Voici une sélection, ce 18 août 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- [Allocution relative à la situation en Afghanistan]
Je m’adresse à vous ce soir, alors que nous continuons à nous battre contre le
virus avec détermination, et que tout est fait pour que la relance économique
et sociale soit la plus forte possible dans notre pays, parce qu’à quelques
milliers de kilomètres d’ici un tournant historique est à l’œuvre, en
Afghanistan, loin de nos frontières, mais avec des conséquences majeures pour
l’ensemble de la communauté internationale, pour l’Europe, et pour la
France.
Après une guerre de vingt années, après la décision de retrait des troupes
américaines prise successivement par le président Trump et le président Biden,
Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, est tombée en quelques heures, sans
résistance, aux mains des Talibans. L’intervention américaine et internationale
a commencé il y a exactement vingt ans, après les attentats du 11 septembre
2001, et le refus du régime taliban de l’époque en Afghanistan, de livrer Ben Laden,
l’organisateur de ces attentats.
Notre pays a été, pendant treize années, engagé militairement en Afghanistan,
de 2001 à 2014. Le Président Jacques Chirac, dès octobre 2001 a décidé la
participation de la France à l’action internationale, par solidarité avec nos
amis et alliés américains qui venaient de subir une attaque effroyable sur leur
sol. Avec un objectif clair : combattre une menace terroriste qui visait
directement notre territoire et celui de nos alliés depuis l’Afghanistan,
devenu le sanctuaire du terrorisme islamiste.
À partir de juin 2011, le Président Nicolas Sarkozy a engagé le retrait des
premières troupes françaises. Le Président François Hollande, a ensuite
décidé du retrait complet de nos troupes combattantes de manière coordonnée avec
les autorités afghanes d’alors, ainsi qu’avec avec nos alliés.
L’intervention militaire française a donc définitivement cédé la place, le 31
décembre 2014, à l’action civile que nous avons continué de mener à bien,
auprès du peuple afghan, avec lequel nos liens d’amitié sont anciens et
profonds.
En Afghanistan, notre combat était juste et c’est l’honneur de la France de s’y
être engagé. La France n’y a jamais eu qu’un ennemi : le terrorisme. Nos
interventions militaires n’ont pas vocation en effet à se substituer à la
souveraineté des peuples, ni à imposer la démocratie de l’extérieur mais à
défendre la stabilité internationale et notre sécurité. Partout, la mise en
place de processus politiques crédibles est notre priorité. C’est ce principe
fondamental de notre politique étrangère que nous avons appliqué en Afghanistan
et que nous continuerons de mettre en œuvre.
Bon nombre d’unités de l’armée française sont passées dans ces vallées durant
ces 13 années : légionnaires, tirailleurs, marsouins, chasseurs alpins, marins,
aviateurs. Et c’est à eux que je tiens d’abord, ce soir, à m’adresser. A ceux
qui ont combattu, aux familles de ceux qui sont morts ou ont été grièvement
blessés. Nous n’oublierons pas nos soldats. Nous n’oublierons pas nos morts. 90
au total.
Le 18 août 2008, dans l’embuscade d’Uzbin, il y a 13 ans presque jour pour
jour, 10 soldats français et un interprète afghan étaient tués, 21 soldats
français blessés. Ce combat que la France a mené était utile et était
notre honneur. Il portera un jour ses fruits et je vous demande de vous en
souvenir.
À cet instant, la situation en Afghanistan se dégrade rapidement et
brutalement. A l’heure où je vous parle, les Talibans sont maîtres de la
quasi-totalité du pays. Ils sont entrés dans Kaboul et contrôlent la ville à
l’exception de l’aéroport où les activités sont coordonnées par les Américains.
Le Président afghan a quitté le pays. Les vols commerciaux ont cessé.
