Voici une sélection, ce 21 juillet 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
[Conclusion lors du 5e sommet France-Océanie]
Ces échanges de vues substantiels posent véritablement notre stratégie commune
dans le Pacifique et l’ambition d’une action efficace et commune,
concrète.
La première c’est évidemment celle face à l'épidémie. En le disant, je veux à
nouveau avoir une pensée pour toutes les victimes du Covid19, et je veux ici
redire l'importance du mécanisme Covax de l'initiative Act-A, qui a déjà livré
près de 800000 vaccins dans le Pacifique. Il faut que les livraisons de vaccins
maintenant, s'accélèrent. La France contribue chaque semaine d'ailleurs au
mécanisme Covax à hauteur de plusieurs centaines de milliers, voire millions de
doses aux livraisons, et nous continuerons d'être très vigilants en cette
matière. Je me suis engagé à ce que la France livre 60 millions de doses dans
le cadre du mécanisme Covax. Et nous serons évidemment très attentifs à ce que
le Pacifique en bénéficie.
Deuxième élément sur lequel je voulais insister, c'est évidemment la sécurité
de la région qui est au cœur de notre stratégie Indo-Pacifique avec les
collectivités françaises du Pacifique, la Polynésie française, la
Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna. Nous nous déployons et continuerons de
nous déployer pour venir en soutien à nos voisins du Pacifique, en particulier
dans les domaines de la surveillance des eaux territoriales, de la police des
pêches, du sauvetage en mer et de l'assistance aux navires en difficulté comme
de la lutte contre les pollutions maritimes. Et à ce titre, les Forces armées
en Nouvelle Calédonie, basée à Nouméa, les Forces armées en Polynésie
française, basée à Papeete, jouent un rôle déterminant avec le soutien dans la
région, plus largement de nos bases existantes, entre autres aux Emirats arabes
unis et à Djibouti, mais également celles qui sont basés dans l'Océan Indien.
Pour mieux faire face aux logiques justement de prédation dont nous sommes
collectivement victimes, je souhaite consolider notre réseau de coopération
maritime dans le Pacifique sud et nous allons lancer un réseau de garde-côtes
du Pacifique sud autour de 3 piliers : l’échange d’informations, la coopération
opérationnelle et la formation. Ce réseau sera créé au bénéfice des États du
Pacifique et pour protéger la première de leur richesse qu’est l’espace
maritime.
Troisième remarque après le Covid et la sécurité de la région, c’est évidemment
le changement climatique et l'ensemble des dérèglements qu'il induit et qui
affectent dès maintenant notre patrimoine environnemental, nos économies, nos
cultures, nos modes de vie. Les rapports du GIEC sont très clairs à cet égard.
Nous devons faire tout notre possible pour limiter le réchauffement climatique
à 1,5 degré Celsius, pour limiter les effets dévastateurs du changement
climatique. Et à ce titre, notre coordination en vue de la COP 26 est
extrêmement importante avec des contributions déterminées au niveau national
réhaussées ainsi que des stratégies à long terme visant la neutralité
climatique. Pour ce faire, je vous invite toutes et tous à rejoindre la
Coalition pour la neutralité carbone pour que nous affichions ensemble notre
détermination collective à lutter contre le changement climatique et la
déclaration de Niulakita qui a pour objectif de réduire les émissions de gaz à
effet de serre par les navires. Et vous pouvez compter sur la détermination de
la France à lever aussi les fonds nécessaires pour accompagner la transition
énergétique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons fixé
l'objectif de 100 milliards de dollars par an de finance climat en faveur des
pays en développement. Plus spécifiquement sur l'énergie solaire, de nouveaux
projets vont émerger dans le cadre de l'Alliance solaire internationale et la
France a augmenté sa contribution d'un million d'euros pour concrétiser cette
montée en puissance.
Mais je voudrais ici redire combien les États que vous représentez sont de très
faibles émetteurs. Nous le savons bien et donc la question n'est pas tant celle
des efforts en ce qui vous concerne si ce n’est à travers l'exemplarité. Mais
vous êtes les premières victimes avec plusieurs d'entre vous. Je pense à nos
amis des Kiribati, victime des conséquences, et c'est aussi pour ça que notre
stratégie continuera de se déployer pour protéger les espaces, les populations,
comme nous le ferons ensemble avec le président Fritch, d'ailleurs, dans
quelques jours, pour ce qui est de la Polynésie française. Si notre
mobilisation sur le climat était essentielle, nous devons aussi nous mobiliser
sur la biodiversité avec la perspective de UICN à Marseille et de la Cop 15 à
Kunming et nous partageons tous l’objectif à cet égard de protéger 30 % de la
planète et notamment de la planète bleue. Il faut pour cela travailler à la
mise en œuvre d'aires marines protégées pour que le Pacifique puisse montrer la
voix en abritant la plus grande aire marine protégée du monde. Vous avez à
plusieurs égards rappelé l'importance des engagements qui sont pris par les
Etats souverains comme les organisations régionales ici présentes. Mais nous
devons continuer de marquer cette ambition, de la porter, de la défendre et
justement, d'engager les autres. Je pense en particulier au lancement des
négociations sur un accord global contre les plastiques ; pour lequel je compte
sur votre engagement puisque c'est dans le Pacifique que se situe le nouveau
continent plastique. Il y aura bientôt plus de cette substance dans les océans
que de poissons.
