Voici une sélection, ce 4 août 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- [Covid19] Si nous n'avions pas le pass
sanitaire aujourd'hui, on serait obligé de refermer, c'est-à-dire de faire
porter la contrainte sur tout le monde. Avec le pass sanitaire, on la fait
porter uniquement sur celles et ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner.
- [Covid19] Je serais le premier à être heureux qu'on abandonne le pass sanitaire, le masque, les gestes barrières contre le virus, ça voudrait dire une chose très simple, c'est que la bataille serait alors gagnée et qu'on en aurait fini avec l'épidémie, mais ça n'est malheureusement pas le cas.
- [Covid19] C'est faux de dire que la France est le seul pays, le Danemark, l'Italie, l'Allemagne, les États-Unis... Beaucoup d'autres utilisent des formes d'organisation comparables au pass sanitaire. Nous sommes tous en train de nous battre contre ce fameux variant Delta qui va plus vite.
- [Covid19 & ARN messager] Cela fait donc depuis cinquante ans que les scientifiques du monde entier travaillent sur cette technologie, pour lutter contre les cancers contre les virus et il faut se féliciter que l’humanité ait réussi un exploit lors de ce Covid-19. Développer en un temps record, en moins d’une année, un vaccin grâce à cette technologie qu’on connaît depuis cinquante ans, parce qu’on a investi massivement, parce que des scientifiques ont fait un travail formidable.
- Après la promulgation de la loi bioéthique, je partage ma fierté. Celle d'une promesse tenue et attendue par les Français. Fin septembre, la PMA sera accessible à toutes.
- Les Arméniens traversent de nombreuses épreuves. Avec amitié et solidarité, je leur dis : la France sera toujours présente à vos côtés. Face à la pandémie, la France se tient prête à envoyer 200 000 doses de vaccins à Erevan. Nous vaincrons le virus ensemble.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- [Covid19] En dépit des mesures de freinage
renforcées et des moyens déjà déployés, la situation sanitaire de la zone
Antilles-Guyane poursuit sa dégradation. La cellule interministérielle de crise
que j'ai présidée cet après-midi va déployer sans délai des moyens
supplémentaires. Pour faire face à la saturation du système hospitalier, le
nombre de lits de réanimation en cours de déploiement par le Service de santé
des armées sera doublé pour atteindre un total de 20 lits supplémentaires à la
mi-août.
Plus que jamais, en Métropole, comme dans les Outre-mer, la solution c’est la
vaccination. C'est notre chance et notre force ! Elle vous protège et protège
vos proches. Elle préserve notre système hospitalier et ceux qui y sauvent de
vies.
- Nous devons respect à nos forces de l’ordre et l’État doit montrer l’exemple en leur donnant les moyens de leur action. Entre juillet 2020 et la fin de l’année 2021, c’est un quart du parc automobile de la police nationale qui aura été renouvelé, grâce à France relance.
Florence Parly
(ministre des Armées)
[Covid19] Martinique - Nouvelle contribution des
Armées : le service de santé des armées fera désormais fonctionner 20 lits de
réanimation au CHU de Fort-de-France. Une prouesse médicale et logistique au
service des Français. D’ici dix jours, un nouvel avion va donc décoller avec
des militaires et des équipements médicaux. Avec cette mission, nous doublerons
nos capacités militaires de réanimation : à la mi-août, ce sont 20 lits au
total qui contribueront aux moyens locaux.
C'est la première fois que les Armées déploient autant de capacités de
réanimation - 20 lits - en Outre-mer. Je salue l’engagement de nos militaires,
toujours prêts pour protéger les Français.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Pour lutter plus efficacement contre les violences
conjugales et répondre à l'augmentation des interventions dans ce domaine, nous
avons demandé à la police et à la gendarmerie une mobilisation sans faille.
- Un tiers des femmes tuées par leur conjoint l’an passé l’ont été par arme à feu. C’est pourquoi nous avons demandé la saisie systématique des armes en cas de signalement pour des violences intra familiales.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
La loi visant à renforcer la prévention en santé au
travail en entreprise a été promulguée. Issue d'un travail étroit entre
partenaires sociaux et parlementaires, c'est une réforme attendue et nécessaire
pour améliorer concrètement la santé des salariés.
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
- [Covid19] Face à la méfiance, il faut reprendre le
chemin de la rationnalité : j’appelle les élus et la communauté médicale
d’outre-mer à reprendre la parole pour inciter à la vaccination. L‘État restera
mobilisé à leurs côtés.
