Voici une sélection, ce 27 juillet 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union européenne
Renew Europe (groupe
centriste et libéral au Parlement européen)
Dacian Ciolos (président)
- Ursula von der Leyen ne devrait pas approuver le plan
de relance d'Orban tant qu'il n'aura pas donné des garanties de fer que
l'argent de la relance ne finira pas dans les mauvaises poches. Ces garanties ne sont pas encore là. Le rapport de la Commission le prouve. (...) Nous avons demandé à la Commission de s'assurer que
l'argent du plan de relance de l'UE aille à des Hongrois honnêtes et méritants
qui ne sont pas politiquement proches du pouvoir. (...) C'est un test de crédibilité pour la Commission européenne. Est-il sérieux de protéger les intérêts financiers de l'UE ? Est-elle toujours la gardienne des traités – et des valeurs qui y
sont inscrites.
- Je suis très fier d'être à Madrid aujourd'hui avec Inés Arrimadas et avec Ciudadanos. Cette convention marque un nouveau départ pour le parti et pour l'Espagne. Ciudadanos est le parti libéral d'Espagne et une force motrice importante en Europe. Aujourd'hui, nous avons eu l'occasion de débattre des implications d'être libéral et de mettre en évidence les valeurs fondamentales au cœur de notre identité commune : la liberté, la transparence, les droits individuels et l'égalité des chances. Renew Europe a besoin de Ciudadanos pour continuer à faire de l'Europe un endroit meilleur.
Guy Verhofstadt
L'Union européenne devrait adopter la technologie
financière et l'innovation monétaire – et non pas sur-réglementer comme la
Commission européenne et la BCE essaient de le faire. C'est le seul moyen de briser le monopole américain et de créer
des entreprises modèles et de croissance dans l'UE.
Michal
Šimečka
[Deuxième rapport de la Commission européenne sur l'état de
droit] Le rapport annuel doit être jugé en fonction de ses conséquences. Nous avons besoin d'un rapport qui sera suivi d'actions concrètes
de la Commission et du Conseil. Renew Euroope a toujours demandé que le rapport annuel soit
assorti de recommandations et, le cas échéant, de sanctions. Que ce ne soit toujours pas le cas avec le présent rapport est
décevant.
Sophie in't Veld
[Deuxième rapport de la Commission européenne sur l'État de droit] L'État de droit est dans la zone dangereuse, et de nombreux citoyens attendent une action urgente des institutions de l'UE. Tous les faits sont sur la table, il s'agit maintenant d'enchaîner avec des mesures concrètes, comme l'activation de la conditionnalité budgétaire pour l'État de droit. Le rapport doit être étoffé de recommandations concrètes qui doivent faire l'objet d'un suivi, les conclusions ne suffisent pas. Il ne s'agit pas d'un exercice académique, il s'agit de la survie même de notre Union européenne.
Luis Garicano
- Ciudadanos est le parti libéral d'Espagne, le parti qui mène la lutte contre la corruption et pour des institutions indépendantes, l'État de droit et les libertés individuelles. Ce sont des temps difficiles pour être un libéral, avec la montée du populisme et la polarisation croissante entre gauche et droite, mais il est essentiel que nous continuions à nous battre pour nos valeurs ».
- [Lutte contre le blanchiment d'argent] Ce n'est pas un bon jour pour être un criminel. Nous sommes très heureux de voir notre travail porter ses fruits. Après des années de pression, l'UE va enfin mettre en place un chien de garde contre le blanchiment d'argent.
Ramona Strugariu
Je salue le paquet de la Commission ainsi que la création de l'Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent. Un nouveau règlement apportera plus d'application et des réactions plus rapides si les États membres ne s'y conforment pas.
Katalin Cseh
Le parti politique hongrois Momentum appelle au boycott du référendum haineux anti-LGBTQ+ de Viktor Orban, qui tourne en dérision un instrument démocratique crucial. C'est une tentative désespérée de changer le sujet des allégations d'espionnage des journalistes et des critiques du gouvernement avec Pegasus.
● Allemagne
FDP
Christian Lindner (président)
- [Covid19] Il s'avère que, même après tant de mois de pandémie et de restrictions de liberté, certains de nos confrères ne sont pas suffisamment sensibles aux droits fondamentaux, aux libertés fondamentales des personnes.