De cet engagement en faveur de la protection de la biodiversité et la
résilience au changement climatique est née l'initiative Kiwa en 2020, qui
soutient, à titre d'exemple, un réseau régional de fermes biologiques
pédagogiques à Fidji, aux îles Salomon, Nauru, aux Tonga. Afin de poursuivre
notre engagement, nous allons augmenter notre financement à hauteur de 5
millions d'euros et je remercie les partenaires qui ont fait de même qu'il
s'agisse de l'Union européenne pour 4 millions d'euros, de la Nouvelle Zélande
pour 1,2 million d'euros, ce qui fait qu'au total, plus de 10 millions d'euros
seront ainsi mobilisés pour continuer à soutenir cette initiative Kiwa. Une
attention particulière doit être accordée aussi aux récifs coralliens décimés
par le réchauffement climatique, ce qui va conduire également à accroître notre
engagement au sein du Fonds mondial pour les récifs coralliens à hauteur de 3
millions d'euros. Là-dessus, les récifs coralliens sont des victimes très
concrètes du réchauffement climatique, des déséquilibres, des changements
justement d'acidité de nos eaux marines avec des bouleversements profonds de
nos écosystèmes.
Le changement climatique nécessite aussi une position de vigilance et de
réactivité face aux catastrophes naturelles. La France a toujours été aux côtés
du Pacifique dans ces moments difficiles, en particulier dans le cadre de
l'accord France avec nos partenaires australiens néo-zélandais en mettant à
disposition des moyens de reconnaissance aérienne, en fournissant du matériel
humanitaire, en déployant des spécialistes, et nous avons pris la présidence du
mécanisme France au début de ce mois avec l'ambition d'améliorer encore nos
capacités de réponse, y compris dans le domaine de la santé.
Enfin, quatrième remarque après les questions de Covid19, de sécurité, de
changement climatique et de ses conséquences en termes d'impact sur la
biodiversité et les catastrophes naturelles, le dernier défi est évidemment
celui du développement économique, de la connectivité dans tout l'espace dont
nous parlons. Et ceci nécessitera une mobilisation forte, et j'en ai
conscience, aussi une mobilisation forte de la France, mais également de
l'Union européenne. À ce titre, nous avons pris plusieurs décisions. Nous
allons doubler la contribution française au Fonds Pacifique, passant à 3
millions d'euros, ce qui favorise l'intégration des collectivités françaises du
Pacifique dans leur environnement régional. Nous allons également soutenir des
projets de la région, Vanuatu, Papouasie Nouvelle-Guinée et d'autres, et
étendre le mandat de l'Agence française de développement aux projets
contribuant à l'atténuation des effets du changement climatique. Ces décisions
sont cohérentes avec le lien qui nous unit et je souhaitais ici vous les
confirmer. Mais nous portons aussi une plus grande ambition de l'Union
européenne, qui s'est dotée d'un budget pour la période 2021-2027 qui permet de
mobiliser une enveloppe de 8 milliards et demi d'euros en faveur de l'Asie et
du Pacifique et de nouveaux instruments, notamment des garanties, pour soutenir
une coopération renforcée avec des pays tiers en lien justement avec la
connectivité. Un alignement sur les normes internationales, les principes de
bonne gouvernance tels que les principes du G20 pour les investissements en
infrastructures de qualité, un financement soutenable sont à cet égard des
sujets clés. Et je sais qu'en particulier, mon ami Scott Morrison soutient
l'importance de ces principes communs et justement de ces règles communes en
matière de développement économique, qui est à la fois une capacité à soutenir
l'intégration de la zone et à nous protéger, si je puis dire, d'intrusions,
d'éléments de déstabilisation de puissances qui ne partagent pas nos valeurs et
nos règles de bonne gouvernance.