- [Covid19] Face à la situation sanitaire en Outre-mer, l’état d’urgence sanitaire a été décrété et des mesures de freinage ont été mises en place. Tant qu’elles seront en vigueur, le gouvernement soutiendra l’économie et les entreprises impactées, notamment dans le secteur du tourisme. Nous avons décidé que le fonds de solidarité renforcé, l’exonération de charges patronales et la prise en charge de l’activité partielle continueront de s’appliquer dans les territoires concernés.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de filière
« presse », présenté par le Président de la République, un fonds, doté de 8 M€
par an en 2021 et en 2022, est mis en place pour la transition écologique de la
presse.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- La lutte contre les violences conjugales avance-t-elle ? Oui.
Avance-t-elle assez vite ? Non. Mais nous travaillons d’arrache-pied, nous
avons voté quatre lois en quatre ans – chose inédite – pour protéger les
victimes. Nous avons pris, dans la foulée du Grenelle, pas moins de 46 mesures.
Les bracelets anti-rapprochement ont vu le jour, les téléphones « grave danger
» ont été distribués, policiers et gendarmes sont désormais formés à la prise
des plaintes. Par ailleurs, un fichier recensant les auteurs de violences
conjugales sera prochainement créé, accessible aux policiers et aux juges. Tout
cela met du temps, c’est vrai, à se mettre en route. Mais, soyons honnêtes,
nous avons collectivement trop tardé à nous saisir de ce fléau.
Il a fallu attendre 2017 pour que l’égalité entre hommes et femmes soit érigée
en grande cause du quinquennat et que la lutte contre les violences conjugales
devienne réellement une priorité. Prenez les Espagnols, précurseurs sur ce
sujet: ils se sont dotés d’une législation ambitieuse dès 2004. Nous partions
avec un vrai retard, sur un sujet par ailleurs vieux de plusieurs millénaires…
- Demander la parité en entreprise, ce n’est pas une
question de charité. C’est une question de performance, d’efficacité,
d’attractivité. Pour attirer les talents, il faut être beaucoup plus inclusif !
Après, pourquoi en passer par les quotas ? Car, si les femmes n’intègrent pas
les instances de direction et n’ont pas leur mot à dire là où les choses
importantes se décident, alors leurs problématiques disparaissent sans qu’on
ait répondu à leurs besoins.
D’où mon soutien plein et entier à la proposition de loi Rixain-Castaner qui
prévoit d’imposer 30 % de femmes dans les postes à responsabilités d’ici à 2027
(dans les entreprises de plus de 1 000 salariés). Ce texte a aussi pour but
d’inciter les jeunes filles à intégrer les filières scientifiques,
technologiques, numériques, etc.
D’ici à cinq ans, plus de la moitié des emplois créés le seront dans le
numérique alors qu’aujourd’hui la filière ne compte que 30 % de filles.
Pourtant, elles étaient très présentes aux débuts du numérique : c’est une
femme qui a inventé le wi-fi, idem pour le GPS ! Le texte prévoit aussi de
faciliter l’accès au crédit des femmes désireuses de monter leur entreprise.
Car, on le sait, elles font face à davantage d’obstacles en la matière.
- Je suis une humaniste universaliste. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit et en dignité – quels que soient leur couleur de peau, leur origine sociale, leur sexe, leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Que le racisme et les discriminations restent prégnants, c’est une évidence, mais c’est à toute la société de se saisir du sujet, et pas seulement aux individus concernés. Attenter à la dignité humaine des uns, c’est attenter à la dignité de tous.
- Certains naissent favorisés par la vie, et c’est OK ! La vie, c’est ainsi ! Ce que nous devons refuser en revanche, c’est le déterminisme social. On vit dans un pays où l’on a les moyens – ce n’est pas vrai partout – de lutter contre les injustices et les inégalités et ne pas le faire serait coupable. J’entends, en tout cas, m’y employer tous les jours.
- Pour moi, la question de l’égalité entre femmes et hommes ne doit surtout pas opposer. En faire une guerre des sexes serait contre-productif. Les hommes doivent d’ailleurs s’engager en faveur de cette cause, devenir nos alliés, voire nos complices. Cette bataille, nous la gagnerons ensemble.
- [Congé paternité] Les pères ont tant à gagner à vivre pleinement ce moment exceptionnel qu’est la naissance. C’est fondamental pour eux mais aussi pour le nouveau-né, pour la mère sur laquelle repose encore principalement la charge familiale. Ce genre de mesure aidera, j’en suis sûre, à une meilleure répartition des rôles au sein du foyer et permettra aux femmes de réduire les préjudices qu’elles peuvent subir dans la vie professionnelle.
- La monétisation du corps humain, c’est impossible pour moi. C’est non négociable. Il faut impérativement préserver les femmes de cette marchandisation. Ce qui explique d’ailleurs que j’étais très réservée, au départ, sur la façon dont la GPA pouvait se pratiquer chez nous en Occident, car je sais que, dans certains pays, ce peut être un vrai business. Mais on ne peut pas résumer la GPA à ce commerce. Dans certains pays comme au Canada, le recours aux mères porteuses est extrêmement encadré : il ne concerne que les femmes n’étant pas dans le besoin et n’ayant pas pour objectif de gagner de l’argent. On devrait pouvoir en parler de façon sereine.