- Même notre système de retraite actuel n'est pas juste envers nos petits-enfants. Nous devons d'abord garantir les opportunités futures d'une jeune génération.
- Renoncer aux augmentations d'impôt n'est pas une fin en soi, mais sert un objectif. Nous sommes un pays où les impôts sont les plus élevés. Les investissements privés, les opportunités de prestations privées et le fait que les gens puissent réaliser leurs rêves sont déjà bridés.
● Belgique
cdH
Maxime Prévot (président)
- Débattre à l’infini, chaque année, du Te Deum et du principe de neutralité de l’Etat… Franchement, quand ce mauvais feuilleton de polémiques stériles et très loin des préoccupations de terrain des Belges va-t-il finir? Certains politiques cherchent à faire feu de tout bois…
Concentrons-nous plutôt sur les enjeux urgents de solidarité avec les sinistrés, de dignité pour les sans-papiers, de relance économique pour nos PME, de soutien aux indépendants et soignants, de dérèglement climatique. Là, la parole politique est attendue et doit faire sens!
- Je salue l’effort conséquent annoncé par le Gouvernement wallon pour accompagner les sinistrés et reconstruire demain. Les moyens ne seront peut-être pas suffisants au vu de l’ampleur des dégâts matériels et humains, mais la réactivité doit être soulignée.
DéFI
François de Smet (président)
- [Covid19] On peut penser ce qu'on veut du pass sanitaire... Mais ça fait tout drôle de voir un parlement avoir l'occasion de débattre et voter lui-même des restrictions de liberté, alors qu'en Belgique le même genre de mesures passe par arrêté ministériel.
- La politique ne devrait pas être un métier (...) Ça devrait être une fonction que l’on occupe durant une partie de sa vie. Si possible en ayant fait quelque chose avant. Et si possible avec l’idée de faire quelque chose après. Un peu comme un service civil que l’on rend à la société. (…) Si c’est un métier dans lequel vous passez 25 à 30 ans de votre vie, le risque de connexion est évident. On ne voit pas assez d’ouvrier au parlement, pas assez d’enseignants, pas assez de cadres commerciaux… On ne voit pas assez de toute une série de métiers. (…) Moi je trouve qu’une bonne façon de revivifier la démocratie serait de limiter les mandats et de faciliter les allées et venues. On pourrait imaginer des congés politiques qui rendent ces allez et retour beaucoup plus faciles ".
- [Opinion : «Sans-papiers: trois propositions pour en sortir par le haut»]
(…) Il s’agit du sujet politique le plus difficile, et il faut d’abord reconnaître cette complexité. Cela implique d’arrêter les ukases, les menaces et les rapports de force.
Pour schématiser les choses : il paraît à la fois impossible de régulariser 150.000 personnes, et il paraît tout aussi impossible de continuer la politique de fermeture actuelle.
Il est impossible de continuer la politique de fermeture actuelle parce qu’il est simplement inhumain de considérer que ces hommes, femmes et enfants résidant chez nous depuis des années, et souvent travaillant en noir, puissent continuer à ne bénéficier d’aucun droit. Il est aussi irréaliste de sous-entendre qu’on va détenir et expulser 150.000 personnes, à moins de se transformer en Etat policier. L’Etat doit être pragmatique et humain.
Il est également impossible de régulariser 150.000 personnes et il n’est pas tenable de procéder à des régularisations collectives tous les dix ans (même si techniquement elles n’en sont pas, et que c’est toujours du cas par cas, chacun sait que les opérations de 1999 et 2009 via une extension temporaire de critères ont engendré un effet collectif). C’est injuste pour toutes celles et ceux qui viennent en Belgique en respectant les règles, et c’est encore plus injuste pour tous les candidats migrants qui, par manque de moyens et d’opportunités, ne peuvent arriver ici. Se contenter de régulariser les personnes arrivées, c’est accepter la loi du plus débrouillard. En termes de justice, ça ne va pas non plus.
C’est la raison pour laquelle nous avons travaillé à une solution structurelle qui, aujourd’hui encore, nous paraît la seule viable : ancrer des critères de régularisation dans la loi et donner le pouvoir d’accorder le séjour, en ces cas-là, à une commission indépendante.