Enfin, je voudrais mettre l'accent sur une connectivité irremplaçable et qui
nous manque ô combien aujourd'hui, c'est la connectivité humaine. Elle est au
cœur de nos relations pacifiques entre nos peuples, et je veux parler en
particulier du sport puisque je me rends à Tokyo dans quelques jours pour
assister à l’ouverture des Jeux olympiques. Et je saisis cette occasion pour
féliciter mon ami Edouard Fritch au nom de la Polynésie française puisque
Tahiti accueillera des épreuves olympiques du surf lors des prochains Jeux
olympiques de Paris 2024, et que la région sera au cœur des Olympiades
françaises de 2024. C’est une compétition inédite, sur un site unique, ce qui
célébra un sport né dans les vagues du Pacifique. La France sera aussi
particulièrement honorée d’accueillir la Coupe du monde de rugby en 2023, ce
qui permettra d’accueillir nombre de vos sportifs tant la région excelle dans
ce sport. Mais c’est aussi continuer à développer nos liens culturels, comme
l’a rappelé tout à l’heure le président Mapou. Comme nous l’avons plusieurs
fois rappelé, liens culturels, liens scientifiques, liens académiques, et il est
extrêmement important que, comme le disait président Mapou, que nous puissions
avoir justement la reconnaissance de ces liens aussi les uns entre les autres.
Ce sont autant de projets d’avenir qu’il y a justement entre tous nos peuples
de la région. (…)
- Il y aura bientôt plus de plastique dans les océans que de poissons. On parle même du « continent plastique », il se situe dans le Pacifique. J’appelle à un accord global contre les plastiques et à développer des aires maritimes protégées dans le Pacifique.
- Être à la hauteur en tant que nation du Pacifique, c’est protéger notre espace maritime et notre biodiversité, c’est développer une économie bas carbone et la connectivité humaine.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- [Covid19] Objectif : 50 millions de Français
vaccinés à la fin du mois d'août.
- [Covid19] Nous sommes fermes sur les principes et pragmatiques sur leur mise en œuvre.
- Adoptée ! Fruit d'un exercice démocratique inédit initié par la Convention citoyenne pour le climat, la loi Climat et résilience va faire rentrer l'écologie dans nos vies et préserver l'environnement dans nos gestes du quotidien. Fier du travail accompli et de sa portée historique !
- À tous les représentants de la Nation qui ont fait l'objet de menaces et d'intimidations, je veux dire le soutien de l'ensemble du Gouvernement. Ces actes sont une insulte à notre pacte démocratique : leurs auteurs devront en répondre devant la Justice de la République.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- Je me réjouis de l’adoption à l’unanimité de la loi Développement solidaire après
le vote du Sénat.
Cette loi fait honneur à nos valeurs : lutte contre les inégalités et
préservation des biens publics mondiaux. C’est l’ambition portée par la France.
(…)e suis heureux et fier que nous soyons parvenus, ensemble, à donner forme à
cette conviction. Un texte de loi historique pour notre politique de
développement. Une réaffirmation collective, pour le XXIe siècle, d’une
certaine vision du monde et une certaine idée
française de la solidarité.
- Nous tiendrons l’engagement d’Emmanuel Macron de porter notre aide publique au développement à 0,55% de notre richesse nationale d’ici 2022. (…) La France concentrera son effort de solidarité, en subventions et dons, dans 19 pays prioritaires, en particulier au Sahel, et concentrera ses efforts sur des batailles décisives : climat, biodiversité, santé, éducation et égalité. (…) Il s’agit aussi de faire davantage avec nos partenaires et pas simplement pour eux.
- La France a fait le choix d’une relance diplomatique solidaire pour lutter contre les inégalités mondiales.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- C'est voté ! Climat
et Résilience, une loi inspirée par des citoyens,
pensée pour des citoyens, enrichie par les parlementaires pour faire entrer
l'écologie dans nos vies. (…) Avec cette loi, c’est un autre monde qui pointe.
- Un air plus pur dans nos villes. Des menus végétariens dans nos écoles. Des étiquettes climat sur nos produits. Des logements mieux isolés. Des campagnes moins bétonnées. La loi Climat et résilience marque un tournant culturel, elle fait entrer l’écologie dans nos vies.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- [Bilan de l’année scolaire] L’enjeu majeur était de maintenir au maximum les écoles ouvertes. En parallèle d’un protocole sanitaire strict et évolutif, nous avons placé l’enfant et l’adolescent au cœur de nos priorités. Chacun comprend aujourd’hui que c’était la bonne option. Elle nous a permis d’être le seul pays, parmi tous les pays de l’OCDE comparables, à n’avoir fermé que douze semaines depuis le début de la crise sanitaire, là où plusieurs sont plutôt autour de 50. Au demeurant, nous avons poursuivi les réformes à l’agenda, avec la priorité aux savoirs fondamentaux à l’école primaire et l’accomplissement de la réforme du lycée.
- Depuis 2017, les évaluations de CP et CE1 permettent d’avoir un portrait précis de chaque enfant de France, en français et en mathématiques. Ces évaluations sont un levier fondamental pour la réussite des élèves, ainsi qu’un outil de pilotage stratégique. Elles nous ont notamment permis de constater des progrès significatifs de 2017 à 2020, puis un affaissement du niveau en septembre 2020 – tout à fait prévisible après le confinement – et un rattrapage de tout cela dès février 2021. Les résultats du dédoublement des classes de CP, CE1 et de dernière année de maternelle en éducation prioritaire sont très encourageants. S’ajoutent à cela les plans français et mathématiques, qui ont formé des cohortes entières de professeurs, sur la base de recommandations de notre Conseil scientifique. Le rebond de l’école primaire a commencé. Mon objectif est d’avoir des enfants qui arrivent en sixième en maîtrisant les savoirs fondamentaux. Nous n’y sommes pas encore mais, pour la première fois, les courbes s’inversent.
