
gauche. Par ailleurs, je n’oublie pas qu’en 2017 le président de la République
a été élu sur la promesse de lutte contre l’assignation à résidence.
Les Français veulent vivre leur vie, se déplacer comme ils le souhaitent – on
l’a vu avec les «gilets jaunes» –, mais aussi entreprendre, apprendre, élever
leurs enfants… Nous pouvons encore aller plus loin, puisque nous avons été
freinés par le Covid19 pendant la moitié du quinquennat. Il y a une majorité
silencieuse en France: celle qui veut pouvoir aller travailler, qui respecte
les règles collectives, qui se fait vacciner, souhaite qu’on sorte du Covid19,
qui trouve que c’est bien d’accueillir des Afghans persécutés tout en procédant
à des vérifications. C’est la France de Rocard, de Chaban-Delmas, la France
responsable. Une chose est sûre, le président n’a rien perdu de sa
détermination à transformer le pays.
- À droite comme à gauche, ils n’ont toujours pas trouvé
leur candidat, mais pas non plus leur projet. C’est la raison pour laquelle les
propositions sont aussi poussiéreuses. Ils se posent tous la question du «qui»
avant de poser la question du «quoi». Par exemple, quelle est la position
d’EELV sur la laïcité? Nul ne le sait, même pas eux.
- [Afghanistan] Depuis la prise de Kaboul, le 15 août,
la France a accueilli près de 1500 personnes et 500 autres sont arrivées mardi.
Nous sommes allés, avec le premier ministre, accueillir une douzaine d’Afghans
et d’Afghanes en France depuis lundi avec leur famille. Nous avons rencontré,
avec France terre d’asile, des femmes qui ont vécu des choses très difficiles
et qui nous ont dit merci, merci à la France.
Il faut rappeler qu’il y a une amitié de longue date entre les peuples français
et afghan, peut-être liée à l’admiration que nous portons en France à la figure
du commandant Massoud. Sur notre sol, il y a en ce moment environ
45.000 Afghans, ce sont 10.000 personnes accueillies chaque année. La
France est donc le pays d’Europe qui accueille le plus de réfugiés afghans
puisque le taux d’obtention du statut de réfugié s’élève à 90 %. Dès mai
et juin, plus de 600 réfugiés ont été accueillis avec leur famille.
- Nous assistons à un concours Lépine de propositions de la
part de gens qui manifestement ne connaissent pas les dispositions du droit
d’asile et encore moins les réalités opérationnelles de terrain. J’ai entendu
l’extrême gauche dire qu’il fallait envoyer des visas, c’est complètement
irréel - ça ne marche pas comme ça! Là encore, on jette des anathèmes et
on est dans la pensée magique.
Quand certains à gauche demandent que nous accueillions tout l’Afghanistan d’un
coup sans aucune vérification, ou quand l’extrême droite dit «expulsons tous
les Afghans car ils sont tous potentiellement terroristes». Or, il y a un juste
milieu: notre boussole, ce sont les valeurs de la République comme rappelées
par le président de la République. Nous ne pouvons être ni dans la caricature
de l’accueil sans contrôle ni dans le refus de tendre la main, puisque certains
sont persécutés ou menacés de mort. La DGSI fait un criblage systématique.
Avec Gérald Darmanin, nous sommes très stricts et lorsqu’un soupçon existe nous
déclenchons les procédures. Je récuse autant les accusations d’inhumanité que
de naïveté. Quand j’entends de la part de Xavier Bertrand ou de Valérie
Pécresse que le président serait naïf en matière de lutte contre l’islamisme,
je pose la question: qui a fait une loi contre le séparatisme? Qui a dissous
Baraka City, le CCIF, a fait fermer plus de 600 foyers de radicalisation
depuis 2018? C’est le gouvernement d’Emmanuel Macron.
- [Afghanistan] Je suis solidaire de mes sœurs afghanes et
je suis dans l’action. Je ne vais pas signer une pétition pour un travail qui
est déjà en cours. Vous connaissez mon engagement féministe, il y a évidemment
un accueil et une attention particulière pour les femmes. Habituellement,
90 % des personnes qui viennent d’Afghanistan et qui demandent l’asile
sont des hommes. Les personnes que nous accueillons ces dernières semaines sont
à 50% des femmes. Il s’agit souvent de membres d’ONG féministes, de femmes journalistes,
d’artistes, de combattantes de la liberté: c’est l’honneur de la France.