Cela permettra plus de justice, car les migrants concernés sauront qu’ils seront traités selon des critères clairs; cela permettra d’intégrer des critères d’intégration, comme un emploi, une famille, et des critères humanitaires comme l’impossibilité de rentrer dans son pays. Cela permettra d’offrir une solution stable et de ne plus procéder à des régularisations tous les dix ans, devenues irrépressibles à cause de la pression démographique accumulée et de situations humaines inextricables.
Oui, il faut pouvoir le dire : cela offrira un séjour à de nombreuses personnes qui ne sont pas, aujourd’hui, dans les règles. Cela ne sera pas facile pour la droite, accoutumée à faire de la question migratoire une question identitaire, en particulier en Flandre.
C’est la raison pour laquelle, aussi, une politique de régularisation structurelle ne peut se faire qu’avec davantage de justice dans les flux migratoires. Régulariser les personnes déjà présentes sans se poser la question des flux, c’est favoriser la loi du plus débrouillard. Or notre pays manque de bras dans certains secteurs. Les migrants qui veulent travailler doivent avoir une véritable chance de pouvoir le faire légalement – nous savons tous que cette chance est très faible aujourd’hui pour ceux qui viennent d’un pays du Sud.
C’est là que vient la question de la migration économique : il s’agit, pour faire court, de créer un canal migratoire de travail comparable à ce que font les Etats-unis ou le Canada. Ce ne sera pas facile pour la gauche : il faudra accepter de parler de quotas, d’examen, voire de loterie, comme le proposent par exemple François Gemenne et Pierre Verbeeren dans leur petit ouvrage “Au-delà des frontières” (Liberté j’écris ton nom, 2018).
L’actuelle crise reflète la lâcheté d’une coalition qui a manqué l’occasion historique de prendre en main la question migratoire après une législature désastreuse et une crise migratoire sans précédent. La composition de cette coalition est le facteur-clef de cette impuissance, singulièrement les différences d’approche entre Nord et Sud.
J’estime néanmoins irresponsable de faire tomber un gouvernement maintenant alors que les périls sont si nombreux par ailleurs : retomber en affaires courantes voire en campagne électorale maintenant, en plein covid, en pleine crise économique et alors que nous devons soigner le pays après les pires inondations de l’histoire, serait le pire service à rendre à al populkation et aux sans-papiers, car – en plus – cela n’améliorera en rien leur sort.
Il faut néanmoins sortir de la crise et je mets modestement sur la table la proposition suivante :
1) Prendre l’engagement d’ancrer dans la loi des critères clairs de régularisation. La proposition de loi de DéFI rejetée en juin par la Vivaldi, ne demande qu’à être utilisée.
2) Ne pas prendre en compte le fait d’être gréviste de la faim comme critère – car cela engendrerait immédiatement une explosion des actions et reviendrait à encourager ce mode d’action – mais accepter, de manière temporaire, que soit considéré le covid comme circonstance exceptionnelle justifiant une régularisation individuelle (car objectivement si une pandémie n’est pas un motif exceptionnel pouvant expliquer qu’on ne rentre pas chez soi faire une demande, on se demande bien quel facteur pourrait l’être).
3) Développer, avec les Régions, une politique de migration économique plus ambitieuse, qui permette aux migrants d’avoir une chance réelle d’obtenir un visa de travail, en lien avec la situation économique de notre pays, et décourage donc la migration irrégulière.
Ces trois mesures, si la Vivaldi en prenait l’engagement, me paraissent de nature à pouvoir arrêter la grève et pourraient permettre à notre pays d’en sortir par le haut.
Comme opposition démocratique, nous encouragerons tout pas en ce sens. Il faut sauver non seulement des vies, mais la dignité du politique.
Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
Ne pas céder à la fatalité et reconstruire la Wallonie! En prenant en compte les enjeux du futur pour un aménagement du territoire mieux pensé, une mobilité plus fluide, une gestion des infrastructures plus efficace.
● Espagne
Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)
- Il y a beaucoup d'Espagnols qui ne veulent pas voter pour des packs idéologiques. Ils méritent une alternative qui ne se vend pas aux juges ou aux télévisions, qui défende des impôts bas et aussi le droit à l'euthanasie. Chez Cs, nous travaillerons pour être votre maison.