- Le paradoxe, c’est de parler de dévalorisation du baccalauréat l’année même où s’amorce sa grande revalorisation. La crise sanitaire a conduit à une plus grande prise en compte du contrôle continu et à un fort taux de réussite. Mais ce n’est pas le nouveau baccalauréat qui induit cela. Il induit un équilibre entre le contrôle terminal (60 %) - avec les deux épreuves de spécialités - et le contrôle continu (40 %). Il faut bien avoir en tête que les épreuves terminales de spécialités compteront dans Parcoursup et dans l’admission vers l’enseignement supérieur. Ces spécialités permettent d’offrir aux élèves un plus grand choix. Elles sont également plus exigeantes, puisque nous avons révisé les programmes en ce sens. J’invite chacun à comparer par exemple les actuels programmes de physique-chimie et de mathématiques à ceux qui existaient précédemment. J’invite aussi chacun à regarder les questions très approfondies auxquelles les élèves ont répondu pour le grand oral.
- [Bac] Le problème autour de la notation et de son hétérogénéité existait bien avant la réforme. Nous le prenons à bras-le-corps. Depuis des années, le contrôle continu compte dans l’admission aux filières sélectives de l’enseignement supérieur, qui concernent 50 % des élèves. Il y a eu des commissions d’harmonisation. Avec le nouveau bac, nous pourrons beaucoup plus comparer la notation de contrôle continu d’un établissement aux notes obtenues lors des épreuves terminales. Nous pourrons en déduire des coefficients de pondération et travailler sur des leviers pour objectiver la notation mais aussi améliorer le niveau de chaque lycée.
- [Bac] La logique de bienveillance n’est pas à récuser en tant que telle. Cette année, tout le monde a réclamé, à juste titre, de la bienveillance à l’égard de la jeunesse. Mais dans ce contexte, j’ai toujours lutté pour maintenir une rigueur de base, avec le maintien du bac de français et le grand oral. Malgré des débats parfois violents, nous n’avons jamais choisi la pente la plus facile. Nous sommes comme des navigateurs qui ont traversé une énorme tempête, ont amené le bateau à bon port et à qui ont fait des remarques sur l’état de la voile.
- [Bac] Je crois beaucoup à son avenir et son utilité. Il est la dernière institution nationale commune à une génération depuis la fin du service militaire. Il faut se garder de vision schématique. 80 % d’une génération l’obtient, dont 50 % pour le baccalauréat général. Son sens a évolué avec le temps. Désormais, il est tout autant un certificat de fin d’études secondaire qu’une porte d’entrée dans l’enseignement supérieur. Les deux dimensions comptent et les deux ont été renforcées.
- [«Woke» et «cancel culture» Je considère que ces mouvements sont une profonde vague déstabilisatrice pour la civilisation. Ils remettent en cause l’humanisme, issu lui-même de longs siècles de maturation de notre société. Ceux qui font cela s’attaquent aux fondamentaux, certains sciemment, par une forme de rejet du monde libre, d’autre part, une incompréhension des enjeux. Il faut donc avoir le bon logiciel en tête. Le mien est républicain, humaniste, universaliste. Cela signifie que l’on ne doit pas essentialiser les différences et qu’on ne doit pas chercher à fragmenter la société en sous-chapelles identitaires. Cette approche rassemble probablement 90 % des Français, dès lors qu’elle est explicitée. Il faut être capable de nommer les choses dans le débat public et de mener une contre-offensive. C’est ce que j’ai fait dans le domaine de la laïcité, en créant le conseil des Sages, qui a permis de développer, grâce à des personnalités de haut niveau, une vision et des références claires, nettes et précises. Nous nous appuyons sur la formation des professeurs et les programmes pour réinitialiser ce logiciel républicain à l’école.
- [Rentrée scolaire] Il est encore trop tôt pour détailler les choses. Ce qui est certain, c’est que nous avons terminé l’année scolaire avec une politique extrêmement rigoureuse de fermeture des classes, à partir d’un seul cas de Covid19. Nous verrons, en fonction de l’évolution de la situation épidémique, si nous maintenons cette règle à la rentrée. En parallèle, avec le ministère de la Santé, nous avons lancé, depuis le mois de juin, une campagne de vaccination à destination des 12-17 ans. Il faut se faire vacciner. C’est, pour tous les Français de plus de 12 ans et pour tous ceux qui sont concernés par la vie scolaire, une condition de sérénité. À la rentrée, des dispositifs de vaccination seront installés dans les établissements scolaires, avec des personnels de santé externes au ministère de l’Éducation nationale.