Ce tournant, auquel nous étions préparés, nécessite des décisions et des
initiatives immédiates, à la mesure de la gravité de la situation pour répondre
à la catastrophe humanitaire. L’urgence absolue est de mettre en sécurité
nos compatriotes, qui doivent tous quitter le pays, ainsi que les Afghans qui
ont travaillé pour la France. Nos ressortissants ont été progressivement
évacués en anticipation ces dernières semaines. Nous sommes en contact avec
tous les Français qui veulent rejoindre le sol national, qu’ils se trouvent à
l’aéroport militaire, à l’aéroport civil ou sur le site historique de
l’ambassade où la situation demeure préoccupante. Je veux ici remercier nos
représentants sur place, nos diplomates, policiers, militaires pour leur
engagement et leur courage. Remercier aussi nos alliés américains,
indispensables pour mener à bien ces évacuations.
La France est l’un des très rares pays à avoir décidé de maintenir sur place
jusqu’au bout les moyens de protéger ceux qui ont travaillé pour elle. Nous
avons aussi anticipé les opérations d’évacuation dans les dernières semaines. Tous
les employés afghans des structures françaises qui pouvaient être menacés ainsi
que leurs familles, ce qui représente plus de 600 personnes, ont ainsi pu être
accueillis et pris en charge dans de bonnes conditions dans notre pays.
La France protège en ce moment le délégué de l’Union Européenne et a apporté
protection aux collaborateurs afghans de la représentation européenne. La
France a également apporté protection et soutien à tous les personnels français
d’Organisations non gouvernementales souhaitant quitter le pays.
Des opérations sont conduites depuis plusieurs années, pour accueillir en
France les personnels civils afghans qui ont travaillé pour l’armée française,
ainsi que leurs familles. C’est notre devoir et notre dignité de protéger ceux
qui nous aident : interprètes, chauffeurs, cuisiniers et tant d’autres. Près de
800 personnes sont d’ores et déjà sur le sol français. Plusieurs dizaines de
personnes sont encore sur place qui ont aidé l’armée française et pour
lesquelles nous restons pleinement mobilisées.
De nombreux afghans, défenseurs des droits, artistes, journalistes, militants,
sont aujourd’hui menacés en raison de leur engagement. Nous les aiderons parce
que c’est l’honneur de la France d’être aux côtés de celles et ceux qui
partagent nos valeurs, autant que nous pourrons le faire et en tenant compte de
la nécessaire adaptation de notre dispositif. Je remercie les
associations, collectifs et communes qui aideront à leur accueil. Afin de
procéder à ces opérations d’évacuation, qui ne se conduiront pas sans une
étroite coordination avec les militaires américains sur place, j’ai décidé
l’envoi de deux avions militaires et de nos forces spéciales. Ils seront sur
place dans les prochaines heures.
Au-delà de l’urgence, j’entends prendre au nom de la France plusieurs
initiatives en lien étroit avec les autres états européens et nos
alliés. Notre action visera à continuer de lutter activement contre le
terrorisme islamiste sous toutes ses formes. Des groupes terroristes sont
présents en Afghanistan et chercheront à tirer profit de la déstabilisation. Le
Conseil de sécurité des Nations unies devra donc apporter une réponse
responsable et unie. J’ai échangé sur ce point avec le Premier ministre Johnson
et nous prendrons des initiatives communes dans les prochaines heures. Le
retour de la stabilité passera par une telle action, politique et diplomatique
au sein du Conseil de sécurité. L’Afghanistan ne doit pas redevenir le
sanctuaire du terrorisme qu’il a été. C’est un enjeu pour la paix, la stabilité
internationale, contre un ennemi commun : le terrorisme et ceux qui le
soutiennent ; à cet égard, nous ferons également tout pour que la Russie, les
Etats Unis et l’Europe puissent efficacement coopérer, car nos intérêts sont
bien les mêmes.
Ensuite, la déstabilisation de l’Afghanistan risque également d’entraîner des
flux migratoires irréguliers vers l’Europe. La France, comme je l’ai dit, fait
et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les
plus menacés. Nous prendrons toute notre part dans le cadre d’un effort
international organisé et juste. Mais l’Afghanistan aura aussi besoin dans les
temps qui viennent de ses forces vives et l’Europe ne peut pas à elle seule
assumer les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et
nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient
en danger ceux qui les empruntent, et nourriraient les trafics de toute
nature.