- Nous devons beaucoup à nos aînés, qui ont construit la démocratie, rendu possible la modernisation de l'Espagne, soutenu des millions de familles dans la crise économique et ont souffert plus que quiconque de la pandémie.
- La promotion de l'espagnol, langue que nous partageons avec des millions de locuteurs, est un devoir tout comme la "protéger" à l'intérieur de nos frontières. Sánchez devrait garantir une éducation en espagnol en Catalogne et cesser de subventionner les entités qui le persécutent.
- Qu'est-ce qui se cache derrière le sauvetage scandaleux du gouvernement de la société Plus Ultra ? Nous avons interrogé Sánchez le 24 mars au Congrès et il a refusé de répondre. Nous n'arrêterons pas tant que toute la vérité ne sera pas connue et que les responsables devront payer pour cela.
Edmundo Bal (député)
La décision de la justice de bloquer le sauvetage du millionnaire de Plus Ultra est un coup porté au gouvernement et à sa crédibilité. C'est très grave. Chez Cs, nous demandons :
- la démission du Ministre des Finances
- une commission d'enquête au parlement
Avec l'argent des espagnols vous ne devez pas jouer.
● Italie
Italia Viva
Matteo Renzi (président)
[Le Mouvement 5 étoiles pourrait se retirer du gouvernement] Je crois que Conte essaiera, mais il n'y arrivera pas car peu dans le Mouvement voudront le suivre, à commencer par Di Maio. (…) Je m'inquiète de ce que font les Grillini [membres du mouvement 5 étoiles] depuis des semaines, depuis la formation du gouvernement Draghi, au milieu des bordées et des tentatives incessantes de sabotage. (…) Enrico Letta [secrétaire général de Parti démocrate] veut-il être l'allié de ceux qui pensent et disent ces choses ?. [Je lui dis] «alignez-vous avec nous, réformistes pro-Draghi»: nous sommes prêts à le soutenir s'il renonce à sa soumission aux pentastellati, s'il renonce à l'idée folle de transformer le Parti démocrate en sixième étoile de Conte [pour se faire élire à Sienne]. (…)
Cela n'a aucun sens de choisir la vision politique sur la base des sondages. Les idées viennent avant les sondages. Si Conte décide d'être contre la ligne de Draghi, il n'y a pas de sondage qui tiendra, nous sommes face à une rupture structurelle. Letta attend les élections à Sienne pour obtenir le vote 5 étoiles et gagner. [Si Letta ne change pas d’avis] nous irons à contre-courant. Ce n'est pas seulement le titre d'un livre [écrit par Renzi] mais un choix précis de domaine. Et avec nous, il y aura beaucoup d'amis réformistes. Mais j'espère toujours que le Parti Démocrate s'arrêtera avec cet assujettissement culturel aux 5 étoiles. Inacceptable. Au niveau national, voir le thème de la justice, comme au niveau local. (…)
Après la victoire à Sienne, le Parti démocrate reviendra sur ses pas. Il ne peut pas continuer à soutenir une force hostile au gouvernement Draghi. Il ne peut pas se le permettre. L'alliance Giallorossi avait du sens à l'époque du second gouvernement Conte, elle portait la marque de Zingaretti au sein du Parti démocrate. C'était une opération qui n'a aucun espoir ni aucune perspective dans le pays d'aujourd'hui. Avec Draghi sauvant le pays, les démocrates doivent décider avec qui se ranger. Et ils ne pourront pas se ranger du côté de ceux qui ne veulent pas de Draghi
► Monde
● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)
- De nombreux Afghans courageux ont mis leur vie en péril pour aider le Canada en Afghanistan. Alors que les menaces des talibans sont encore plus grandes, on s’efforce d’assurer la sécurité de ceux qui ont servi avec les Canadiens.
- L’islamophobie met en danger les musulmans canadiens dans nos communautés. Ça doit cesser. Notre gouvernement reste déterminé à combattre cette haine.
- L’antisémitisme est un problème auquel la communauté juive ne doit pas remédier seule. Ce devoir revient à chacun d’entre nous. Aujourd’hui, on a réaffirmé notre engagement à cet égard et à faire front contre les forces qui cherchent à nous diviser.