- [Discrimination positive] Dans tous les débats que l’on a eus au sein du gouvernement, nous avons toujours récusé le mot et la chose. En revanche, il est normal d’agir sur tout ce qui se situe en amont de la méritocratie, et faire en sorte que, dès le plus jeune âge, les inégalités soient compensées. Le plus grand socle de la démocratie est l’égalité des chances. Cela se joue dans les premières années de la vie. C’est là que j’ai porté le fer.
- L’éducation est le thème d’avenir par excellence. Avec le Covid19, plus de 1 milliard d’élèves dans le monde ont été privés d’école très durablement, avec un risque de décrochage massif, des conséquences sociales, sociétales, géopolitiques profondes. Nous avons besoin de concertation au niveau européen et mondial sur la question, pour investir solidairement dans l’éducation. J’ai porté, avec le soutien du président de la République, plusieurs initiatives pour une hausse mondiale de l’investissement en éducation. Au cours de la présidence française de l’Union européenne, je serai amené à faire une série de propositions, en lien avec le ministre de l’Économie. Il faut considérer l’éducation comme un pilier de notre société, mais aussi de notre économie, de notre culture et de notre liberté.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- [Covid19] Avec le président de la République et le
Premier ministre, nous nous battons pour protéger la santé des Français et
éviter un nouveau confinement. Cela passe par une règle commune : le pass sanitaire.
- [Covid19] La compréhension de l’utilité du vaccin progresse dans notre société. Il faut continuer d’expliquer et de convaincre inlassablement que le vaccin nous protège tous.
- Pour les entreprises des secteurs de la restauration, du tourisme, de l'événementiel, du sport et de la culture, le fonds de solidarité est maintenu jusqu'à la fin de l'été.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- En matière de construction européenne, ce que nous
voulons c'est une Europe forte et efficace, mais nous la voulons dans le
respect de la compétence des états membres qui est prévue dans les traités en
matière de défense.
- Le temps de travail des militaires ne se décompte pas, pour une raison simple, c'est que seule la réalisation de la mission prime. Depuis quatre ans, je n'ai entendu personne se plaindre des règles applicables en termes de temps de travail.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
[Covid19] J'ai demandé aux Préfets une application
ferme des mesures sanitaires contre la Covid19, avec une vigilance toute particulière concernant le respect
du contrôle du pass sanitaire par les établissements de nuit.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [Covid19] Le port du masque reste
obligatoire pour les salariés, y compris ceux qui travaillent dans les lieux soumis
au passe sanitaire car : le pass sanitaire n'est obligatoire qu'à partir du 30
août pour les salariés concernés ; il ne concernera pas l'ensemble des
entreprises.
- [Covid19] Pour les salariés concernés qui refuseraient de respecter l'obligation vaccinale, nous voulons éviter de basculer dans les sanctions disciplinaires traditionnelles. Plutôt que de le licencier, l'employeur pourra suspendre le contrat de travail de son salarié.
- [Covid19] Pour faciliter la vaccination des salariés, nous souhaitons leur permettre de se faire vacciner sur leur temps de travail, sans perte de rémunération. Une autorisation d’absence sera donc inscrite dans la loi. Le salarié devra fournir un justificatif à son employeur.
- L'insertion dans l'emploi des personnes handicapées est une priorité du Gouvernement depuis le début du quinquennat. La convention que nous signons aujourd'hui avec l'Agefiph [Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées] nous permettra d'aller encore plus loin et d'amplifier notre action.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
En 2020, les téléphones grave danger ont permis de
déclencher 1200 interventions des forces de l’ordre pour protéger des femmes
victimes de violences conjugales. Avec Orange nous avons collaboré pour atteindre les 3000 téléphones
disponibles. Il y en aura tant qu’il en faudra !
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- [Covid19] Nous mettons tout en œuvre pour
permettre aux français de se vacciner massivement, partout, à tout moment, et
gratuitement. En centre, chez leur médecin, leur pharmacien. Nous devrions
atteindre les 40 millions de primo-vaccinés dès la fin juillet.
- [Covid19] À l'individualisme nous préférons la responsabilité collective. Parmi ceux qui manifestent contre la loi, certains auront la vie sauve grâce à la loi, tout comme leurs parents, leurs amis, leurs voisins.
- Depuis un siècle, chaque loi sur la vaccination a entraîné des réactions, parfois vives. Mais ce n'est pas la peur du vaccin ou le rejet de l'Etat qui a éradiqué la variole ou la poliomyélite, c'est la vaccination.
- [Covid19] Saccager un centre de vaccination dit tout de la motivation réelle des auteurs, qui seront poursuivis. Bravo et merci aux équipes de Lans-en-Vercors d'avoir réussi à ouvrir un autre centre en quelques heures.