Nous porterons donc, en lien avec la République Fédérale d’Allemagne, et je me
suis entretenu il y a quelques instants à ce sujet avec la Chancelière Merkel,
et avec d’autres états européens, une initiative pour construire sans attendre
une réponse robuste, coordonnée et unie qui passera par la lutte contre les
flux irréguliers, la solidarité dans l’effort, l’harmonisation des critères de
protection, et la mise en place de coopérations avec les pays de transit et
d’accueil comme le Pakistan, la Turquie ou l’Iran.
Enfin, il nous faut continuer de défendre nos principes, nos valeurs, qui font
ce que nous sommes. L’histoire de l’Afghanistan n’a pas commencé pas en
2001. Nous sommes intervenus dans un pays ébranlé par quarante ans de guerre,
un grand pays tourmenté. Et Nous, Français, sommes à même de le comprendre.
Nous, à qui il a fallu des siècles de lutte, de fautes, d’avancées et de reculs
pour bâtir une nation conforme aux plus grandes espérances humaines : l’égalité
sans considération d’origine, de sexe ou de religion et la liberté de choix et
de conscience. Et nous savons combien ces combats sont chaque jour à
recommencer.
Les défis auxquels les Afghanes et les Afghans seront confrontés dans les
prochaines semaines et les prochains mois sont terribles, immenses. Le
peuple afghan a le droit de vivre dans la sécurité et le respect de chacun. Les
femmes afghanes ont le droit de vivre dans la liberté et la dignité. Et si le
destin de l’Afghanistan est entre ses mains, nous resterons, fraternellement,
aux côtés des Afghanes et des Afghans. En soutenant la société civile afghane
et en faisant notre devoir de protection de celles et ceux que nous pouvons
protéger. En disant très clairement à ceux qui optent pour la guerre,
l’obscurantisme et la violence aveugle qu’ils font le choix de l’isolement. En
étant toujours du côté de ceux qui combattent pour la liberté, les droits des
femmes, qui portent dans le monde le même message que le nôtre. C’est le choix
de la raison, c’est le choix de ce que nous sommes profondément.
- Près de 200 Afghans qui ont travaillé pour la France ou qui sont menacés viennent d’être évacués de Kaboul. Ainsi que des Français et des ressortissants étrangers. À nos armées, policiers et équipes diplomatiques qui organisent ces opérations sensibles, merci. On continue.
- Merci aux plus de 900 pompiers mobilisés pour combattre les violents incendies qui sévissent dans le Var. J'exprime la solidarité de la Nation à l'ensemble des sinistrés.
- Commémorons la mémoire des héros du débarquement de Provence ! Aux côtés de leurs frères d'armes français, des milliers de combattants venus de toute l'Afrique se sont sacrifiés pour défendre notre liberté et notre dignité. Je salue les maires de France qui ont répondu ou vont répondre à l'appel lancé pour honorer leur mémoire par des noms de rue. Notre reconnaissance doit être impérissable.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
- [Afghanistan] J’ai demandé que les Taliban démontrent par des actes qu’ils
ont changé comme ils le disent. A eux d’en faire la preuve. La France se tient
aux côtés du peuple afghan. (…) Ils déclarent vouloir acquérir de la
respectabilité, de l'honorabilité. Ils ont annoncé qu'ils respecteraient les
droits acquis au cours des 20 dernières années en Afghanistan. Il faut qu'ils
le démontrent.
Il faut un gouvernement, vraiment inclusif et représentatif, qui montre
que les Talibans ont changé. La meilleure preuve de ce qu'ils annoncent serait
de faire en sorte qu'il y ait un gouvernement de transition, qui montre que les
talibans veulent respecter le droit, mettre fin aux violences et faire en sorte
que les populations civiles se sentent en sécurité.
Cette opération a notamment permis
d’évacuer une grande partie des personnes, de nationalité française comme
afghane, qui s’étaient réfugiées au sein du bâtiment de l’ambassade de France à
Kaboul, alors que les services de l’ambassade ont été transférés sur le site de
l’aéroport.