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
J’ai décidé dès ma nomination de faire du
développement économique et de la question de l’emploi dans les quartiers un des piliers de mon
action. Les entreprises sont des acteurs essentiels et le partenariat avec elles est
nécessaire.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la
Francophonie)
- [Tourisme] On a sauvé la saison dans un contexte compliqué, grâce aux
mesures de freinage et au pass sanitaire. Les Français ont répondu à l’appel de
l’été. Nous sommes et resterons aux côtés des professionnels du tourisme pour
les aider à rebondir.
- [Afghanistan] Nous faisons tout pour ramener tout le monde
à la maison. Je veux rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui mettent
en œuvre cette opération logistique de très grande ampleur et dans des
conditions extrêmes. (…) Nous souhaitons que les talibans, au-delà de la date
de retrait définitif des Américains, puissent laisser les personnes qui le
souhaitent, sortir du pays
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Tribune co-écrite avec Elisabeth Borne «L’heure est venue de renforcer
l’Europe sociale»]
Disons-le d’emblée, l’Europe a été au rendez-vous de la crise économique et
sociale. En dépit des critiques qui lui sont adressées, elle a montré sa
capacité à se mobiliser vite et fort. Les règles budgétaires ont été
assouplies. Pour protéger les emplois et les salariés, un instrument européen
de refinancement du chômage partiel a été créé. Surtout, les Etats membres se
sont accordés sur un plan de relance inédit. Quarante milliards d’euros
bénéficieront directement à la France, dont sept milliards pour financer le
soutien à l’emploi, à la formation et à l’apprentissage. En d’autres termes, l’Europe
protège.
Dans ce domaine, la proclamation du socle européen des droits sociaux, à
Göteborg (Suède), en 2017, a constitué un tournant important. Elle a
permis à l’Europe de réaffirmer son ambition sociale et de se saisir de
questions essentielles telles que l’égalité des chances, l’accès à l’emploi ou
la protection sociale. Et, depuis trois ans et demi, nous avons avancé :
protection des travailleurs précaires, création d’un congé paternité de dix
jours pour tous les Européens, directive sur le travail détaché avec
application du principe « à travail égal, salaire égal sur un même lieu de
travail ». Dans tous ces domaines, l’Europe a agi, sous l’impulsion de la
France et du président de la République.
Notre Union n’est en effet pas uniquement une Europe des marchés et des
capitaux, mais aussi – et d’abord – une Europe au service de ses
citoyennes et de ses citoyens, qui place la protection et la solidarité au cœur
de ses valeurs. Alors que la crise va laisser des traces profondes dans nos sociétés,
il est plus que jamais de notre responsabilité de montrer aux Européens que
l’Europe est un espace qui les protège et les aide à se projeter vers l’avenir.
L’heure est venue de renforcer concrètement l’Europe sociale.
Le plan d’action proposé par la Commission pour mettre en œuvre le socle des
droits sociaux et le Sommet social de Porto sera déterminant. Alors que la
France prendra la présidence de l’Union européenne en janvier 2022, un
certain nombre de chantiers nous semblent essentiels à la construction de l’Europe
sociale de demain.
Il nous faut d’abord assurer un socle de protection à tous les travailleurs. En
veillant, d’une part, à ce que chaque salarié européen bénéficie d’un salaire
qui lui permette de vivre dignement. C’est tout l’enjeu du projet de directive
sur les salaires minimaux en Europe que nous défendons, et qui nous permettra
de lutter contre les distorsions de concurrence en travaillant à une
convergence sociale vers le haut. En veillant d’autre part à ce que l’Europe
protège tous ses travailleurs, sans exception.
Cela veut dire mieux protéger les travailleurs des plates-formes numériques en
leur garantissant des droits individuels et collectifs, une réelle autonomie et
une protection sociale adaptée à la spécificité de leur activité. La France
montre la voie : en application de la loi d’orientation des mobilités,
nous avons structuré un dialogue social entre plates-formes et travailleurs
indépendants pour créer un cadre plus juste et sécurisant à ces travailleurs.