- Il y a 1 an, le Ségur de la santé engageait le plus grand plan de soutien à nos hôpitaux, la plus forte hausse de salaires des soignants de notre histoire. 1 an après, nous avons déjà tenu 75% de nos engagements.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Pour former les talents de demain partout en France, pour un enseignement
supérieur accessible à tous, pour l'égalité des chances territoriale, nous
continuons d'ouvrir de nouveaux Campus connectés.
- L’environnement polaire est un bien commun qu’il est indispensable de préserver.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- En 2021 notre agriculture subit de plein fouet les
effets du changement climatique. Notre responsabilité est de trouver les
solutions de court mais aussi de moyen terme (Varenne de l’eau).
- C'est avec beaucoup de fierté et de conviction que je vous annonce que la France sera avec l'Allemagne, le premier pays au monde à mettre fin au broyage et au gazage des poussins mâles.
- Journée d'échanges à Bruxelles. Fin de l'élimination des poussins mâles en séance et échanges avec mes homologues finlandais, estonien et lituanien sur les priorités à venir sur les clauses miroirs dans les échanges, le stockage carbone ou encore les indications géographiques.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Le Président l'a dit il y a encore quelques jours,
réformer l’État est une priorité, et nous allons continuer.
- Depuis 2017, du droit à l'erreur au prélèvement à la source, de Service Public + à France Services, nous remettons l'humain et le bon sens au coeur des services publics.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
[Loi Climat et résilience] Félicitations aux députés
et sénateurs qui ont, avec responsabilité, conclu le travail inédit de
participation engagée par le Président de la République avec la convention
citoyenne sur le climat. Au travail désormais dans chaque territoire pour être
à la hauteur du texte !
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- L'égalité des chances est l'ADN de notre pacte
républicain. L'égalité doit être une réalité concrète, partout et pour tous.
- L'égalité ne se décrète pas, c'est un acquis. Favoriser l'entrepreneuriat des femmes est un moyen essentiel pour atteindre l'égalité.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Nous avons les moyens de redevenir
une grande nation industrielle : nous avons les capacités de R&D et
d'innovation, nous avons les sites industriels, les grands groupes champions
mondiaux, mais aussi beaucoup de TPE, PME et ETI qui exportent dans des dizaines
de pays.
- La désorganisation des chaînes d'approvisionnements mondiales depuis un an montre que nous devons resserrer nos chaînes de production sur l'Europe et la Méditerranée pour regagner en compétitivité, pour produire au plus près de notre marché et décarboner notre économie.
Geneviève
Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
Colère et indignation de M. Szwarc, 94 ans, rescapé
de la rafle du Vel d’Hiv. Pour rappeler à tous que les amalgames ignobles
récents sont insupportables et une honte pour notre république. Je les condamne
fermement.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Il y a un an, au petit matin, un accord historique
: un plan de relance européen, 750 Md€ financés
par une dette commune ! C’est aujourd’hui une réalité, c’est 40% du plan de
relance français. Face à la crise de la covid19, l’Europe s’est montrée solidaire et
à la hauteur.
- Les inondations dans certains pays européens, c’est un signal d’alarme. L’Union européenne a présenté un «Pacte vert», qui est le plus ambitieux du monde. Il faudra trouver un équilibre entre l'ambition climatique et l'accompagnement social.
- Les armées françaises ne seront évidemment pas soumises à un droit du travail normal. Ne stigmatisons pas la Cour de justice de l'UE. Une priorité claire : nos armées continueront toutes leurs missions.
- [Covid19 & pass sanitaire] En tant que citoyen et responsable politique, on doit avoir le sens des responsabilités. On peut être contre certaines mesures, mais dire qu’on est en dictature et faire des comparaisons avec la Shoah, c'est franchir toutes les limites de la morale.
- Marine Le Pen veut (encore) se présenter à la Présidence de la République et change (encore) de pied sur l’Europe: la voici pro-américaine et anglo-saxonne ! En attaquant l’Allemagne et De Gaulle en même temps. Une faute politique (encore).
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
Il y a ceux qui font des inégalités un débat, il y a
un gouvernement qui
les combat. Il y a 15 jours nous avons encore notamment adopté: pour les salariés la reconduction de la prime «Macron»; pour
les boursiers 150 millions € supplémentaires ; pour les jeunes le
PassSport.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Le Parlement est le seul détenteur de la
souveraineté populaire. (...) en démocratie, seul le peuple a le pouvoir de
sanctionner par le vote. Lorsque les responsables politiques laissent le vide
se créer, d'autres institutions viennent le combler.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- J’ai toujours été un fervent partisan de faire
mieux travailler ensemble les acteurs de la majorité présidentielle. Je veux
être un artisan du dépassement, pour continuer ce travail initié en 2017. En marche! a un rôle central à
jouer dans cette majorité présidentielle.