Harjit Sajjan (ministre de la Défense)
En Afghanistan, j'ai vu le courage des interprètes et des autres personnes qui ont travaillé avec nous pour soutenir leur pays et aider les Canadiens. J'ai connu beaucoup de ces personnes et j'ai servi à leurs côtés. Nous ferons tout notre possible pour les protéger.
● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
- Six mois plus tard, voici où nous en sommes: un record de créations d'emplois, plus de 160 millions d'Américains complètement vaccinés, l'une des plus importantes réductions d'impôts jamais réalisées pour la classe moyenne - le crédit d'impôt pour enfants. On ne peut plus s'arrêter maintenant. Nous avons besoin de l'accord sur les infrastructures et de mon programme Reconstruire en mieux.
- Six mois après le début de mon gouvernement, voici où nous en sommes: une croissance record, une création d'emplois record, des travailleurs bénéficiant d’avancées légitimement dues.
- Nous bâtissons une économie qui récompense les travailleurs de ce pays et pas seulement ceux qui sont au sommet. Mon programme Reconstruire en mieux signifie plus d'emplois, des réductions d'impôts et des coûts inférieurs – payés en rendant le code des impôts plus juste et en veillant à ce que les plus riches paient leur juste part.
- Les Américains dans tout le pays peuvent voir et ressentir la dévastation du changement climatique. Mon programme Reconstruire en mieux s'attaque à cette menace existentielle grâce à une nouvelle norme d'efficacité énergétique et d'électricité propre, des crédits d'impôt pour l'énergie propre et un nouveau Corps civil pour le climat.
- Près d'un Américain sur quatre n'a pas les moyens de payer ses médicaments sur ordonnance. Ce n'est pas normal. Mon programme Reconstruire en mieux garantit que Medicare pourra négocier le coût des médicaments sur ordonnance, ce qui fera baisser les prix pour tout le monde.
- [Covid19] Se faire vacciner est la chose la plus importante que vous puissiez faire pour vous protéger et protéger les gens autour de vous contre le variant Delta de la covid19.
- [Covid19] En vaccinant entièrement 160 millions d'Américains et 80 % de nos aînés, nous avons fondamentalement changé le cours de la pandémie. Mais nous ne pouvons pas lâcher – surtout à cause de la variante Delta. Si vous ne vous êtes pas encore fait vacciner, c'est le moment.
- Voulons-nous donner aux personnes les plus riches d'Amérique une autre réduction d'impôts ? Ou voulons-nous leur demander de payer leur juste part, afin que nous puissions construire une économie qui bénéficie à tout le monde? Je pense que nous savons tous ce qui est le mieux pour l'avenir de l'Amérique.
- Le programme bipartisans sur les infrastructures est une bonne chose, maintenant, pour le peuple américain – pour les cols bleus, pour les gens qui sont laissés pour compte.
- Mon père avait l'habitude de dire : «tout ce que vous voulez, en tant que personne de la classe moyenne, c'est juste avoir un peu plus d’air.» Nous pouvons offrir au peuple américain un accord sur les infrastructures qui crée des emplois syndiqués bien rémunérés. Des emplois qui permettent aux familles de respirer. Faisons-le.
- Je condamne sans équivoque les
détentions massives et les faux procès qui condamnent injustement à la prison
ceux qui ont osé s'exprimer dans le but d'intimider et de menacer le peuple
cubain pour qu’il se taise. Le peuple cubain a le même droit à la liberté
d'expression et de réunion pacifique que tout le monde. Les États-Unis se
tiennent aux côtés des courageux Cubains qui sont descendus dans la rue pour
s'opposer à 62 ans de répression sous un régime communiste.
Aujourd'hui, mon administration impose de nouvelles sanctions contre les
éléments du régime cubain responsables de cette répression – le chef de l'armée
cubaine et la division du ministère cubain de l'Intérieur qui dirige la
répression – pour les tenir responsables de leurs actes. Ce n'est qu'un début:
les États-Unis continueront de sanctionner les individus responsables de
l'oppression du peuple cubain.