- La politique, c’est une autre planète. D’autres responsabilités, aussi. En entreprise, je n’ai jamais eu à gérer des questions de vie ou de mort. Aujourd’hui, si. Si je n’opte pas pour les bonnes politiques pour combattre les violences conjugales, des femmes meurent ; si je ne débloque pas les moyens nécessaires pour protéger les personnes LGBT +, elles sont violentées ou agressées. Si je ne mets pas tout en œuvre pour renforcer l’égalité des chances, certains perdent espoir, voire finissent par ne plus croire en la République. C’est une immense responsabilité. Il ne s’agit plus de servir des clients ou des consommateurs, mais de servir la République et ses citoyens. C’est autrement plus ambitieux.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
Loi bioéthique publiée au Journal officiel! La PMA pour toutes est une réalité
de notre droit, un engagement tenu, une étape sur le chemin de l'égalité. C'est
une fierté! Il a fallu 8 ans depuis l'ouverture du mariage aux couples de même
sexe, mais c'est désormais fait!
Roxana Maracineanu
(ministre chargée des Sports)
C’est fait. Le nouveau code mondial antidopage de
l’AMA est intégralement transcrit dans le droit français. Davantage de pouvoirs
pour l’AFLD [Agence
française de lutte contre le dopage] et nos
fédérations mieux associées aux enjeux de prévention. Ensemble pour un sport
propre, loyal et éthique.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
[Covid19] J’ai demandé aux préfets & directeurs
généraux d’ARS d’accélérer la vaccination des personnes hébergées en foyers de travailleurs migrants et
via le dispositif national d’accueil pour demandeurs d’asile & réfugiés.
Sophie Cluzel
(secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
Le Service civique, une formidable expérience pour les jeunes de 16 à 25 ans et
jusqu'à 30 ans pour les personnes handicapées ! Nous avons lancé les
Ambassadeurs de l'accessibilité: 1000 jeunes pour accompagner les commerçants
sur les enjeux d'accessibilité.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- Du 3 au 11 septembre, la France accueille le
Congrès mondial pour la Nature avec un mot-clé: cohérence!
Cohérence entre enjeux et moyens, cohérence entre politiques
publiques, cohérence entre ce que nous faisons au
national et ce que nous portons à l’international
- La présidence française du partenariat des déclarations d’Amsterdam est une formidable opportunité de fédérer les Etats membres et de porter une voix commune pour renforcer la législation contre la déforestation importée en Europe, un enjeu clé de la présidence française de l’Union Européenne de début 2022. C’est par une action collective que nous mettrons fin à la déforestation importée. J’ai pu constater que de nombreux projets opérationnels étaient à l’œuvre pour répondre à ce défi. Il faut agir à tous les échelons : avec les producteurs en développant des filières durables grâce à la coopération internationale, avec les distributeurs, les acheteurs et les consommateurs en leur apportant une information fiable et dynamique sur les risques d’import de déforestation.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
[Covid19] Nous luttons contre une quatrième vague et
le vaccin est notre carte maîtresse. Il est crucial de répondre à toutes ces
questions: la lutte contre les fake news est une mission de tout instant.
Laurent Pietraszewski
(secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
- [Covid19] Le gouvernement
travaille pour que le pass sanitaire soit un
dispositif incitatif et protecteur. L’objectif est de tout faire pour qu’il n’y
ait pas de licenciement. La loi prévoit de nombreuses alternatives pour les salariés
ne disposant pas de pass valide : RTT, congés, affectation sur d’autres postes
etc. Je suis par ailleurs convaincu que l’échange entre employeurs et salariés
permettra de trouver des solutions adaptées.
- Il y a besoin de transformer notre système de retraites, qui pénalise les femmes et ceux qui ont des carrières hachées et dont la soutenabilité financière pose question.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
[PMA pour toutes] Il est des réformes qui marquent
une époque, une vie, un mandat, des jours et des nuits. Fierté partagée.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
La France et l’Arménie sont deux nations sœurs et
aucun des maux de l’un ne peut laisser l’autre impassible. Nous nous tiendrons
toujours au côté des Arméniens.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvian Maillard (député)
Un an après la mise en place du "plan 1 jeune, 1
solution", l'apprentissage a connu une année record et ce malgré la
crise : ce sont en effet 525 600 contrats d’apprentissage, dont 40 000 à
Paris, qui ont été signés en 2020. C’est 42% de plus qu’en 2019 !
Ce résultat est le fruit de la mobilisation exceptionnelle des entreprises
et des centres de formation d’apprentis sur l’ensemble du territoire. Il est
également le reflet de la mobilisation du Gouvernement en faveur de la
jeunesse.