- [Covid19] Ne nous trompons pas de combat. Le pass sanitaire a vocation à protéger. Il y a une augmentation vertigineuse du variant Delta. Certaines personnes sont en grand danger : les 15% de personnes les plus fragiles non vaccinées. C'est cela qui nous pousse à prendre ces mesures-là.
- Nous n'avons plus le temps. Avec la loi Climat et résilience que nous venons de voter, fruit du travail inédit de la Convention citoyenne, la France est à la hauteur de ses engagements environnementaux.
- [Pegasus] Si les faits sont avérés c’est gravissime. Mais on ne découvre pas, aujourd’hui, qu’il y a des tentatives d’ingérence, de déstabilisation. Nous devons être les défenseurs des démocraties libérales. En marche! a justement fait de nombreuses propositions sur ce sujet.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
La loi Climat et résilience est adoptée! «Des
actes, des actes, des actes !» disait Emmanuel Macron en 2019. Depuis : les lois EGALIM, LOM,
"antigaspi". Le grand débat, les propositions de la Convention citoyenne et leur
traduction dans une loi, pour une application rapide. Nous agissons !
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Quand la vie des Français est en jeu, évidemment
cela est prioritaire sur tout le reste. Mais ca ne nous empêche pas de
continuer à transformer le pays. Le caractère injuste et illisible de notre
systeme de retraites n'a pas changé avec la crise sanitaire !
- Fière de l'adoption définitive de la loi Climat et résilience. 305 articles pour que la France affronte les enjeux du dérèglement climatique et accompagne les Français!
- Merci au gouvernement d'avoir inscrit au Sénat notre proposition pour lutter contre la maltraitance animale ! Ce texte est essentiel pour faire cesser les sévices à l'égard des animaux.
- [Loi covid19] On reçoit des dizaines et des dizaines de mails tous les jours qui nous demandent de ne pas voter le texte, qui nous insultent, nous menacent.
- [Covid19] Samedi, 6 fois plus de Français ont choisi la vaccination plutôt que les manifestations antivax ! Ce ne sont certainement pas les menaces ou les intimidations que nous recevons chaque jour qui nous dévierons de notre objectif de protection des Français!
- [Covid19] La liberté n'est jamais absolue. La liberté, c'est aussi celle des autres. Si vous ne voulez pas vous faire vacciner, vous ne mettrez pas en danger la vie des autres, ni en péril notre vie économique. La contrainte ne peut pas peser sur ceux qui sont déjà vaccinés.
- [Covid19] On ne peut pas perdre de temps sur la vaccination, c'est notre pass vers la liberté. (…)On a fait un choix de contrainte mais aussi un choix de liberté : si vous ne voulez pas vous faire vacciner, vous ne pourrez pas mettre en danger la vie des autres.
- Nous avons vu des images intolérables dans ces manifestations [contre les mesures de protection contre la covid19]. Ce week-end avait lieu la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv. Ceux qui ont été déportés, ceux qui ont porté l'étoile jaune ont témoigné de leur profond dégoût. (…) Ces femmes, ces hommes, ces enfants, on ne leur proposait pas de les protéger, de les soigner, de les vacciner. On les exterminait. Toute comparaison à la Shoah est une insulte aux déportés, aux rescapés, aux familles. Une indignité absolue et une honte à notre mémoire.
Mounir Mahjoubi
(député)
[Plan d'action de LaREM sur la désinformation et l'ingérence étrangère] La
menace d'ingérence étrangère n'a jamais été aussi élevée. Et nous souhaitons
protéger la démocratie en créant une mobilisation internationale sur le sujet.
Nous avons cartographié tous les risques et évalué les conséquences qu'ils
pourraient avoir sur notre campagne présidentielle en 2022.
Nous allons accompagner et tester tous les permanents, élus, futurs candidats
et porte-voix de la campagne sur le «phishing» car nous sommes en permanence
menacés par ce phénomène. Nous avons mis en place un test de hameçonnage de
haut niveau, s'inspirant de la culture En Marche, pour voir comment les
collaborateurs réagissent. Le but est de développer chez eux les bons réflexes
pour qu'ils ne puissent pas se faire piéger au cours de la campagne.
Nous craignons aussi les « kompromat » à la russe : on identifie une
personnalité politique plus ou moins facile à charmer dans le but de provoquer
des images sexuelles, de les filmer et de les rendre publiques. Cela existe
chez les Russes depuis 100 ans et j'étais persuadé que cela n'arriverait jamais
chez nous. L'affaire Griveaux nous a prouvé le contraire. Nous échangeons avec
nos élus sur les risques de la drague en ligne : il faut faire très
attention. Tous doivent se rendre compte que les sollicitations qu'ils
reçoivent sont potentiellement dangereuses.
Puis, il y a les deepfakes, ces fausses vidéos qui peuvent entacher la
réputation des candidats. Nous avons également mis en place des protocoles de
réaction pour pouvoir réagir lorsque cela arrivera.