Alors que nous tenons le régime cubain pour responsable, notre soutien au
peuple cubain est indéfectible et nous veillons à ce que les Cubano-américains
soient des partenaires essentiels dans nos efforts pour venir en aide aux
personnes qui souffrent sur l'île. Nous travaillons avec des associations de la
société civile et le secteur privé pour fournir un accès Internet au peuple
cubain qui contourne les efforts de censure du régime. Nous examinons notre
politique d'envoi de fonds pour déterminer comment nous pouvons maximiser le
soutien au peuple cubain. Et nous nous engageons à renforcer notre ambassade à
La Havane pour fournir des services consulaires aux Cubains et améliorer notre
capacité à nouer des relations avec la société civile, tout en assurant la
sécurité des diplomates américains en poste à Cuba.
Faire progresser la dignité humaine et la liberté est une priorité absolue pour
mon administration, et nous travaillerons en étroite collaboration avec nos
partenaires dans toute la région, y compris l'Organisation des États américains,
pour faire pression sur le régime afin qu'il libère immédiatement les
prisonniers politiques détenus à tort, rétablisse l'accès à Internet et permette
au peuple cubain de jouir de ses droits fondamentaux.
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
- [Covid19] Les personnes non vaccinées représentent
actuellement pratiquement tous les décès dus au COVID19 aux États-Unis. Se faire vacciner. Exhortez les membres de votre famille, vos amis et vos voisins à
se faire vacciner.
- Défendre le droit de vote est aussi américain que la tarte aux pommes. Notre nation est plus forte lorsque les gens ont la possibilité de choisir et de déterminer leur propre avenir.
- Canicules, sécheresses sévères, incendies de forêt, inondations. Nous voyons les effets de la crise climatique. Nous devons agir. Notre programme Reconstruire mieux nous fera avancez vers un réseau électrique propre et fiable. Il contribuera à transformer les collectivités et à encourager les investissements dans l'énergie propre.
- Quand les travailleurs se font entendre... Quand les syndicats sont forts... Notre économie est forte.
Antony Blinken
(secrétaire d’Etat)
- Les États-Unis sont solidaires des démocraties du
monde entier, qui parlent d'une seule voix pour condamner les arrestations
massives et les détentions de manifestants à Cuba. Nous nous joignons à nos partenaires pour demander au
gouvernement cubain de respecter les droits de l'homme et les libertés
fondamentales de tous les Cubains.
- Bonne conversation téléphonique avec le président Kais Saied aujourd'hui pour discuter de la situation en Tunisie. J'ai exprimé mon soutien à la démocratie tunisienne. J'ai encouragé le Président Saied à adhérer aux principes de démocratie et des droits de l'homme qui sont à la base de la gouvernance en Tunisie et l'ai exhorté à maintenir un dialogue ouvert avec tous les acteurs politiques et le peuple tunisien.
Lloyd Austin
(secrétaire à la Défense)
En ce qui concerne nos alliés et partenaires, je nous
considère tous comme faisant partie d'une équipe. C'est ce que nous sommes et c'est ainsi que nous nous battons. Nos alliés et partenaires augmentent nos forces et nos capacités,
et c'est quelque chose dont nous sommes très fiers.
Janet Yellen (secrétaire
au Trésor)
Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, les
familles de travailleurs américains reçoivent des allégements fiscaux mensuels
pour aider à payer l'essentiel. Cet allégement fiscal majeur pour la classe moyenne et cette
étape dans la réduction de la pauvreté des enfants est une victoire économique
remarquable pour l'Amérique – et aussi une victoire morale.
● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
D'Anchorage à Austin, le crédit d'impôt pour enfants de
Biden a changé la vie des familles américaines et l'économie américaine. Le plan du président visant à reconstruire une meilleure économie
signifie : plus d'emplois, réduire les impôts, réduire les coûts !
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
- Des baisses d'impôts pour les familles. Des infrastructures plus solides. Des emplois bien rémunérés et syndiqués. Le droit de vote. L’action contre le changement climatique. C'est pour cela que les démocrates se battent.
- Notre message aux républicains qui tentent de rendre le vote plus difficile est clair : nous ne reculerons pas. Nous devons protéger le droit de vote.
- La Covid19 est en train de devenir rapidement une pandémie de non vaccinés. S'il vous plaît, faites-vous vacciner.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
[Covid19] La covid19 est devenue plus contagieuse, il
est donc plus important que jamais de se faire vacciner. Les vaccins sont sûrs et constituent le meilleur moyen de vous
protéger et de protéger vos proches.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
- Nous ne pouvons pas résigner les électeurs américains
à franchir des obstacles de plus en plus élevés pour voter. Il est temps que les démocrates du Sénat adoptent la Loi pour le
peuple.