● MoDem
Frédéric Petit (député)
Depuis quelques jours, le militant bélarusse exilé à Kiev, Vital Shyshou, disait qu’il se sentait suivi. Hier, il a disparu. Aujourd’hui, il a été retrouvé pendu dans un parc. Une enquête pour meurtre a été ouverte. Il aidait les bélarusses qui ont fui en Ukraine. C’est une vengeance.
Sandrine Josso
(députée)
[Tribune: «Nos enfants meurent et nous regardons ailleurs»]
Depuis 2015, vingt-cinq enfants ont
déclaré un cancer dans un périmètre de 15 kilomètres autour de la commune de
Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique). Il ne se passe donc pas six mois sans qu'un
nouvel enfant soit atteint. Une jeune fille est décédée il y a quelques
semaines, portant à six le nombre de morts liées à un cancer pédiatrique dans
la zone. Un enfant mort, c'est un de trop. Six, c'est intolérable.
Ce n'est pas faute d'alerter depuis
plusieurs années. Dès 2017, l'agence régionale de santé (ARS) des Pays de la
Loire se saisit de l'affaire à la suite du signalement d'une lanceuse d'alerte.
Aucun lien direct n'est établi entre les polluants et les cancers, et aucune
enquête complémentaire n'est diligentée. Bis repetita en février 2019, lorsque
l'ARS saisit Santé publique France (SPF). Cette dernière conclut bien à la
présence d'un foyer de cancers pédiatriques, mais ne préconise pas la poursuite
d'analyses de données environnementales pour déterminer la cause des cancers.
La démission des responsables publics doit nous interroger.
Comment est-il possible qu'aucune analyse
ne soit menée sur le lien potentiel entre cumul de substances nocives dans
l'environnement et surreprésentation des cancers pédiatriques sur le territoire
? C'est négliger le bon sens et fermer les yeux sur l'effet cocktail qui
découle de l'addition de substances chimiques dans l'environnement. Le cancer
est une maladie multifactorielle : refuser d'investiguer toutes ses
potentielles origines, c'est laisser les métastases se propager dans le corps
social.
L'exposition aux facteurs nocifs n'est
pas un problème localisé, mais touche le pays entier, et la santé des Français
doit être une priorité nationale. Pour mettre fin à ce fléau invisible, il n'est
pas nécessaire de déployer l'artillerie lourde : nous avons déjà les
outils.
Passons du principe de précaution au
principe de prévention. En croisant les données de SPF avec les données
environnementales et de biodiversité, nous pourrions mieux saisir l'ampleur de
l'effet cocktail. Ces informations en main, le passage à l'action sera plus
efficace. Ensuite, la création de moratoires relatifs aux installations dans
les agglomérations où une surmortalité est observée est nécessaire et urgente.
Mettons également un terme aux dérogations préfectorales permettant une
poursuite des activités industrielles sans prise en compte du danger. Au
lendemain d'élections régionales et départementales, rappelons l'impact
environnemental des décisions d'aménagement du territoire qui reposent sur ces
collectivités.
Parallèlement, il est crucial d'assurer
un suivi des polluants cancérogènes dans les agglomérations et établissements
recevant du public quand la surmortalité est avérée. Des observatoires de la
santé environnementale pourraient recueillir les informations et établir des
contrats locaux de santé consacrés à la diminution de la concentration de
substances dangereuses. Tout aussi fondamentale, la recherche doit être
consolidée avec des budgets mieux fléchés.
Un peuple qui ne cherche pas à savoir se
condamne à mourir. Mettre à jour et publier ouvertement le nombre de cancers
pédiatriques et de cancers adultes par commune permettra à chacun de s'informer
librement. Les entreprises ont aussi un rôle à jouer. Peu importe leur taille,
dès lors qu'elles émettent des polluants cancérogènes, elles doivent être
répertoriées sur une liste publiée dans Géorisques [une base de données
publique qui diffuse de l'information sur les risques naturels et
technologiques] et communiquer sur leur respect des réglementations nationale
et européenne concernant les seuils d'émissions. Impliquons-les entièrement
dans la résolution de cette situation, en exigeant des mesures transparentes et
leur participation au financement des associations de surveillance de la
qualité de l'air.
Nos enfants meurent sous nos yeux, il est
temps d'arrêter de détourner le regard. Agissons pour la santé
environnementale.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Un an est passé et rien ne s’est passé : le Liban, meurtri par la paralysie
de sa classe politique, s’enfonce dans le chaos. La France, l’Europe
peuvent-elles aider la société libanaise à traverser cette crise et à trouver
la solution ?
- « La Troisième Guerre Mondiale se joue dans le secteur de l’information » assène la présidente de RT Allemagne (chaîne de télévision russe de propagande]. On ne pourra pas dire que les media d’Etat russes avancent masqués et qu’on n’était pas prévenus.