L’Europe sociale de demain, c’est aussi une Europe qui contribue à la création
de nouveaux droits pour les Européens, notamment en matière de formation. Comme
en France, nous voulons que chaque citoyen de l’Union puisse bénéficier tout au
long de sa vie d’un droit individuel à la formation, essentiel pour remporter
la bataille de l’emploi face à la crise et celle de la souveraineté européenne
en matière technologique. Félicitons-nous de ce que la Commission européenne
envisage aujourd’hui une initiative semblable au « compte personnel de
formation » créé en France, et qui compte aujourd’hui seize millions
d’utilisateurs.
Nous devons également mettre fin aux inégalités qui perdurent dans le monde du
travail. En Europe, l’écart de rémunération entre femmes et hommes pour un
travail équivalent reste de 14 %. Comment continuer à accepter cela ?
Il s’agit là encore d’un enjeu qui touche au cœur même de nos valeurs
européennes, et de ce qui fonde notre modèle social. Pour parvenir à une
égalité réelle, il nous faut des moyens de mesurer et de piloter la réduction
des écarts, comme nous l’avons fait en France en créant l’Index de l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes.
Enfin, la jeunesse doit être la priorité de l’Europe. L’Union doit devenir pour
tous les jeunes l’horizon de nouvelles possibilités. C’est pourquoi nous
souhaitons promouvoir la mobilité européenne pour tous les jeunes, avec
l’objectif fixé par le président de la République que la moitié d’une classe
d’âge ait passé au moins six mois dans un autre pays de l’Union avant ses
25 ans. C’est un enjeu majeur pour forger la nouvelle génération des
Européens de demain.
Depuis quatre ans, la France, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, est motrice
dans l’ambition sociale de l’Europe. En janvier 2022, c’est à la France
que reviendra la responsabilité majeure de faire avancer l’ensemble de ces
sujets, conformément aux engagements pris à Porto. Et de transformer l’ambition
d’une Europe sociale plus forte en droits concrets pour les citoyens et les
citoyennes de l’Union.
- Il y a une irresponsabilité de la
droite qui consiste à ne jamais donner de messages de fond, sur l’Afghanistan,
sur le vaccin, dans une période qui devrait être celle de l’unité nationale.
C’est regrettable.
- [Immigration] Plutôt que de fantasmer sur un grand remplacement, on doit
travailler sur la concentration géographique des problèmes. C’est la question
de l’intégration, de la sécurité, de l’exigence républicaine sur laquelle nous
agissons.
- [Afghanistan] Nous avons anticipé et commencé ces opérations il y a
plusieurs mois. Depuis mi-août, nous avons évacué plus de 2 000 personnes
menacées. Face à ce régime taliban, nous ne pouvons pas nous désintéresser
de leur sort.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Les femmes dirigeantes montrent l’exemple. Nous nous
battrons toujours pour que les jeunes femmes arrêtent de s’autocensurer et
qu’elles aussi entreprennent, s’émancipent, réussissent !
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Mieux redistribuer les profits c’est au cœur de
l’économie responsable Nous avons commencé avec la loi Pacte dès 2019 et nous devons
continuer à intéresser plus fortement les salariés aux résultats des
entreprises. Un enjeu social majeur !
- [Commerces multi-activités situés
en zones rurales] Nous continuons à soutenir les entreprises, ici à hauteur de
80 % des pertes de chiffre d’affaires réalisées entre le 1er janvier 2021 et le
30 juin 2021. Ces commerces multi-activités sont des relais privilégiés pour l’ESS en ruralité et en montagne.
Joël Giraud
(secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
40% des bacheliers ruraux renoncent aux études
supérieures par peur. Ils se disent sûrement qu’ils n’ont pas les codes. Alors
qu’en moyenne, les bacheliers en zone rurale ont de meilleurs résultats. C’est
un immense gâchis. Je dis à ces jeunes : ne renoncez pas !
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- La reprise économique bat son plein.