Cette opération qui permet la mise en
protection d’Afghanes et d’Afghans qu’il était impératif de protéger est la
réussite d’un important travail collectif. Nos diplomates, militaires et
policiers, actuellement à Kaboul, sont à pied d’œuvre chaque instant au service
des valeurs de notre pays. C’est la fierté de la France de pouvoir accueillir
la société civile afghane qui lutte pour la liberté, comme elle l’a déjà fait
en rapatriant ces dernières semaines les agents locaux de l’ambassade et leurs
familles.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
Face aux terribles incendies qui ont lieu dans le
Var, restez prudents, adoptez les bons gestes et suivez les consignes des
autorités locales. Tout mon soutien aux centaines de pompiers qui luttent pour
maîtriser ce feu.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Rentrée réussie à La Réunion, deux semaines avant
celle de toute la France. Mise en œuvre du protocole sanitaire, présence de
tous, consolidation des savoirs fondamentaux, école inclusive…
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Les Afghans qui ont travaillé pour l'armée
française sont des personnes avec lesquelles la France considère qu'elle a
destin lié.
- Nous avons posé les bases d'un pont aérien entre Kaboul et les Émirats arabes unis afin de multiplier les rotations dans les heures et les jours qui viennent.
- Le 18 août 2008 en Afghanistan, le
France perdait 10 de ses enfants dans l'embuscade d'Uzbin. Jamais nous
n'oublierons leur engagement ultime pour notre protection. Ils ont combattu le
terrorisme avec conviction et courage.
J'adresse toutes mes pensées aux familles, aux proches, aux camarades de ces 10
soldats morts pour la France, et notamment aux 21 militaires blessés lors de
cette même embuscade.
Je rends hommage à leur engagement, ainsi qu’à celui de leurs 80 frères d’armes
tombés en Afghanistan. La lutte contre le terrorisme reste plus que jamais au
coeur de notre action.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Depuis 2018, les Afghans sont les premiers
bénéficiaires du droit d’asile en France. Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, nous
continuerons d’ouvrir nos portes à ceux qui sont menacés par l’horreur
islamiste. Polémique indécente de ceux qui veulent voir autre chose dans ses
propos.
- Aux côtés du Président de la République Emmanuel Macron, dans le Var, pour remercier l'ensemble des secours mobilisés contre les incendies. Leur travail se poursuit sans relâche cette nuit pour protéger les habitants.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Soutien à toutes celles et ceux qui luttent contre
les incendies dans le Var pour préserver des vies et protéger nos forêts.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Alors que l'Afghanistan est plongée dans le chaos,
Emmanuel Macron a
rappelé que «les femmes afghanes ont le droit de vivre dans la liberté et la
dignité.» Soutien aux Afghanes, premières victimes de l'obscurantisme.
- Le film Unplanned diffusé actuellement sur C8 est un outil de propagande anti-avortement abject. Progrès pour notre société, le droit à l'IVG est un droit fondamental et inaliénable pour toutes les femmes. Cette fiction va à l'encontre de nos valeurs.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
[Afghanistan] Avec nos alliés nous mettons en oeuvre
tous les moyens pour protéger les ressortissants français ainsi que ceux qui
nous ont aidé tout au long de notre combat contre un ennemi unique : le
terrorisme. Nous ne faiblirons pas.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- France relance est
une réussite et plus de 10.000 entreprises industrielles en bénéficient. Avec Bruno Le Maire nous travaillons à
un plan d’investissement complémentaire pour accélérer et faire en sorte que la
France se positionne à l’horizon 2030 sur les meilleures technologies.
- Nous devons aider les entreprises à investir dans l’usine du futur.
- Le Président Emmanuel Macron l’a dit avec force : en Afghanistan notre ennemi, c’est le terrorisme. La France défendra aussi la liberté et la dignité. Ce soir, je pense aux filles et femmes afghanes, les premières victimes de l’obscurantisme. Nous devons être à leurs côtés.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
Accéder à l’IVG est un droit en France, nos aînées
se sont battues pour l’obtenir, nous nous battons pour le garantir ! Non à
l’entrave, non à la culpabilisation.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Afghanistan] Loin
des polémiques malheureuses, nos diplomates et nos militaires agissent,
rapatrient nos ressortissants, des Européens, des Afghans. Ils servent notre
pays et nos valeurs, d’accueil et de protection. On continue !