- Après une année incroyablement difficile, le crédit d'impôt pour enfants facilite déjà la vie de nombreuses familles. C'est le genre de politique que nous pouvons accomplir lorsque nous nous organisons et votons. Cela vaut la peine de se battre.
Adam Schiff
(représentant de Californie)
Le Parti républicain est une caricature de lui-même. Ce que nous voyons aujourd'hui est un culte de la personnalité
soumis aux caprices d'un ancien président en disgrâce. Les républicains de conscience, élus et les autres, doivent
reprendre leur parti. L'Amérique a besoin de deux parties qui fonctionnent.
● Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
- [11 septembre] Il est difficile de croire que cela
fait presque 20 ans - et il est plus important que jamais de se souvenir des
leçons de cette journée.
- Gagner la lutte contre le changement climatique nécessite une action urgente et audacieuse, et nous avons besoin des gouvernements du G20 pour montrer la voie.
● Royaume Uni
Liberal democrats
- Le gouvernement devrait réfléchir à nouveau et ne pas
aller de l'avant avec sa réduction prévue de 20 £ par semaine du crédit
universel [revenu pour les plus pauvres]. Un demi-million de personnes supplémentaires devraient sombrer
dans la pauvreté, dont 200 000 enfants.
- Cet automne, les dirigeants mondiaux se réuniront à Glasgow pour convenir des prochaines étapes pour faire face à la crise climatique. La Grande-Bretagne doit montrer la voie en agissant maintenant pour protéger notre environnement naturel, purifier notre air et réduire nos émissions de carbone. La Grande-Bretagne doit montrer la voie en réduisant les émissions, en protégeant la nature et en assainissant notre air.
Ed Davey (leader)
Le Covid19 a fait des ravages chez les indépendants. Pourtant, ils risquent d'être frappés par une facture fiscale qui
ne le reconnaît pas, car le calcul sera basé sur ce qu'ils ont gagné avant la
pandémie.
Layla Moran (députée)
Le covi19 long a dévasté des vies et ruiné des carrières. Il est moralement indéfendable que des travailleurs clés qui sont restés longtemps malade du Covid en première ligne de la pandémie soient abandonnés sans un soutien financier approprié.
Munira Wilson (députée)
- Les personnes qui ont travaillé dur et payé des impôts toute leur vie méritent des soins sociaux de haute qualité s'ils en ont besoin. Les libéraux-démocrates appellent à une solution appropriée et multipartite pour la protection sociale.
- [Covid19] Bien qu'il soit crucial que chaque adulte pouvant se faire vacciner reçoive le vaccin, tenter de refuser l'éducation en présentiel aux étudiants jusqu'à ce qu'ils le fassent est franchir une ligne.
Suisse
Parti libéral-radical
- Les vaccins sont désormais disponibles depuis plusieurs mois et ont
prouvé leur efficacité. Hormis quelques groupes spécifiques (les jeunes enfants
par exemple), tout un chacun peut se faire vacciner. Malgré cela, le taux de
vaccination ralentit et de nombreuses personnes préfèrent recourir, parfois à
répétition, aux tests rapides antigéniques «gratuits» plutôt qu’au vaccin. Face
à cette réalité, le PLR demande donc que les personnes non-vaccinées,
asymptomatiques et qui pourraient se faire vacciner assument la responsabilité
qui découle de leur choix en payant elles-mêmes les tests rapides. Cela
permettra également d’éviter des fermetures générales. Il est également de la
responsabilité des entreprises de demander que leurs collaborateurs en contact
avec les populations à risque soient vaccinés.
- Il est urgent d’adopter des mesures qui permettront à la Suisse de s’imposer comme un centre d’excellence pour la recherche et l’innovation.
Vert’libéraux
Jürg Grossen (président)
[Covid19] Ce n'est qu'avec un taux de vaccination élevé
que nous pourrons limiter les dommages pour la santé, la société et l'économie. Je suis reconnaissant que notre base pense de cette façon et
qu'elle soit si proche de la science.