- [Covid19] Ce sont désormais 85% des
majeurs et 90% des plus de 80 ans qui sont vaccinés. Depuis le 12juillet, 12
millions de personnes se sont vaccinés. Notre taux dépasse les Etats-Unis,
l'Allemagne et est semblable à celui de la Grande-Bretagne.
- [Covid19] l a été décidé de
repousser la rentrée scolaire au 13 septembre en Guadeloupe, en Martinique, à
Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, ainsi que dans la partie de la Guyane en zone
rouge.
- [Covid19] Dans les Antilles et en
Polynésie française, la sous-vaccination fait des ravages.
- [Afghanistan] la France n’aura
jamais à choisir entre sa sécurité et ses devoirs humanitaires. (…) Aider la
France n’est en aucun cas une carte blanche. nos services de renseignement
accomplissent un travail exceptionnel
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- En Afghanistan, la
France doit être à la hauteur de son histoire, et n’avoir aucune naïveté sur la
situation.
- Notre économie va mieux, 6% de
croissance pour cette année. C’est une bonne nouvelle.
- L’avenir du modèle social français
sera un des enjeux de l’élection de 2022. Ne comptez pas sur nous pour mettre
les problèmes sous le tapis.
- Nous avons les moyens
collectivement de faire une rentrée offensive.
- Les marcheurs et la majorité
présidentielle vont se mobiliser, défendre le bilan, écouter les Français.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Le quoi qu'il en coûte, ce n'est pas de l'argent
qui a été jeté par les fenêtres. (…) Le quoi qu'il en coûte était absolument
nécessaire au cœur de la crise. Aujourd'hui, nous devons faire du sur mesure et
accompagner les secteurs d'activité les plus durement et durablement touchés.
- [Covid19] La situation aux Antilles
est l'exemple le plus frappant de la nécessité de la vaccination. On observe un
décrochage dans certains territoires ou quartiers populaires : il y a une
responsabilité évidente des discours anti vax et complotistes.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Afghanistan] Jusqu’au bout la France fait son
devoir en Afghanistan. A Paris, Abou Dabi et bien sûr Kaboul les équipes sont
sur la brèche et sont au maximum de ce qu’elles peuvent faire, dans une
situation impossible.
- [Afghanistan] Respect devant le
travail incroyablement difficile des équipes françaises présentes à Kaboul et
qui tentent de sauver des civils du chaos.
Laurence Farreng
[Déclaration de l’intergroupe
Droits de l’Enfant au Parlement européen sur la situation inquiétante des
enfants, et spécialement des petites filles en Afghanistan: «Les enfants sont
toujours ceux qui paient le plus lourd tribut durant les crises»]
Nous suivons avec une grande inquiétude les développements actuels en
Afghanistan. La situation est particulièrement pénible pour les enfants, qui en
subiront les conséquences pendant de nombreuses années. En fait, les enfants
sont toujours ceux qui paient le plus lourd tribut dans les crises, les
victimes d'atrocités inqualifiables, de violence aveugle et d'autres graves
violations des droits humains.
Nous avons également vu les images très inquiétantes en provenance de
l'aéroport de Kaboul, qui a été pris d'assaut par des milliers de personnes ces
derniers jours pour tenter de s'échapper. En ces heures de confusion et
d'incertitude, des rapports font état d'un nombre croissant d'enfants portés
disparus une fois arrivés à l'aéroport. Des filles aussi jeunes que 12 ans sont
maintenant ralliées et mariées aux talibans, d'autres courent un risque accru
d'être abusées sexuellement.
Par conséquent, alors que la situation continue de s'aggraver et que les graves
violations des droits humains contre les enfants continuent de se produire,
nous appelons les talibans et toutes les parties concernées à :
- respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du
droit international des droits de l'homme, ainsi que des engagements nationaux et
protéger la vie des civils ;
- respecter pleinement le droit des enfants – en particulier des filles – à
l'éducation ;
- protéger les hôpitaux et les écoles des attaques ;
- veiller à ce que tous ceux qui ont le droit de demander l'asile ou d'autres
formes de protection internationale, y compris les enfants, soient autorisés à
le faire et à partir en toute sécurité.