- [Afghanistan] Tristes polémiques, quand la situation exige dignité et unité nationales. Le Président Emmanuel Macron a évoqué, avant tout, la protection et l’accueil des Afghanes et des Afghans menacés. La France sera à la hauteur de cette exigence morale et humanitaire. Oui, nous devons le faire de manière coordonnée et ordonnée avec nos partenaires européens. Si chaque pays européen agit seul, nous ne serons ni efficaces ni justes. Avec l’Allemagne, la France prend l’initiative de cette coordination européenne indispensable.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Le Congrès mondial de la nature que la France a l’honneur
d’accueillir du 3 au 11 septembre est un événement majeur pour la préservation
de l’environnement qui va mobiliser les acteurs internationaux au plus haut
niveau.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise
politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis
en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester
vigilantes votre vie durant. C’est un combat sans fin.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
[Covid19] La vaccination s’intensifie, les jeunes montrent l’exemple : 77,2% des 12/24
ans ont reçu une dose (56,4% totalement vaccinés) ; 76,1% des 25/29 ans
ont reçu une dose (57,6% totalement vaccinés) Ne rien lâcher !
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- [Covid19] Ceux qui cherchent à instrumentaliser
les peurs et qui se livrent aux dérives les plus extrêmes portent une lourde
responsabilité. Nous devons continuer notre chemin, celui de la vaccination et
de la responsabilité collective, c'est le choix du Président de la République.
- [Covid19] Je ne veux pas minimiser l'effort collectif qu'il y a dans notre pays pour la vaccination au profit de quelques excités, quelques égoïstes. Ce n'est pas cela la France.
- [Afghanistan] Il faut avoir un devoir d’humanité, aider toutes celles et ceux qui sont en danger par le retour des Talibans au pouvoir. C’est ce que fait la France en ce moment même avec plus de 1400 personnes afghanes qui ont été accueillies et mises à l’abri.
- Solidarité avec le peuple afghan qui a le droit de vivre dans la sécurité et le respect de chacun, et actions concrètes pour protéger ceux qui défendent nos valeurs. Nous sommes à leur côté et nous continuerons à combattre l’obscurantisme, dans le monde entier.
- Chaque année, 10.000 Afghans demandent l'asile dans notre pays. Plus de 9 sur 10 obtiennent l'asile et un statut de réfugié. C'est l'honneur de notre pays que de faire cela.
- Ce qui est certain, c'est que notre système migratoire, tel qu'il est aujourd'hui, ne fonctionne pas bien en Europe.
- Je crois que LaREM a vocation à être au centre d'une majorité présidentielle qui continuera demain à s'élargir.
- Nous allons nous mobiliser dès cette rentrée pour aller écouter les Français (...) C'est une marque de fabrique de LaREM. Pour gagner le droit d'être entendu, il faut d'abord écouter les Français.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
La France sera aux côtés de ceux qui
combattent pour la liberté et les droits des femmes. Emmanuel Macron rappelle notre
priorité de protéger nos compatriotes, et de continuer à accueillir les Afghans
qui ont oeuvré avec nous. C'est ce que nous sommes, et c'est notre honneur.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
[Afghanistan] Qui peut raisonnablement s'interroger
sur les intentions des Talibans comme si elles n'étaient pas déjà connues ! Les
Talibans n'ont pas changé depuis 2001. La Charia n'a pas changé depuis 2001. Il
n'existe pas de Charia «light» ou «soft».
Laetitia Avia (porte-parole)
«Les femmes afghanes ont le droit de vivre dans la
liberté et la dignité.» (Emmanuel Macron) Défendre nos principes et valeurs, apporter notre soutien à
celles et ceux qui requièrent notre protection. Au delà du devoir, c’est notre
humanisme qui nous appelle à agir.
● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Covid19] Il y a des gens qui aiment le désordre, qui aiment la
déstabilisation, et qui, dans la mesure où Emmanuel Macron a mis en place le
pass sanitaire, sont contre le pass sanitaire, et si Emmanuel Macron n'avait
pas mis en place le pass sanitaire, finalement ils seraient pour le pass. (…)
Je fais la différence entre les partisans du désordre qui défilent le samedi, ceux
qui les soutiennent politiquement ou qui essayent d'en tirer des bénéfices
comme le Rassemblement national ou une frange de l'ultra gauche, et un certain
nombre de Français qui sont encore interrogatifs ou inquiets.
- Covid19 & pass sanitaire] On n'est pas dans une démarche autoritaire mais dans une démarche de protection de la population. La réalité, c'est que sur le terrain, ça fonctionne très bien.
- [Afghanistan] Il y a un échec de la communauté internationale. Un des conséquences, c'est un risque de nouvelles vagues de migrations internationales.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- [Afghanistan] La leçon que notre pays(et les occidentaux)doivent tirer de
ce drame c’est qu’on n’impose pas la démocratie à un peuple qui n’est pas prêt
a se battre pour elle. Nos militaires ne doivent plus mourir pour cette faute
d’analyse! Le droit ne s’impose pas par les armes!
- [Afghanistan] Ecœuré et révolté par les exigences formulées par la France pour évacuer la centaine d’afghans qui ont travaillé avec et pour notre pays. On leur demande des papiers, des documents, des preuves… on ne les connaissait pas avant??? Quelle imprévoyance honteuse!
- De tout cœur avec nos compatriotes du Var, sinistrés par ce drame, avec nos pompiers qui luttent courageusement. Quelle tristesse de voir ravagée ainsi 210 ha d’un des bijoux naturels de notre pays.
● Mouvement radical
[Communiqué] L’Afghanistan est tombé
à nouveau aux mains des Talibans, 20 ans après les attentats du 11
septembre 2001. L’obscurantisme regagne du terrain. Les images de chaos à
l’aéroport de Kaboul illustrent tristement l’échec de la communauté
internationale.
Le Parti Radical et son président
Laurent Hénart saluent la mémoire de nos 92 soldats tombés au champ
d’honneur en Afghanistan et pensent avec émotion à leurs familles.
Le Président Macron vient de s’adresser
aux Français. Les Radicaux approuvent ses initiatives prises dans l’urgence
pour s’assurer en priorité de la sécurité de nos ressortissants, accueillir
tous les Afghans qui ont aidé la France avec leurs familles et apporter
assistance aux militants des associations humanitaires.
Pour Laurent Hénart, président du Parti
Radical : « s’il est nécessaire dans les discours d’affirmer l’importance
de l’asile politique, il est primordial que celle-ci se retrouve dans les faits
quand tant de vies sont en jeu». Par ailleurs, il se
préoccupe grandement du sort réservé au peuple afghan désormais
soumis à l’application stricte de la charia, notamment des femmes et
filles qui refusent de s’enfermer dans un carcan vestimentaire et de
perdre liberté et dignité.
Pour Jean-Jacques Curiel, Secrétaire
national du Parti Radical aux Affaires étrangères : « il faut empêcher
l’Afghanistan d’être à nouveau le sanctuaire du terrorisme. Nous devons agir et
réagir vite pour éviter que la chute de l’Afghanistan ne
signe la renaissance de Daesh et autres Al-Qaïda. ».
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Afghanistan] Servir avec courage et honneur: ce
que font nos diplomates et nos militaires à Kaboul. Merci et courage à eux.
- [Afghanistan] Il y a les commentateurs de comptoir, les exégètes de discours présidentiels bien au chaud sous les projecteurs et puis il y a les faits. Polémiquer en temps de crise, la grande indécence de l’époque. La France accepte quatre réfugiés afghans sur cinq.
- [Afghanistan] Si vous cherchez une définition du courage, ne cherchez plus et admirez ces femmes afghanes qui manifestent à Kaboul contre le retour des taliban.
- [Diffusion par C8 d’un film contre l’avortement] Sale temps pour les droits des femmes, même en France. N’a-t-on rien de mieux à importer des Etats-Unisque l’intolérance des « pro-life » d’un côté ou celle des néoféministes woke de l’autre ? N’avons-nous pas notre propre chemin, tracé par Simone Veil, à défendre ?