- [Attaques durant la campagne présidentielle] Cela ne fait
aucun doute. J'étais là en 2017 quand les Macron Leaks ont été publiés à deux
jours du deuxième tour de l'élection présidentielle, j'étais également présent
lorsque la vidéo de Benjamin Griveaux est sortie en pleine campagne municipale.
À chaque fois, nous avons improvisé. Cette fois-ci, nous anticipons. Quels
leviers activerons-nous en cas de cyberattaque ou de deepfake? Quels éléments de
communication met-on en place? Comment nous défendons-nous sur le plan
juridique?
Nous allons également mettre en place certaines choses pour porter assistance
aux victimes de ces attaques. Nous devons pouvoir apporter un support psychologique
à ces personnes.
(…) Il y aura des fake news, c'est une certitude. L'un des
grands enjeux face à ces attaques de déstabilisation sera de savoir garder la
tête froide. Il faudra que nous soyons bien préparés. Plusieurs pays pourraient
avoir un intérêt à ce que les élections françaises soient polluées par ce type
d'attaques. Cela pourrait donc effectivement venir de l'extérieur. Mais notre
problème n'est pas de savoir d'où cela viendra mais comment y répondre.
Il y aura beaucoup de tentatives mais la campagne ne tournera pas autour de ça.
Les médias seront souvent plus prompts que nous à faire tomber les fausses
informations. Mais le plus grand danger est que les sites sur lesquels
circulent les fake news deviennent aux yeux du grand public plus légitimes que
les sources d'information que sont les journalistes. Il y aura une
responsabilité collective à ne pas remettre en cause la parole journalistique
en permanence. On y perdrait tous.
-[Liste noire des sites diffuseurs de fausses informations] L'objectif est de déterminer les sites qui sont à l'origine de très nombreux contenus signalés qui font l'objet de sanctions judiciaires. Nous devons pouvoir les classer comme étant des sites régulièrement diffuseurs de fake news. Le but n'est pas d'instaurer un système de censure mais de signalement.
Laetitia Avia (porte-parole)
- Des menaces numériques, étrangères ou non, pèsent
sur notre démocratie et visent à la déstabiliser. Nous prenons des mesures pour
identifier ces menaces et en faire la transparence. Chaque Français doit savoir
s’il est en présence d’une information manipulée pour influer son vote.
- [Covid19] Le pass sanitaire ne sera pas demandé dans les commerces alimentaires. L’accès aux biens de première nécessité a toujours été garanti durant cette crise sanitaire. Il faudra un pass pour les grands centres commerciaux et nous adapterons aux besoins territoriaux.
- [Covid19] Face à la 4ème vague, les Français sont nombreux à prendre conscience qu’il y a urgence à se faire vacciner. Chacun doit prendre ses responsabilités pour porter cette protection collective essentielle pour limiter la propagation du variant delta.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
Près de 400 Maires, de tous horizons, de droite
comme de gauche, ont signé une tribune dans le JDD saluant la justesse des orientations du Président Emmanuel Macron: les clivages
politiques s'effacent lorsque l'essentiel est en jeu.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Qu’Emmanuel Macron ait pu être espionné par le Maroc (si c’est avéré) serait
doublement inquiétant. 1) parce qu’il serait effrayant que nos services de
renseignement ne l’ait pas repéré. 2) parce que son imprudence avec des
portables non sécurisés serait irresponsable.
Pascal Brindeau (député)
Avec les députés UDI nous défendrons ces positions : oui au pass sanitaire mais maitrisé et proportionné au strict nécessaire, non au pass en terrasse.
● Mouvement radical
Bertrand Pancher (dépupté)
Intempéries catastrophiques en Europe : des scénarios qui ne vont que s’amplifier avec le réchauffement climatique. Nous devons maintenant redoubler d’efforts pour atteindre nos objectifs de réduction de nos émissions de GES. Nous en sommes encore loin.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Exposer l’origine, chinoise cette fois-ci, de
cyber attaques qui nous visent : l’Union européenne hausse le ton, en lien avec
ses partenaires et ses alliés. La cybercriminalité ne doit plus rester impunie,
qu’elle vienne d’acteurs privés ou étatiques.
- A Erevan, les tombes à peine refermées des jeunes Arméniens morts au Haut Karabakh déchirent le cœur. Les hostilités ont pris fin mais la tension reste vive et le conflit n’est pas résolu. Il est urgent de renforcer les efforts pour aider la région à surmonter la crise.
- À Erevan au mémorial du génocide des Arméniens. « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » disait Camus. Le génocide des Arméniens fut le premier commis au XXème siècle. Ce n’est qu’en reconnaissant les atrocités du passé qu’on peut construire l’avenir.
- [Covid19] Merci aux soignants, aux bénévoles et aux millions d’Européens qui ne se laissent pas tournebouler par les déluges d’intox et de manipulations antivaccins. C’est grâce à eux que la France et l’Europe s’en sortiront et ils sont innombrables.